Roadtrip

Loneliest Roadtrip entre Nevada, Idaho, Oregon et Californie : le bilan

Article rédigé le 22 septembre 2024 , mis à jour le 27 septembre 2024

Comment était notre « Loneliest roadtrip » ? Fantastique, incroyable, parfait ! Oui, il est encore frais, on est un peu en « deuil », et on le dit tout le temps : le dernier roadtrip est (souvent) le meilleur… Mais, « en vrai », ce roadtrip était vraiment sublime et spécial.

Pour plein de raisons: on l’avait composé un peu à l’arrache, mélange d’envies, de must déjà faits et de contrées inconnues… Et le mix s’est avéré exceptionnel, vraiment. On a a-do-ré, et on a « vu » que vous aussi. Malgré la haute saison dans certains secteurs, les très (très) hautes températures parfois, on a adoré retrouver Vegas, l’Oregon, San Francisco, découvrir l’Idaho en profondeur, passer de mégalopoles à des contrées vraiment sauvages... C’était génial. Voici le bilan (émotionnel, chiffré and co).

Souvenez-vous, l’an dernier, on avait pris un congé sabbatique et multiplié les roadtrips : il y avait le roadtrip d’automne entre New York et Chicago, le trip Hawaï et Ouest américain et pour finir le Yellowstone et Nord-Est.

Du coup, au retour, on a bossé, filé quelques jours au Texas et en Louisiane au printemps, pas eu beaucoup de temps pour préparer, et décidé de se laisser guider par nos envies.

L’envie de se faire plaisir, de retrouver des endroits qu’on adore, qu’on n’avait pas revus depuis un (mini) bail, de mélanger grandes villes et contrées sauvages, de voir la Sphere (ouverte) à Las Vegas, d’aller chercher la solitude en Idaho, de revoir San Francisco, d’enfin aller à Reno et Sacramento, qu’on ne connaissait pas, de se frotter à la Loneliest highway au Nevada (qui a d’ailleurs donné son nom au roadtrip)…

Au final, de se « reposer » un peu en n’ayant pas à trop potasser mais de découvrir quand même des recoins qui nous manquaient. Bref, de faire un gros plein d’Amérique dans toutes ses facettes. On a noté tout cela, secoué, et JP a tracé…

Comme indiqué ci-dessus, oui on a quasiment tout organisé en amont, avec un rythme plus « smooth » que d’autres roadtrips et en se laissant des libertés et des possibilités de détours… Tout le trip, des vols jusqu’aux activités, a été organisé en mai et juin pour un départ en juillet. Assez tardivement, donc.

Nous avons booké toutes les nuits avant, parfois pour assurer le coup dans des coins désertiques, parfois pour s’assurer un top logement. Il faut aussi s’avoir qu’en Idaho ou dans le Montana, il s’agit de la très haute saison (et celle-ci est courte) alors la tension est palpable. Par exemple, nous avons dû agir vite pour Stanley, où les hébergements sont peu nombreux et rapidement pleins. Il devait rester trois chambres.

Certains ne se réservent qu’en direct. Pour la majorité, nous sommes passés pour Booking ou Hotels.

Nous sommes partis 29 jours (28 nuits) du 16 juillet au 13 août 2024, avec une arrivée à Las Vegas (Nevada) et un retour depuis San Francisco (Californie).

Au total, nous avons parcouru 6 états en 29 jours. L’état de Washington n’était qu’un court passage entre Idaho et Oregon. Le Montana, nous y avons fait seulement deux incursions.

  • Nevada : 8 nuits. 3 à Las Vegas, 1 à Ely, 1 à Austin, 1 à Winnemucca, 2 à Reno
  • Idaho : 10 nuits. 2 à Twin Falls, 2 à Stanley, 1 à Boise, 2 à McCall, 1 à Wallace, 2 à Ponderay
  • Montana : 1 nuit. 1 à Missoula
  • Washington : 0 nuit.
  • Oregon : 3 nuits. 1 à Pendleton, 2 à Bend
  • Californie : 6 nuits. 1 à Dunsmuir, 1 à South Lake Tahoe, 1 à Sacramento, 3 à San Francisco

Tous les timings étaient bons. Nous n’avons jamais eu de jours avec trop de route. En revanche, on aurait probablement dormi ailleurs au Lac Tahoe (plus au nord qu’à South Lake Tahoe), sinon c’était plutôt cohérent. Et bien sûr, on serait bien restés plus longtemps, notamment pour avoir une nuit de plus dans le nord du Nevada avant de rejoindre l’Idaho, ou pour rester un peu plus longtemps à San Francisco.

