Roadtrip

Road to 49 #6 : Boston, Maine, homards et baleines… l’automne en Nouvelle-Angleterre

Article rédigé le 8 octobre 2023 , mis à jour le 17 novembre 2023

L’automne est arrivé et fond sur ce roadtrip Road to 49 (le programme par ici). Voici un peu plus d’une semaine que nous avons entamé la remontée de la côte Atlantique, des Outer Banks de Caroline du Nord jusqu’à New York City. Maintenant, nous allons poursuivre cette remontée à travers la Nouvelle-Angleterre : Connecticut, Rhode Island, Massachusetts, New Hampshire, Maine. Comme d’hab’, on vous emmène avec nous (ici et sur les réseaux sociaux, Facebook ou Instagram).

Petit rappel : le premier chapitre était consacré à la remontée d’Austin à Bozeman Montana, le deuxième à la visite du Yellowstone et du Grand Teton avec des amis, le troisième au Midwest, le 4e aux Virginie, à Baltimore et à Washington et le 5e à la première partie de la côte. 44 états au compteur depuis notre premier voyage sur le sol US il y a 15 ans et ça continue. D’où le Road to 49. Après ce voyage, nous aurons visité 49 des 50 états américains.

Comment nous suivre ? Ici (au jour le jour, sauf problèmes de réseau, ce qui arrivera au Yellowstone) et sur les réseaux sociaux : Facebook et Instagram, en temps réel. A vite (avec votre café du matin, on sait que vous adorez ce moment !). C’est parti.

CARTE RT ROAD TO 49

J46. Lost de New York à New Haven (Connecticut)

Dimanche 24/09/23. On a quitté New York ce matin (un mini passage d’une nuit sur la route) sous une pluie si battante (la tempête Ophelia fait rage sur la côte Est) qu’on a eu du mal à reconnaître les gratte-ciel de la skyline !

Direction New Haven (Connecticut), la ville de l’université Yale, avec quelques petits arrêts.

Bridgeport. C’est la ville de Phileas Barnum, pionnier du cirque et des freak shows. C’est ici que son fondateur est mort et que se trouve son grand musée (un must malheureusement fermé pour rénovations). On fait quand même un tour de la ville, la plus peuplée de l’état (environ 150 000 habitants) d’une architecture peu commune (et déserte), avec une poignée de chouettes graffs et murs peints (dont un en hommage à Barnum).

Orange. Bon, sous la pluie, il n’y a rien de mieux à faire que la visite qui s’annonce déjà comme le point d’orgue de notre journée : le PEZ visitor center (35 Prindle Hill Rd, Orange). Coïncidence (?!), alors que Delphine a commencé la collection il y a à peine deux semaines (lol, à la sortie du musée du folk art de Baltimore, et qu’on en a déjà bien amassé), l’usine (unique) qui fournit tous les USA (où ils sont super populaires) est ici, depuis les années 1970.

La petite brique, créée en Autriche, a envahi le marché US à partir de 1952 (d’ailleurs, PEZ est pour  « Pfefferminz« ). Ils ont un visiter-center musée qui renferme la plus grande collection du genre au monde Trop cool. C’est absolument génial. Pour 5$ par personne, c’est une visite très sympa à faire avec des enfants.

On apprend tout sur l’histoire de la marque, plein d’anecdotes et une méga collection classée par genre : animaux, superhéros, camions… Les plus rares sont à l’effigie de Mary Poppins, en cristal ou gravés sur les côtés… On va devenir incollables. Le musée (magasin) fait quelques centaines de m2, avec vue sur la chaîne de production. Il y a bien sûr, le plus grand distributeur de Pez du monde (leur bonhomme, un des « Pals »).

Il est très interactif, avec des quiz, de quoi se prendre en « photopez », etc. On a réussi à retrouver les (presque) 7 nains de Blanche-Neige disséminés dans les vitrines, du coup on tourne une roue et on en gagne deux !
NB : l’entrée est payante mais (malins) ils donnent un bon au gift-shop en retour. On a fait le plein (ils coûtent un peu plus de 2 dollars !).

La journée a avancé plus vite que prévu, du coup on pousse jusqu’à New Haven (où l’on dort) pour manger un bout. D’autant que la ville est la « capitale » d’une curiosité morfale comme on les adore: « l’apizza »). La pizza de New Haven, « inventée » par Pepe en 1925 et tellement plébiscitée par Sinatra qu’il s’en faisait livrer à New York.

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La préférée se Sinatra était apparemment celle de Sally’s, mais nous on va chez l’inventeur officiel, Frank Pepe (157 Wooster St, New Haven). Il est 17 heures passées et Oh my gosh, il y a une queue d’enfer devant tous sur Wooster Street (le Little Italy local).

On est vite installés (dans l’annexe) et on demande conseil, car le concept est dur à comprendre. En fait, il y a l’invention, la spécialité et les préférées des client… En gros, ce sont des pizzas napolitaines, très fines, parfois à la pâte à la patate, souvent sans fromage fondu, qui se rapproche assez de la NY style pizza… Un peu comme chez nous, cuite au feu de bois… Et ils en ont une de leur cru, aux clams (fruits de mer, coques, avec pâte blanche). La plus classique est la « tomato pie », juste avec de la sauce tomate. On commande l’une des connues (The Special), traditionnelles mais avec plein de viande et de légumes dessus, et une petite salade (« comme chez nous », avec des jeunes pousses, du vinaigre balsamique, des tomates cerises…).

Ça met un peu de temps, ils les font cuire dans un four immense (avec une pelle de plusieurs mètres) et OMG c’est booooonnnn!

On boxe la fin, on fait un tour en ville (voir à quoi ressemble New Haven). Le centre-ville est hyper calme, le quartier italien bouillonnant et le nôtre, celui de l’université, a l’air sympa.

On dort (une nouvelle fois) dans un Graduate (1151 Chapel St, New Haven). On se prend le chou (encore une fois aussi) pour comprendre les panneaux de stationnement : ok et gratuit selon les rues, mais non dans certaines pour cause de nettoyage de nuit, une histoire de véhicules commerciaux et apparemment de jour de neige…

On finit la soirée entre l’hôtel (ex Duncan), son bar (Old Heidelberg) et des petits raviolis vapeur…

Demain, on poursuit la remontée en direction du Rhode Island.

  • Notre hébergement : Graduate New Haven (1151 Chapel St, New Haven) : 7/10. Dans le quartier universitaire. Au calme. Un peu moins trendy et plus victorien que les autres Graduate… Pour voir et réserverDormir ailleurs à New Haven
  • Nos bars et restaurants : Frank Pepe Pizzeria (157 Wooster St, New Haven). Note : 8/10. Idéal pour goûter à la vraie New Haven pizza. Délice. Old Heidelberg (1151 Chapel St, New Haven). Note : 7/10. Décor fantastique pour ce bar en dessous du Graduate. NE manquez pas les tables gravées
  • Nos visites : NY, Bridgeport, Orange (PEZ), New Haven
  • Ce qu’on a noté/listé/gardé pour une prochaine /sur la route: The Barnum Museum (fermé pour travaux, 820 Main St, Bridgeport)

J47. Lost de New Haven (Connecticut) à Newport (Rhode Island)

Lundi 25/09/23. Roadtrip plu(s)vieux, roadtrip heureux ! On essaye de se la marteler pour se bouger de New Haven, parce qu’avec une telle météo (toujours des rideaux de pluie), ce n’est pas forcément évident… On essaye de faire comme si, mais clairement, il y a des choses que l’on ne peut pas faire (des arrêts photos de voiture, des parcs, la plage…). Et c’est lundi, donc la quasi totalité des choses qu’on avait notées sont fermées. On potasse notre itinéraire du jour (qui doit nous emmener à Newport, Rhode Island) et on abandonne d’office plusieurs étapes, dont la capitale de l’Etart, Hartford.

New Haven. On refait un tour de ville, d’abord pour voir la cabane de l’inventeur du… hamburger (Louis Lunch, 261 Crown St, New Haven), ou plutôt l’un de ceux qui se réclament de l’invention.

Puis on va à Yale, mythique université américaine de l’Ivy League. Enfin, on n’y va pas vraiment puisqu’elle est imbriquée dans la ville (on ne sait plus vraiment quand on y est ou pas). C’est aussi l’un des lieux de tournage du 4e volet d’Indiana Jones (le Royaume du crâne de cristal, bof bof).

On en croisera plusieurs dans la journée; on est aussi en terres de tournage de l’un des films cultes de JP : Fous d’Irene

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Nous, ce qu’on veut voir d’abord à Yale, c’est la… bibliothèque. La Beinecke Rare Books and Manuscript Library.

Une bibliothèque unique au monde, toute de verre et de marbre, qui conserve des livres et manuscrits rares. Comme ceux d’Audubon (le spécialiste des oiseaux), la première Bible de Gutenberg (un des 21 exemplaires complets), le manuscrit Voynich (une sorte de Da Vinci Code que personne n’a jamais pu décrypter et dont seule une reproduction est exposée). On peut prendre une carte postale en souvenir…

Allez courage les étudiants. Venant de Yale, il y en a eu plein de célèbres comme Meryl Streep, Jodie Foster, Anderson Cooper, les Bush, David Duchovny, les Clinton…

Malgré le voile de grisaille, on commence à deviner le début du « vrai » foliage, le feuillage orange-rouge de l’automne que nous sommes venus chercher (le pic doit avoir lieu mi-octobre).

On décide de longer la côte du Connecticut. On arrive à Essex. Un petit café Dunkin Donuts pour se réchauffer (latte amande et caramel, miam), on s’arrête dans cette petite ville historique au bord de l’eau pour voir le train d’Indiana Jones.

