Roadtrip

Road to 49 #5 : le long de l’océan Atlantique, de la Caroline du Nord à New York

Article rédigé le 25 septembre 2023 , mis à jour le 17 novembre 2023

La moitié de ce roadtrip Road to 49 (le programme par ici) est désormais derrière nous. Washington, Baltimore et les très vertes Virginie, avec une fin en apothéose à la pension Kellerman’s de Dirty Dancing. Maintenant, nous allons traverser la Caroline du Nord pour arriver à l’Océan Atlantique. Comme d’hab’, on vous emmène avec nous (ici et sur les réseaux sociaux, Facebook ou Instagram).

Petit rappel : le premier chapitre était consacré à la remontée d’Austin à Bozeman Montana, le deuxième à la visite du Yellowstone et du Grand Teton avec des amis, le troisième au Midwest, et le 4e aux Virginie, à Baltimore et à Washington. 43 états au compteur depuis notre premier voyage sur le sol US il y a 15 ans et ça continue. D’où le Road to 49. Après ce voyage, nous aurons visité 49 des 50 états américains.

Comment nous suivre ? Ici (au jour le jour, sauf problèmes de réseau, ce qui arrivera au Yellowstone) et sur les réseaux sociaux : Facebook et Instagram, en temps réel. A vite (avec votre café du matin, on sait que vous adorez ce moment !). C’est parti.

CARTE RT ROAD TO 49

J35. Lost de Pembroke (Virginie) à Charlotte (Caroline du Nord)

Mercredi 13/09/23. On a encore la tête dans « Dirty Dancing » lorsqu’on prend la route de Charlotte (Caroline du Nord) en début d’après-midi. On a plusieurs heures de route devant nous, et on re-sélectionne nos arrêts… Le paysage change direct, avec du lierre… Euh, non en fait, c’est cette p… de renouée du Japon, partout (mais, il faut l’avouer, c’est beau), et une autre ambiance : des stands de fruits et d’antiquités au bord de la route, … (mais pas de panneau d’entrée d’état).

Voilà Mont Airy. Une petite ville adorable, qui pour beaucoup est « Mayberry », la ville d’Andy Griffith (natif d’ici), acteur et homme de télévésion légendaire aux US qui a pris Mount Airy comme décor pour deux séries. Il y a un super musée (qui a fermé devant nous, un charmant downtown) et les bâtiments ont souvent deux « identités ».

C’est aussi la ville de deux autres stars : les frères (siamois !) Chang et Eng Bunker, originaire du Siam. Eux aussi ont un musée. Ils ont eu… 21 enfants (quasi en même temps!) et ce sont eux qui ont donné leur nom au terme qui désigne les jumeaux « attachés ».

On arrive à Winston-Salem. Autre ville très mignonne (avec un quartier historique, Salem), où l’on vient voir une « star » : une ancienne station Shell en forme de coquillage, la dernière de son espèce ! Merveille (1111 E Sprague St, Winston-Salem).

Charlotte. On s’arrête dans une station (oui, encore une Sheetz !) pour faire le point avant d’arriver à Charlotte. L’offre d’hébergements à Charlotte ne nous plaisait tellement pas (que de grands buildings de chaîne en centre-ville) qu’on a attendu le dernier moment (une heure avant) pour choisir un hôtel. Ça sera dans le quartier de LoSo, un quasi-indépendant (mais quand même dans le genre) à moins de 80 dollars (un exploit néanmoins).

Charlotte (la Queen city) est une grande ville, la plusgrande de l’état, avec un giga aéroport, où l’on était passés en coup de vent il y a quelques années et où l’on avait envie de revenir. On arrive au centre-ville, il y a match (de baseball) ce soir. On s’arrête le temps de voir la skyline (plutôt pas mal) et d’observer ça. Un peu bizarre de revenir à la civilisation après le Mountain Lake Lodge.

L’hotel est juste à côté de l’une des adresses que nous a donnée le copain-du frère du M&M’s bleu, qui connaît super bien la ville (si vous suivez, c’est l’amie avec laquelle on a parcouru le Yellowstone).

Direction la Olde Mecklenburg (4150 Yancey Rd, Charlotte), une brasserie, la plus ancienne-plus grand beer garden de la ville. C’est immense, ça sert des bières, des classiques germano et déjà un peu south… On opte pour des saucisses et un sandwich bretzel-poulet…

Prost! Mais ne nous le cachons pas, on est cuits. On va aller checker-in à l’hôtel, le LoSo 315 pleins d’espoir…. Personnel sympa, hôtel ok, mais assez vite ça dégénère : le wifi ne marche pas, il y a une fête dans la chambre d’à côté (ce qui fait hurler le bébé d’en face, dur), ça défile… On finit par monter de deux étages, où tout va bien… Comme quoi, la perception d’un hôtel…

Demain : on va visiter Charlotte et sa « soeur », Raleigh… L’objectif est d’aller vers l’est… et l’océan

  • Notre hébergement : LoSo315 (315 E Woodlawn Rd, Charlotte) : 6/10. Ca partait mal avec des voisins bruyants, un ascenseur en rade mais ca allait bien mieux après. Pratique et propre. Pour voir et réserver. Dormir ailleurs à Charlotte
  • Nos bars et restaurants : Olde Mecklenburg (4150 Yancey Rd, Charlotte). Note : 7/10. Immeeeeeeeense biergarten. Menu à la germanique
  • Nos visites : Mountain Lake Lodge, Mt Airy, Winston Salem, Charlotte
  • Ce qu’on a noté/listé/gardé pour une prochaine /sur la route: Fairlawn St Albans Sanatorium, lieu le plus hanté US; Whyteville Big Walker Lookout pour voir 5 états à la fois (avec country store); Roanoke Mini Graceland (dans un jardin, demander la permission, décrépit, 605 Riverland Rd SE), Roanoke Star (étoile géante lumineuse, 2000 Jb Fishburn Pkwy SE); Kernersville, Korner’s Folly, drôle de maison, se visite (413 S Main St, Kernersville, NC 27284, États-Unis); Greensboro Elsewhere Collaborative (musée folk art, 606 S Elm St, Greensboro); Lexington Capitale BBQ de l’état, festival en octobre;

J36. Lost de Charlotte à Raleigh (Caroline du Nord)

Jeudi 14/09/23. Ce matin marque la moitié de notre roadtrip… Et la continuité de la guigne avec cet hôtel (qui reste pourtant pas mal). Hier, on a donc changé de chambre, mais oublié… la quasi totalité de la trousse de toilette dans la première ! Le temps de tout récupérer, l’horloge a tourné… Allez, allons visiter (correctement) Charlotte.

La « Queen city » (il y a des couronnes sur tous les panneaux) dont le slogan est « Charlotte’s got a lot ». C’est vrai, mais on s’est fait un petit programme allégé ! Même si elle a beaucoup de choses en plein centre-ville (les gratte-ciel, l’animation, le stade, des parcs…), elle est aussi très étendue, et il faut vite une demi-heure pour aller d’un quartier à un autre.

On commence par un petit tour en voiture pour voir la « tête » de David Cerny (3701 Arco Corporate Dr), Metalmorphosis puis on roule vers le centre, Uptown, via le musée-hall of fame du Nascar.

Autour du parc Romare Bearden, entouré de gratte-ciels, pas facile de se garer. Leur appli ne veut pas de notre téléphone, ce n’est pas la première fois et ça exaspère notre JP. On finit par trouver une place classique avec parcmètre, et on fait un tour sur Brevard Court, où c’est l’heure du déjeuner.

On tombe par hasard sur une magnifique allée de graffs entre les bâtiments. Le projet s’appelle « Luminous lane », une première localement. Les artistes ont dû plancher sur le même thème : ramener la lumière en milieu sombre; c’est très réussi.

On enchaîne avec les quartiers plus branchouilles, à quelques kilomètres de là. Plaza-Midwood (un seul pâté de maisons à l’angle de Plaza et Central Avenue) d’abord puis NoDa ensuite (pour North Davidson).

Ce quartier plus arty avec plein de murs peints, nous plaît davantage (même s’il est très calme). On en profite pour faire une petite pause sur un joli patio, au Billy Jack’s Shack avec des beignets de mac’n’chesse, histoire de grignoter quelque chose. Allez, bye Charlotte. 

Mount Pleasant. Sur les conseils d’amis, à une quarantaine de minutes de Charlotte, on va voir les White Owl Antiques (8455 State Hwy 49, Mt Pleasant), un mall gigantesque ! Tellement grand qu’ils donnent un plan à l’entrée. C’est vrai, on se perd plusieurs fois et, à la fin, on sature. Il y a quelques pépites, c’était un arrêt sympa en pleine campagne.

Après le shopping, c’est l’heure de manger. Notre repas de midi est en train de s’annoncer comme celui du soir. JP veut absolument aller à Lexington, capitale du BBQ en Caroline du Nord. On part pour le Lexington BBQ, une institution (100 Smokehouse Ln, Lexington). D’ailleurs, ils sont nombreux ce soir, à l’intérieur, mais aussi à l’extérieur dans leur voiture.

Ici, en Caroline du Nord, le BBQ, c’est du porc, qui est soit « sliced » (en tranches), « chopped » (émietté) ou « coarse chopped » (en dés). Le menu est vraiment pas cher (une dizaine de dollars l’assiette avec accompagnements. A arroser de thé (glacé) pour faire local. La serveuse nous conseille le porc, la spécialité, en mode « chopped » et « coarse chopped ». Il faut ajouter un peu de sauce et une sorte de bouillon chaud.

Dur de passer après le BBQ texan (surtout avec nous), mais on n’a pas adoré. Delphine a même détesté, sûrement plus encore car la sauce a l’air de vouloir rester pour toujours sur son gilet. 

Le soleil se couche alors qu’on arrive à High Point, une ville où l’on a repéré avec affection l’un de trucs géants « world famous » : un « chest of drawers », une commode (508 N Hamilton St, High Point). La plus grande du monde!

Cette commode est vraiment é-nor-me. La ville est assez étonnante architecturalement, il n’y a pas de réelle cohésion mais d’immenses bâtiments (usines et bureaux) car c’est une capitale de l’ameublement et de la bonneterie (entre autres). C’est ici qu’a lieu le plus grand marché du genre au monde… D’où la commode géante qui, il faut le souligner, est une « antiquité » de la pop architecture : elle date de 1926.

OOOOOOhhhhhh trop chou, trois écureuils jouent dans le tiroir à chaussettes ! D’ailleurs, je crois qu’on a un autre meuble géant à voir ces prochains jours.

Cap sur Raleigh, la capitale, où l’on doit passer la nuit (aujourd’hui encore, on a réservé à la dernière minute, dans un joli motel de centre-ville, le Longleaf). Une bonne heure et demie encore. 

On check-in à l’hôtel (motel) et on se fait violence pour aller en ville, au Raleigh Beer Garden (614 Glenwood Ave, Raleigh), un bar en plein air immense, qui se targue d’avoir le plus grand nombre de bières à la pression du monde (plus de 350). C’est galère de commander (lol), on se pose dans le jardin pour finir nos résumés du jour… Avant d’aller faire dodo.

