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Nos 66 coups de coeur sur la Route 66

Article rédigé le 5 février 2023 , mis à jour le 6 octobre 2024

On était là, en roadtrip aux Etats-Unis, de retour une énième fois sur la Mother Road, recouverte de neige… A se dire que… « Quand même, cette Route 66, elle est et reste mythique, et toujours en renouveau« . Là, un resto qui (r)ouvre, ici, une petite localité qui renaît de ses cendres, et toujours ce sentiment d’être à un endroit particulier sur terre, un esprit 66. Des personnages hauts en couleur, des lieux cultes… Cette route, on l’a empruntée des dizaines de fois, on l’a croisée si souvent. Sans jamais s’en lasser.

 »Et toi, si tu devais choisir, tu préfères quoi? »  »Et si tu ne devais en parcourir qu’un morceau, ce serait lequel ?! » On reconnaît volontiers que la portion Arizona, sur les route des roadtrips de l’ouest américain, a beaucoup d’intérêt. Et nous, nos lieux ou roadside attractions préférés ? La baleine de Catoosa (Oklahoma) pour Delphine, chez Harley, capitale mondiale redneck, à Erick (Oklahoma aussi), pour JP. Puis on s’est amusés : et si on trouvait 66 coups de coeur sur la Route 66 ?! 66 choses à faire et à voir. Sur les centaines de lieux qui l’émaillent. On pensait galérer un peu mais non, il a même fallu en sacrifier !

Les voici, triés non pas par ordre de préférence mais géographique, dans son sens historique, de Chicago à Santa Monica. Des coups de coeur visuels mais aussi (vous nous connaissez maintenant !) seulement pour la petite histoire dans la grande. On a mis des quand on est vraiment in love!

Illinois

1. Le départ à Chicago : cherchez le « begin »

Le départ a forcément quelque chose de mythique ! Pour les puristes, il s’agit de prendre le petit-déj chez Lou Mitchell’s, une institution et, surtout, de trouver le panneau « begin », qui change régulièrement de place. La dernière fois que nous étions à Chicago, en décembre 2022, il était pile à l’angle d’E Adams et de S Michigan, devant la Walgreens. En plus, on adooooooore Chicago.

2. Le Gemini Giant, muffler man astronaute de Wilmington

C’est l’un des muffler men, ces géants en fibre de verre, les plus cultes et l’un des trois « gentle giants » d’Illinois : le Gemini Giant. Ce grand bonhomme en mode astronaute était l’égérie d’un ancien fast-food, le Launching pad drive-in, ce qui veut dire « rampe de lancement ». Les propriétaires historiques ont voulu symboliser la lutte pour la conquête spatiale que se livraient les Etats-Unis et l’URSS… Gemini est le nom de la 2e mission spatiale habitée américaine. Le diner a fermé après plus de 50 ans d’existence mais le Gemini est resté et les nouveaux propriétaires l’ont gardé.

Le Lauching Pad Drive-In, racheté en 2017, a été fermé pendant la crise Covid. De retour en 2021, il a encore baissé le rideau un an plus tard. Son avenir est incertain.

3. Pontiac : belles bagnoles et murs peints

Cette petite ville au nom de belle bagnole (mais qui le tient d’un chef amérindien) est incroyablement charmante. Il y a de belles voitures mais aussi un véritable complexe de musées et de murs peints (plus de 20 !) qui racontent, entre autres, l’histoire de la Mother road. Inattendu.

4. Le muffler man hot-dog d’Atlanta

Installé dans les années 60 à Cicero, dans la banlieue de Chicago, pour promouvoir un stand de… hot dogs, baptisé « Bunyons » (pas Bunyan, comme tous les Paul Bunyan géants, le proprio a voulu éviter des problèmes de droits!) « Trafiqué » – il tenait à la base un essieu et pas un hot-dog ! -, il est resté jusqu’à la fermeture du resto (en 2003) et a été récupéré par l’association de préservation de la Route 66, qui a choisi de le relocaliser à Atlanta (celui de l’Illinois), 200 km plus loin.

5. Le cozy-dog de Springfield et ses saucisses sur bâtonnets

Il y a plein de trucs à voir à Springfield (qui n’est pas la ville des Simpson!), mais ce qui nous a le plus marqué, c’est le Cozy-Dog Drive-In et ses cozy-dogs, genres de sucettes-saucisses frites, sur un bâtonnet… Très bon, et le couple de saucisses logo est trop craquant. Arrêt hyper authentique et c’est « aussi » une ville où vécut Abraham Lincoln.

6. A Auburn, une portion de briques rouges historique

Un peu plus anecdotique (et il faut la trouver !) : à Auburn, il reste une portion authentique (et rare) de Route 66 en briques rouges, comme à la grande époque. Placées dans les années 1920 (donc centenaires), elles sont classées. La section mesure environ 2 kilomètres.

7. Le ranch à lapins d’Henry, à Staunton

C’est l’une des rencontres qui nous a vraiment marqués sur la Route 66. Henry et son ranch à lapins, qui nous a laissé les gratouiller lors de notre visite. On est restés une plombe, à écouter ses histoires. Son « Hare it is » (« ça lièvre! ») est un clin d’oeil au trading-post d’Arizona (et son panneau « Here it is »). Il avait prévu de raccrocher prochainement (mais est toujours là en 2022). Pour l’anecdote, l’un de ses lapins a été très officiellement candidat à la présidence des Etats-Unis !