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On a du pot, l’Essex Steam Train (qui est aussi un musée, et apparu dans Indiana Jones 4) est justement sur le départ ! Le reste de la petite ville est vraiment charmante, même sous la pluie, avec un petit port et le river museum au bord.

C’est vraiment ici que commence ce style « Nouvelle Angleterre » que l’on pensait trouver depuis plusieurs semaines déjà.

Niantic. Arrêt imprévu pour claquer la photo du cinéma (revêtu du portrait de Charlie Chaplin), finalement prolongée par une alerte de Roadette expatriée dans le secteur : il y a un véritable empire des bouquins d’occasion ici, Book barn (il y en a 4, chacune correspondant à un chapitre). On va à la grande, en plein air.

C’est fantastique : plein de petites cabanes avec des livres classés par thème et un grand jardin où se poser pour bouquiner. mais surtout, il y a des chèvres et… des chats ! Il y a un « gang » au Chapter 3 mais on fait le plein de caresses ici avec Cheese puff (une dame).

Comme d’hab, l’heure a avancé sans qu’on s’en rende compte. On remonte en voiture, le long de l’océan.

On arrive à New London. C’est de là (notamment) que partent les ferries pour Long Island. La rue principale est mignonne, comme sortie d’un autre temps, et il y a une fontaine en forme de queue de baleine. Ils ont une fête au cours de laquelle ils brûlent un bonhomme de paille à l’effigie de Benedict Arnold, le symbole du traître, américain passé à l’armée britannique (voir ici). Il mena un raid sur New London en 1781, qui brûla entièrement.

Après un crochet par le petit port de Noank et Ford’s Lobster (15 Riverview Ave, Noank), sans succomber, nous arrivons à Mystic. Voilà une étape rigolote. A la base, on l’avait notée parce que c’est là (entre autres) qu’a été tourné le film qui a révélé Julia Roberts au monde : Mystic Pizza (1988). Une pizzeria du même nom que celle où travaillait la jeune Pretty Woman (toujours dans le film) existe (56 W Main St, Mystic), c’est même elle qui a donné son nom au film ! On y va. Bon, ce n’est pas le lieu de tournage exact (qui se trouve à Stonington) mais l’historique pizzeria (1973) a été rénovée depuis en lui rendant hommage (il y a un gift shop etc).

Ça fait un peu bouffe à thème (mon régime avec la pizza d’hier soir), mais on va y manger une slice (of heaven), sous le célèbre néon. Pas mal, mais très différente de la New Haven (d’ailleurs la Roadette d’ici nous a donné une autre adresse, le BAR).

Mystic nous surprend (en bien) : jolie rue principale, musée de la mer (et de son passé de port baleinier), petit village commercial à l’ancienne, aquarium… De quoi passer une bonne nuit d’étape, pourquoi pas au Steamboat Inn ou ailleurs à Mystic.

Nous quittons le Connecticut pour arriver dans le Rhode Island, le plus petit des 50 états US. Et hop un nouvel état à notre collection : 46.

46 rhode island

Providence. Oui, comme la série. On pousse jusqu’à la capitale de l’état (qui pour une fois est aussi la plus peuplée). Le capitole est (un peu en travaux) énorme, et la ville nous plaît d’emblée. Il y a des collines, un riverwalk (promenade au bord de la rivière), l’université Brown et plein de lieux historiques (ainsi que de chouettes graffs). Cela semble bien vivant.

Alors que la pluie est toujours de la partie, on la parcourt un peu en voiture, en passant par quelques hauts lieux de tournage de films. L’état du Rhode Island a servi (partiellement) de décor à de nombreux films cultes (pour nous en tout cas) : plusieurs des frères Farrelly (natifs d’ici) comme Dumb et Dumber ou Mary à tout prix. On passe au Hot Club (25 Bridge St, Providence), sur la terrasse duquel Matt Dillon explique à Ben Stiller qu’il a retrouvé Mary (aka Cameron Diaz) mais que « c’est pas la peine (…) c’est une baleine ».

On est vraiment sur un roadtrip des films cultes de Delphine (ne manquent plus que Pearl Harbor, le Grand Bleu, Sissi Impératrice et Bridget J et on y est !). Et on finit (depuis l’autoroute) par la sauterelle bleue géante de Big Blue solutions (Dumb & Dumber).

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Dans le secteur, il y a aussi le manoir de Rencontre avec Joe Black (à Warwick). Et du « Fous d’Irene » nous attend un peu plus au sud.

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Galilee, Narragansett et Jamestown. Sous le soleil, le coin doit vraiment être chouette… On va jusqu’à la maison (enfin, l’emplacement) de Jim Carrey dans « Fous d’Irène ». La rue principale du film est elle à Jamestown (et le coiffeur aussi, au numéro 20 de Narragansett Avenue). Tout cela a (encore!) l’air charmant… Un pont et nous voilà, enfin, arrivés à Newport.

Newport. C’est ici qu’on a décidé de dormir pour se rapprocher du ferry pour Martha’s Vineyard, à Woods Hole. C’est… adorable ! Pas très animé (non plus). On checke-in dans un « inn » victorien (pas trop notre truc mais c’est le standard dans le coin) et on descend manger en ville. Plein de restos sont encore ouverts (bon, en même temps, il est à peine 20 heures passées).

Sur l’une des rues les plus animées de la ville (Thames), on repère le Brick Alley (140 Thames St, Newport), un pub genre resto local décoré de super vieilles pancartes. OMG le bon choix ! La serveuse, Maddy, est adorable (on les sent plus friendly dans le coin), la carte est top… Delphine craque total sur l’offre buffet de salades à volonté et se fait péter le bide pour rattraper son quota de verdure. Au top, et très abordable.

On rentre au bercail, à pied, comme John John et Jackie (c’est juste pour dire que les Kennedy se sont mariés là, lol), et on s’endort paisiblement dans cette vieille bicoque qui craque un peu.

  • Notre hébergement : Yankee Peddler Inn (113 Touro St, Newport) : 7/10. Hyper bien placé, un Inn un peu daté qui a le mérite d’exister et d’avoir un parking et un petit déjeuner. C’est pas trop notre truc ce genre d’téablissement mais on valide… Pour voir et réserverDormir ailleurs à Newport
  • Nos bars et restaurants : Mystic Pizza (56 W Main St, Mystic). Note : 8/10. Pour le lieu. Et en plus, la pizza est correcte (et pas chère à la slice… of heaven). Brick Alley (140 Thames St, Newport). Note : 9/10. Top expérience de bout en bout pour nous. Le lieu est superbe.
  • Nos visites : New Haven (Yale), Essex, New London, Noank, Mystic, Gallilee, Narragansett, Jamestown, Newport
  • Ce qu’on a noté/listé/gardé pour une prochaine /sur la route : Holy Land USA (Waterbury), parc d’attraction catholique ; Hartford (Capitole gothique, maison de Mark Twain, maison d’Harriett Beecher Stowe, Comet Diner…)

J47. Lost de New Haven (Connecticut) à Martha’s Vineyard (Massachusetts)

Mardi 26/09/23. Petit-déj « victorien » au sous-sol de notre inn de Newport et on ne traîne pas : on veut faire le tour de Newport. Oui, ça ressemble au Newport bar club de Disney ! C’est censé être la seule ville en bois (les bâtiments) des US.

Bon, on ne va pas encore parler météo mais clairement celle-ci nous a clairement empêché de vivre l’expérience correctement (la ville mérite au moins deux nuits). Ils ont même enlevé leur allée artistique de parapluies en raison de l’alerte tempête d’Ophelia !

On se balade dans le centre, on va voir la plus vieille taverne du pays, la White Horse Tavern (plus vieilles des US, 1673, au 26 Marlborough St), l’église où se sont mariés les Kennedy (JF et Jackie, à la St. Mary Roman Church), le centre, le quartier des manoirs sur Bellevue Avenue, avec notamment The Breakers, celle des Vanderbilt. On termine par un tour rapide pour voir le Cliff Walk sous la pluie. Clairement un must à Newport mais le temps ne s’y prête pas.

Une grosse heure et demi nous sépare de l’embarcadère du ferry pour Martha’s Vineyard. On a choisi celui de Woods Hole car il prend les voitures (on peut aussi y aller en tant que piétons). Attention, mieux vaut réserver à l’avance si on a une voiture (voir ici).

On zappe plein de trucs sur la route, dont le musée de la baleine de New Bedford qui nous faisait de l’oeil. Il y en a plein sur la cote mais celui-ci est vraiment réputé. On voit quand même un hippocampe géant, Salty the Seahorse à Mattapoisett. On arrive 15 minutes avant le départ et on monte de suite dans le bateau. Ric-rac !

Martha’s Vineyard

Nous voilà sur l’île, en tout début d’après-midi. En raison des conditions météo, le ferry nous dépose à Vineyard Haven, et pas à Oak Bluffs comme initialement prévu. Mais c’est juste à côté.

L’île fait 15 x 30 km, et il y a une poignée de « villes ». De nombreuses stars fréquentent ou ont fréquenté les lieux : Jackie Kennedy, les Obama (il y a passé une bonne partie de ses vacances présidentielles), Spike Lee, Jake Gyllenhaal, Amy Schumer, Jennifer Lawrence…

On aurait bien aimé faire aussi Nantucket, mais c’était compliqué (et cher) de les faire toutes les deux cette fois. Du coup, on a voté pour Martha’s Vineyard, réputée moins snob. L’île s’appelait Noepe, ou « la terre entre les courants » par les indiens Wampanoag. Elle a été renommée en 1602 par l’explorateur britannique Bartholomew Gosnold. Martha était le nom de sa fille et il avait trouvé des vignes sauvages le long de la côte.