Demain, cap sur l’océan…

  • Notre hébergement : Longleaf Hotel (300 N Dawson St, Raleigh) : 7/10. Bien placé en centre-ville et plutôt trendy. Un peu cher néanmoins pour Raleigh… Pour voir et réserver. Dormir ailleurs à Raleigh
  • Nos bars et restaurants : Lexington BBQ (100 Smokehouse Ln, Lexington). Note : 6/10. Un classique du BBQ de Caroline du Nord. L’endroit est blindé et populaire. Super serveuse. Moins emballé par le BBQ d’état. Raleigh Beer Garden (614 Glenwood Ave, Raleigh). Note : 8/10. Celui-ci est vraiment géant avec en plus, plus de 350 bières à la pression. C’est fou
  • Nos visites : Charlotte (Uptown, Plaza Midwood, NoDa), Mount Pleasant (White Owl Antiques), Hight Point (Largest Chest of Drawers), Raleigh
  • Ce qu’on a noté/listé/gardé pour une prochaine /sur la route: Chapel Hill (pour le musée du basket, c’était l’université de Michael Jordan), Durham, Reed Gold Mine…

J37. Lost de Raleigh à Nags Head, dans les Outer Banks (Caroline du Nord)

Vendredi 15/09/23. Dès qu’on l’a vue de jour, le « crush » s’est confirmé : on aime beaucoup Raleigh (prononcer « Ralllliiiii »?). Cette « oak city » (il y a des chênes et des arbres partout) est agréable à traverser, et certainement aussi à vivre, et d’une « bonne » taille. Elle fait partie, avec Durham et Chapel Hill, du Research Triangle Park, un pôle de haute technologie et d’études, tout ça pour dire qu’elles vont un peu ensemble.

Partout, des graffs (chouettes, dont un avec Wendie Renard, la joueuse de l’OL cocorico), des parcs et des terrasses qui donnent envie de s’y attabler. Et c’est facile et pas cher voire gratuit de se garer, contrairement à nos dernières étapes qui viraient vite au casse-tête/casse-JP.

On fait le tour du centre et des différents quartiers en voiture et à pied, avec la liste des lieux qu’on avait envie de voir et ceux que nous a ajoutés Nelly, une expatriée. Cette ville est encensée culturellement, musicalement et astronomiquement.

Le capitole (en travaux, on a décidément pas de chance cette année!), le globe géant de l’entrée du musée des sciences naturelles (parmi les plus grands du monde !), Moore Square, Blake Street, le Warehouse District, Nash Square… Autant d’endroits sympas pour flâner.

En avance sur notre timing, on va prendre un verre à une terrasse (et resto) réputée, la Wye Hill Kitchen and Brewing (201 S Boylan Ave, Raleigh). Ambiance sympa et vue imprenable sur la (petite) skyline.

On a envie de casser une petite croûte avant de partir, mais où ? Mellow Mushroom (une chaîne de pizza qu’on avait adorée il y a quelques années), beer garden (ils sont tellement beaux) ou… BBQ ?! Celui de Lexington nous a vraiment laissé un mauvais souvenir (c’est comme le vélo, il faut remonter tout de suite !).

On se décide pour le Midwood Smokehouse (409 W Johnson St, Raleigh), une micro-chaîne qu’on nous avait recommandée dès Charlotte. Et là, le paradis. L’endroit est chouette et la dynamique barmaid, Kristin, nous aiguille. On commande un plateau avec du pulled-pork, une saucisse (jalapeño-cheddar), des ribs et les fameux « burnt ends », la quintessence du brisket (en cube, marinés au cola). On se régale (ça y est, on est réconciliés!) La leçon : ne jamais rester en froid avec le BBQ ! Mais, pas trop d’inquiétude les Texans… Vous êtes encore assez loin devant.

Tout ça nous a mis de fort bonne humeur ! Il vaut mieux, puisqu’on a de la route jusqu’aux Outer Banks (environ 3h20), où l’on va rester deux nuits. Cette zone côtière, 320 km d’îles barrière au large de la Caroline du Nord et de la Virginie a tout du petit paradis. Et il vaut mieux en profiter avant que le réchauffement climatique et l’érosion ne sifflent la fin de la récré.

C’est parti pour plus de 3 heures de route, direction les Outer banks (OBX ici). C’est beaucoup plus joli lorsqu’on quitte l’autoroute et qu’on s’enfonce entre les champs et que commence le sanctuaire à oiseaux. Déjà, on devine les marais… Tout ça a un petit air de Floride.

Plymouth. On en apprend une belle en s’arrêtant à une « rest area » : cette petite ville revendique… la plus grosse population d’ours du monde (et parmi les plus gros du monde, à voir au musée). Les photos (une dizaine dans un champ!) sont hallucinantes. Bon, on se détend vite : ils sont surtout sur une péninsule (Albermarle/Pamlico) plutôt inaccessible…

Plus qu’une heure avant d’arriver à Nags Head, notr epoint de chute pour la nuit. Et là, on voit des panneaux: « ours » (en version big) et, clignotants, «endangered red wolves crossing ». What?! Ils ont des loups roux ?

Cette fois, on s’arrête et on quadrille l’Alligator River Wildlife National Refuge (où il n’y a pas d’alligators mais ces loups et plein d’espèces dont des ours et des loutres). On balade entre les marais qui nous rappellent la Floride et la Louisiane, on croise des tortues des hérons et… un gros truc noir au loin. Un ours ! Le temps que JP dégaine sa vidéo, il rentre dans les fourrés (fuckety-f).

Mais Dédé veut attendre (on entend des bruits dans les fourrés) et… le revoilà ! Il nous fait un giga show, revenant toujours! Il est trop beau, très différent de ceux qu’on a croisés avant (il a des « marques », est un peu buriné). On finit par le laisser, alors que d’autres voitures arrivent…

Et boum, alors qu’on va quitter le parc, un deuxième, encore plus gros (trop contents d’avoir un toit ouvrant). Ce sont bien des ours noirs, mais à la morphologie différente de ceux qu’on trouve dans l’ouest (par exemple). Pour info, on peut parcourir la réserve en kayak.

Pourquoi sont-ils si gros ? Tout simplement car leur hibernation est plus courte et donc leur croissance plus longue. En plus, ils se nourrissent dans les champs (et sont donc assez gâtés).

Le moment est un peu gâché par le stockage du Cloud arrivé à bout, mais on reprend la route principale pour traverser l’eau. Le soleil est prêt à se coucher lorsqu’on arrive à Manteo, charmante petite station sur Roanoake Island, porte d’entrée des Outer Banks. Ambiance sympa. Il y a un concert à la Lost Colony Tavern et le chanteur-musicien ambiance toute la ville, et la jetée est digne d’une carte postale.

Les mouettes nous accompagnent jusqu’à la fin de la route, à Nags Head, où l’on va rester deux nuits. Psssst : pour les fans de la série Outer Banks, les principaux lieux de tournage ne sont pas ici mais en Caroline du Sud, dans le secteur de Charleston.

Nags Head. Check-in de l’espace (mais vraiment) au Blue Heron motel. Un être humain nous attend à la porte mais (et c’est la première fois qu’on voit ça), le concierge est virtuel… mais bien là ! Via une machine, Nikko nous accueille depuis… les Philippines, alors que le proprio est dans la pièce ! On hallucine.

On discute, la machine dégueule notre carte de chambre et on va voir ça. On a la numéro 1, avec vue océan (mais derrière la dune lol!).

On checke où manger; ça sera au Blue Moon Grill (102 E Dove St, Nags Head). Blindé, avec un chouette menu et une liste d’attente jusqu’à l’heure de la fermeture… Mais on fait le coup du bar (qui marche!). Au menu: BLT mahi mahi et … moules au fromage bleu ! Très bon. C’est plein il y a un grand jardin dehors…

Allez, rentrons (en espérant n’avoir pas besoin de notre Nikko virtuel!). NB: on était tellement surpris qu’on n’a rien demandé (où est le supposé petit-déj, y a-t-il une laverie, etc…).

Demain: on va découvrir tout ça de jour !

  • Notre hébergement : Blue Heron Motel (6811 S Virginia Dare Trail, Nags Head) : 6/10. Face à l’océan, un authentique motel de bord de mer… Avec piscine dedans et dehors. Services à minima et ça, c’est très dommage. Pour voir et réserver. Dormir ailleurs à Nags Head
  • Nos bars et restaurants : Midwood Smokehouse (409 W Johnson St, Raleigh). Note : 8/10. BBQ généreux et enfin bien présenté. On valide ! Présent aussi à Charlotte. Blue Moon Grill (102 E Dove St, Nags Head). Note : 8/10. Bel établissement de bord de mer. Super carte
  • Nos visites : Raleigh, Alligator River NWR, Outer Banks (Manteo, Nags Head)
  • Ce qu’on a noté/listé/gardé pour une prochaine /sur la route: Raleigh : le musée d’art de Caroline du Nord (pour ses jardins géants parsemés d’oeuvres unique aux US et ses musées gratuits), le Pullen park (l’un des plus vieux parcs d’attraction du monde) , le Robertson millpond préserve (kayak sur des marais d’eau noire), la brasserie Bhavana (dimsuns, bibliothèque et fleuriste), le C. Grace et le Red Hat amphitheater pour des concerts, d’autres food courts (comme le Morgan City Hall). Merci Nelly pour les tips!, New Bern (lieu de naissance du Pepsi cola et tombe de son créateur), Rose Hill (la plus grande poêle à frire du monde!)

J38. Lost dans les Outer Banks (Caroline du Nord), de Nags Head à Ocracoke via Hatteras

Samedi 16/09/23. Réveil à 6h30 ce matin à Nags Head, pour assister au lever de soleil sur la plage, pile en face de notre chambre (il suffit de contourner la dune lol). Magnifique. Plein d’oiseaux sont aussi au rendez-vous, intrigués, comme nous, par les espèces de morceaux de gelée translucide échoués sur le sable (qui est, au passage, magnifique). Le petit-déj prévu n’existe pas (ou plus ?), on verra ça avec notre concierge virtuel aux Philippines…

Objectif du jour : visiter les Outer Banks, partie sud, de Nags Head (où on dort) à l’île d’Ocracocke, accessible uniquement en ferry, via le Cape Hatteras.

De jour, les lieux ont vraiment un petit air de Floride (sur l’Emerald Coast) ou de Texas (South Padre Island). C’est beaucoup moins guindé (« moins Hamptons ») que ce que l’on imaginait. La preuve ? Il y a plein de magasins de plage avec des pancartes en bois revêtues de mantras, de t-shirts flashy (un DD’s dream lol). On fait un « Wing’s » (il y en a dans toutes les villes) et l’historique Ben Franklin (une enseigne locale qui a eu plus de 10000 points de vente dans le pays !).

Il fait hyper chaud, près de 90°F mais surtout soleil qui tape et humidité.
On longe la route principale (la 12), une vraie autoroute en ce samedi ! On va d’abord voir le mémorial des frères Wright (1000 N Croatan Hwy, Kill Devil Hills), là où, en 1903, ils ont réussi le premier vol d’appareil volant commandé. Le site est géré par le National Park Service : un visitor center, un monument officiel en haut de la colline, des pierres qui marquent les différentes tentatives (des avions continuent d’atterrir à côté) mais surtout un mémorial génial qui matérialise la scène, avec tous les participants.

On enchaîne avec les dunes du state park de Jockey’s ridge, les plus grandes de l’Est des Etats-Unis. C’est aussi ici que se trouve aussi la plus grande école du monde de deltaplane (on passe volontiers notre tour lol).

Puis vient l’un des lieux les plus célèbres de la « ville », la jetée de Jennette’s. On peut s’y baigner, aller au gift-shop mais… l’accès au bout du ponton est payant ! Deux dollars par tête, et il y a des coupons un peu partout, mais bon, on n’aime pas le principe, on n’allait pas y pêcher. On verra si on revient !

Le début de son histoire est assez marrant. Dans ce secteur propice aux naufrages (les Outer Banks sont appelées « the Graveyard of the Atlantic »), des pêcheurs locaux ont utilisé une épave sortant de l’eau comme ponton de pêche pendant des années. Ce qui les a décidés à en construire une.

Dans la foulée, on va voir le phare de Bodie Island (8210 Bodie Island Lighthouse Rd, Nags Head) avec ses magnifiques rayures noires, lui qui est posé sur un tapis de fleurs jaunes. Le début d’une longue série sur la côte!

On reprend la route (l’océan à gauche derrière les dunes), l’intracoastal (ou le sound) à notre droite. Les marais débordent d’ailleurs régulièrement sur la chaussée, les avertissements pour interdire la baignade sont nombreux.