8. A Livingston, on a vu un éléphant rose

Un lieu pas historique, mais sur lequel on est tombés par hasard et qu’on a adoré : le Pink Elephant Antique Mall. Un grand magasin de vintageries, de petits cadeaux… avec, comme son nom l’indique, un gros éléphant rose à l’entrée, un cupcake géant, entre autres statues en fibre de verre.

Missouri

9. La Gateway Arch de Saint-Louis

On aime beaucoup Saint-Louis et sa magnifique arche, la Gateway Arch (« passerelle »). 192 mètres de haut, la plus haute du monde, construite dans les années 60, elle symbolise l’entrée dans l’ouest américain. Pas si 66 pour autant (mais on y passe), elle s’allume la nuit et on peut monter à l’intérieur par un ascenseur unique au monde épousant les formes de ce symbole de Saint-Louis. Il s’agit d’un parc national.

10. Les Meramec Caverns de Sullivan

C’est le trésor caché (enterré même) du Missouri : les Meramec caverns, un ensemble de grottes qui s’étend sur plusieurs kilomètres sous terre. Attraction touristique depuis les années 30, elles ont été l’une des plus importantes sur la Mother road à ses grandes années. Elles ont aussi été utilisées comme cachette par Jesse James et sa bande). La visite guidée (27$, tarif 2023) se termine par un show son et lumière, et il y a plein d’activités à faire sur le site.

11. Cuba, un motel et une chaise qui roulent

Déjà, qu’il y ait Cuba sur la Route 66, c’est drôle. Et en plus il y a un très joli motel historique, le Wagon Wheel Motel, le plus vieux motel ouvert en continu sur la Mother Road (depuis 1936-38). Cuba est surtout la capitale (66) des murs peints et là qu’on trouve l’une des plus grandes chaises à bascule (rocking-chair) du moooonde, le Route 66 Rocker ! Et c’est toujours l’occase de placer la blague Carambar préférée de Delphine : « A Cuba on fait du cacao ! » (vous l’avez ?!)

12. Le pont de Devil’s Elbow

Le « coude du diable », c’est le nom de la ville et aussi celui du pont, tous deux inspirés de la forme que prend ici la Big PineyRiver. C’est aussi l’un des deux ponts incurvés de la Route 66, et le seul ouvert à la circulation. Il a été construit en 1923, en acier, et est classé, tout comme le reste du secteur. Au-delà de la beauté du pont, le coin est très bucolique. La tradition veut qu’on s’arrête à l’auberge toute proche, l’Elbow Inn. Devenue repaire de bikers, elle a dû être rénovée suite à de grosses inondations. Pour se tenir au courant de la réouverture, voir leur page Facebook.

13. Le panneau du motel Munger Moss de Lebanon

C’est l’un de nos panneaux (« neon signs ») préférés. Celui du Munger Moss, dans la petite ville de Lebanon. Ouvert en 1946, le motel, qui a aussi été un restaurant, est toujours ouvert et a les mêmes propriétaires depuis les années 70. Une « home away from home » (son slogan historique).

14. Une nuit à Carthage au Boots Court

C’est un (double) souvenir magnifique: notre nuit à Carthage. On a vu un film à l’historique drive-in et dormi au Boots Court motel, qui venait d’être ressuscité par des soeurs. Ses atours vintages, ses magnifiques néons, sa déco rétro… Dans la chambre qu’avait occupée Clark Gable, s’il vous plaît. Ce motel, qui vous plongera dans la peau d’un voyageur de la 66 dans les années 40-50, a été repris depuis mais continue d’opérer.

15. Le village reconstitué de Red Oak 2

Encore un chouette arrêt, pas si 66, mais pas loin. Une ville-fantôme transformée en village (reconstitué) par un artiste, nostalgique de sa ville natale au bord de la Route 66… Selon le moment où vous vous y arrêtez, soit vous serez seuls au monde, soit au contraire il s’animera pour un événement.

Kansas

16. Le spot Cars on the Route 66 de Galena

On peut manger un bout, boire un coup, acheter un petit souvenir ou simplement s’arrêter pour un arrêt photo. C’est ici, devant cette ancienne station-service, que l’équipe de Pixar a rencontré le vrai Martin (Tow Mater, la dépanneuse) ! Il en a changé de nom depuis. La (petite) ville de Galena, qui est donc sur la courte partie 66 du Kansas, évolue sans cesse.

17. Le Rainbow bridge de Riverton

On peut l’appeler « rainbow bridge » (pont arc-en-ciel). Ou encore Brush Creek Bridge. C’est d’ailleurs sous ce nom qu’il est classé monument historique, car c’est le dernier survivant d’un type de pont (il y en avait 3 sur la 66). Mais son vrai petit nom est le « Marsh arch bridge », du nom de son architecte. Construit en 1923, il est en tout cas très photogénique et on y trouve les écussons Kansas, ce qui est rare.

Oklahoma

18. Commerce : la belle verte !

C’est sûrement l’une des plus photographiées (et la plus verte !) de la Route 66, et elle le vaut bien : l’ancienne station Conoco Allen’s, à Commerce, est unique. Elle est comme intégrée dans un bâtiment de murs en briques rouges, d’où son surnom, la « Conoco hole in the wall » (le trou dans le mur). Elle est fermée mais sa voisine, la Dairy King, à peine moins photogénique, sert parfois des glaces. L’histoire de ces deux enseignes a croisé celle de Bonnie and Clyde. C’est là qu’ils ont tué un policier en 1934 lors d’une fusillade.