Au bout de moins d’une heure de traversée (on peut descendre, manger un bout, boire un coup, se mettre au chaud), on retrouve la terre ferme.
On va direct casser une croûte (enfin tenter une pince, on sait qu’on arrive dans les coins à homards). On avait visé le Net Result. Un « bon » plan poissonnerie mais il n’y a pas de tables à l’intérieur et, vu le temps, on change notre harpon d’épaule et on va à une institution de la région, qu’on a déjà croisée plusieurs fois : la Black Dog Tavern (20 Beach Street Extension, Vineyard Haven). Bon, d’habitude, on préfère les chats… Une success story qui remonte aux années 60, avec un bateau, un capitaine et un chien noir baptisé comme dans l’île au Trésor. Il y a la queue, mais l’accueil est sympa, le cadre aussi et c’est super bon. On remet le lobster roll à plus tard (on est à plus de 40 dollars au fameux « prix du marché », on n’est pas encore prêts) mais on mange local.

La pluie a l’air vraiment derrière nous, youpi! On part à la découverte de l’île, de « ville » en ville. Passé l’embarcadère, il n’y a plus grand monde sur la route.

On décide d’aller directement au plus loin. Menemsha, d’abord, un petit port pittoresque (il y a des bateaux, des oiseaux, des mecs qui s’adonnent à la peinture) et JP se fait vendre un (délicieux) milkshake.

Il y a des nuées de cagettes à homards et crabes (slurp) et c’est le royaume d’une famille (qui a quasi tous les business) : les Larsen, d’origine scandinave. On leur achète un pot de tartinade au homard et ils en mettent un dans les mains de Delphine (je peux pas te libérer petit mais je te goberais bien une pince…).

Et on leur pose des questions sur ce que Delphine surnomme le « syndrome de la Grande Motte ». Ou comment, en France (aussi), ça coûte toujours le même prix de manger un plateau de fruits de mer: à la Grande motte (au bord du port, sur place, parce qu’on est sur place et qu’il y a le cadre), à Lyon (capitale gastro, la mer à 3 heures) ou au fin fond du Jura (faut les faire venir, les fruits de mer). Là c’est pareil, le homard coûte toujours une fortune… « On paye bien nos « lobstermen » et c’est un produit de luxe ». Oui enfin, les locaux ont forcément des plans… On approfondira ces prochains jours ! Il y a aussi quelques galeries d’art.

On reprend la route direction Aquinnah et ses falaises, anciennement Gay Head. C’est là que vit la majorité des Indiens natifs, les Wampanoag. D’ailleurs, on apprend au-dessus des falaises la légende de Moshup. Ce « gentil » géant vivait ici et attrapait les baleines en mer, son délice, avant de les tuer en les fracassant contre les rochers, d’où la couleur rouge. D’ailleurs, les baleines sont sensées fréquenter le coin… Ça y est, on voit (enfin!) l’océan.

Stop à West Tisbury (il y a un vieux general store, le Alley’s) et nous voilà à Edgartown. Plus chic, plus immaculée, c’est surtout (en plus d’autres sur l’île) un haut-lieu du film Les Dents de la Mer (Jaws en VO).

On part en pèlerinage au port d’Edgartown (Amity), en regardant le Chappy (le traversier visible dans le film), sur les plages (avec la première attaque) , au pont, le Jaws Bridge, où l’on assiste (contre toute attente) à un coucher de soleil 5 étoiles.


On voit la fin à Oak Bluffs, la station la plus connue, la plus détendue aussi. On va prendre notre chambre à l’hôtel, le Madison Inn (18 Kennebec Ave, Oak Bluffs). Bonne surprise (elles sont rares en la matière) : on avait une micro-chambre, l’hôtel n’est pas plein alors ils nous en proposent une grande, tout confort, au rez-de-chaussée (et il y a un bar à café-thé ouvert en permanence), sans supplément.

On se pose un peu et on… ressort manger. Trop envie de profiter du coin. On choisit la Lookout Tavern (8 Seaview Ave, Oak Bluffs), très sympa, qui détient depuis une dizaine d’années le titre de meilleur lobster roll de l’île. Il a perdu 10 dollars par rapport à midi mais encore une fois, il est servi avec de « vulgaires » chips, les frites sont en supplément. On en prend un et on oublie vite nos griefs : c’est vrai que c’est bon, bordel !

Dernière surprise sur le chemin du retour: une traversée de… mouffette. La cousine de Pépé le Putois, 2e de la soirée (on avait envie d’en voir depuis des années).

Delphine se met en chasse, évitant (apparemment de peu) le « squonçage » (quand elle se sent menacée, la mouffette émet un jet d’une odeur pestilentielle. L’île se bat depuis des années avec une population en forte augmentation.

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Il est temps de tomber. Demain, on redécouvre l’île… sous un ciel bleu.

  • Notre hébergement : Madison Inn (18 Kennebec Ave, Oak Bluffs) : 8/10. Super emplacement et accueil adorable. On est proche de tout. Pour voir et réserverDormir ailleurs à Oak Bluffs et sur Martha’s Vineyard
  • Nos bars et restaurants : Black Dog Tavern (20 Beach Street Extension, Vineyard Haven). Note : 7 voire 8/10. Superbe emplacement et poisson frais. Lookout Tavern (8 Seaview Ave, Oak Bluffs). Note : 8/10. Excellent lobster roll. Service un peu pressé de partir
  • Nos visites : Newport, Martha’s Vineyard (Menemsha, Aquinnah, West Tisbury, Edgartown, Oak Bluffs)
  • Pour réserver les ferrys pour Martha’s et Nantucket, c’est par ici
  • Ce qu’on a noté/relevé/gardé pour une prochaine : la maison de Lizzie Borden (suspecte de meurtre à la hache assez célèbre) à Fall River; New Bedford pour son histoire de la chasse à la baleine (qui aurait inspiré Moby Dick) et son musée réputé.

J48. Lost de Martha’s Vineyard à Provincetown (Massachusetts)

Mercredi 27/09/23. Réveil dans une douceur toute ilienne à Oak Bluffs… L’hôtel a un bar à café avec des fruits et du gâteau… à la citrouille (haute saison en ce moment, il y en a partout). Pas trop notre truc, mais on joue le jeu. Le soleil est de retour ce matin, et ça change tout.

On s’empresse d’aller découvrir la ville, à pied. Décidément, c’est notre préférée (la plus « popu » pour un séjour). Il y a beaucoup de têtes banches et de bus. La haute saison est finie, les enfants sont à l’école, la moyenne d’âge est montée d’un coup, nous explique-t-on. Ça nous assure un calme (relatif) par rapport à la foule qu’il y a en plein été. Martha’s, c’est 17 000 habitants à l’année, 100 000 l’été.

Outre un peu de shopping (le gros du merchandising est constitué de polo et sweats flanqués de « Martha’s vineyard » en gros), on fait deux arrêts absolument fantastiques. D’abord, les Flying Horses (15 Lake Ave, Oak Bluffs), un carrousel incroyable (le plus vieux des Etats-Unis, 1874, arrivé à Martha, avec des chevaux en bois (leur crinière est en vrai crin et ils ont des yeux en verre avec de petites figurines dedans). Il a commencé sa carrière à Coney island à New York avant de venir tourner ici.

Il ne tourne que certains jours mais est ouvert pour les photos. Et là, alors qu’on est plusieurs à prendre la pose, ils nous font la surprise de le mètre en marche (un mec le pousse manuellement!). Delphine en a les larmes aux yeux… A l’époque, on n’attrapait pas un pompon mais une grosse bague (censée porter bonheur). Visite incontournable.

On continue avec un autre immanquable : les gingerbread houses (« maisons en pain d’épice ») de toutes les couleurs. Aussi appelé « the campground » ou Wesleyan Grove, nommé ainsi en l’honneur de John Wesley, le fondateur de l’Église méthodiste. Car il s’agit d’un ancien camp religieux méthodiste. Les spectateurs ont construit peu à peu de petits cottages qui ont évolué avec le temps. Elles datent du XIXe siècle et chacune a un petit nom (si ce n’est un thème). Difficile de faire plus photogénique. C’est tellement agréable de se balader dans les petites rues autour du tabernacle. Commencez votre visite autour de Trinity Park. Vous pouvez arriver depuis Circuit Avenue.

L’une des plus célèbres, la rose (« pink house ») est en vente, si vous avez un billet de 800.000 $ à lâcher. « Once in a lifetime » comme on dit, ou que vous voulez qu’on se cotise avec tous les Roadies…

Une fois par an depuis plus d’un siècle , en août, le quartier organise une grande illumination avec des lanternes chinoises.

Sur l’artère commerçante Circuit Avenue, on goûte la glace au homard chez Ben & Bill’s (si si, 20a Circuit Ave, Oak Bluffs) et JP craque pour un t-shirt des Dents de la mer, la réplique de celui du tournage porté par Spielberg. Le Backdoor donuts, qui vend des donuts jusqu’à minuit dans l’arrière-cour, est aussi dans le secteur.

Si vous êtes fans, des compagnies proposent des tours des lieux de tournage des films (le premier et ses suites). Ici ou par ici

On continue la balade jusqu’au port où on s’attable pour grignoter un truc. On choisit une (autre!) institution, Coop de ville (12 Circuit Avenue Extension, Oak Bluffs), fréquentée par les locaux « et des présidents » précise le menu. Le serveur est un peu « glucose » (« lost » nous souffle-t-on) mais on arrive à avoir le sandwich au thon du jour (miam) et un panier de calamars frits.