Oui mais non. Non mais oui. Le tracé de ce roadtrip était clairement hyper personnalisé, pour des gens qui ont déjà plusieurs trips à leur actif dans ces coins, mais vrien ne vous interdit bien sûr de refaire le même ! Difficile quand même d’occulter la côte de Californie et d’Oregon, de ne pas faire un détour au parc national de Glacier en étant si proche, de ne pas lorgner sur le Yellowstone, etc…

Vous pouvez par exemple reprendre sans problème l’esprit de ce qu’on a fait en Idaho. Vous pouvez même y ajouter des détours par Craters of the Moon, Salmon, Challis pour avoir un aperçu complet de l’état de la patate.

Tracé RT 2024 Loneliest RT

Est-ce un roadtrip cher ? C’était un trip en pleine saison donc difficile de faire des miracles avec l’avion et la voiture. La partie Nevada, hors Las Vegas, était bon marché. L’Idaho, avec sa haute saison courte, propose des hébergements de grande qualité mais plus onéreux (esprit Montana, Wyoming, Washington), comme l’Oregon ou la Californie.

Voici, grosso merdo, notre budget pour ce roadtrip. On calcule tout ça en prenant en compte tous les postes de dépenses. N’oubliez pas notre super guide sur le coût d’un roadtrip aux Etats-Unis.

  • Esta : déjà pris, juste un renouvellement. Voir notre article ESTA
  • Avion : 955 euros par personne pour un Genève-Las Vegas via Washington aller puis un retour San Francisco-Genève via Munich avec bagages inclus. Avec United. On a ajouté deux bagages au retour (180 euros). Total : 2090 euros
  • Location de voiture : une location. 28 jours (1415 euros) sans frais d’abandon pour un SUV Nissan Rogue loué à BSP Auto chez Hertz (soit 50,5 euros/jour). Total : 1415 euros
  • Péages et ponts : 7$ (6 euros) pour le Bay Bridge. Total : 6 euros
  • Parkings : parcmètres à Las Vegas, Reno, Spokane, Sacramento, San Francisco. Total : 20 euros
  • Essence : 18 passages à la station, entre 3,40 et 5,29 dollars le gallon (3,78 litres). Et le plein payé au loueur (60 $, 54 euros) Total : 571 euros
  • Nourriture : restaurants, bars et courses. Total : 2500 euros environ
  • Hébergements : nous avons passé 28 nuits aux USA. 178 euros/nuit en moyenne. Total : 5000 euros
  • Activités : pour les différentes visites et les musées (bouée, kayak, baleines, SF CityPass…). Certains ont été offerts dans le cadre d’un collaboration. Total : 500 euros
  • Téléphone : 30 euros. 0 euro pour le forfait de JP, 30 euros pour Delphine avec Pass USA d’Orange. Sinon, pensez aux solutions data illimitée chez Sim USA Mobi, chez votre opérateur ou sur place. Total : 30 euros
  • Parcs : 0 euros. Pass America encore valable
  • Assurances : assistance 24/24 Chapka, réduction avec nos 5% de réduction chez Chapka Assurances
  • Frais bancaires : Nous avions misé une nouvelle fois sur le combo carte BNP (qui permet les retraits à 0 frais dans les ATM Bank of America) et carte Revolut, 10 euros d’activation, pour des paiements par CB presque gratuits. On conseille, surtout que les paiements CB sont de plus en plus nombreux
  • Cadeaux et souvenirs : on a été sages cette fois

Total : 12132 euros. Il faut y ajouter les cadeaux. Soit environ 209 euros/personne/jour. Ce qui est un « budget moyen + » selon notre classement.