19. Narcissa : la route pavée seulement au milieu

Ici, dans cette presque ghost town, la portion de Route 66 est très ancienne (elle date de l’alignement de 1926). Faute d’argent, ils n’avaient pavé que le milieu, et on voit encore la démarcation.

20. La baleine bleue de Catoosa

La préférée toutes catégories de Delphine : la Blue whale. Tout y est : elle est belle, elle renaît, s’allume la nuit… Et a surtout eu un âge d’or incroyable, quand elle était une sorte de piscine municipale, offerte par un ancien employé de zoo à sa femme (il y avait du coup un mini-zoo!). En plus, comme JP, elle porte une casquette ! Son histoire.

21. Tulsa : le géant de pétrole

C’est l’une des plus grandes statues des Etats-Unis, et il en semble très fier. Le Golden driller (« foreur de pétrole doré ») trône justement devant un musée dédié à l’or noir, qui a profondément marqué l’histoire du territoire. Pas vraiment 66, mais il est immanquable (et il y a aussi un cinéma drive-in, un pont…). Et Tulsa est une « grande » ville. Aux dernières nouvelles, un food court 66 vient d’y ouvrir (le « Mother road market », leur première halle à manger). A noter aussi, un arrêt stylé : le Buck Atom’s. Un magasin de souvenirs-galerie d’art avec des trucs sympas, un muffler man et, à l’arrière, un petit bungalow où l’on peut rester dormir (Cosmic Pad).

22. Le Rock Café de Stroud

Ce diner dans un bâtiment de pierres a été un grand arrêt de la Route 66. Sa patronne a même inspiré le personnage de Sally dans le film d’animation Cars de Pixar. Du coup, le lieu est devenu un vrai mémorial. On l’a vue ! Et c’est bon.

23. OK County 66 John’s Place

John’s Place, c’est la maison de John Hargrove. Une roadside attraction qui n’a rien de touristique. On en garde une image d’Epinal : on était seuls, il était là, et on est restés longtemps à découvrir son incroyable collection de voitures et de souvenirs 66, reconstitutions… Le « dream came true » d’un mécanicien à la retraite, amoureux de la 66. L’un de nos meilleurs souvenirs, assurément.

24. Pops 66 à Arcadia, so… da

Plutôt récente (elle date des années 2000), Pops 66 est devenue une véritable roadside attraction. Ce giga magasin de sodas, dont l’emblème est une bouteille de… soda – la plus grande du monde, haute de 66 pieds soit 20 mètres – est installée dans une station-service. On peut s’y ravitailler, manger sur place… Encore plus belle de nuit, lorsque la bouteille s’allume et change de couleur.

Il y a plein d’autres arrêts 66 à Arcadia : des stations-service et la célèbre round barn (une grange rouge mais surtout ronde)…

25. Clinton : le plus beau musée de la 66 ?

Des musées de la Route 66, il y en a dans chaque état traversé, de différentes tailles. Mais s’il y en a un qui fait l’unanimité, c’est bien celui de Clinton. Parce qu’il est hyper interactif (on se croirait vraiment propulsé dans le passé) et parce qu’il raconte toute l’histoire de la Mother road, sans se cantonner à celle de son état ou de sa région. Rutilant dès l’extérieur.

26. Harley et le Sandhills Curio Shop d’Erick

Encore une rencontre inoubliable : Harley, le redneck, sa guitare, sa binouze, de vieux panneaux trésors et nous. On y avait débarqué par hasard au Sandhills Curio Shop, une matinée caniculaire, et on avait failli y rester pour la journée, à découvrir les trésors de ce musée perso tenu par un hôte unique en son genre : Harvey Russell. On a bu, chanté, parlé, entendu 1000 blagues et des moments de vie poignants. Notre plus belle rencontre sur la 66. On a même gardé contact pendant le Covid. Tant et si bien qu’en 2022, nous avons effectué un long détour pour retrouver Harley. Dépêchez-vous, le roi des rednecks vous attend.

Texas

27. Le U-Drop Inn de Shamrock

Dans cette petite ville aux origines irlandaises (Shamrock veut dire trèfle à 4 feuilles), plusieurs choses à voir mais s’il n’en restait qu’une, ce serait forcément le U-Drop Inn (en entier, « Tower station and U-drop inn Café »). Cette ancienne station-service restaurant à l’architecture Art-Deco inimitable a été restaurée et, depuis peu (2022), on peut de nouveau y manger. C’est aussi un magasin-visitor center. Notre tip : dormir dans le motel d’en face, le Western Motel, pour profiter tranquille de ses lumières, la nuit. Lui aussi a été immortalisé dans Cars : c’est le garage-salon de tatouage de Ramone.

28. Le VW slug bug ranch de Conway

Le sens de la route nous fait vous en parler dans le désordre (sinon lisez d’abord le paragraphe suivant!). Avec des coccinelles Volkswagen, c’est un petit clin d’oeil au Cadillac Ranch d’Amarillo (avec des cadillacs, lui). Le principe est le même : des voitures plantées dans le sol, que les visiteurs redécorent en permanence… L’histoire de celui-ci (Slug Bug est le surnom de la coccinelle) est plus mystérieuse : on ne sait pas vraiment qui l’a lancé et quand… S’agit-il des propriétaires du trading post et du ranch à serpents d’à côté, au début des années 2000 ? Le site fait un peu décharge mais ça vaut le coup pour une pause photo. Dans ce sens, c’est un bon échauffement avant le Cadillac Ranch… Ps : il y en a aussi un en tracteurs !