On tape la discute avec nos voisins (qui tiennent un camping sur l’île) et nous expliquent plein de trucs. Tout le port s’arrête de vivre lorsqu’arrive le Mamamia, un yacht géant « pour les très très très riches ». C’est l’évènement de la journée (bon nous on peut dire adieu au soleil et à la vue).
Dernier tour pour rentrer à la voiture. Cette halte était vraiment fantastique, on reviendra, c’est sûr !

En prenant la route pour Edgartown, on tente une petite paparazzade de la maison de vacances de Barack Obama sur Turkeyland Dr, lui qui est habitué des lieux depuis de nombreuses années. Les Obama ont leur habitudes à Edgartown ou Oak Bluffs. La visite guidée.

On reprend la route, après un dernier petit tour dans le centre d’Edgartown, sous le soleil pour reprendre le ferry (celui de 17 heures) à Vineyard Haven.

Retour sur le continent. (à Woods Hole, Falmouth), 45 minutes plus tard. Le jour décline déjà…

Avant la nuit noire, alors que nous devons rejoindre l’extrémité de Cape Cod ce soir, Provincetown, on va jeter un oeil à Hyannis, la « ville » capitale. De là aussi partent beaucoup de ferries (entre autres bateaux). Il y a des petites cabanes de pêcheurs, de toutes les couleurs…

On fait juste une halte pour voir le mémorial de JFK (480 Ocean St, Hyannis). Les Kennedy avaient des maisons dans le coin (le fameux Kennedy Compound, 50 Marchant Ave, Hyannis). D’ailleurs, une Roadette nous a rappelé ce matin que John John, son fils, s’était tué en avion au large de Martha’s Vineyard. Il n’y a quasiment pas de lumière mais c’est dingue, plusieurs voitures s’arrêtent…

Encore une heure pour Provincetown (« P-Town ») où l’on dort ce soir. On suit la lumière de la lune…

On passe d’abord à l’hôtel (on a décidé de se mettre un peu à l’écart du centre), au Cape Colony Inn (280 Bradford St, Provincetown), très abordable (voir et réserver ici). Où la concierge nous conseille de ne surtout pas laisser de poubelles. Nous: « Why? » « Because of wildlife » « Ohhhhh which wildlife?! ». Elle (d’un air dégoûté): « Racoooons! » « OMG I love them! ». On va partir en chasse.

Mais d’abord, cap sur Commercial St., l’artère animée de P-Town (ville très à part de Cape cod, connue pour être une Mecque LGBTQ+ (etc). On s’installe au Squealing Pig (335 Commercial St, Provincetown) et, malgré le bruit, on se régale d’un panini au porc et oui, encore d’un lobster roll mais il coûtait moins cher que depuis deux jours….

Allez, on est prêt les Roadies-racoons (on vous attend à l’étage!).

  • Notre hébergement : Cape Colony Inn (18 Kennebec Ave, Oak Bluffs) : 8/10. Super emplacement et accueil adorable. On est proche de tout. Pour voir et réserverDormir ailleurs à Provincetown
  • Nos bars et restaurants : Coop de Ville (12 Circuit Avenue Extension, Oak Bluffs). Note : 7/10. A part le service un peu largué, c »était top, la vue et la bouffe (avec du poisson frais). The Squealing Pig (335 Commercial St, Provincetown). Note : 8/10. Petite adresse qui paie pas de mine sur la partie calme de Commercial St. Ravis
  • Nos visites : Martha’s Vineyard (Edgartown, Oak Bluffs), Hyannis, Provincetown
  • Pour réserver les ferrys pour Martha’s et Nantucket, c’est par ici

J50. Lost de P-Town à Boston (Baleines inside)

Jeudi 28/09/23. Pas de ratons laveurs pendant la nuit (on s’est endormis devant Les Dents de la mer!). Original ce petit-déj à emporter dans un carton, je crois que c’est une première pour nous. Bon, en même temps, on ne va pas se plaindre d’en avoir un.

On part direct se garer en ville (au parking du McMillian pier, la jolie jetée, à4 dollars de l’heure) car ce matin, on a rendez-vous avec… les baleines ! On a trop hâte.

Ça va être dur de rivaliser avec le spectacle incroyable offert l’hiver dernier à Hawaï. Mais Provincetown est l’un des hauts-lieux de la côte Est pour l’observation des baleines. Elle a été l’un des plus grands ports commerciaux (du monde) de chasse à la baleine et notre compagnie, Dolphin Fleet (voir sur leur site ou sur Get your Guide), revendique même la création des croisières dédiées en 1975 (au moins sur la côte Est). Le patriarche, capitaine Avellar, a remarqué que les pêcheurs qu’il emmenait en mer lâchaient leurs cannes pour observer les baleines… et a eu l’idée de faire pareil pour le grand public.

Leurs bateaux sont nombreux et immenses (ça nous fait bizarre, nous qui avons plutôt l’habitude des petits bateaux à quelques co-voyageurs). On est des dizaines et un groupe d’ados allemands nous pètent déjà un peu les oreilles et nous bouchent la vue…

Depuis le port de Provincetown, le bateau quitte la baie de Cape Cod et va dans le Stellwagen Bank, particulièrement propice. Il y a toutes sortes de baleines, dauphins. Les baleines sont là pour… la bouffe, un petit poisson en particulier (Ammodytidae ou sandlance), qui lui-même est là pour le zooplancton. La naturaliste, Nancy, nous explique tout cela (hyper bien) avant de monter sur le pont supérieur avec jumelles et calepins. C’est parti !
Et OMG, ça tangue. Plusieurs sont malades, ils nous avaient prévenus.

On avait fait une croisière comme celle-ci il y a 15 ans, au départ de Boston, et Delphine se rappelle avec émotion d’avoir vu les baleines de très près… Et bien rebelote ! Les règles sont-elles les mêmes que dans les autres états ? Car on va droit dessus. Elles sont là, les baleines à bosse, elles touchent quasi le bateau, à deux, à trois, elles jouent, plongent… Fantastique. On en verra une dizaine comme ça (et longtemps) en trois heures de croisière. Nancy les reconnaît à leur caudale : Wonderland and co…

Retour au port, toujours sous le soleil.

On reste garés et on retourne en ville à pied. Il y a pas mal de monde, des magasins plutôt sympas, des petits bars, restos… C’est à la fois tranquille et animé.

On passe par la Bob Gasoi Memorial Art Alley juste à côté du magasin hyper coloré Stop Therapy (286 Commercial St, Provincetown). A l’étage, des dizaines de sextoys (l’étage est réservé aux plus de 21 ans).

On croise des Roadies dans une boutique d’antiques! On adore ces moments-là, qui se produisent toujours dans des lieux incongrus en plus. Bonne continuation tous les deux !

Allez, on craque, on retourne dans un resto de homards, celui-ci est trop une institution : le Lobster pot (321 Commercial St, Provincetown) et son magnifique panneau lumineux. Contrairement à ce que sa façade laisse croise, il est immense. Pas donné évidemment, mais les portions sont généreuses et l’accueil aux petits oignons. On prend un autre roll et une « bouillabaisse » (pas vraiment comme la nôtre, plutôt celle de San Francisco, une Cioppino) mais délicieuse, avec des calamars, du poisson, des moules… (et des pâtes!).

Le grand carnaval se prépare (ce week-end). Dernier tour dans la rue principale (Commercial street) et on va voir l’autre face de P-Town, ses plages (assez sauvages), avec leurs dunes…

Après avoir jeté un oeil au lieu exact de débarquement des pères pèlerins à Provincetown, on passe par Herring Cove Beach (côté baie) puis Race point (côté Atlantique). Ohhhhh, un renard ! Ce qui est certain aussi, c’est que les panneaux « attention, les requins blancs fréquentent ces eaux » ne nous donnent pas trop envie de tremper les pieds.

Nous quittons Provincetown pour voir quelques autres facettes de Cape Cod. Truro (et son super general store au milieu de nulle part), Eastham (le phare de Nauset) et Harwish, où l’on cherche les champs de canneberges, la spécialité du coin.

On y arrive en suivant Main street et Great Western road. Plein de fermes organisent des visites, ont des magasins… Voir ce site

En quittant Cape Cod, on roule face à un soleil énorme et rouge…

Plymouth. Il fait déjà nuit lorsqu’on s’arrête dans cette ville aussi mignonne qu’historique. C’est ici que les pères pèlerins, arrivés à bord du Mayflower (après 5 semaines à Cape Cod), ont installé leur colonie en 1620. Il y a un musée « vivant », une réplique du Mayflower (entre pas mal d’autres). On s’arrête « juste » voir la pierre historique de débarquement, protégée par un temple et une caméra de surveillance. Elle est tout petite.

Cette colonie est plus célèbre que celle de Jamestown, installée pourtant 13 ans plus tôt. Son histoire a été plus romancée, les relations avec les natifs ont été meilleures, ils ont créé Thanksgiving. Bref, le storytelling était meilleur…

On fait le plein (de la voiture et de la glacière) : on est un peu « cuits » et un petit pique-nique devrait atténuer un peu nos excès de homards! Ici, les magasins sont des Stop & shop, on tente. Ok, un peu comme tous les autres, les homards vivants en plus dans le magasin.

Nous voilà Boston ! On entre facile, mais on se remet quand même un petit coup de speed au check-in du Revolution Hotel : pas de parking (il faut aller se garer à 10 minutes de marche), et on découvre (on a réservé ça, nous?!) que malgré la hypitude (et le prix!) de l’hôtel, on a des sanitaires partagés… (ils en ont aussi avec des privées). La chambre est minus mais jolie, à la new-yorkaise, et le reste ira.

Soirée studieuse & pique-nique ce soir.