Comment alléger la note ? On a misé sur des hébergements vraiment bien placés à chaque fois. En s’éloignant un peu, en choisissant des motels lambdas (ce n’est pas possible partout), aucun souci pour faire baisser la note. Pour le vol, il suffit de s’y prendre un peu avant. Pour la voiture, nous sommes dans la moyenne et nous avons eu la chance d’esquiver les frais d’abandon.

Nous avions loué un SUV chez Hertz via BSP Auto. Il s’agissait d’un Nissan Rogue noir immatriculé en Californie.

Total voiture : 4751 miles soit 7646 kilomètres en 29 jours sur place soit 264 km par jour en moyenne

  • Prix de l’essence : les prix de l’essence ont été assez variables pendant le voyage. Pendant toute la partie Nevada, Idaho, Montana, Oregon, les prix se tenaient entre 3,40 et 4 $ le gallon. En Californie, comme d’habitude, les prix ont bondi entre 4,20 et 5,79 le gallon (secteur lac Tahoe). Nous avons payé au plus cher 5,29
roadie badge

Le tip de Roadie

Lorsque vous louez une voiture, le loueur vous proposera plusieurs options pour le réservoir d’essence. Soit vous prépayez le plein (à un prix un peu plus élevé qu’en station) et pouvez rendre le réservoir vide, soit vous ne le faites pas et choisissez de le remplir vous-mêmes avant de la rendre. Dans ce cas, il faut juste bien veiller à le rendre bien plein car chaque gallon manquant sera facturé à un prix prohibitif.

Habituellement, nous choisissons l’option 2. Sauf cette fois. Pourquoi ? Tout simplement car nous prenions la voiture dans le Nevada pour la rendre en Californie. En Californie, l’essence est bien plus chère que dans le Nevada et donc le prix de prépaiement était moins élevé qu’un prix en station en Californie.

  • Meilleures stations : Maverik bien sûr (au top pour le café, les grignotes et les toilettes), mais aussi Sinclair et son dino légendaire. Petite pensée pour la station à la frontière de l’Oregon et ses grands panneaux « dernier plein avant les prix fous de Californie… »
  • Et aussi : on a fait de la bouée, du kayak, du paddle, du bateau…

En partant du Nevada pour filer au nord, nous avions une certitude : une météo très variée. Sans surprise, il faisait 40 °C à Las Vegas et des chaleurs élevées dans le reste du Nevada, malgré quelques averses d’après-midi. Après Twin Falls (Ideho), où il faisait encore chaud, nous avons pris du frais (et de l’altitude) dans les Sawtooth Mountains puis dans le reste de l’Idaho. De belle journées entre 20 et 30 °C et des nuits à 15-20. Parfait pour un trip, avec en plus pas mal d’arc-en-ciels.

Malgré quelques pointes de chaleur, le temps a été semblable dans le Montana (avec pas mal de pluie à Missoula), en Oregon et en Californie du Nord. Nous avons même eu froid à Dunsmuir, non loin du Mont Shasta.

Enfin, nous avons retrouvé la chaleur dans la Californie centrale, passant de 38 °C à 18 en quelques minutes, en arrivant à San Francisco et son climat si particulier.

Entre 10 et 43 °C relevés pendant le voyage.

  • La plus haute température : 43 à Las Vegas (Nevada) et à Chico (Californie)
  • La plus basse température : 10 degrés à Dunsmuir (Californie), 14 à McCall (Idaho)

Deux au total. Pacific Time au Nevada (-9h), en Oregon, en Californie, et dans le nord de l’Idaho. Mountain Time (-8h) dans le sud de l’Idaho, et dans le Montana. Voir les fuseaux horaires

Nous avons eu des couchers de soleil entre 19h et 20h30 pendant tout le séjour.

Ce trip baladait volontairement dans des secteurs qui ne figurent pas forcément en haut de liste, et nous avions pris le parti de ne presque pas mettre de parcs nationaux sur notre route. Finalement, nous en avons visité un seul, le fantastique Crater Lake NP. Mais les merveilles naturelles étaient tellement nombreuses…

Le compteur Lost In The USA : 52 parcs nationaux visités sur 63.