29. Le Cadillac Ranch d’Amarillo

Des Cadillac plantées dans le sol, qui évoluent en permanence puisqu’on peut les graffer. Difficile de faire plus photogénique et emblématique. Cette oeuvre d’art monumentale, longue de 10 Cadillac (chacune représentant un modèle de la marque) a été créée par un collectif d’architectes dans les années 1970 (et déplacée à la fin des 1990’s). Un must. Même Bruce Springsteen, le boss, en a fait une chanson !

30. Le Big Texan d’Amarillo et son steak géant

Ce resto est mythique : immense, sympa, bonne barbaque mais, surtout, des steaks de 2 kg à manger en une heure pour les avoir gratos ! Bon, il y a les accompagnements et il faut monter sur une petite scène, sous les caméras et le décompte (avec un seau à ses pieds)… A chaque fois, c’est vrai, on a botté en touche… Le record est détenu par une nana championne de concours de bouffe, Molly Schuyler, qui en a mangé trois en 20 minutes.

31. L’historique Vega Motel, en attente de réouverture

Ce motel est assez emblématique de la Route 66. Ouvert en 1947 en tant que « Vega Court », il est resté ouvert plusieurs décennies avant de baisser le rideau. Listé à l’inventaire des monuments historiques, il a connu depuis plusieurs repreneurs et, à chaque fois, il y a eu des rumeurs de réouverture. On attend avec impatience.

32. Adrian : le milieu de la route (et le Midpoint Cafe)

La Route 66 (son tracé originel) mesurait 2278 miles, soit environ 3666 kilomètres. Et si on divise cette distance par 2, ça donne 1833 km (1139 miles). Soit, à l’époque (aujourd’hui le tracé a changé et l’arrivée est un peu plus proche), le milieu de la Route, Adrian. Petite ville sympa, qui l’a bien sûr matérialisé par un trait sur la route (et un café baptisé le Midpoint).

33. Glenrio, ville fantôme frontière et classée

Cette ville frontière, à cheval entre Texas et Nouveau-Mexique, compte pas moins de 17 bâtiments classés dont le « First » ou « Last » motel du Texas, selon le sens de la route. Il ne reste plus guère d’habitants.

Nouveau-Mexique

34. Le Blue Swallow Motel de Tucumcari

Vous avez forcément vu son panneau historique, avec sa petite hirondelle bleue. Le Blue Swallow Motel est l’un des motels historiques les plus connus de la Route 66. Ouvert en 1939, il a traversé les décennies et est toujours ouvert ! S’il est le plus célèbre, il est loin d’être seul à Tucumcari, qui aligne les vieux panneaux (et motels) comme dans un musée à ciel ouvert…

En 2022, nous avons eu la chance d’y dormir. C’est simple, c’est une expérience à part entière, comme un retour à la grande époque de. laroute 66.

35. Le Clines Corner, le magasin qui suit la route

Peu avant Moriarty, c’est un arrêt bien connu des voyageurs : le Clines Corner, un magasin de souvenirs-station service-restaurant. Il se targue d’être le plus grand de l’état et a déménagé plusieurs fois pour suivre le tracé de la Mother road.

36. La route qui chante de Tijeras

Pour chacun d’entre nous, la route, surtout si c’est la 66, « chante ». Mais savez-vous qu’elle ne le fait pas qu’au sens figuré, mais aussi au sens propre ?! On n’est pas près de l’oublier. Il n’y en a que 3 aux Etats-Unis (et une poignée dans le monde), et l’une d’elle est une portion de la Route 66, à Tijeras. En gros, vous roulez sur une bande spéciale (un « asphaltophone ») à une vitesse donnée et les vibrations « jouent » America the beautiful. Trop cool, non ?!

37. Albuquerque : le Kimo, les motels et les diners

Difficile de ne choisir qu’une chose à voir à Albuquerque, car la plus grande ville de l’Etat est loin de n’être que 66… Suivez Central Avenue et, s’il ne fallait en choisir qu’un, on prendrait (à l’unanimité) le 66 Diner, dans une ancienne station service. Il y a aussi le Kimo Theatre, le cinéma au design unique, et l’El Vado Motel qui vient de rouvrir (2022), en mode très trendy. Vive ABQ.

38. Le panneau du Roarin’ 20’s à Grants

Alors celui-ci, il reste l’un de nos préférés : le panneau du Roarin’ 20’s à Grants (traduire à peu près par « les années 20 rugissantes ») est le dernier vestige d’un ancien bar-cabaret-motel, d’abord installé à Albuquerque. Il y a aussi d’autres jolis panneaux vintage dans cette ville.

39. L’hôtel El Rancho de Gallup

C’est une halte assez incontournable : l’hôtel El Rancho de Gallup, un monument classé et toujours en activité (depuis 1937) a vu défiler toute une kyrielle de stars de cinéma. Son proprio était le frère d’un réalisateur, et de nombreux westerns ont été tournés dans le coin et même sur place. On peut s’y arrêter pour visiter sans forcément y dormir, il y a un magasin de souvenirs, un resto… Perso, on n’y avait pas passé la meilleure nuit de notre vie… mais nous avions choisi le motel et non l’hôtel, plus luxueux.