  • Notre hébergement : Revolution Hotel (40 Berkeley St, Boston) : 7/10. Bel hôtel dans un quartier calme de South End. Jolie déco. Attention, certaines chambres ont des salles de bains communes.  Pour voir et réserverDormir ailleurs à Boston
  • Nos bars et restaurants : Lobster Pot (321 Commercial St, Provincetown). Note : 8/10. Un classique de Provincetown. Et pas attrape touristes…
  • Nos visites :  Provincetown (croisière baleines, commercial St, jetée, monument aux pères pèlerins, Herring Cove Beach, Race Point), Truto, Eastham (Nauset Lighthouse), Harwich, Plymouth, Boston
  • Pour réserver une croisière baleines avec Dolphin Fleet, c’est par ici
  • Nous avons été invités à tester la croisière baleines de Dolphin Fleet. Collaboration commerciale non rémunérée. Tous les commentaires et avis nous reviennent, ce qui veut dire que ça ne nous empêche pas dire la vérité, toute la vérité, on le jure ! Merci Lacey

J51. Lost à Boston (avec Mathiiiiilde)

Vendredi 29/09/23. Ce matin à Boston, le temps est bien tristou lorsqu’on met le nez dehors (après avoir fait la queue à la douche, au café, … lol). On prend un Uber pour rejoindre le View Boston (800 Boylston St Floor 52, Boston), seul observatoire de Boston au sommet de la Prudential Tower. Après trois ans de fermeture, ce nouveau concept a rouvert en juin 2023 et il y a encore des travaux.

Cette nouvelle attraction est incluse dans le Boston CityPASS, comme le New England Aquarium, le Museum of Science et deux attractions à choisir parmi Franklin Park Zoo, Harvard Museum of Natural History et donc View Boston. De nôtre côté, on va zapper la croisière, à cause de la pluie qui ne nous quitte pas depuis ce matin.

Sur la route de View Boston, premier happening de la journée : notre chauffeur de taxi est le sosie d’un personnage de série médicale de Delphine, New Amsterdam. Le Dr Vijay Kapoor (le neurologue). Tellement qu’elle lui demande si c’est pas lui (attention spoiler, mais comme le personnage est mort lol, peut-être qu’il prépare un prochain rôle de chauffeur de taxi…).

View Boston. On est quasi seuls en haut de la Prudential Tower. Même si les couleurs sont fades, la visibilité est bonne et on voit les principaux bâtiments, monuments, quartiers… Boston, qui nous plaît beaucoup d’en bas, est d’une unité avec ses maisons de briques parfaitement alignées, ses cours d’eau….

La visite est parfaite pour commencer la visite de la ville: on apprend plein de choses, des anecdotes. Obama, qui était étudiant à Harvard, a laissé ses prunes impayées pendant 17 ans, ils ont 70000 chats, seulement deux-tiers possèdent une voiture (un des taux les plus bas aux US). Au 52e étage, c’est la vue à 360° à l’intérieur ; au 51e, la vue à l’extérieur et le bar et enfin, au 50e, les expositions, le gift-shop et le restaurant.

Le clou de la visite est la maquette interactive de la ville, qui s’anime de lumière selon des thèmes : l’Histoire, les arts, les saisons… Gé-ni-al

On continue la visite de la ville à pied en passant par Back Bay et la jolie rue de Newbury St (avec ses commerces et terrasses) puis on enchaîne par le quartier tout mignon et un posh de Beacon Hill.

Il y a notamment la rue la plus photographiée de Boston, Acorn street (en pierres et désormais moins accessible par les touristes) qui est… bouchée par un truck de déménagement.

Juste avant Beacon Hill, nous étions passés par le Public Garden, jardin botanique (le plus ancien des Etats-Unis, datant de 1837), connu par les enfants du monde entier grâce au bouquin pour enfants de Peter McCloskey, « Make way for ducklings ». La légendaire statue de famille canards qui lui rend hommage est dans un coin du parc.

En bonus dans le jardin, plein d’écureuils, des oies et le banc du film Will Hunting (la scène avec Matt Damon et Robin Williams).

Nous poursuivons notre route en passant devant le capitole d’état (magnifique, avec sa coupole dorée) et devant un autre lieu culte des séries TV : l’immeuble du bureau d’Ally McBeal (le cabinet Cage & Fish était au 7e, le bar au rez-de-chaussée-de-chaussée) et le tournage a partiellement eu lieu ici (14 Beacon St, Boston).

On suit le Freedom Trail, un chemin de briques rouges de 4 kilomètres qui passe par tous les grands lieux historiques de la ville.

On le quitte pour rejoindre le port. On croise plein de « ducks », ces véhicules amphibies de la seconde guerre mondiale, emblématiques de Boston. Il faudra vraiment qu’on le prenne la prochaine fois pour une visite guidée de la ville (voir ici).

Nous retournons à l’aquarium de Nouvelle-Angleterre (aussi inclus dans le dans le Boston CityPASS) qui avait laissé un souvenir impérissable à Delphine. C’est vrai qu’il est vraiment chouette, avec des poissons qu’on n’a jamais vus (le poisson-éléphant), des pingouins, des otaries (rescapées ou rejetées par leur mère).

Mais celui qu’elle voulait vraiment voir (et n’avait vu qu’ici il y a 15 ans), c’est un tout petit poisson multicolore magnifique, un mandarin. On ne le trouve pas. On demande et f… il fait partie de l’exposition en travaux et est parti dans les réserves, à des kilomètres de là (snif).

Allons se consoler… en mangeant. On fait le tour du Quincy Market (où il y a plein de trucs variés et de poissons et crustacés à prix plutôt ok) mais on a la flemme de choisir, de trouver une table…

Après un petit crochet par l’historique (encore) Faneuil Hall, nous finisons dans une institution, Union Oyster House (41 Union St, Boston). Reconnue officiellement (on a l’impression qu’on en a fait 10, mais il y a toujours des subtilités) comme la plus ancienne taverne-restaurant encore ouverte du pays (depuis 1826).

L’intérieur est immense, le décor authentique (à l’étage, il y a la Kennedy booth, la table que JFK préférait); elle est occupée par de(s) « faux Kennedy »!

On s’installe au bar (toujours la bonne technique pour éviter l’attente) et on mange un truc simple, mais bon. L’établissement a été fréquenté par de nombreuses personnalités et hommes politiques (allez voir la plaque vers le bar).

A la sortie, c’est littéralement le déluge (un autre épisode météo, qui a inondé New York). Le temps parfait pour aller, enfin, rencontrer Mathilde, expat spécialiste de Boston, auteure, qui a fondé les visites en français (« Boston le nez en l’air ») qu’on connaît virtuellement depuis presque 10 ans !

On passe une super soirée et on finit avec Manu, dans un resto chinois improbable de Chinatown (on l’avait noté parce qu’il occupe un ancien théâtre), l’Empire Garden (690 Washington St, Boston). Normalement (= en journée), ils ont un chariot de dim sums, mais là on doit se démmerder pour commander avec des serveuses pas franchement aidantes. Clairement une expérience hors du temps (et de la galaxie). On s’effondre au Revolution, riches de nouveaux amis.

  • Notre hébergement : Revolution Hotel (40 Berkeley St, Boston) : 7/10. Bel hôtel dans un quartier calme de South End. Jolie déco. Attention, certaines chambres ont des salles de bains communes.  Pour voir et réserverDormir ailleurs à Boston
  • Nos bars et restaurants : Union Oyster House (41 Union St, Boston). Note : 7/10. Historique, ne manquez pas le Kennedy Booth. Empire Garden (690 Washington St, Boston). Note 6/10. Pour le cadre et l’expérience hors du temps. Les dim sums sont ok
  • Nos visites : Boston (View Boston, Back Bay, Beacon Hill, Public Garden, Acorn St, Capitole, Freedom Trail, Aquarium, Quincy Market, Faneuil Hall…)
  • Voir le Boston CityPASS, avec le New England Aquarium, le Museum of Science et deux attractions à choisir parmi View Boston, Franklin Park Zoo, Harvard Museum of Natural History.
  • Nous avons été invités à tester le Boston CityPASS. Collaboration commerciale non rémunérée. Tous les commentaires et avis nous reviennent, ce qui veut dire que ça ne nous empêche pas dire la vérité, toute la vérité, on le jure !

J52. Lost de Boston à Hampton Beach (New Hampshire) via Salem

Samedi 30/09/23. On quitte (déjà) Boston. Le soleil n’est toujours pas là (mais, curieusement, ça va un peu avec l’image qu’on a du coin, ça lui va bien). Dernier tour en ville, au Seaport district, le quartier qui bouge au bord de l’eau et où des dizaines d’immeubles sont en construction.

Direction la JFK Library, le musée présidentiel comme tous les anciens présidents des Etats-Unis depuis Herbert Hoover (Columbia Point, Boston). Obama attend le sien, en construction à Chicago. Trump, on ne sait pas encore mais le nom « librairie » serait sûrement incongru pour lui.

On a déjà visité (et adoré) celle de Clinton à Little Rock, Arkansas. Le bâtiment est magnifique et le lieu abrite plus de 50000 objets de la collection familiale. Il est très interactif, avec des vidéos (ça fait bizarre d’entendre sa voix). Bref, plutôt intéressant, avec des pièces par thème : Jackie, la crise des missiles de Cuba, les droits civiques avec la crise à l’université d’Alabama, sa jeunesse, la campagne, le débat TV face à Nixon… En revanche, pas un mot sur cette pauvre Marylin alors que le musée Clinton n’éludait pas du tout Monica Lewinsky.

https://giphy.com/gifs/happy-birthday-president-hbd-AOhdWUrZiNb4A


On y trouve plus de 24 millions de pages de documents, 500 000 photos, 30 000 objets, des archives vidéos et sonores et une… noix de coco. Engagé dans le Pacifique lors de lq deuxième guerre mondial, John, capitaine de son bateau, est percuté par un destroyer japonais. Blessé, échoué sur une île déserte avec son équipage, il est rejoint par des locaux. Il grave un message de secours sur une noix de coco et les locaux rapporteront cette noix de coco au QG. L’équipage est sauvé. JFK garde cette noix de coco et s’en sert comme presse-papier, même dans le bureau ovale.

https://giphy.com/gifs/VAYD-Teens-moonshot-kennedy-moon-shot-jfk-H7GYGhaWPNUT4BRyOH

On prend la route panoramique qui, fait assez rare, longe vraiment la côte et l’océan, l’Essex Coastal Scenic byway. Revere beach, Lynn, la charmante Marblehead….