Passé l’Oregon Inlet, voici Pea Island. Un refuge de biodiversité, sur toute une île. Il y a plein d’oiseaux, des papillons, des loutres, des tortues… (plusieurs espèces). Il y a aussi des chevaux sauvages (les Banker horses), des dauphins (plutôt dans le secteur de Kitty Hawk – plein de croisières sont organisées).

Notre route nous mène jusqu’à Cape Hatteras, nom mythique des Outer Banks. C’est le bout, le national seashore et son phare emblématique (noir et blanc, à « pied » rouge », impossible de le visiter en ce moment). C’est le plus haut bâtiment en briques des US (60m).

On poursuit jusqu’à la ville du même nom où on voudrait prendre le ferry pour une île trop chatonne (le grand objectif de JP) et isolée, Ocracocke. Il y a des ferries (gratuits) toutes les heures en permanence (en gros de 5 heures à minuit), mais souvent la queue est sans fin, surtout l’été. on avait prévu de manger mais on peut prendre le prochain, celui de 15h.

Evidemment, on ne va pas laisser passer notre chance (pour une fois, ils n’ont pas pensé à vendre de la bouffe dessus ou avant). On se digère dans notre voiture, sur le pont… La traversée dure une heure… (et le bateau n’est pas à l’heure).

On débarque à 16h15 sur la tant attendue Ocracoke. Avec une seule idée en tête : M-A-N-G-E-R ! Oui, c’est pas bien, mais on s’est laissés aller et on n’a rien avalé depuis le dîner d’hier soir. Dès qu’on a posé les roues sur le sol, le charme opère sur Jeanphiphou: « Non mais elle a quand même une âme en plus! ». C’est vrai. Règne ici une autre douceur de vivre, peut-être moins touristique.

On s’arrête voir les « Banker ponies », anciens chevaux « sauvages » retournés dans un enclos depuis la construction de l’autoroute (la viande cheval devait mal se vendre dans le coin). Tout le monde se balade en voiturette de golf (sauf nous donc, et les mustangs).

On va s’installer sur le port, dans un petit bar & grill qui sert sa pêche du jour, le SmacNally’s (180 Irvin Garrish Hwy, Ocracoke). Les tarifs sont tout à fait corrects pour du poisson frais. On commande des crevettes, une salade au mahi-mahi du jour et un wrap au thon, ainsi qu’une petite bière de la brasserie d’à côté (la 1718 Ocracoke). Régal.

Puis nous faisons un petit tour du « centre-ville » alors que la plus belle lumière du jour se présente. La plupart des magasins sont fermés, sauf une institution, présente partout : Kitty Hawk Kites (comme l’école et les cerfs-volants). Un tour au phare, à la plage la plus cotée de l’île (Lifeguarded beach) et on reprend la direction du ferry, en espérant avoir celui de 19 heures, pour le sunset.

On rentre au ferry alors que le soleil se couche (timidement). Les mouettes nous accompagnent dans la nuit. On a (encore) plus d’une heure de route pour rentrer à Nags Head. Nous avons voulu se poser deux nuits au même endroits mais pour une prochaine, on restera à Ocracoke.

On arrive, c’est samedi, tout a déjà fermé ou presque. Commence l’errance (lol). Le Fish Heads (qui a l’air trop sympa, sur une jetée) a fermé la cuisine il y a plus d’une heure, le barman nous envoie au Lucky 12 tavern (mais lui ne fait plus que des parts de pizza dans un brouhaha complexe), du coup on finit au Jack Brown’s (800 S Virginia Dare Trail, Kill Devil Hills), qui fait des (petits) burgers (euh y a des chips dedans?!) jusqu’à 2 heures du matin. On tombe en plein concert. Goodnight !

Demain: on continue les Outer Banks (vers le nord) et on prend la direction de Cape Charles. Retour en Virginie.

NB : il y a eu une aurore boréale hier dans le Vermont, ça serait trop cool d’en voir une!

  • Notre hébergement : Blue Heron Motel (6811 S Virginia Dare Trail, Nags Head) : 6/10. Face à l’océan, un authentique motel de bord de mer… Avec piscine dedans et dehors. Services à minima et ça, c’est très dommage. Pour voir et réserver. Dormir ailleurs à Nags Head
  • Nos bars et restaurants : SmacNally’s (180 Irvin Garrish Hwy, Ocracoke). Note : 8/10. Du poisson frais, ouaiiiiiiis. Et la vue sur la marina. Magique. Jack Brown’s (800 S Virginia Dare Trail, Kill Devil Hills). Note : 6/10. Parce que ça dépanne bien tard le soir. Super ambiance. Par contre, burgers de liliputiens
  • Nos visites : Outer Banks (Nags Head, Kill Devil Hills, Pea Island, Cape Hatteras, Ocracoke)
  • Les activités sont hyper nombreuses dans les Outer Banks. Jetez un oeil ici.

J39. Lost des Outer Banks (Caroline du Nord) à Cape Charles (Virginie)

Dimanche 17/09/23. Vite, à la plage encore ce matin, pour voir le soleil se lever ! Difficile de s’en lasser… C’est dimanche et il y a plus de monde: ramasseurs de coquillages, surfeurs, mouettes… On remet tout dans la voiture et on repart dans les « OBX ».

La route 12 côté intracostal est une vraie autoroute (le pilote est furax) dans le secteur de Nags Head. On refait quelques arrêts chez Super Wings, Kitty Hawk Kites et devant quelques panneaux rigolos (ils ont des logos hyper illustrés).

Comme prévu, on remonte les Outer Banks vers le nord, vers les… Southern shores !
Plus on monte, plus les maisons sont cossues. Le bord de l’océan devient petit à petit privatisé… et plus difficile d’accès.

Duck. Cette petite ville (qui veut dire canard) est plus bourgeoise (côté océan mais très charmante aussi (côté intracostal). Les brochures touristiques l’appellent avec humour la « Rodeo drive » des Outer Banks (c’est vrai qu’il y a pas mal de magasins, côte à côte ici). Il y a surtout un boardwalk, une promenade en bois qui permet de parcourir une bonne partie de la ville.

Puis on arrive à Corolla. On vient chercher (entre autres) des chevaux sauvages dans cette localité de l’extrémité nord des Outer Banks, la dernière. au bout de la route. Il y a un joli parc public, avec le phare (Currituck Beach Lighthouse), des maisons historiques (Whalehead)… Mais pour le reste, il faut déchiffrer là où on est les bienvenus et non. Certaines rues sont privées (!). Ailleurs, il y a des accès publics à la plage (mais le parking est interdit, il faut aller dans des blocs de rue avant…). Un peu agaçant… ou parfait quand tu loges sur place.

On finit par rouler sur la plage de Corolla beach (oui, en voiture!), au milieu des enfants qui jouent et des grands qui bronzent… On ne verra pas les chevaux sauvages. La plage est immense, ils sont plus actifs en début et fin de journée et on ne veut prendre aucun risque avec la voiture, on s’est déjà ensablés une fois et ça nous a suffi ! Il est toujours possible de réserver un safari avec un véhicule adapté.

Le coin est très chouette. On se verrait bien s’installer ici, dans l’une de ces maisons de 4 étages avec pontons (2 ou 3 suffiraient) avec accès direct à la plage et piscine…

La circulation est toujours chargée lorsqu’on reprend l’autoroute et que l’on dit au revoir aux OBX ! On pensait faire quelques arrêts mais on n’aura pas le temps. On a des billets pour Jamestown Settlement (la première colonie de peuplement brittanique) qui ferme à 17 heures et c’est à 3 heures de route. Nous revoici en Virginie. C’est dur de suivre, on sait, mais pon vous fera une jolie carte.

Concernant les Outer Banks, on vous fait un petit résumé. En gros, Nags Head, Kitty Hawk et Kill Devil Hills, c’est le centre populaire, névralgique, avec tous les services. C’est animé, parfois trop chargé. Coin balnéaire à la Texane. Au nord, Duck et Corolla sont plus bourgeoises mais aussi plus nature. Au sud de Nags Head, c’est un secteur très sauvage avec Pea Island et Cape Hatteras. Manteo, sur Roanoake Island, est un peu retrait et permet davoir un vraie feeling de petite ville tranquille. Enfin, il y a l’ovni Ocracoke, délicieusement isolée, parafite pour le repos. On vous conseille 2 à 3 nuits dans le secteur pour en profiter. Ocracoke, Manteo, Hatteras si vous souhaitez du repos. Duck et Corolla pour la plage. Nags Head et les autres pour l’animation. Voir les hébergements

Le paysage change tout d’un coup, quand on reprend l’autoroute. Revoilà les champs, des vignes et des marchés fermiers un peu partout au bord de la route. Le ciel se couvre…

Nous arrivons à Jamestown Settlement, pile à l’heure. En 1607, trois navires venant de Londres, le Susan Constant, le Godspeed et le Discovery, ont débarqué 144 colons pour devenir la première colonie britannique permanente aux US. D’autres projets anglais avaient échoué par le passé, comme celui de Roanoke Island (relisez l’histoire, c’est passionnant).

Le musée est très bien fait avec une galerie historique, retraçant l’arrivée des colons, les interactions avec les natifs, les Powhatans (dont Pocahontas). Et il y a toute une partie musée « vivant » avec des figurants en costumes qui font des démos dans une reconstitution d’un village indien, du fort des colons et dans des reproductions des trois bateaux. Il est possible d’y passer facilement deux ou trois heures à tout découvrir et à tout lire.

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Ayé, il pleut. Après un tunnel, des ponts, des travaux, nous voilà à Virginia Beach, qui doit être sympa, genre station balnéaire festive, quand il fait beau… parce que là c’est un peu la déprime. Mais le Neptune géant du bord de mer sauve le game.

Là, arrive un moment critique dans un roadtrip: est-ce qu’on mange ici avant de rejoindre notre étape pour la nuit (où il y a peu de restos qui ferment à 21 heures ce dont on n’est jamais vraiment sûrs…) ou est-ce qu’on trace (on n’a pas encore vraiment faim) mais peut-être qu’il y a plus d’options ici, quitte à boxer… ?

On opte pour la première solution (team DD) mais ça se corse : impossible de trouver à se garer (20 dollars le parking « public » ou rue, mais le parcmètre est cassé…). Bref, ça tourne au vinaigre, on arrive au pub visé, qui est « sorry » mais a finalement fermé les cuisines il y a un bail (rahhhh). Cette fois on n’a plus le choix, on reste ici, il faut trouver une nouvelle place et une nouvelle adresse. En RT comme dans la « vraie vie », quand ça veut pas, ça veut pas.

On finit dans un autre pub, plus dans son jus, l’Abbey Road (celui d’un fan des Beatles depuis 40 ans, 203 22nd St, Virginia Beach). C’est simple, pas cher et très bon (#modefruitsdemer).

Bon, ben il faut « rentrer » à Cape Charles, où l’hôtel doit nous attendre. On passe un pont et tunnel à péage (obligatoire, 14 dollars) sur et sous la baie de Chesapeake.

Cape Charles nous calme direct. La ville est à taille humaine, peace, et on a droit à un superbe accueil à l’Hotel Cape Charles. Chambre super (avec petite terrasse). On va s’endormir avec plein de projets pour demain… Car demain, on reste sur la côte, direction Rehoboth Beach (Delaware).