Arizona

40. Petrified Forest et Painted Desert, le seul parc national

Si de nombreux lieux de la route sont classés/protégés/gérés par le National park service, il n’y a qu’un seul parc national (même double) sur la Route 66 : le Petrified Forest national park & Painted Desert. Au nord, le « désert peint » et ses montagnes de toutes les couleurs, et au sud les specimen de bois pétrifié. Des troncs fossilisés et devenus pierres… Etonnant. Ne manquez pas le Painted Desert Inn, un ancien hôtel en adobe qui accueillait les visiteurs.

41. Les dinosaures d’Holbrook

Le long de la Route 66, vous croiserez beaucoup de… dinosaures (et pas que celui des stations Sinclair). On n’a pas vraiment compris pourquoi… Il y en a plusieurs dans le secteur : à l’Indian center du parc national, par exemple. Les plus célèbres sont ceux d’Holbrook, dans l’enceinte du Rainbow rock shop. Too bad, il faut payer pour prendre la pose avec eux. Allez aussi voir le Joe & Aggie’s Cafe (120 W Hopi Dr) et sa mythique devanture, même s’il a fermé il y a quelques années.

42. Le Wigwam, motel tipis d’Holbrook

Eux aussi sont incontournables : les tipis Wigwam (en dur) qui sont autant de chambres de motel. Enfin, il y en a eu 7. Il en reste deux, au bord de la 66 : celui-ci à Holbrook et l’autre à San Bernardino, peu avant Los Angeles. Construits dans les années 1930-40, on peut toujours dormir dans ces « huttes » (la traduction de « wigwam »). Il y a une magnifique voiture (vintage) devant chaque chambre.

43. Here it is : le Jackrabbit Trading Post de Joseph City

Il y a deux trading posts (ancien « comptoirs commerciaux » littéralement, aujourd’hui magasins) de légende à Joseph City. Le plus célèbre, en tout cas son panneau, est sans nul doute le Jackrabbit (« lièvre »), avec sa pancarte jaune « Here it is » (« c’est ici »). A l’origine, il y avait de nombreux panneaux le long de la route, qui indiquaient le magasin, jusqu’à celui-ci. Quant à l’emblème du lièvre, il vient d’une statue que le propriétaire trimballait dans son pick-up, et qui a fait sensation… Il est toujours devant. L’autre trading post est le Geronimo Trading Post

44. Winslow : le carrefour des Eagles, Standin on The Corner park

A la grande époque, la 66 traversait Winslow. C’est une petite ville toute mignonne et vintage, où vous trouverez l’un des plus gros écussons Route 66 qu’on ait croisé, à un croisement devenu assez mythique : le « standin’ on the corner« . Un croisement rendu célèbre par les Eagles (vous savez, le groupe qui chante Hotel California, une chanson avec laquelle on a une grande histoire) qui en parlent dans leur premier tube, Take it easy. Bon, c’est un peu plus romancé que ça… Mais ça vaut totalement un arrêt.

45. Two Guns et Twin Arrows

Cette ville-fantôme (« deux pistolets », du surnom de son excentrique propriétaire), à l’abandon, n’est pas seulement hyper photogénique. Elle a eu une histoire incroyable, entre grands personnages, zoo, massacres, incendies en série… Une atmosphère particulière y règne encore…

Pour rester dans le « two », une trentaine de kilomètres plus loin (à l’ouest), on trouve une homologue, « Twin Arrows » dont on voit de loin les deux flèches géantes plantées dans le sol (enfin, en 2022, l’une d’elles est tombée).

46. Flagstaff, 7 et 66 merveilles

Ce n’est peut-être pas la ville la plus 66 du parcours, mais elle mérite vraiment un arrêt. Certes, il y a des vestiges de la Mother Road : une partie de route, des écussons, le Museum Club, le Galaxy Diner, des motels encore dans leur jus dont le Western Hills, ne manquez pas son panneau. Mais ils passent presque à l’arrière -plan tant cette ville, surnommée celle aux 7 merveilles, est cool, dynamique et sympa. On l’adore.

47. Williams, encore so 66

Encore une ville « adorable » dès l’entrée. Mais Williams, qui est aussi l’une des portes d’entrée du Grand Canyon (détour facile et rapide), entretient vraiment son esprit 66. La Pete’s Gas Station, historique (comme d’autres), les restos et magasins, la grande rue… Elle est aussi incontournable car elle a été le dernier bastion de la Mother road, qui l’a traversée jusque dans les années 1980.

48. Seligman, le berceau de la renaissance

Cette (mini) ville est le berceau officiel de la renaissance de la Route 66 grâce à un homme : Angel Delgadillo, « l’ange de la 66 » qui a inspiré le film Cars et le barbier de la rue principale. A l’heure où nous écrivons (fin 2022), il est toujours vivant (95 ans !) et vaillant. Beaucoup d’entre vous ont eu la chance de le rencontrer ou de se faire raser par lui ! Nous, on le rate à chaque fois ! Seligman a une vraie authenticité, sur laquelle tout le monde joue : motels, magasins, murs peints… On y est !