En vrac, sur ce trip :

  • 1 National Park : Crater Lake NP (Oregon)
  • 1 National Monument : John Day Fossil Beds NM, secteur Painted Hills (Oregon)
  • 1 National Wildlife Refuge : Kootenai NWR (Idaho)
  • 5 State Parks : Land of the Yankee Fork SP (Idaho), Ponderosa SP (Idaho), Old Mission SP (Idaho), Round Lake SP (Idaho), Palouse Falls SP (Washington)
  • Et aussi : Mont Charleston (Nevada), Pyramid Lake (Nevada), Lamoille Canyon (Nevada), Shoshone Falls (Idaho), Thousand Springs et Blue Heart Spring (Idaho), Balanced Rock (Idaho), Sawtooth Mountains (Idaho), plusieurs hot springs, Payette Lake (Idaho), lac Coeur d’Alene (Idaho), lac Pend’Oreille (Idaho), Yaak Valley (Montana), Kootenai Falls (Montana), Deschutes River (Oregon), Mont Shasta (Californie), Lake Tahoe (Californie)…

D’abord des babioles de Las Vegas bien sûr puis des préparations aux baies (blueberries, marionberries, huckleberries, Marilou Berry, Chuck Berry, Richard Berry, Halle Berry… ah non) qu’on trouve en Idaho et dans la région, de la bière de Bend, des antiques, un gant en jean (ou une paire de jeans) fait par des prisonniers de Pendleton, un truc à la patate d’Idaho, du vin (il se défend, notamment en Oregon et dans l’état de Washington), des goodies de la série Yellowstone…

Las Vegas. A chaque passage, Sin City nous emporte un peu plus. Il est loin le temps, en 2011, où nous avions été dépassés par le bruit, les lumières, l’agitation. Depuis, à force de visites, c’est une ville qu’on a appris à croquer à pleines dents, dont on a appris à déjouer les pièges. C’est toujours un grand moment de fun. En plus, on y ajoute des expériences (High Roller), quelques découvertes (Mont Charleston) ou nouveautés (Sphere) à chaque fois. All-in.

Circa, perle de Fremont. On n’imagine plus vraiment dormir dans un autre hôtel à Fremont, le quartier des vieux casinos. Ses espaces de jeux, ses chambres hyper modernes, sa piscine folle en font un des meilleurs hôtels de la ville. Attention, adults only. Voir ici

Le MPC, plus vite la douane. Ou Mobile Passport Control pour les intimes. Mis en place récemment, il permet dans certains aéroports de passer plus rapidement l’immigration. Cela a fonctionné pour nous à Washington. Mode d’emploi par ici

Les piscines. Nous avons profité de notre passage végasien pour faire trempette (ce qu’on n’avait pas fait les dernières fois). Les piscines de nos hôtels (Circa, Cosmopolitan) étaient parfaites. On a enchaîné avec les rivières, les hot springs et le jolie piscine du Campfire à Bend (avec un feu de camp dessiné au fond!).

Fry, fry, baby. L’Utah en réclame la paternité, elle est archi populaire en Idaho mais aurait été inventée à la Nouvelle-Orléans. Elle, c’est la Fry Sauce, que vous trouverez sur les tables d’Idaho. C’est pas sorcier, juste un mélange de mayonnaise et de ketchup et de quelques autres ingrédients (mais jamais la même!). Bref, du mayomix amélioré quoi… Parfait pour les frites (d’Idaho bien sûr).

Rencontres de Roadies. La bise à Hélène, Michel, Véro, Nathalie… Des Roadies dont on a croisé la route cet été.

Sphere. On l’avait vu grandir lors de nos derniers passages à Las Vegas, on a pu cette fois la voir à l’oeuvre. La Sphere est vraiment la dernière attraction à voir de la ville. De l’extérieur (filez au dernier étage du parking du casino Encore, 3h gratuites) ou de l’intérieur, c’est un must. Le spectacle Postcards from Earth ? C’est une performance technologique exceptionnelle mais le prix l’est tout autant. A faire si vous avez de la marge niveau budget.