  • Notre hébergement : Hotel Cape Charles (235 Mason Ave, Cape Charles) : 9/10. Dans la petite ville charmante de Cape Charles, idéalement placé dans le centre. Chambre superbe avec extérieur. Petit dej simple mais bon. On survalide. Pour voir et réserver. Dormir ailleurs à Cape Charles
  • Nos bars et restaurants : Abbey Road Pub & Restaurant (203 22nd St, Virginia Beach). Note : 7/10. Du poisson frais, ouaiiiiiiis encore !
  • Nos visites : Outer Banks (Nags Head, Duck, Corolla), Jamestown Settlement, Virginia Beach, Cape Charles
  • Les activités sont hyper nombreuses dans les Outer Banks. Jetez un oeil ici.
  • Ce qu’on a listé/relevé/gardé pour une prochaine (et autres conseils): Poplar Branch Cadillac Ranch de Monster Trucks (5650 Caratoke Hwy, Poplar Branch, juste entrevu), Norfolk : Chrysler Museum of Art (Chrysler Museum of Art, 1 Memorial Pl) et Doumar’s Cones & BBQ (jolie panneau et inventeur cornet de glace, 1919 Monticello Ave, Norfolk), Hampton : Fort Monroe, Williamsburg, Palais du gouverneur de Williamsburg: (300 Palace Green St, Williamsburg): têtes de présidents à Hankins Farm (8212 Croaker Rd, attention tours occasionnels)

J40. Lost de Cape Charles (Virginie) à Rehoboth Beach (Delaware), via Chincoteague Island

Lundi 18/09/23. Comme prévu, il pleut lorsqu’on ouvre un oeil dans le magnifique hôtel Cape Charles. Pour conjurer le sort, on va prendre le petit-déj « healthy »: céréales, yaourt, oatmeal, fraises et super muesli (ça ne fait pas de mal!).

Alors qu’on réfléchit au programme de la journée, on reçoit un mail d’une activité qu’on avait bookée pour le début d’après-midi : à cause de la météo, ils reportent notre petite virée à 17 heures… Ça ne nous arrange pas trop mais tant pis, on ne veut pas rater ça. C’est surtout notre soirée qui risque de morfler.

Cape Charles. On en profite pour traînasser dans Cape Charles, une ville vraiment à part et charmante, donnant sur la baie de Chesapeake. Elle fait partie du Easter Shore de cette péninsule appelé Delmarva (pour Delvaware-Maryland-Virginia). Le concierge nous avait prévenus: « Ici tout le monde est sympa et ils vont tous venir vous parler! ». Pas faux. On fait quelques magasins de Mason Avenue (c’est une destination courue dans le secteur), tous locaux (même si pas mal sont fermés en début de semaine). Les rues portent des noms de fruits (et de politiciens de Virginie).

Ah et ça y est, Delphine commence sa collection de Pez (merci Baltimore !).
On marche jusqu’à la jetée et à la plage. On rencontre des Montpellierains et on en profite pour poser sur la célébrité présente sur toutes les cartes postales : le « LOVE » (avec un pneu de tracteur!).

On va manger au super resto que JP avait repéré déjà pour hier soir, le « Shanty » (33 T-1108, Cape Charles). Une jolie cabane au bout du port qui sert des poissons pêchés le jour-même et propose une carte locale : crabe bleu de Chesapeake, crevettes, poissons, huîtres… On commande une clam chowder (chaudrée de palourdes), du crabe bleu « à tartiner » (chaud) et (encore!) un super sandwich au pâté de crabe. Trop bon. En prime, Chris, un serveur aux petits oignons.

Après avoir tenté, en vain, de rentrer dans une « gated community » dont on nous avait vanté la beauté (Bay Creek), il est l’heure de reprendre la route, pour une bonne heure, direction le nord et Chincoteague. On croise des fermes, des producteurs de fruits et légumes et le Machipongo Clam Shack (qui doit être sympa, si on n’avait pas mangé).

Chincoteague. On arrive à 16 heures passées dans cette petite ville sur une île entre la péninsule Delmarva et l’île barrière d’Assateague Island. On a réservé une croisière pour aller voir les stars locales, les chevaux sauvages d’Assateague, appelés Chincoteague Ponies. Plein de compagnies le font; JP a choisi (hier!) Saltwater Pony Tour et le Captain Henry nous accueille.

On est un tout petit groupe (7, dont deux qu’on récupère en cours car ils s’étaient trompés de compagnie, lol). Nous voyons immédiatement des dauphins, dans le Chincoteague Channek. Puis, à plusieurs reprises, des chevaux… Trop beaux. Les nuages ont filé et la lumière est fantastique.
Captain Henry, nous montre l’emplacement d’une ancienne maison, afin d’illustrer le mouvement des îles barrière.

Mais revenons aux chevaux. Pourquoi sur une île ? Il se pourrait qu’un navire espagnol se soit échoué ici ou qu’ils soient venus à la nage. Mais ce qui est certain, c’est qu’ils ont des racines ibériques. Aujourd’hui, ils sont 150 et ce sont des superstars, popularisés par un livre pour enfants très célèbre : Misty of Chincoteague, de Marguerite Henry.

Chaque année, en juillet, les pompiers de Chincoteague, qui s’occupent depuis presque un siècle de ces chevaux, organisent le « pony swim ». Ramenés par le Saltwater cowboys, les chevaux traversent à marée basse (mais ils nagent) le channel entre Assateague et Chincoteague. Certains sont vendus aux enchères pour réguler la harde. Et les revenus (500 000 $ l’an dernier) reviennent aux pompiers, qui doivent avoir la plus belle caserne du pays.

Rider on the Storm, l’un des deux qu’on voit en denrier, semble content de nous voir (#groszizi). A savoir, on peut aussi les voir de la terre, en rentrant de l’Assateague National Seashore depuis Chincoteague. Il y a un overlook et des randonnées.

Le soleil se couche sur Chincoteague. On salue nos nouveaux copains et on part à notre ville-étape, Rehoboth Beach, quand même presque à 2 heures. Le ciel rougeoie quand on repasse le pont.

On a prévu un petit passage au Walmart et, à la base, une lessive… (soupir).
On dort dans un motel vieillot mais insolite, l’Heritage Inn, qui a des chambres à thème (toutes sur les USA: états, villes, etc).

Mais forcément, dès qu’on croit que ça va être efficace-easy, ça ne l’est pas! On arrive à trouver le seul Walmart (?) qui n’a pas de bouffe (si si). On finit chez son cousin « Giant » et on s’installe, enfin, à l’hôtel (on a la chambre Connecticut). C’est parti pour la lessive et de la grignote de chambre. Bonne nuit.

Demain, on part en direction du pays amish en Pennsylvanie.

  • Notre hébergement : Heritage Inn (34521 Old Postal Ln, Lewes) : 6/10. Motel pratique, grandes chambres correctement équipées. Odeur pas top dans la chambre par contre. Pour voir et réserver. Dormir ailleurs à Rehoboth Beach. Vous pouvez aussi dormir à Chincoteague, c’est archi mignon. Voir ici
  • Nos bars et restaurants : Shanty (33 T-1108, Cape Charles,). Note : 8/10. Des tables au bout du port, du poisson et des fruits de mer qui viennent d’un kilomètre d’ici. Que demander de plus ?
  • Nos visites : Cape Charles, Chincoteague (croisière avec Saltwater Pony Tour, 60$/personne). Voir les autres compagnies
  • Ce qu’on a listé/relevé/gardé pour une prochaine (et autres conseils): Berlin (Maryland). Ocean City, Trap Pond State Park, Discoversea Shipwreck Museum (musée étrange de découverte, ouvert seulement le WE, 708 Coastal Hwy, Fenwick Island), Bethany Beach, Grande plage de Delaware Seashore SP
  • Nous avons été invités à l’hôtel Cape Charles. Collaboration commerciale non rémunérée. Tous les commentaires et avis nous reviennent, ce qui veut dire que ça ne nous empêche pas dire la vérité, toute la vérité, on le jure ! Merci Capital Region France

Et au fait… Le Delawarae permet d’inscrire un nouvel état à notre palmarès!

Delaware état

J41. Lost de Rehoboth Beach (Delaware) à Ronks (Pennsylvanie)

Mardi 19/09/23. Delphine, Delphinnnnnne ! On a bien failli se louper ce matin, entre le téléphone sans batterie et DD irréveillable. Mais no pressure, on était à temps au petit-déj. On est clairement (et ça se revérifiera toute la journée) les plus jeunes du coin (et de très loin !). On packte, notre linge est tout propre, let’s go.

Rehoboth Beach. Allons voir de plus près cette (autoproclamée) « capitale de l’été » au drôle de nom. La saison s’est arrêtée le 15 septembre (donc le parking est facile et gratuit) et pourtant, il y a du monde sur la plage. C’est le (l’un des) lieux de villégiature du président Joe Biden (il était dans sa maison de vacances il y a quelques semaines). Il y a la plage, un boardwalk et plein de magasins assez sympas et/ou historiques : t-shirts funky, institutions comme Dolles et ses sucreries, librairie… et même un glacier pour chiens, car on est revenus en zone où les chiens sont partout. Franchement, le genre d’ambiance balnéaire qui nous plaît. Ni trop prout-fancy, ni trop springbreak avec des grosses barres d’immeubles, juste normale et détendue.

On met le cap sur Lewes. Cette ville se targue d’être « la première ville du premier état ». Pas forcément la première des USA (pour ça il faut regarder un peu plus au sud, du côté de Saint-Augustine, Floride, par exemple), mais la première officielle de l’état qui a ratifié en premier la constitution, le « first state »… Tous les gens qu’on croise depuis 2-3 jours ne nous parlent que d’elle. C’est vrai que le centre historique est très beau, voire très très beau, mais là c’est un peu plus coincé, l’accueil est plus « raide » (en tout cas beaucoup moins chaleureux d’office que les jours précédents) et la moyenne d’âge a vraiment pris un coup.

Il y a aussi une plage et le Cape Henlopen SP (plage dans ancienne base militaire). Et l’Overfalls, un bateau-phare transformé en musée.

Milton. Nous voilà dans une autre ville historique de la Delmarva, où on est venus chercher autre chose : à manger! C’est ici que se trouve le QG d’une brasserie très connue sur la côte Est (et plus loin) : la Dogfish Head (6 Cannery Village Center, 6 Village Center Blvd, Milton), au logo de requin. Les lieux sont très sympas (la bière pas trop de notre genre), mais on en profite pour manger un (petit) morceau et voir la star des lieux : la Steampunk tree house. Une maison dans les arbres, en métal, qui a fait le Burning Man (2007) et a fini ici. On peut y monter (dans le cadre de la visite guidée de la brasserie).

Pour digérer, nous allons va voir la statue de celui qui a donné son nom à la ville : le poète (anglais) John Milton. Auteur (entre autres) du poème épique Le Paradis perdu, on ne sait pas trop pourquoi, mais la ville a pris son nom (il n’est jamais venu). Sa statue, installée sur un banc, a toujours un accessoire de saison! (en ce moment, c’est une canne à pêche avec un poisson en peluche).

Jeanfifou est tout foufou car ça traîne !??? Peut-être est-ce le signe qu’on ralentit parce que l’univers nous y invite ?!

Direction Dover, la capitale de l’état (qui ne « fait » pas capitale avec ses 40 000 habitants). On fait le plein sur la route (NB: le Delaware est un paradis fiscal, exempt de taxes). On dirait une ville-témoin, il n’y a personne dans les rues. Et notre malédiction du capitole en travaux continue (lol).

Nous allons voir la taverne où a été ratifiée la Constitution (par les représentants du Delaware). Attention, deux portent le même nom (la Golden Fleece). Le truc se dégonfle un peu : l’originale a en fait été détruite et remplacée par un hôtel puis restaurée il y a un siècle… Et ce n’est pas Miles the monster (une statue en moellons du circuit de Nascar) qui va nous consoler : il est inaccessible. Bon, Dover, c’est mignon en tout cas.

Middletown. On roule en direction d’un autre haut-lieu du cinéma: là où a été tourné… Le Cercle des poètes disparus (Dead poets society, 1989, avec Robin Williams). Pas loin d’être aussi culte que Dirty Dancing pour Delphine, « pas très marquant » pour JP. L’école (privée) Saint-Andrews a servi de décor à Welton Academy. Mais on ne sait pas si on pourra entrer dans l’enceinte…. Carpe Diem !