49. Grand Canyon Caverns, de quoi en faire un complexe

Autres grottes 66, celles du Grand canyon. Et pas n’importe lesquelles : des grottes sèches qui constituent le plus grand réseau du monde. Du coup, il y a tout un complexe sur place, pour les visiter, manger, dormir (le diner est mythique). En plus, c’est non loin de Peach Springs. La légende dit que c’est la « vraie » ville (géographiquement) du film Cars, Radiator Springs (mais elle ne lui ressemble pas beaucoup, hein). Ah, et elles s’appellent comme ça car le fameux réseau va jusqu’au Grand canyon.

50. Hackberry General Store, le plus chouette magasin de la route

Alerte, alerte, voici peut-être le plus beau gift-shop de la 66, et l’un de ses lieux les plus emblématiques : l’Hackberry General Store. Une ancienne station-service, décorée de vieilles plaques et panneaux, entourée de belles voitures vintage… C’est aussi un mini-musée et un visitor center, où l’on peut acheter de chouettes objets. Cherry on the cake : il est au milieu de nulle part. Conseil : allez faire un tour aux toilettes.

51. Kingman, heart of Route 66

C’est l’une des villes incontournables de la 66. Kingman n’est pas particulièrement belle, mais elle est charnière quand on parcourt la Mother Road ou quand on est en roadtrip dans l’ouest américain. Première ville 66 d’Arizona en arrivant de l’ouest, elle se proclame d’ailleurs « coeur » de la 66. La plupart des bâtiments sont classés, les commerces, restos et motels (on sait que vous adorez le Mr D’Z) sont complètement dans l’esprit

52. Cool Springs : une station trop… cool

C’est peut-être bien notre (ancienne) station préférée de toute la route (avec celle de Commerce). Parce qu’on y arrive après/avant la magnifique portion du Sitgreaves Pass… Elle est là, au milieu de nulle part, les montagnes en fond, la Cool Springs station… Elle porte trop bien son nom. Reconstruite dans les années 2000, on l’a vue dans Universal soldiers (avec Jean-Claude Van Damme), elle est née avec la 66 et a vécu ses grandes heures. Dernièrement, les proprios ont changé (et il y a des chats !). C’est un chouette magasin de souvenirs, avec des petits trucs sympas à acheter. Et un arrêt photo à ne pas manquer.

53. Sitgreaves Pass : la plus belle portion de la route 66

C’est la partie « scenic », une magnifique portion de la route, à travers des virages en épingles et des cols. Vertigineuse, panoramique, dangereuse même les mots nous manquent pour vous la décrire. Cette route, qui serpente à travers les Black Mountains, monte à plus de 1000 mètres d’altitude. Quand vous allez la parcourir, pensez qu’à la grande époque 66, tous les véhicules ne pouvaient pas l’emprunter. Certains devaient même s’y prendre en marche arrière ou se faire tirer par des chevaux.

54. Les ânes d’Oatman

Une halte géniale et qui change: Oatman et ses ânes. Une mini-ville (une rue principale), remplie de magasins (inégaux vous dira JP, lol, mais il y a des trucs hyper sympas). Les stars des lieux sont vraiment les ânes, descendants des mules des prospecteurs d’or… Attention, ils peuvent être un peu têtus (hi-hann) et on ne peut pas les nourrir avec n’importe quoi.

Ne manquez pas l’Oatman hotel (ce n’est plus un hôtel mais un saloon où on peut manger au milieu des dollars et un gift-shop sympa) où l’on peut voir la chambre qu’ont occupée Carole Lombard et Clark Gable lors de leur nuit de noces (il paraît qu’ils continuent d’hanter les lieux, brrrr). Et juste devant, plusieurs fois par jour, un show de « gun fights », reconstitution de fusillade old west.

Californie

55. Amboy : le Roy’s Motel & Café

C’est une icône de la 66. A la grande époque, c’était le seul endroit à des miles à la ronde où manger un bout, faire le plein ou dormir. Ce n’est plus exactement le cas, mais l’ancien complexe survit. Son mythique panneau, d’architecture dite « do-wop » (on adore) a été rénové en 2021. Un peu plus loin, il y a l’Amboy Crater (un volcan, classé, qui se visite). Par contre, prévoyez de l’essence. Celle vendue à Amboy est hors de prix.

56. Le Bagdad Cafe… ou le Peggy Sue calling you

Ouhlala attention, sujet sensible chez Lost, à la hauteur du mythe. A Newberry Springs, vous trouverez LE Bagdad café. Le vrai, celui du film de 1987. On le sait, il vous rend tous dingues; la preuve, la quasi-totalité des messages de visiteurs sont écrits en français (le film, allemand, a principalement rencontré son succès chez nous). Evidemment, il faut s’y arrêter… Par contre, pour ce qui est de manger…

Peut-être que vous préférerez le « calling you » (comme nous) de Peggy Sue, tout près, à Yermo. Un diner so 66, ouvert par la vraie fille de la chanson de Buddy Holly. On vous laisse vous faire votre idée.

Non loin, il y a la « ville fantôme » de Calico.