On arrive rapidement à notre gros objectif de la journée : Salem, la ville des sorcières… On aurait bien aimé y dormir, mais tout était plein et surtout hors de prix à l’approche d’Halloween… Un enfer à 500 euros la nuit. Alors, nous avons dû nous éloigner.

Nous comprenons rapidement sur place que les festivités ont déjà commencé. La saison des « Haunted happenings » qui va durer jusqu’à la Toussaint, commence et la ville est blindée, il y des gens costumés partout. Delphine est en transe, JP se verrait déjà bien faire demi-tour… On finit par trouver une place de parking (une casse de l’autre côté du pont à 30 dollars qu’on arrive à faire tomber à 20 presque par magie). On se lance en ville.

C’est génial ! On se mêle à la foule. C’est bon enfant. Certains n’ont qu’un petit accessoire, d’autres ont sorti la totale (et prennent leur rôle très au sérieux). Big up au Catman (avec son chat noir, Lucifer), au Frankenstein et au mec habillé en monstre, pliant sous son costume. L’animation se concentre sur Essex St, Washington St, Derby St…

Salem (et ses environs) est célèbre pour avoir connu le plus grand épisode de chasse aux sorcières entre février 1692 et mai 1693. 200 à 300 accusées, trente coupables, 19 personnes pendues (14 femmes et cinq hommes… et deux chiens), un homme mort sous la torture, et cinq autres en prison. Cette chasse menée par les puritains a marqué la ville à jamais. Plusieurs hypothèses ont été avancées. A lire ici

Il y a la queue partout, dans les magasins, les attractions, les « musées »…. Une statue de Ma sorcière bien aimée (Lappin Park), un mémorial aux « sorcières » tuées lors de ces procès (24 Liberty St, Salem), des lieux de tournage d’Hocus Pocus, dont la maison d’Allison (318 Essex St, Salem) et des tonne de musées ou petites expositions effrayantes que l’on se garde de tester… On décide de juste profiter de l’ambiance, et on arrive même à casser une croûte au coeur de l’animation (il y a plein de chouettes adresses en ville) au Rockafellas (231 Essex St, Salem). Ça doit être quelque chose de fêter Halloween ici ! Le lien vers le programme des festivités

On reprend la route, toujours celle de la côte. Elle ressemble à la Bretagne, et d’ailleurs c’est la marée.

Alors que la lumière se faire rare, nous passons par de très anciens ports : Manchester by the Sea (comme le film, mais on n’entend pas chanter la « singing beach »), Gloucester, la très mignonne Rockport (figée dans le temps, ne manquez pas Motif #1, cabane de pêcheurs rouge qui a servi de modèle à tant d’étudiants en peinture)… On est vraiment dans l’esprit Nouvelle-Angleterre là, ça y est.

Il fait nuit lorsqu’on arrive à Hampton Beach (New Hampshire), à une bonne heure de route. C’est ici qu’on a fini par dégoter un motel à prix presque correct (toute la côte était à plus de 300$ la nuit). C’est samedi, on a mis ça sur le dos de Salem mais ici aussi il se passe des trucs. Demain matin a lieu un marathon, la Smuttynose race, qui réunit plusieurs milliers de coureurs à Hampton Beach (ça se finit par des lobster rolls, on ira jeter un oiel, c’est vraiment à côté).

La ville, en mode plage cool, nous plaît bien. il y a des bars-restos sympas un peu partout, des groupes de musique live… On va manger un bout à The Goat (« la chèvre », 20 L St, Hampton) qui fait des burgers bien juicy…

Ce soir on dort dans le New Hampshire, notre 47e état. Et l’on s’endort sur une bonne nouvelle: ils ont trouvé un arrangement, pas de shutdown demain (ni jusqu’à mi-novembre). Nous pourrons visiter Acadia NP tranquillement.

  • Notre hébergement : Janmere Motel (52 Ashworth Ave, Hampton) : 7/10. Motel tout simple à une rue de l’océan. C’était propre bien qu’un peu vieillot  Pour voir et réserverDormir ailleurs à Hampton Beach ou dormir à Salem ou à Rockport
  • Nos bars et restaurants : Rockafellas (231 Essex St, Salem). Note : 7/10. Dépassés par le monde mais nourriture ok. The Goat Restaurant (20 L St, Hampton). Note 7/10. Belle ambiance, déco à coups de billets de 1$, burgers juicy…
  • Nos visites : Boston (Seaport District, JFK library…), Marblehead, Salem, Manchester-by-the-Sea, Gloucester, Rockport, Hampton Beach…
  • Voir le Boston CityPASS, avec le New England Aquarium, le Museum of Science et deux attractions à choisir parmi View Boston, Franklin Park Zoo, Harvard Museum of Natural History.
  • Ce qu’on a noté pour une prochaine : Medford, lieu invention Jingle Bells (19 high St)

J53. Lost d’Hampton Beach (New Hampshire) à Portland (Maine)

Dimanche 1er/10/23. Ce matin, à Hampton Beach, nous sommes réveillés par les cris des coureurs ! On se dépêche à sortir de là (non sans mal). Car nous devons être à 11h30 à Portland (Maine) pour un tour en trolley de la ville (à 2 heures de là). Il y a une curieuse lumière ce matin : le soleil est là mais il galère à percer derrière, on imagine, les fumées du Canada.

Vu le timing, nous avons du faire des choix sur les arrêts en chemin. Chemin sur lequel il y a des panneaux « moose » (= élans). Ça y est, les arbres rougeoient vraiment, à moins que ce ne soit les décos d’Halloween et les homards du Maine, présents partout.

Le changement d’ambiance est instantané lorsqu’on quitte Portsmouth et qu’on passe le pont au-dessus de la Piscataqua River qui marque la frontière entre le Maine et le New Hampshire. Dessous, les petites cabanes de pêche de Badger’s Island, à Kittery (plus ancienne ville du MAine, 1647), sont hyper photogéniques. Cela doit être sympa de s’arrêter boire un coup/manger un bout au snack sur place.

On fait des sauts de puce sur la route. A retenir : Cape Neddick (très joli phare, hyper fréquenté ce dimanche matin), Ogunquit (avec la Marginal way, une mini rando d’un mile et quelques à flancs de rochers) et la jetée d’Old Orchard Beach, avec ses petites cabanes.

Portland. On arrive (à l’arrache, en retard), à Portland (Maine). C’est le plus grande ville de l’état (70 000 habitants), donnant sur la baie de Casco. Capitale économique, touristique et culturelle du Maine. C’est dimanche, on pensait que le parking allait être (plus) facile mais non, c’est la très haute saison ici.

On a rendez-vous à 11h30 pour une visite de la ville et de son phare mythique, Portland Head. Ça se fait en bateau et en trolley (même en camion de pompier vintage!). On croyait partir sur l’eau, mais c’est à bord du trolley qu’on monte, avec Portland Discovery Land and Sea Tours.

C’est parti pour 1h45 de découverte de l’Histoire de la ville, des parcs (Eastern promenade, Western Promenade), des curiosités (comme le yatch de 138m du producteur David Geffen, amarré ici), du phare. Notre guide-chauffeur est assez drôle, et nous dépose une demi-heure au phare de Portland Head, un petit bijou.

C’est une bonne façon d’appréhender la ville, surtout quand on n’a pas envie de se casser la tête avec le parking, surtout au phare (attention, niveau d’anglais soutenu, on n’a pas tout compris).

Retour au vieux port et sur Commercial St, l’artère la plus animée de la ville. Il y a la queue partout, mais on la fait quand même au Portland Lobster co (180 Commercial St), l’un des rois du homard local. Il est installé sur l’eau, juste à côté, et il y a musique live le dimanche. Ici, le homard (dont c’est aussi la haute saison) est servi en roll (à 25 dollars) donc moins cher que les jours précédents, en sandwich BLT, en mac n cheese ou entier (pour une soixantaine de dollars). On se régale.

On digère avec un petit tour sur le port, le long de Commercial street. Puis on rebalade en voiture (devant l’Observation Tower notamment), on réfléchit à la suite… avant de s’avouer mutuellement qu’on irait bien se poser à l’hôtel. On attrape quand même des stars locales : les Holy donuts (donuts moelleux à la pomme de terre, 177 Commercial St, Portland).

On check-in un peu plus loin au bord de l’eau, à l’Aloft (379 Commercial St, Portland, voir et réserver). Une chaîne Marriott qui se retrouve souvent tout en haut de nos sélections mais où on n’était jamais allés. Nous sommes surclassés (merci les gars), la chambre (dans un angle), est super et zzzzzzzzz…..

Bon, c’est pas tout ça, mais on a grave en vie d’aller tester une autre adresse de homard (on est en cure là) : le Highroller (qui en met dans les burgers, sur des bâtonnets…), que plusieurs locaux nous ont recommandé (104 Exchange St, Portland).