Réponse: non ! Deux gardes (armés!) nous demandent de faire demi-tour (malgré les supplications de Delphine). Bon, ça nous permet de savoir qu’on peut au moins voir l’entrée et le parc (le long de la route) et on aperçoit les bâtiments au fond…

Il y a aussi l’Everett Theatre (47 W Main St, Middletown), là où Neil aka Robert Sean Leonard, Wilson dans Dr House, joue sa pièce.

Il fait nuit lorsqu’on arrive à Wilmington. Une autre ville chère à Joe Biden, qui a habité ici (il a été aussi sénateur du Delaware). Il est arrivé à 10 ans dans le Delaware (il est né à Scranton, en Pennsylvanie) mais c’est vraiment son état et Wilmington son fief politique. Des lieux portent son nom (piscine, gare) et c’est d’ailleurs là qu’il a choisi d’installer son QG de campagne (très certainement encore en 2024). Pour en savoir plus et voilà l’itinéraire Biden selon l’office de tourisme

https://giphy.com/gifs/news-biden-joe-california-recall-ymD1rSFlGb1T3EIR4v

On s’arrête juste voir un immeuble à Wilmington. Il ne paie pas de mine mais abrite 300000 boîtes postales. Alphabet (Google), Amazon, JP Morgan Chase et tant d’autres grandes compagnies ont élu domicile dans le Delaware, qui est un paradis fiscal.

Il faut qu’on se (ré)habitue : le soleil commence à se coucher tôt (vers 19 heures). On a encore une heure de route vers notre étape du soir, dans le pays Amish (et sûrement plus qu’ailleurs, tout sera fermé tôt!)
On (re)passe en Pennsylvanie.

Ronks. C’est là qu’on a prévu de passer la nuit, attirés par un hébergement insolite. Une nuit dans un wagon, au Red Caboose Motel. Pas notre premier rodéo, mais on aime bien ça. On arrive pile avant la fermeture, 21 heures. Le resto, lui, a fermé. Direction Lancaster, la « grande » ville à 5 kilomètres (parfaitement « civilisée »). On croise des carrioles sur la route (et des Amish au resto!). On profite de l’occasion pour tester une chaîne qu’on croise depuis des années : Texas Roadhouse. Un Denny’s en version texane avec bar et déco. On commande des cornichons frits (oui c’est bon), du poulet et un steak. Pas mal (on fait la fermeture, le temps de renvoyer le steak vraiment trop cuit).

On rentre (ça sent la vache ohlala !). On a la « caboose » N°4. Il y en a une quarantaine au total dont certaines ont vraiment roulé sur le Penn Central Railroad.

Demain: nous découvrons le pays Amish avant de prendre la direction de Philadelphie

  • Notre hébergement : Red Caboose Motel (312 Paradise Ln, Ronks) : 8/10. Un hébergement insolite et historique avec tout le côté pratique et sympa (resto, petting zoo, départ de buggy rides, station de train…). Top. Pour voir et réserver. Dormir ailleurs dans le pays Amish. On a repéré aussi le Steamboat inn, un vrai-faux bateau à vapeur
  • Nos bars et restaurants : Dogfish Head (6 Cannery Village Center, 6 Village Center Blvd, Milton). Note : 7/10. Lieu hyper sympa, les bières assez complexes. La nourriture dépanne. Et on a ait Texas Roadhouse le soir, chaîne très correcte
  • Nos visites : Cape Charles, Chincoteague (croisière avec Saltwater Pony Tour, 60$/personne). Voir les autres compagnies
  • Ce qu’on a listé/relevé/gardé pour une prochaine (et autres conseils) : Dover Air Mobility Command Museum (gratuit, fermé lundi et mardi, 1301 Heritage Rd, Dover), Miles the Monster Statue, Johnson Victrola Museum : musée du gramophone. Smyrna Smyrna Opera House; Bombay Hook National Wildlife Refuge : migration oies du Canada. Pic en novembre. Delaware City .Fort Delaware SP (45 Clinton St) sur Pea Patch Island. Wilmington: les « adresses » Biden (dont sa pizzeria fétiche, Gianni’s pizza), Hagley Museum (fermé vendredi, 20$, 200 Hagley Creek Rd), Delaware Memorial Bridge, plus long pont jumeau du monde, suspendu

J42. Lost du pays Amish à Philadelphie

Mercredi 20/09/23. La nuit a été plutôt bonne dans notre « caboose » (devant Le Cercle des poètes disparus), bien qu’on ait été un peu serrés… On entend siffler le train (comme la chanson) et des pas de chevaux : ce sont les carrioles des Amish qui passent juste à côté.

On va vite voir le domaine du motel. Il est fantastique (et d’ailleurs fait pour y rester tranquillou un jour ou deux). Il y a la partie motel, le resto, un grand magasin, une grange (où se tiennent divers événements et même des projections de films), des activités et un « petting zoo » (une mini ferme) avec des chevaux, poneys, chèvres, lama et des cochons… un peu exhibs !

On se fait un petit brainstorming et on part découvrir le pays Amish (le plus vieux des US et parmi les plus grands, celui du Lancaster county).
Pour être tout à fait honnêtes, on n’était pas super emballés par aller les voir (et les embêter), mais quand même curieux de ce mode de vie (qui doit être tellement dur à tenir au XXIe). On s’était un peu documentés avant et on avait l’impression que ça allait être compliqué (intrusif ?). Et bien on a été agréablement surpris.

Déjà, on ne « va » pas voir les Amish, ils viennent à nous, sont intégrés à la communauté. On en croise en permanence sur la route, dans les magasins, etc. Et surtout, ils ont leurs propres commerces : des dizaines ouvrent leurs fermes, proposent des tours de carriole, etc, ont des restos, des boulangeries… Dans la brochure touristique de la table de nuit , ils le disent avec humour: « nous sommes plus que des buggy rides et des whoopi pies! » On peut faire un tour du coin en train à vapeur, mais on penche pour la carriole. La compagnie attachée à notre motel a suspendu ses activités pour la journée, mais on nous donne une autre adresse.

La minute McCaterton : les Amish (et Mennonites, et Brethren) sont des mouvements chrétiens anabaptistes qui ont fui l’Europe et les persécutions pour s’installer aux USA. On en trouve en Pennsylvanie mais aussi en Ohio ou en Indiana par exemple. Ils sont fermiers ou artisans et vivent de manière très simple, refusant tous les appareils électroniques, les voitures (les restrictions sont plus ou moins dures suivant les branches). A l’adolescence, les Amish font ce qu’ils appellent le Rumspringa. Un temps libérés des contraintes de l’église, ils doivent décider d’y rester ou de la quitter. La plupart (80 à 90%) y restent. Les autres quittent l’église mais peuvent y revenir plus tard, parfois avec de nombreuses addictions à gérer.

Il faut éviter de les prendre en photo. C’est une interprétation de la Bible (du deuxième commandement) qui fait qu’ils ne veulent pas de reproduction de leur image (même eux, ils n’en font pas). Mais de dos ou de façon à ce qu’ils ne soient pas reconnaissables, pas de souci.

C’est parti à travers les champs (bon, à certains égards, on se croirait un peu « chez nous »). On ne pensait y passer qu’un peu de temps, on y restera quasi la journée.
La faute, d’abord, à des magasins d’antiquités juste incroyables; C’est bien simple, on trouve plein de trucs géniaux : un abécédaire pour apprendre à lire en bois des années 20, un plateau miroir, des « vintageries » transformées, des panneaux, des plaques… et même des objets qu’on vise depuis des années à des prix très intéressants.

Après je-ne-sais-pas-combien d’arrêts à Ronks ou Strasburg, on arrive enfin à localité au nom chantant de Bird-in-Hand (oiseau dans la main). C’est là qu’on cherche notre « buggy ride » (rien à voir donc avec le 4X4, c’est la carriole amish).

On va chez Aaron et Priscilla. Tous proposent des tours d’une demi-heure à une demi-journée, avec un programme, un arrêt à la ferme, à la carte… (à partir de 18 $ par personne). On prend le plus simple, une balade d’une demi-heure, sans forcément d’arrêt (ni de bouffe). C’est Jessie, un gars de notre âge, qui s’y colle, avec Commander (le cheval). Pas de consignes photo : il a quitté la communauté Brethren (avec laquelle il maintient pourtant des liens étroits, d’ailleurs les autres conducteurs en sont) et prend volontiers la pose.

C’est parti pour la balade sur les routes secondaires, avec plein d’explications sur la vie des Amish. On peut poser toutes les questions qu’on veut. Lui aussi en pose: « Pourquoi n’ont ils pas de voiture? Comment ils font quand ils ont besoin d’aller loin ? » Il nous parle école, clinique amish, dating, pas de divorce, nourriture, mais aussi Histoire (« Ne le prenez pas mal, mais nos ancêtres ont été torturés par les Européens. La France c’est bien en Europe?! »)
On traverse quelques fermes où ils font sécher du tabac puis son téléphone portable sonne et il nous fait écouter des chants amish dessus.

Les Amish ont tout compris : si vous publiez une (bonne?) critique sur Tripadvisor tout de suite, vous avez un cookie gratuit!.

On a bien choisi notre heure: des cars de touristes arrivent derrière nous.
On va faire un tour du marché d’artisans de Bird-in-Hand (lui aussi génial, et il y a un marché fermier juste à côté) et on s’arrête à la boulangerie pour goûter aux spécialités : la Shoofly pie (sorte de tarte avec du crumble) et la whoopie pie (on dirait un gros Oreo mou). Vous trouverez aussi pas mal de restos sur place.

On va casser une croûte à Strasburg, qui a l’une des bonnes brasseries du coin : la Tavern at Spring House (8 E Main St, Strasburg). Un petit burger simple, un pont couvert (il y en a une vingtaine dans le secteur) et on dit au revoir au pays amish. C’était vraiment fantastique.

Un incontournable (selon nous désormais) de tout voyage à Philadelphie, qui ne se trouve finalement qu’à une heure de route (si il n’y a pas de bouchons). C’est d’ailleurs la direction qu’on prend (on mettra le double avec les bouchons).

On est déjà venus à « Philly », mais ça remonte à 2008. On s’est fait un petit programme (à peaufiner), on a un Philadelphia CityPASS (voir les possibilités sur le site officiel) et on doit rencontrer une fidèle Roadette expatriée ici.

On arrive au coucher du soleil. On se croirait dans Cold Case en voyant apparaître le spectaculaire City Hall. Comme toujours dans les grandes villes, petit moment de stress pour trouver la bonne file qui nous mène à l’hôtel. Les tarifs étaient (encore) hallucinants et on a trouvé un truc pas mal (en faisant attention au quartier, etc). On dort à l’Alexander Inn (301 S 12th St, Philadelphia), dans le centre, proche de tout à pied.

Le jeu de piste continue : on ne peut se garer que 20 minutes sur la desserte, il faut monter les sacs à l’arrache (c’est dommage, il y a un apéro-fromage offert dans le hall) et vite repartir garer la voiture. L’hôtel a un plan dans un garage à 3 blocks de là (48 dollars mais 10% pour 24 heures mais sans aucune sortie, ou 10 dollars de plus sans réduction avec l’autorisation de sortie). Et les rues sont pleines à craquer (avec bien sur chacun des règles différentes). On tombe sur une place « miracle » dans la rue, on la prend (6 dollars pour ce soir, il faudra la bouger demain avant 10 heures). Enfin, pense-t-on.

Le hasard veut qu’on soit garés pile là où on devait retrouver les Roadettes! Soirée au Moriarty’s (1116 Walnut St, Philadelphia) avec Lauriane et Léa (from Lyon !).

On goûte (enfin ! On attendait d’être sur place) au Philly cheesesteak, le sandwich local avec des petits morceaux de boeuf (comme du kebab) au fromage. Miam.