57. Oro Grande : l’Elmer’s long bottle tree ranch et ses arbres-bouteilles

Le genre de roadside attractions qu’on adore : l’Elmer’s Long Bottle Tree Ranch (du nom de son artiste). En gros, une petite forêt d’arbres métalliques en bouteilles hyper photogénique. Tous les objets qui le composent ont été récupérés, en particulier le long de la Mother road…

58. Santa Monica : la fin de la route en happy ending

C’est une légende, un mythe, peut-être encore plus pour nous (souvenez-vous, on avait baptisé notre premier blog A la fin de la route). C’est vraiment la fin de la route, là où termin(ai)ent les voyageurs de la Route 66. La route s’arrête dans l’un des quartiers donnant sur l’océan de Los Angeles, Santa Monica. Là où le pier (la jetée ) est illuminé par une fête foraine grandiose. La fin de la route est là, juste avant, sur la jetée de bois. il y a un panneau « Route 66 : the end of the trail », un magasin souvenir/articles de pêche… C’est touristique, oui, mais il vous faudra céder à la tradition pour la photo tradi : une pose, accroché(s) au panneau ! Vous êtes arrivés au bout de Main street, USA. Et vous ne l’oublierez jamais.

Tout au long de la route 66

59. Les gens

La Route 66 est aussi une route de rencontres, souvent mythiques. Certains grands personnages, qui ont marqué son histoire et sa renaissance, sont encore bien vivants.

Angel Delgadillo vous a peut-être rasé ou vendu quelque chose à Seligman, les patrons de diner ont inspiré les personnages du film d’animation Cars et sont toujours derrière leur comptoir, Harley, le roi des Rednecks, pousse toujours la chansonnette, Rich vous a fait câliner ses lapins… Ils rendent l’expérience à part. Et souvent, ceux qui reprennent leurs businesses partagent le même état d’esprit. La Route 66 ne serait définitivement pas la même sans ses « characters ». Prenez le temps de discuter avec eux, vous aimerez cela (au moins) autant qu’eux ! Sans parler des rencontres entre motards ou « simples » visiteurs.

60. Les panneaux Burma Shave

Alors eux, ils sont mythiques et on adore les chercher ! Beaucoup sont des répliques. Ce sont des panneaux publicitaires, des planches rouges… chacun ne comporte qu’un ou deux mots, et défile au fil de la route…

Ces slogans (« jingles« ) qui riment ont révolutionné la pub de bord de route. Chaque phrase était implantée sur un panneau, et le slogan défilait au fil du trajet? Cette crème à raser (sans balai) a été lancée dans les années 1920 et a fait faillite dans les années 1960. Revendue, une gamme a été ressortie à la fin des années 1990 pour les nostalgiques. Très populaire, surtout en raison de ses fameux slogans pleins d’humour, Burma Shave a marqué les générations. Les Américains pouvaient soumettre leurs slogans et, s’ils étaient retenus, empochaient un petit pécule. Il y a eu plusieurs milliers de panneaux. Tous les slogans (de 1927 à 1963) sont recensés ici.

Aujourd’hui, on en trouve encore quelques-uns (checkez l’entrée/sortie de Seligman) et des clins d’oeil un peu partout.

61. Les panneaux et neon signs

Ils sont l’ADN de la Route 66. Rahlalalala, qu’est-ce qu’ils sont beaux, ces vieux panneaux, rénovés ou non d’ailleurs… A la grande époque, les panneaux lumineux jalonaient littéralement la 66, et ça clignotait dans tous les sens à la nuit tombée. Pour attirer les automobilistes, les commerces (restos, motels, magasins ou attractions, qui en plus n’étaient pas de chaîne) misaient sur le voyant : de gros panneaux colorés pour le jour, et qui s’allumaient (un max !) la nuit. Certains sont même « animés ».

Difficile de savoir combien il y en a eu au total, mais pas mal ont pu être sauvés ou rénovés, notamment dans le cadre de l’association de préservation de la Route 66 et le « restoration project » mené par le National park et les différents états. A l’issue de leur rénovation, certains ont même été classés. On leur rend visite comme à de véritables roadside attractions.

Ouvrez l’oeil le long de la route (sinon, les états les répertorient sur leurs sites internet respectifs).

Parmi les plus célèbres (toujours dans le sens historique, Chicago-Los Angeles) : le Western Hills motel à Flagstaff (Arizona), l’El Trovatore à Kingman (Arizona), le Blue Swallow Motel à Tucumcari (Nouveau Mexique), au milieu de plein d’autres, le Roarin’ 20’s à Grants (Nouveau Mexique), le Dog House à Albuquerque (Nouveau Mexique)…

Bien sûr, ils sont plus beaux allumés… Delphine a même réussi à se faire rallumer celui du « Rich and creamy » de Joliet (avec les Blues Brothers).

62. Les roadside attractions

Vous connaissez maintenant notre appétance pour les « roadside attractions », ces attractions de bord de route qui peuvent vous/nous faire faire un détour de 100 kilomètres pour voir une pistache géante ou la plus grande fourchette du monde (ou même seulement à l’ouest-du-Mississippi)… On a toujours été épatés par la capacité des Américains de savoir « vendre » (des éléments jeunes de) leur histoire (contrairement à la nôtre) C’est aussi l’ADN de la Route 66. Imaginez-vous, les vacanciers qui la parcouraient vivaient de folles aventures en famille au fil de la route, avec des truc-les-plus-grands-du-monde, des grottes, des piscines, des activités plus rigolotes les unes que les autres…

Les plus emblématiques? La baleine de Catoosa, les grottes, les muffler men, les motels insolites, les cinémas drive-in… Ca donne trop envie de getter ses kicks en mode Retour vers le futur.