C’est en soirée qu’on touche enfin ce qui fait de Portland une capitale trendy (foodie, culturelle and co, la vraie est Augusta), en allant dans ce super resto de homard, le Highroller (mélange de diner-beer garden où il y a toujours la queue). C’est au-dessus de l’océan que se trouve l’animation, les petites ruelles animées, de jolis magasins (viser Exchange, Fore et Wharf streets). On se ré-ga-le! (peut-être le meilleur lobster roll depuis le début). Ici, le homard est servi en sandwich, burger, sur des « sucettes »… et avec des sauces qui lui font honneur.

Portland nous donne de suite l’impression d’une ville où il fait bon vivre. Et quand c’est le cas, c’est souvent une chouette ville à visiter.

Pause décompte des états : nous voilà dans le Maine, notre 48e état !

  • Notre hébergement : Aloft Portland (379 Commercial St, Portland) : 8/10. Super chambre, super emplacement. Ne prenez pas le valet parking mais misez sur les spots dans le rue pour économiser  Pour voir et réserverDormir ailleurs à Portland
  • Nos bars et restaurants : Portland Lobster co (180 Commercial St, Portland). Note : 8/10. Emplacement idéal et lobster goûtu. The Highroller (104 Exchange St, Portland). Note 9/10. Du très lourd. Pour le lieu, l’ambiance, le homard
  • Nos visites : Hampton Beach, Kittery, Cape Neddick, Ogunquit, Old Orchard, Portland…
  • Collaboration commerciale non rémunérée. Nous avons été invités à la croisière et à l’Aloft de Portland. Tous les avis et commentaires nous reviennent (= on n’a aucune obligation et on dit ce qu’on veut)

J54. Lost de Portland à Bar Harbor (Maine)

Lundi 2/10/23. Grosse mission ce matin à Portland : terminer (et envoyer!) les cartes postales. Pour rappel, on a organisé un concours et les followers qui se sont le plus rapprochés de l’itinéraire de notre roadtrip en ont gagné une de l’endroit de leur choix (beaucoup de Yellowstone).


On passe la matinée à Portland, dans les rues les plus animées (Exchange, Wharf et Fore St, ainsi que Commercial St), décidément sympa (et davantage un lundi qu’un dimanche), on passe au Fish Market (à ne pas manquer pour du poisson frais et abordable) et on reprend la route. On en a 4 heures aujourd’hui pour rallier Acadia NP.

Wow, le foliage (= le feuillage d’automne) est vraiment en train de faire son coming-out, et certains arbres sont déjà rouge fluo.

Nous faisons tout de même quelques arrêts sur la route, à commencer par Freeport. C’est dans cette ville qu’est née la success-story du magasin d’outdoor made in Maine et créé en 1912, LLBean. Ne pas manquer la chaussure de rando géante à l’entrée.

Dans la même ville, on passe devant un McDo qui a dû se fondre dans le décor local sans son grand « M ». Puis on fait des antiques à Wiscasset. Malheureusement, le lobster shack très connu RedEats est fermé aujourd’hui. Nous enchaînons avec le phare de Marshall Point à Port Clyde, qui a servi de décor à Forrest Gump (la fameuse course à travers les USA) et Thinner, « La peau sur les os », un film d’horreur adapté d’un roman de Stephen King.

Les gens rejouent la scène (du premier), avec la musique !

L’endroit est d’une sérénité incroyable, c’est trop beau… On croise plein de villages comme ça, au bord de l’eau… Oui, ça a un petit côté Canada ou Bretagne, le Maine.

Bon, on a faim. Nous nous arrêtons manger dans la capitale (mondiale!) du homard, Rockland. C’est là qu’on s’attable, chez Claws (743 Main St, Rockland), pour un lobster dinner (entier) au prix du roll d’il y a quelques jours (une quarantaine de dollars). Ils en donnent un en plastique numéroté pour servir les commandes. Délice. Mais l’odeur est un peu tenace, surtout que Delphine en a envoyé partout avec sa pince, malgré la serviette en plastique !

Bon, ben l’air de rien, la journée a filé et on n’arrivera pas au parc national d’Acadia avant la nuit.

Encore deux heures de route avant Bar Harbor, notre nuit d’étape, à l’entrée du parc. Le ciel prend de jolies couleurs en se couchant et on croise des jardins aux couleurs d’Halloween dignes de musées.

Il fait nuit noire quand on arrive (on croit toujours que c’est minuit, mais en fait ce n’est que 19 heures). On est invités dans un hébergement comme on n’en a pas l’habitude : un inn historique (et familial), le Stratford (39 High St, Bar Harbor, voir et réserver), à Bar Harbor, l’une des villes de Mount Desert Island, le coeur du parc.

Une enveloppe nous attend : notre chambre est au 3e… La maison, cottage de style Tudor, a été construite par l’éditeur Louis Roberts en 1900.

On monte quelques trucs et on repart en ville (à pied). Il y a pas mal de restos, dont beaucoup de spécialistes du (wait for it…) homard, mais on va faire une pause. On choisit le Side street café (49 Rodick St, Bar Harbor) dont l’annexe propose un concert. Simple, sympa et délicieux. Et quelle animation pour un lundi soir !

  • Notre hébergement : Stratford (39 High St, Bar Harbor) : 7/10. Une expérience pour nous qui n’avons pas l’habitude des B&B. Mais l’endroit est magnifique et cela fait du bien de voir ces bâtisses de l’intérieur  Pour voir et réserverDormir ailleurs à Bar Harbor
  • Nos bars et restaurants : Claws (743 Main St, Rockland). Note : 8/10. Du homard, une vue sur le port. Que demander de plus ? Side St Cafe (49 Rodick St, Bar Harbor). Note 7/10. Bonne ambiance dans l’annexe avec un concert et deux serveuses efficaces
  • Nos visites : Portland, Freeport, Wiscasset, Port Clyde, Rockland, Bar Harbor
  • Collaboration commerciale non rémunérée. Nous avons été invités au Stratford. Tous les avis et commentaires nous reviennent (= on n’a aucune obligation et on dit ce qu’on veut)
  • Ce qu’on a noté/relevé/gardé pour une prochaine : Camden nous a bien plu

J55. Lost de Bar Harbor à Bangor via le parc national d’Acadia (Maine)

Mardi 3/10/23. A Bar Harbor, on commence la journée par un petit-déj collectif. La marque de fabrique des inns et B&B de ce genre. Heureusement, nos voisins de table sont charmants, ils viennent d’un peu partout (Floride, alentours de NY, Minnesota…) et veulent apprendre des gros mots en français… Au menu: une pêche confite, des gaufres à la citrouille (+ saucisses!) et muffin…

On se dépêche de plier bagage, car on a une grosse journée et, surtout, la visite du parc national d’Acadia, le seul du Maine, dont l’essentiel se trouve sur l’île de Mount Desert Island.

On y va direct, d’abord le Visitor Center, puis la Park Loop Rd de 27 miles. Mamma mia, c’est qu’on n’est pas tout seuls ! Il y a des bus shuttles qui vont aux différents endroits du parc, mais aussi des voitures individuelles, des vélos, d’autres bus… C’est blindé, et on se prépare (encore!) à faire la queue partout, pour tout, tout le temps. C’est parce qu’on est en haute saison ici, notamment pour les couleurs d’automne, on le savait.

Le plat de résistance est cette boucle de 27 miles, en partie à sens unique, qui offre vues sublimes sur l’océan atlantique et départs de nombreuses randonnées. Et le feuillage rouge est orange est quasiment déjà là pour enjoliver l’expérience.

Malgré le monde, on s’accroche pour faire les principaux arrêts : Sand Beach, Thunder Hole, Otter Point, Little Hunters Beach, Jordan Pond House… Au niveau des Wild Gardens, les couleurs sont fantastiques. La particularité du parc, c’est qu’on peut y faire des balades en calèche.

Le « must » est la Cadillac Mountain Road. Le sommet, d’où on voit la mer et les îles alentours est désormais (c’est assez récent) sur réservation de mai à octobre. La nôtre est à midi, c’est un créneau d’une demi-heure, et ça coûte quelques dollars sur recreation.gov. On va assurer le coup. La vue, panoramique, est wow mais encore une fois, c’est la cohue, ce qui nous gâche un peu le truc.

Il y a des animaux, bien sûr, mais avec tout ce passage ils ont dû se rencabaner dans les bois ! On voit quand même ce qui doit être une hermine ou une loutre.

L’une des traditions du parc est de prendre le déjeuner à la Jordan house, qui fait des world famous pop-overs (sortes de brioches soufflés). On passe notre tour pour partir explorer une autre partie du secteur et du parc, du côté de Bass Harbor. Sur la route, à Somesville, au cimetière de Brookside, on passe voir la tombe de Marguerite Yourcenar, l’écrivaine, qui avait pris ses quartiers ici, et c’est là qu’elle y est morte en 1987.

On se ferait bien un dernier shot de homard dans un petit « shack » sans prétention, sur la route du phare de Bass Harbor. Là encore, on fait demi-tour, trop de bouchons pour arriver jusqu’au parking.

Pas mal de restaurants sont fermés, et on en choisit un pas terrible mais surtout trop lent, The Upper Deck à Southwest Harbor (433 Main St, Southwest Harbor) : on doit boxer notre roll pour espérer être à l’heure au port de Bar Harbor, où on a réservé une croisière… à homards!

Le fait d’avoir des horaires, des rendez-vous nous perturbe un peu, mais on y arrive ! On est pile à temps à l’embarquement du Miss Samantha.
Les « lobster cruises » (il y en a aussi à Portland et dans d’autres ports) sont une activité vraiment sympa (en saison). Les plus célèbres, comme Lulu Lobster’s, étaient déjà full mais on a réussi à dégoter des places chez (le malnommé) Bar Harbor Whale Watch co (qui s’y est mis, 1 West St, Bar Harbor).