A la sortie, à 21h55 (alors que le parking n’est bientôt plus payant, des fous à la PPA), une « pervenche », en train d’aligner les voitures, nous confirme qu’on est réglas niveau stationnement, youhou.
Retour à l’hôtel, on fait amish-amish avec nos « amisheries » sucrées… Purée, c’est bon !

  • Notre hébergement : Alexander Inn (301 S 12th St, Philadelphia) : 7/10. Le coût des hébergements à Philadelphie est assez fou mais on a trouvé cet Inn très bien placé avec un petit dej compris dans un quartier très vivant et fréquentable. Un peu à l’ancienne mais on a bien aimé. En plus, la chambre était assez grande. Pour voir et réserver. Dormir ailleurs à Philadelphie
  • Nos bars et restaurants : Tavern at Spring House (8 E Main St, Strasburg). Note : 7/10. Simple et efficace dans le centre de Straburg. Bonne brasserie. Moriarty’s (1116 Walnut St, Philadelphia). Note : 7/10. Un pub avec des horaires étendus. Parfait pour finir la soirée. A part le serveur un peu grumpy, c’était cool
  • Nos visites : Pays Amish (Ronks, Strasburg, Bird in Hand), Philadelphie
  • Ce qu’on a listé/relevé/gardé pour une prochaine (et autres conseils) : Kennett Square Historic District Belle petite ville, Longwood Gardens (vaste collection de fleurs, colonie de chats) ; Ephrata Ephrata Cloisters : communauté à part, allemande ; Hammonton Batsto Village (ville fantôme très bien préservée) ; West Berlin Diggerland USA (parc d’attraction où tu peux creuser) (r100 Pinedge Dr, ); Camden Tombe Walt Witman au Harleigh Cemetery (1601 Haddon Ave, Camden)
  • Voir les activités à Philadelphie sur Get Your Guide

J43. Lost à Philly

Jeudi 21/09/23. Dur dur de se lever ce matin à Philadelphie ! En filant au petit-déj avec « croissants » (on l’avait oublié celui-là), on tombe sur une affiche dans l’ascenseur. Ce soir, les Jonas brothers et Vonda Shepard sont en concert. Whattt ?! Vonda Shepard. Voilà, Delphine est en transe. C’est la chanteuse de la série Ally MBeal, qu’elle suit depuis des années sur les réseaux sociaux. DD y voit un signe (JP tout sauf ça). Bref, on prend les places ! Youpiiiii.

On se grouille pour aller chercher la voiture (souvenez-vous, avec confirmation de l’agent, on avait jusqu’à 10 heures). Mais à l’arrivée, un gros quart d’heure avant, l’horreur : plus de voiture! La réputation de la PPA, la police locale du stationnement, était donc vraie.

Heureusement (si l’on peut dire), on avait des AirTags dans certains bagages (donc la voiture) et on la localise sans avoir à appeler (de toute façon ça ne répond pas). On appelle un Uber, qui nous confirme qu’elle en zone fourrière… Comme tout le monde ici, il a plein d’anecdotes du genre à raconter. On arrive à la fourrière, on fait la queue, les nanas nous baillent au nez puis nous demandent tout notre pedigree, tous les papiers de la loc de voiture (y compris des justifs qu’on n’a pas). Horrible. On tente d’expliquer qu’on était dans notre bon droit, qu’on a eu la confirmation d’un agent… En fait, le panneau était tellement complexe que c’était écrit « truck ». Donc en gros, seuls les camions pouvaient rester là le matin de 6 à 10h… Derrière nous, plein de gens, un touriste handicapé (sans plus de succès que nous). Une réclamation ? Ça se fait après, par mail. Dur. On finit par récupérer le bébé (moyennant 175 dollars plus l’Uber).

Ça y est, on peut enfin commencer le giga programme qu’on a prévu.
On va tester le Philadelphia CityPASS.

Et commencer par un lieu qui nous avait beaucoup marqué il y a 15 ans : la Fondation Barnes (2025 Benjamin Franklin Pkwy, Philadelphia). Un musée d’art qui a rejoint depuis le centre ville en 2012 et expose la collection hallucinante de Cézanne, Rousseau, Renoir, Picasso, Van Gogh, Toulouse Lautrec mis en scène comme rarement. Une appli sur téléphone permet d’en savoir plus sur chaque oeuvre. L’occasion de confirmer nos goûts respectifs : Delphine est plutôt Picasso, Pippin… JP davantage Rousseau et Van Gogh. Plusieurs tableaux sont absents (pour cause de restauration). Le magasin est super (comme souvent dans les grands musées).

Profitant du parking (payant) de la Fondation (12$ les 3h, 20 la journée), on va balader, à pied, dans le secteur. Les parcs sont immenses, la verdure presque inédite pour une ville de cette ampleur…

On retrouve la statue de Rocky au pied du Philadelphia Museum of Art. Bien sûr, comme devant le panneau Las Vegas, des petits malins proposent de prendre les photos moyennant tips. On galope aussi (mais doucement) sur les fameux Rocky Steps (2600 Benjamin Franklin Pkwy, Philadelphia), là où il finit sa course folle lors de son entraînement. Mythique.

On rejoue la scène, forcément (avec des gens qui mettent la musique sur le tél!). La vue sur la skyline et le City Hall, avec toute cette verdure (la ville est hyper verte, il y a des parcs et des fleurs partout) est juste waouh.

https://giphy.com/gifs/netflix-rocky-gif-3vPAVUcLAbIGs

Débarrassés de la « charge mentale » de la voiture, on décide de continuer à pied. Ohhhhh une marmotte!

On marche quelques centaines de mètres jusqu’à un autre musée inclus dans le Philadelphia CityPASS, où JP voulait absolument aller : l’Eastern State Penitentiary (2027 Fairmount Ave, Philadelphia).

Cette prison, ouverte en 1829 et fermée en 1971, est remarquable. Construite sur le modèle pennsylvanien, avec une isolation très prononcée des détenus, elle se visite avec un audioguide (en anglais) ou une plaquette téléchargeable sur le web (en français). On en apprend plus sur son architecture particulière. Les lieux ont vraiment une âme et sont particulièrement photogéniques. Dans l’audioguide, comme à Alcatraz, les voix des anciens prisonniers et gardiens raisonnent.

La prison a accueilli un certain Al Capone, qui a passé sept mois ici pour détention illégale d’arme à feu. On peut voir la reconstitution de sa cellule « luxe » avec moquette et musique.

Les lieux ont servi de décor à plusieurs tournages : L’Armée des 12 singes, un clip de Tina Turner… La visite est passionnante et peut durer 2 à 3 heures. Elle se termine par une expo sur la prison aujourd’hui. On peut confesser ses crimes/délits et même écrire à des prisonniers. Après la partie audioguide, on peut visiter les lieux par soi-même pour poursuivre l’exploration. Sachez qu’ils organisent des nocturnes et des soirées Halloween bien sûr.

On reprend la route (toujours à pied), bien décidés à aller se sustenter. Après quelques hésitations, on passe sur la Ben Franklin Parkway, via le musée Rodin (avec une statue du Penseur devant) et la magnifique Swann Fountain de Logan Square (avec la sculpture Amor juste à côté) pour retrouver un lieu repéré hier par Delphine : la Victory Brewing Co (1776 Benjamin Franklin Pkwy, Philadelphia).

Très bonne adresse (ils en ont plusieurs), avec rooftop et vue sur la tour du City Hall, bonne bière et burger du jour à 6 dollars. Validée.

Bon, on va la reprendre cette voiture. Mais cette fois, on va la caler dans le parking de l’hôtel et on n’en parle plus. Tu bouges plus, hein !?

Et c’est parti pour marcher dans la ville. Allons d’abord dans le secteur du City Hall, où l’on arrive à tomber sur Lauriane et sa moitié. A côté, la pince à linge géante (Market St & S 15th St, Philadelphia) est à ne pas rater (avec son 7 et son 6 qui rappelle le chiffre de la ville 76, celui de l’indépendance US). Mais aussi la célèbre sculpture Love. Nous rejouons la photo prise il y a 15 ans. Rappelez vous aussi que dans ce secteur, il y a le spectaculaire temple maçonnique.

Nos pieds commencent à fatiguer mais on va encore s’en servir ! Direction le Reading Terminal Market, le très célèbre marché local, le ventre de Philly, qui est génial. Ouvert depuis 1893 (1136 Arch St, Philadelphia).

Les stands sont magnifiques, les panneaux aussi… Ne manquez pas de nourrir Philbert, le cochon (une sculpture hein!).

Delphine achète un petit « LoVe » et tique sur le prix : 15 dollars. Mais… 8 au stand d’après ! Trop émue de tant d’injustice (lol), elle ne peut pas s’empêcher d’aller voir le premier vendeur pour l’en « informer ». Dans ces cas-là, on arrive à oublier qu’on est en Amérique. « What? J’en savais rien, je travaille pour ce stand moi! Vous voulez que je vous rembourse pour que vous alliez acheter l’autre? » « Ah ben oui! J’y avais pas pensé ». Tout est bien qui finit bien.

On balade jusqu’au secteur historique (Liberty Bell, la cloche, Independence hall, Constitution center…) et à Old city, joli petit quartier (un poil plus branchouille) où se trouve Elfreth’s Alley, connue comme étant la plus vieille rue continuellement habitée des US. On passe aussi devant la maison de Betsy Ross (239 Arch St, Philadelphia), couturière du premier drapeau américain…

Le soleil se couche (au loin), on passe par Chinatown et nous voilà (un peu fourbus) à l’entrée de la salle de concert pour voir Vonnddddaaa.

C’est à la City Winery (990 Filbert St, Philadelphia), une (double) salle concept : écouter de la musique en sirotant du vin. On nous installe (on a réservé une table ce matin, c’est un concert « assis »), collés serrés aux autres spectateurs.

JP fait grise mine (quel chou!) mais on est vite détendus par la sympathie des voisins (qui pourraient être nos parents, certes, mais nous filent plein de tips sur leurs villes d’habitation, etc). Voilà Vonda, toute simple et aussi solaire que dans Ally McBeal.

Elle sort un nouvel album mais promet de nous en chanter. On passe une super soirée, qui se termine effectivement par les tubes de la série.

https://giphy.com/gifs/90s-ally-mcbeal-dancing-baby-Ei7bxxiHq0Ywg

Delphine file arracher un selfie (« Vonda Vonda I’m French » « Ah ok ok, merci je t’aime »), et on… repart!

Il n’est pas 22 heures mais on a l’impression qu’il faut enlever un 2 !

On s’arrête à l’Iron Hill brewery (1150 Market St, Philadelphia) manger un sandwich-bretzel et une pizza, et on rentre à l’hôtel.

Inutile de préciser qu’on s’endort sur nos ordis quasi instantanément! Score : 21000 pas.