63. Chercher les écussons 66 sur la route

Là aussi, un grand jeu d’un voyage : trouver ces p… d’écussons Route 66 (« 66 shields » en anglais) peints sur le sol. Soit on ne les trouve pas/plus, soit c’est galère de s’arrêter pour les prendre en photo, soit encore ils sont un peu délavés. Le tip : vous en trouverez devant des institutions de la Mother road, soit aux intersections, ou encore aux endroits où la Route 66 rejoint son tracé d’origine. Il n’y en a en fait qu’une trentaine tout au long de la route.

Pour vous aider, voici la carte de Travelinusa.

64. Cette ambiance d’un autre temps

Que voulez-vous, la Route 66 a quelque chose de magique, pour ceux qui l’ont connue à ses grandes heures, pour ceux qui en ont été bercés, pour les Américains, les motards, les « simples » touristes dont le moindre tronçon se retrouve dans un roadtrip. C’est un mythe. Le décor, la musique… on se retrouve, même si elle est très touristique à certaines périodes, comme projetés dans le passé.

On se sent comme une famille américaine découvrant les merveilles de la route, des vacances, dans les années 50 (en fait, elle a officiellement existé entre les années 1920 et 80). On roule, on s’arrête dans des lieux chouettes, on découvre leur passé, on a plaisir à s’attabler dans un diner au carrelage noir et blanc, à voir de belles bagnoles, on écoute des oldies… C’est tout ça, la 66.

65. Les magasins (gift shops et antiques)

Ahhhh les magasins. Pour vous replacer le contexte, Delphine adooooreeee s’arrêter dans le moindre magasin de souvenirs, la moindre boutique de station-service. Au grand dam de JP (ben quoi? ça perd du temps et c’est tout pareil). Dans cet « enfer » consumériste, il existe un paradis : la 66. Elle est bordée de gift-shops et de trading-posts ! Pour Delphine, « une véritable façon de s’imprégner des lieux », « tous sont différents ». Partout de petits magasins remplis d’objets souvenirs 66 (parfois made in China, c’est vrai, mais aussi, souvent, de petits trésors). Des mugs, des magnets, des casquettes, des accessoires pour motards, des tableaux… C’est vrai qu’au bout d’un moment, ça devient un peu répétitif. Mais ça fait partie du voyage non ?!

Nos préférés : celui d’Hackberry, beaucoup à Seligman (principalement celui des Delgadillo), le Here it is, le Gift shack à Oatman, l’Addicted to Route 66 à Williams (le plus grand panneau 66 du monde)…. Et, cherry on the cake, plein de magasins d’antiques (sortes de brocante avec des objets vintage).

N’oubliez pas que la tradition 66 perdure dans certains : le café est gratuit.

66. La musique (oui, la musique)

La musique est omniprésente sur la 66. Les magasins, restos diffusent des musiques « oldies » des années 50 et sur le thème un peu partout. ça va « avec », et en plus la route a inspiré plus d’un musicien!

Par exemple ? Nat King Cole, qui en a quasi chanté l’hymne, les Rolling Stones et d’autres encore…

Un petit cadeau pour la route : une radio 100% 66 qu’on a découverte sur place. PS : nous déclinons toute responsabilité si vous en avez une dans la tête pour la journée 🙂

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Et vous, vous avez eu un gros crush sur la 66 ? Racontez-nous ça en commentaire.

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6 commentaires

  1. Juste un petit mot pour vous dire un grand grand merci pour cet article et tout votre blog qui nous ont guidés tout du long de notre road trip sur la Route 66 que nous venons de terminer aujourd’hui. Vos choix sont les bons. Vos explications et conseils toujours pertinents. Vraiment, c’est une aide énorme !
    Merci merci merci !

    1. Hello Emilie, un petit mot à notre tour pour te remercier énoooooormément pour ce message. Ca fait particulièrement plaisir à Delphine qui a énormément bossé sur la route 66. On est contents que tout se soit bien passé pour vous
      A bientôt

      Delphine & JP

  2. Quelle nostalgie… Votre article me replonge dans mon voyage Route 66 du printemps dernier, et j’y retournerais bien pour voir ce que j’ai loupé, revoir ce qui m’a plu et en découvrir toujours plus. Difficile de choisir un coup de coeur parmi toutes ces merveilles et bons moments, mais le parc de Petrified Forest a été une très belle surprise pour moi. je ne ne m’attendais pas à ce que soit si beau! Je suis étonnée que ce parc magnifique ne soit pas plus connu… Et je suis bine d’accord, le sitgreaves pass, « fait » à deux reprise, est vraiment la plus belle portion de la route. On en prend plein les yeux!

    Petite précision concernant Bagdad cafe: il était fermé quand on s’y est arrêté fin avril 2022, et ça n’avait pas l’air temporaire. Mais qui sait…

    Merci pour cet article nostalgie! (vous êtes on fire on ce moment niveau publications!)

    1. Hello Ursule ! Merci pour ton message. Et oui, en ce moment, on enchaîne. On a du temps libre pour écrire avant de repartir et on avait besoin de remettre certains articles à plat ou d’en écrire d’autres pour préparer le nouveau site.
      La Route 66, on a toujours envie d’y retourner. Nous, on a peur qu’elle se vide trop vite de ces personnages. c’est pour ça qu’il faut vite y aller ! Ouiiiii coeur sur le Sitgreaves Pass !
      Pour le Bagdad, étrange étrange. J’ai regardé sur les réseaux. A priori, c’est encore ouvert mais on ira vérifier.
      Bonne journée
      JP

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