C’est fantastique et quasi incontournable quand on s’intéresse au homard, qu’on est là en haute saison/qu’on s’en gave. Comme l’expliquent notre capitaine, Finn (= la nageoire lol), et le naturaliste (Andy), ce n’est pas qu’un lunch ! On navigue au large pour aller récupérer quelques casiers (on voit flotter les bouées emblématiques depuis des jours). Il y a des homards à l’intérieur ! Ils rejettent la quasi totalité de la pêche: crabes, homards trop petits, femelle « pleine » d’oeufs… A la fin, il nous les fait passer.
On apprend plein de choses sur la pêche, les règlementations strictes…

Comment on reconnaît un mâle d une femelle… Les différentes couleurs des homards. Pourquoi les homards trop gros sont relâchés… Etc. Le tour au large de Bar Harbor se finit par l’observation de phoques (on voit aussi un aigle royal) et du phare d’Egg Rock.

Certaines compagnies vous habillent comme des pêcheurs, d’autres vous vendent votre prise (et il faut aller la faire cuisiner dans un resto)… Vraiment une activité sympa à faire.

On rentre au port juste avant le coucher de soleil. La ville s’anime, on en regretterait presque de partir… Le port est vraiment le quartier sympa, il y a plein de petits restos sur l’eau, des magasins rigolos, des cabanes colorées (et même une queue de baleine !). Il y a eu un « Millionnaire row » ici, à une époque les Rockfeller and co avaient tous une baraque dans le coin.

Alors que l’horizon se pare de rose et de violet et que ça continue de faire la queue devant les camions de homards, on dit au revoir à l’océan (snif).

Nous prenons la direction de Bangor. Oui, la ville de Stephen King, qui a inspiré pas mal ses écrits. Le check-in au Tarratine Inn (194 French St, Bangor) où l’on est invités est terminé depuis des heures, mais Bob nous a attendus et nous accueille avec un grand « bonjour! ».

Pour finir la soirée, nous allons au resto dont tout le monde parle en ville, le Timber (au rez-de-chaussée de l’hôtel Residence inn, 22 Bass Park Blvd, Bangor). Au top et quel plaisir de retrouver des plats à moins de 20 dollars.

On a hâte de découvrir Bangor, qui a l’air très particulière, rien que dans sa conception … Et, est-ce l’effet Stephen K (ou l’inverse), mais il y règne une atmosphère particulière. Rien que la lune est énorme.

  • Notre hébergement : The Tarratine Inn on French St (194 French St, Bangor) : 8/10. Une magnifique demeure ancienne, une chambre immense, dans un quartier au calme. Excellente nuit.  Pour voir et réserverDormir ailleurs à Bangor
  • Nos bars et restaurants : Upper Deck (433 Main St, Southwest Harbor). Note : 5/10. dernière session homard un peu ratée. Service trop lent, on a mangé dans la voiture finalement. Timber (22 Bass Park Blvd, Bangor). Note 8/10. Bel endroit, belle carte, bon service
  • Nos visites : Bar Harbor, Acadia NP (Loop Rd, Cadillac Mountain, Bass Harbor…), Somesville, Southwest Harbor, croisière lobster à Bar Harbor
  • Collaboration commerciale non rémunérée. Nous avons été invités au Tarratine Inn. Tous les avis et commentaires nous reviennent (= on n’a aucune obligation et on dit ce qu’on veut)
  • Ce qu’on a noté/relevé/gardé pour une prochaine : quelques restaurants de Bar Harbor (Geddy’s, Stewman’s Lobster Pound, McKay’s Public House, Galyn’s)

J56. Lost du Maine au Vermont (de Bangor à Montpelier)

Mercredi 4/10/23. On a trop bien dormi dans notre quasi appartement de Bangor. Le Tarrantine est vraiment une maison magnifique, encore plus de jour (c’est une demeure historique qui a survécu aux grands incendie de Bangor) et il y a des pierres précieuses incrustées dans les murs. On prend le petit-déj seuls, comme si on était chez nous, et on file.

On a vraiment une grosse journée de route aujourd’hui pour rejoindre le Vermont….

Mais on prend quand même le temps de faire le tour de Bangor. On débute par le cimetière de Mount Hope, l’un des premiers cimetières « jardins » des Etats-Unis, où le jeune Stephen King traînait quand il était jeune. Certaines scènes du film Simetierre adapté de son roman y ont été tournées. Des tombes lui ont inspiré des noms de personnages, comme Carrie ou Georgie.

Nous poursuivons avec sa maison historique (ils ont emménagé en 1979 avec son épouse Tabitha). L’une des, qui abrite sa fondation, bientôt ses archives et une résidence d’auteurs, car il habite aussi en Floride dans les Keys et dans un autre secteur du Maine, d’où l’auteur de Shining est originaire. La maison se trouve au 47 W Broadway, Bangor.

https://giphy.com/gifs/maudit-waving-maudit-8jUeyfpMF6gj6

Incroyable, c’est le défilé devant. Le portail est ouvert, une voiture est garée… « Ah tiens, il n’est pas dehors aujourd’hui à signer des autographes?!« , nous lance une fan. Car oui, apparemment, il vit assez « normalement » ici. Bangor n’est pas sa ville natale (c’est Portland, Maine) mais il arrivé ici jeune et il y est toujours resté fidèle. Bangor, c’est un peu le Derry de ses livres. On attendrait bien un peu, on dirait qu’il va sortir tout naturellement (vous imaginez?!). Bon, ben non (on passera par Lovell dans la journée, l’un de ses autres fiefs).

https://giphy.com/gifs/stephen-king-ZJEcj2IcCt8Na

On va aussi voir le Paul Bunyan géant (519 Main St, Bangor), aperçu dans Ça. Le muffler man historique, bûcheron serait ici chez lui. Il y a débat et bataille entre le Minnesota et le Maine sur le sujet. JP fait fureur avec la même chemise! (lol, c’est sa tenue « foliage »).

Pour les fans de King, il existe des tours spéciaux (voir ici). Un café (miam, goût donut), un tour au centre, dans un magasin génial, le Rock Art Shop (36 Central St, Bangor), mélange de pierres, de trucs trendy tenu par la nana qui a peint le panneau de bienvenue à Bangor une peu plus haut dans la rue. Et on finit dans un magasin d’antiquités et nous (re)voilà en route.

On prend les « country roads », loin de l’autoroute, pour se perdre dans le foliage déjà bien présent. Le soleil tape très (trop) fort, et on passe même les 26°C!

On en prend un peu marre de rouler vers 15 heures, et on s’arrête choper un sandwich (italien, dans une super station). Bon, en fait, il devrait y avoir une limitation légale de confiture de cranberrie dans un sandwich à la dinde! Avant, on reste coincés dans la (giga) foire agricole de Fryeburg.
C’étaient nos dernières minutes dans le Maine (snif). On repasse par le New Hampshire et la magnifique Kancamagus highway, dans les White mountains avant de rejoindre le Vermont.

C’est ici aussi que s’arrête ce chapitre du Roadtrip to 49. On en est à 48 états visités.

Rendez-vous à la prochaine étape, à la recherche du « foliage », le feuillage d’automne dans le Vermont

https://giphy.com/gifs/tripo-travel-roadtrip-cartrip-dYVtYHhzrAZVdhlwJE
  • Notre hébergement : Comfort Inn Montpelier-Berlin (213 Paine Turnpike N, Montpelier) : 8/10. Un motel classique mais hyper propre et hyper bien équipé. Le top. Tant mieux vu les prix lors du foliage.  Pour voir et réserverDormir ailleurs à Montpelier
  • Nos bars et restaurants : RAS
  • Nos visites : Bangor (cimetière Mont Hope, bord de rivière, statue de Paul Bunyan, maison de Stephen King, centre…)
  • Collaboration commerciale non rémunérée. Nous avons été invités au Tarratine Inn. Tous les avis et commentaires nous reviennent (= on n’a aucune obligation et on dit ce qu’on veut)
  • Ce qu’on a noté/relevé/gardé pour une prochaine : Bangor, Orono boardwalk (balade nature), Cole Land transportation museum, Zillman art museum, resto Blaze… Sur la route : le Mont Washington Plus haut pic NE USA (1917m), pire temps du monde

Le bilan à chaud

https://giphy.com/gifs/Shinesty-fire-bbq-hell-ya-iK5dgYK9eofOrG9wCS

Cette étape du roadtrip « Road to 49 » nous a conduits en Nouvelle Angleterre, au bord de l’océan, au tout début de l’automne, et à découvrir quatre nouveaux états : le Connecticut, le Rhode Island, le New Hampshire, le Maine (bientôt le Vermont). On en pince clairement pour le Maine (et pas seulement pour les homards). Un état « vrai », moins « preppy » que ses voisins mais de vrais gens de bord de mer. On a (encore) eu l’occasion d’aller à la rencontre des baleines (et c’était spectaculaire) à Provincetown.

Les villes qu’on a aimées : Providence, Newport, Mystic, Provincetown, l’île de Martha’s Vineyard (surtout Oak Bluff), Boston bien sûr (en plus on a enfin rencontré Mathilde et Manu), Hampton beach, Portland (Maine), Bar Harbor, Bangor (où on a bien cru tomber sur Stephen King!) et autant de terres de lieux de tournage. On a aussi adoré tombé en plein début de festivités d’Halloween à Salem. Côté budget, encore beaucoup et bien assez dans le parking. Animaux : en dehors des baleines, on a eu happening mouffettes !

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11 septembre 2023 | | Aucun commentaire
11/09/2023 | Aucun commentaire
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