  • Notre hébergement : Alexander Inn (301 S 12th St, Philadelphia) : 7/10. Le coût des hébergements à Philadelphie est assez fou mais on a trouvé cet Inn très bien placé avec un petit dej compris dans un quartier très vivant et fréquentable. Un peu à l’ancienne mais on a bien aimé. En plus, la chambre était assez grande. Pour voir et réserver. Dormir ailleurs à Philadelphie
  • Nos bars et restaurants : Victory Brewing Co (1776 Benjamin Franklin Pkwy, Philadelphia). Note : 8,5/10. Super lieu, super prix (les specials), top rooftop. Iron Hill brewery (1150 Market St, Philadelphia). Note : 6/10. Ca dépanne, c’est central mais c’est tout.
  • Nos visites : Philadelphie (Fondation Barnes, Eastern State Penitentiary, Rocky Steps, City Hall, Love Sign, Reading Market, Old City…)
  • Ce qu’on a listé/relevé/gardé pour une prochaine (et autres conseils) : l’immeuble de Macy’s (le Wanamaker) qui se visite et a un orgue, Maison louée par Edgar Allan Poe (532 N 7th St, Philadelphia), Underground Railroad Museum (2000 Belmont Mansion Dr), Mutter Museum (musée médical avec cerveau Einstein, 19 S 22nd St), Mount Moriah Cemetery (cimetière abandonné, le plus grand de Pennsylvanie, out ven-lundi, 6201 Kingsessing Ave), Shofuso Japanese House and Garden (Lansdowne Dr &, Horticultural Dr), Parkway Central Library (à l’intérieur, le corbeau empaillé de Charles Dickens qui a inspiré les poèmes Poe, 1901 Vine St), Pizza Brain (pizzéria et musée de la pizza, 2313 Frankford Ave), Love Letters Murals (dans West Philadelphie le long d’une plateforme de trains), Laurel Hill Cemetery (audiotour, tombe fictive de la femme de Rocky Balboa, créatrice de Thanksgiving, 3822 Ridge Ave), Mummers Museum (musée personnes déguisées, tradition Philly, les conscrits locaux, seul musée du genre au monde, 1100 S 2nd St,), Giant Ants (fourmis sur facade, 407 South St), Keith Haring Garden (graff cola Keith, 2149 Ellsworth St), Ben Franklin Bridge (avec mural), Anthropology est né ici, Please touch museum, la Mint (fabrique de la monnaie, y aller le matin pour les voir la frapper), Boathouse row
  • Retrouvez ici le Philadelphia CityPASS, qui comprend, au choix (3 à 5 activités) : Adventure Aquarium, The Franklin Institute, Philadelphia Zoo, Big Bus Company and Philadelphia Trolley Works, Eastern State Penitentiary, Museum of the American Revolution, Battleship New Jersey Museum and Memorial, Academy of Natural Sciences of Drexel University, National Constitution Center, Barnes Foundation

J44. Lost de Philadelphie (Pennsylvanie) à Atlantic city (New Jersey) via Cape May

Vendredi 22/09/23. Dernier réveil à Philadelphie… On traîne un peu (comme souvent dans les villes, on a pris du retard niveau blogging), ça fait du bien. On prend un croissant au petit-déj et on laisse les bagages à la réception, histoire de profiter encore un peu du parking à 40$.

On médite un peu sur la ville. Elle nous plaît beaucoup, est très verte, pleine d’Histoire (d’ailleurs très bien expliquée sur des panneaux omniprésents), il y a des restos sympas (et pas du tout austères) mais (et même si bien sûr on a rencontré plein d’exceptions), les gens semblent assez fermés. On sent une sorte de réserve, voire de crainte dans leur regard, quand on les croise dans la rue. Est-ce dû à la criminalité, qu’on n’a pourtant pas ressenti en tant que touristes, bien que les homeless soient de « retour ». Et au-delà de notre mésaventure avec la fourrière, le stationnement et la circulation sont une préoccupation permanente, même pour se poser 5 minutes.

Ces réflexions (hautement philosophiques!) nous amènent à un dernier truc qu’on voulait voir en ville : les Magic Gardens (1020 South St, Philadelphia). C’est l’oeuvre, entre Facteur cheval, folk art, Watts Towers de LA, de l’artiste Isaiah Zagar (qu’on a aperçu à l’arrière) et qui a permis de sauver le quartier (South street). La visite est juste géniale et il y a une chasse au trésor pour retrouver des morceaux-clés. Fans de folk art, foncez. On continue à l’extérieur car il y a des murs de mosaïques un peu partout dans le quartier et ceux-ci sont accessibles gratuitement.

Dernier tour de passe passe avec la voiture pour récupérer les bagages et nous voilà repartis.

On tente d’aller voir les deux quartiers hipsters du moment, Northern Liberties et Fishtown. Il y a pas mal et plein de graffs, mais une fois de plus, les travaux et l’absence de stationnement nous contraignent à le faire en voiture (soupir).

Dernière étape : les rois du Philly Cheesesteaks. Oui, il y en a partout mais il a été inventé par Pat Olivieri en 1930 et c’est chez lui qu’on veut aller (1237 E Passyunk Ave, Philadelphia) même s’il y a le rival, Geno’s, pile en face et bien plus voyant.

What ? Ils n’ont pas de parking. On gare la voiture pour la garder en vue et on va goûter à la star du coin. C’est cher ! Une quinzaine de dollars le sandwich (sans boisson ni frites). Il faut dire si on veut des oignons et choisir son fromage, le plus célèbre étant le wiz qu’on trouve liquide ou en bombe. Mouais, pas trop convaincus….

Pas mauvais, pas inoubliable non plus. Le quartier, indescriptible, entre italien et mexicain, est en tout cas très animé. Il y a aussi des graffs, dont la chouette Electric street (allumée de néons le soir).

On se sauve vite. La voiture nous rend complètement paranos.

Le temps se couvre. C’était prévu, on a beau être chanceux en la matière depuis le début, on attend un week-end assez dégueulasse. On change d’état en passant de la Pennsylvanie au New Jersey, le Garden state. Nous avons décidé de pousser jusqu’à Cape May, petite station balnéaire à la pointe (entre baie du Delaware et océan Atlantique) dont on nous chante les louanges (et qui a des baleines et dauphins toute l’année). On s’arrête faire le plein et ô surprise : ici, ce sont des mecs qui te le font! C’est le dernier état à rendre cela obligatoire, l’Oregon ayant levé l’obligation cet été 2023.

On change complètement de décor, entre marais, fermes, vignes, coins de pêche et forêts de pins… Nous faisons quelques petits arrêts pour voir des trucs marrants, dont les personnages géants du restaurant Menz (985 NJ-47, Rio Grande).

Cape May. Nous y voilà. Nous sommes en face de Rehoboth beach où nous étions il y a quelques jours. Nous aurions pu traverser en ferry. Il y a un vent de dingue (mais on échappe à la pluie). Petit arrêt en ville, pour voir les fantastiques maisons victoriennes de toutes les couleurs (il y en a plus de 600) et le Washington Mall (une rue de commerce interdite aux… chiens).

Mini shopping, surtout pour voir les famous « Cape may diamonds », des pierres uniques transparentes (polies ou non) ramenées seulement ici par les eaux du Delaware. Les chercher sur la plage est d’ailleurs le passe-temps fétiche des visiteurs (on n’a rien trouvé).

Puis on va voir la plage, magnifique (au bout, à South point). Ambiance de fin du monde mais qui ravit les surfeurs et n’a pas entamé le moral des chercheurs de baleines. Oui, il y en a ici, à l’année, ainsi que des dauphins. Des croisières sont organisées mais on peut aussi les apercevoir de la rive. Pas aujourd’hui (pour nous en tout cas).

Vu le temps, on fait l’impasse sur le phare, le bunker (Fort Miles Battery 223), les restes du sous-marin Atlantus. On repart. Ça y est, on tombe aujourd’hui sous le règne du coucher de soleil avant 19 heures (snif).

Wildwood(s). Ohhhhhhhh! On devait (peut-être) s’arrêter 5 minutes dans cette station balnéaire (qui n’a pas du tout un nom de station balnéaire) pour claquer une photo d’un joli panneau de motel (le Lollipop) mais quelle surprise: toute la ville est funky !

Tous les panneaux sont en neon, design, il y a des ballons de plage partout et une jetée festive (le boardwalk, partiellement fermée à cause du vent). Ça a l’air familial, bien famé, il y a de jolis restos, bref, on adore (déjà). Il faudra revenir confirmer cette bonne première impression. En plus, les plages sont gratuites, ce qui n’est pas le cas partout dans le secteur.

Cherry on the cake, il y a finalement un coucher de soleil rouge feu. On a voulu en savoir plus. Donc Wildwood (ou The Wildwoods quand il est question de toutes les localités) s’appelle ainsi parce qu’avant d’être transformée en plage, à la fin du XIXe, c’était plus une forêt qu’une plage.

Encore une grosse heure de route nous sépare d’Atlantic City, ville-casino où l’on a prévu de (enfin!) passer la nuit. On a hâte de voir ça. Il paraît qu’elle vieillit mal et n’est plus trop fréquentable, et on veut voir ça de nos yeux. Et qui sait, peut-être rembourser notre prune philadelphienne.

On passe rapidement par Ocean City. Curiosité, l’alcool y est complètement interdit, et pourtant, elle est classé parmi les plus « drunken » de l’état.

Mouais, Ocean City fait moins envie que les précédentes stations. Pas un chat (peut-être sont-ils tous en train de picoler en douce dans leurs chambres d’hôtels) ou au bout du pont (où il y a des énormes bars et magasins d’alcool).

Sur la route d’Atlantic City, à Margate City, on ne pouvait rater Lucy (9200 Atlantic Ave, Margate City). Un éléphant géant, l’une des plus vieilles roadside attractions du pays (1882). Elle est allumée et… tellement imposante ! On espérait revenir demain (il y a un gift shop et on peut monter dedans) mais il y a un panneau : « en raison des vents violents, Lucy sera fermée samedi ».
Atlantic City. Ça y est, on arrive!

On a réservé au Tropicana (2831 Boardwalk, Atlantic City), l’un des casinos de la ville. Le check-in ferme à 22 heures. Commence alors une errance que ne renierait pas Vegas : parking, traversée du casino avec sacs, impossible de checker-in tout seul, des plans pas très exacts, un hôtel en plusieurs morceaux… On finit par trouver un habitué qui nous emmène à la (vraie) réception (thanks Tim!), on arrive à trouver notre chambre (au 36e qui n’en n’est pas un)… Difficile d’en sortir (d’autant qu’elle est fumeurs).

On va jouer quelques dollars, avec l’espoir de rembourser la fourrière de Philly (raté!). Puis on cherche à manger.

Entre ceux dont la cuisine a fermé, les plans (encore!), des centaines de pas, on trouve enfin le Chickies and Pete’s, roi du crabe. Accueil limite, on commande un sandwich une salade et leurs world famous frites au crabe (avec la photo du petit pot en guest sur le menu). Elles arrivent, sans crabe. « Ah ben oui mais c’en est quand même, on les appelle comme ça! Mais pour 26 dollars, je vous remets des miettes de crabe dessus! » Non, thanks merci! Ça reste très correct pour un repas en casino. D’ailleurs, l’ambiance est plutôt détendue-friendly.

Allez, on se rencabane dans la chambre (sans se perdre, youhou!). On n’ira pas à la piscine : comme d’hab, elle a fermé dans l’aprem pour ne rouvrir que tard demain matin, post check-out. C’est la grosse nouba dans le couloir !

Demain ? On s’attend à braver la tempête Ophelia pour aller voir, de jour, la mythique jetée d’Atlantic City, et on (re)met le cap sur NY

  • Notre hébergement : Tropicana (2831 Boardwalk, Atlantic City) : 7/10. Un bon casino bien propre et bien animé. Il donne sur le boardwalk, si vous arrivez à trouver la sortie. Pour voir et réserver. Dormir ailleurs à Atlantic City
  • Nos bars et restaurants : Pat’s King of Steaks (1237 E Passyunk Ave, Philadelphia). Note : 6/10. Historique car c’ets l’inventeur. Mais trop cher et on a mangé de meilleurs cheesesteaks. Chickies and Pete’s (dans le Tropicana). Note : 6/10. Moyen mais ferme tard. Accueil bof
  • Nos visites : Philadelphie (Magic Gardens, Norther Liberties, Fishtown, Pat’s…), Cape May, Wildwood, Ocean City, Lucy the Elephant, Atlantic City
  • Ce qu’on a listé/relevé/gardé pour une prochaine (et autres conseils) : Newfield Matchbox Rd (musée de voiturettes, 15 Pearl St), Vineland Delsea Drive-In Theatre
  • Retrouvez ici le Philadelphia CityPASS, qui comprend, au choix (3 à 5 activités) : Adventure Aquarium, The Franklin Institute, Philadelphia Zoo, Big Bus Company and Philadelphia Trolley Works, Eastern State Penitentiary, Museum of the American Revolution, Battleship New Jersey Museum and Memorial, Academy of Natural Sciences of Drexel University, National Constitution Center, Barnes Foundation

J45. Lost d’Atlantic City à New York (Etat de NY)

Samedi 23/09/23. En prenant une chambre fumeur au casino Tropicana, on ne s’attendait pas à subir les cris incessants (jusqu’à plus de 3 heures du matin et dès potron-minet), d’une famille d’une dizaine d’enfants (il fallait que Papa puisse fumer sa weed…). Du coup, on ne peut pas dire que la nuit ait été reposante (en même temps, on s’y attendait un peu à Atlantic city).
Aujourd’hui, c’est l’automne et la météo est en rapport : l’alerte annoncée s’avère juste et il fait un temps d’apocalypse. C’est bien simple, on ne voit même pas les casinos de la fenêtre !

On ne s’attarde pas, mais on persiste quand même pour aller faire un tour en ville et sur la légendaire jetée (la Steel pier), un monument à Atlantic City, the place to entertain jusqu’e dans les années 1970. Mais on pourrait s’envoler tant le vent souffle…

On s’arrête aux outlets (en pleine ville) pour ravitailler JP en Vans mais avant on retrouve un vieux pote : Bass Pro shops.

Des magasins d’outdoor (chasse, pêche, matos) géants, genre de Bucees du chasseur-pêcheur (t touriste curieux). What, le parking est payant ?! (en fait pas vraiment, la première heure est gratuite et les 4h avec achats). On se console avec 2-3 merdouilles (quoi, ces appâts à gros poissons en forme de calamars fluo sont pas du meilleur goût ?!) et on file, sous une pluie battante, le vent menaçant de faire tomber arbres, panneaux et eux de signalisation à chaque instant ou presque.

On ne fait que quelques mètres sur le boardwalk désert. Parfois, il ne faut pas insister. Allez, c’est pas grave. On rentre trempés à la voiture.

Les deux heures de route qui s’annoncent devraient nous permettre de sécher. Lorsqu’on quitte Atlantic City, l’eau de l’intracoastal est en train d’inonder la route….

Normalement, ça ressemble plutôt à ça :

On s’était noté deux possibilités de route: par la côte ou (je cite) par Trenton (quasi un lapsus). On va tenter un bout de côte, même si on sait qu’on ne verra rien ou presque rien.

Asbury Park. On avait noté cette station balnéaire en préparant le voyage pour deux raisons : une salle de concert assez légendaire (qui a vu les débuts, entre autres, de Bruce Springsteen et Jon Bon Jovi, ce qui est déjà plus que pas mal), le Stone Pony, et une cabane de voyante sur la jetée qui justement avait prédit une gloire mondiale au premier (il en parle même dans une chanson, 4th of July). Son premier album s’appelle d’ailleurs Greetings from Asbury Park, NJ. La ville est connue pour sa scène musicale et a même donné son nom à un courant, le Sound of Asbury Park (S.O.A.P.).

https://giphy.com/gifs/applemusic-85PtKJl6XnFxDfgYH4

Sans savoir que c’est aussi la station branchouille de la côte de Jersey (Jersey shore), plébiscitée par les New-Yorkais.

Bon là, clairement vu le temps, ils ont fait l’impasse, mais des mariés bravent le vent et la houle pour faire leurs photos ! Il y a même la TV et des chasseurs d’orages (c’est vrai que ça secoue!).

La ville est charmante, avec plein de murs peints (les Wooden Walls), un immense théâtre (le Paramount), un ancien casino (Art-Déco). On tombe direct sur la petite cabane de la voyante, Marie’s Temple of Knowledge, qui a dit la bonne aventure à une poignée de stars (c’est sa petite fille Sabrina qui a pris la suite) et, juste en face, le Wonder Bar, un autre lieu dynamique (où Bruce avait ses habitudes et qui organise des concerts). Sur sa façade, Tillie, une icône de la côte. D’ailleurs, c’est l’anniversaire de Bruce aujourd’hui même.

On se décide à manger un bout juste à côté, au Robinson’s Ale House (1200 Ocean Ave N, Asbury Park). Faussement guindé, plutôt sympa et, miracle, il y a une (fausse) cheminée où on demande à s’installer (avec l’espoir d’enfin sécher!).

Dernier petit tour en ville, qui doit être vraiment chouette sous le soleil. L’océan est déchaîné. Pour info, ils ont une salle d’arcade/musée avec plusieurs centaines de vieilles machines, flippers et jeux vidéo rétro. A voir ici.

Un peu moins trempés, on arrive à Matawan. On fait un petit « crochet » par cette mini ville qui a inspiré le roman de Peter Benchley, puis l’adaptation de Steven Spielberg, les Dents de la Mer (Jaws). En 1916, loin de la mer, un requin bouledogue (le seul à s’adapter aussi à l’eau douce) a tué 2 personnes, dont un enfant, et en a blessé une autre. C’était le point d’orgue de 10 jours meurtriers sur la côte du New Jersey (4 morts). Matawan, c’est un peu l’Amity des Dents de la Mer.

Un monument rend hommage aux victimes, et un artiste a transformé l’une des voûtes du pont en gueule de requin…

D’ailleurs, on devrait voir le lieu de tournage dans quelques jours.

https://giphy.com/gifs/scary-shark-week-jaws-v5fnQmsXh95Hq

Ah, on croise une aire de services Jon Bon Jovi. New York approche, c’est parti pour la route à péage.

On arrive à New York à l’heure où le soleil devrait se coucher (s‘il s’était levé, ce gros flan). Même la skyline est difficile à discerner…

On ne va qu’effleurer New York (cette fois). On y a passé deux semaines il y a quelques mois et vue la météo, on ne va pas forcer. Vous pouvez retrouver l’article et nos conseils sur la Grosse Pomme par ici.

Parfois, il faut savoir se raisonner et profiter de ce qu’on a à portée de main (#psycho2bazar). C’est samedi soir, il fait mauvais, on abandonne l’idée de courir dans tous les coins pour retourner aux endroits qu’on avait adorés (le rooftop 230 Fifth, Chinatown, le Katz delicatessen… autant garder des souvenirs d’Epinal !) ou d’aller voir des trucs dans tous les quartiers (le signe LOVE de retour après plusieurs années de restauration…). On va plutôt en profiter pour découvrir le quartier où l’on dort, Gowanus, et son voisin, Park Slope, dans Brooklyn.

L’hôtel, le Bleu, est assez chouette (coincé entre des boxs de stockage et des camions de location), les chambres sont grandes, on a une terrasse et un parking… (370 4th Ave, Brooklyn, NY 11215).

On part à pied en direction de la 5e avenue, où l’on découvre un panel hallucinant de (petits) restos dans le quartier de Park Slope : steakhouses, français, mexicain, colombien, indien, grec, « fusion »… Tous ferment assez tard. Le quartier est hyper sécurisé (apparemment ça peut se gâter dans la nuit quand tout le monde a picolé) et vraiment charmant. On finit au « Miti-Miti » (138 5th Ave, Brooklyn), un super mexicain (on s’est régalés d’un assortiment de tacos et de fajitas). Hâte de voir le quartier de jour !

On se pose devant la TV (bons films et championnat de cornhole!). Demain: on quitte (déjà) New York pour plein d’autres « New »: New Haven, Newport…

  • Notre hébergement : Hotel Le Bleu (370 4th Ave, Brooklyn) : 7/10. Hotel qui paie pas de mine mais pas trop loin du métro. Tout proche des tonnes de restos sur Park Slope. Manque le petit dej. Pour voir et réserver. Dormir ailleurs à NY
  • Nos bars et restaurants : Robinson Ale House (1200 Ocean Ave N, Asbury Park). Note : 7/10. Hyper bien placé à Asbury Park. Très bon. Miti Miti (138 5th Ave, Brooklyn). Note : 8/10. Meilleures fajitas de sa vie pour Delphine
  • Nos visites : Atlantic City, Asbury Park, Matawan, NY (Park Slope, Gowanus)
  • Ce qu’on a listé/relevé/gardé pour une prochaine (et autres conseils) : Trenton Stacy Park (pont par celui qui a fait Brooklyn Bridge), pont The World Takes, Trenton makes; Hamilton Grounds for Sculpture (23 euros, 300 sculptures), Rat’s Restaurant (décor qui refait un tableau de Monet), Papa’s Tomato Pies (19 Main St, Robbinsville Twp); université de Princeton (Dr House!)

J46. Lost de New York (Etat de New York) à New Haven (Connecticut)

Dimanche 24/09/23. C’est toujours un bonheur de se réveiller à New York ! La ville est plongée dans la brume et le crachin, et on profite de ce repos forcé pour faire un point sur la suite (on a des choses à réserver). Le check-out est à midi, et (encore plus avec la météo), le programme du jour est assez light.

New York. On ne peut décemment pas partir sans faire un petit tour de la Big Apple, ne serait-ce que de « notre » propre quartier. Gowanus et Park Slope sont vraiment sympas, et sûrement en devenir (ça construit partout). A Gowanus le canal, à Park Slope tous les restos et commerces que nous avons vu hier sur la 5e avenue.

Heureusement qu’on avait décidé il y a un moment de zapper les Hamptons ! Le temps est toujours catastrophique. On ne voit toujours pas la skyline, ni celle de Brooklyn, ni celle de Manhattan. Voici un moment que JP n’attendait avec absolument aucune impatience : prendre le volant à NY. Même si c’est dimanche, c’est galère…

Un petit tour, un coucou au dalmatien géant avec un taxi jaune sur la truffe (424 E 34th St, New York) , une traversée du pont de Brooklyn et New York est derrière nous. Enfin, on la devine derrière le pare-brise !

Nous voilà rapidement dans un nouvel état, le Connecticut. Une première pour nous, c’est le numéro 45. La porte d’entrée pour la Nouvelle-Angleterre.

connecticut

Il est temps de clore ce live (rédigé en direct sur la route) pour en ouvrir un nouveau! Le « road to 49 » nous emmène désormais plus haut sur la côte Est, en Nouvelle-Angleterre…

Le bilan à chaud

On avait hâte de rejoindre la côte atlantique ! Bon, la météo nous a quittés et on a souffert (sur la fin) de 2-3 jours de bruine et de pluie ininterrompues (un peu dur). La faute à la tempête Ophelia, qui a bien secoué la côte Est. Il faudra revenir.

On a en tout cas enfin touché cette ambiance Nouvelle-Angleterre même si nous n’y sommes pas encore. Le « foliage » (le manteau d’automne des arbres, car ça y est, on y est) commence à se dévoiler. On doit se réadapter, car le soleil se couche vers 19 heures. 

On a enchaîné beaucoup de (grandes) villes : Charlotte, Raleigh, Philadelphie, New York (juste pour un coucou) et bien galéré avec le parking (la titine a même été enlevée par la fourrière à Philadelphie, une première).

On a beaucoup aimé les Outer Banks, plus casuals qu’on imaginait, on a été surpris de croiser un ours à l’entrée et a-do-ré notre croisière à la rencontre des chevaux sauvages d’Assateague ! Et que dire de la découverte du pays Amish ! Allez, si, on s’en gardait une : on a finalement fait « amish-amish » avec ce secteur assez éloigné de nos classiques.

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11 septembre 2023 | | Aucun commentaire
11/09/2023 | Aucun commentaire
Road to 49 #4 : Baltimore, Washington, les Virginie et happy end Dirty Dancing

C’est parti pour l’épisode 4 de ce roadtrip Road to 49 (le programme par ici). Après une bonne balade d’une petite dizaine de jours dans le Midwest et le Rust Belt, on approche de la capitale, Washington, et de sa voisine Baltimore (Maryland). On en profite pour visiter les Virginie, qu’on ne connaissait pas. Comme … Lire la suite

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