Ole Red. Nouveau aussi, le Ole Red, le bar de Blake Shelton avec une vue imprenable sur les fontaines du Bellagio. Le prix des consos est élevé mais pour la vue (sur les fontaines du Bellagio), on prend.

Grande roue. Nous avons aussi profité du passage pour monter dans l’High Roller, la deuxième plus grande grande roue au monde, au bout de la promenade du LinQ. On se l’était gardée de côté (pour cause de vertige et de chochotterie…). Ravis de ce tour !

La route la plus solitaire ? C’est la Loneliest Road, la route 50 au coeur du Nevada, celle qui a donné son nom à ce trip. C’est la première fois qu’on la parcourait entre Ely et Fernley et on a adoré. Bien sûr, elle n’est absolument pas la route la plus désertique du Nevada, surtout depuis qu’elle a été marketée ainsi. Elle n’en reste pas moins sublime. Nous avons adoré une nouvelle fois Ely, puis Eureka (plus qu’Austin). Big up au Lucky Spur, un sagebrush saloon à Kingston et à Middlegate Station, dans son jus (de burger).

Elko la basque et le Lamoille Canyon. En enchaînant les « grandes » villes du nord du Nevada (Winnemucca, Wells…), Elko est celle qui nous a fait la meilleure impression et c’est probablement dans celle-ci qu’on posera nos valises la prochaine fois. Non loin, le sublime Lamoille Canyon, le « Yosemite » (toutes proportions gardées hein) du Nevada.

Il s’appelle Perrine. Le Perrine Bridge, qui enjambe la Snake River à Twin Falls (Idaho), est tellement photogénique. Son look, la vue, les basejumpers (qui ont le droit de sauter toute l’année), la coucher de soleil… Il est iconique. Non loin, les Shoshone Falls, les chutes du Niagara de l’ouest, valent aussi la détour.

Bleu de toi. A l’ouest de Twin Falls, il faut longer la Snake River en prenant la Thousand Springs Byway, dans un secteur qui ne vit que pour sa rivière. Alors que les State Parks étaient majoritairement fermés en ce début de semaine, nous avons misé sur le Blue Heart Springs, accessible facilement en canoë. Délicieuse petite anse à l’eau fraîche et cristalline.

Happy place ! En Idaho, c’est notre happy place. De retour à Stanley, au pied de la chaîne des Sawtooth pour la troisième fois, nous avons passé deux jours de rêve malgré l’incendie qui menaçait non loin. La nature omniprésente, les hot springs, les lacs, la Salmon River ou encore la ville fantôme de Custer. Moment parfait.

Retour vers le passé. Idaho City, entre Stanley et Boise, sur la Ponderosa Pines Hwy, est un stop indispensable. L’ancienne cité minière « where streets are paved in gold » est encore mignonne et bien décalée. La dernière fois, pris par un pépin de voiture, on n’avait pas pu en profiter. Erreur réparée.

Boise, Boise, Boise. De prime abord, elle n’a pas un charme unique mais elle en tire tout le meilleur. La capitale de l’Idaho est dynamique, verte, de plus en plus branchée. Elle mérite une ou deux nuits pour bien en profiter.

Adorables. Les meilleures rencontres de ce trip, nous les avons faites en Idaho. Des gens simples, adorables, toujours serviables. Et niveau sécurité, sur toute cette partie Nevada, Idaho, and co, c’était parfait. A en oublier de fermer la voiture…

Wallace et gros kiff. Wallace, Idaho, était l’un des endroits que nous attendions avec impatience lors de ce trip. En pleine forêt mais le long d’une autoroute, la petite ville de l’Idaho, au centre du district minier d’argent le plus productif au monde, est étonnante. Lieu de tournage du « Pic de Dante », son centre ville est d’une cohérence architecturale folle sur deux ou trois rues. Sublime. Il y a aussi ces commerces, ces bars, son « centre de l’univers », et un musée du bordel qui mérite le détour. Un vrai coup de coeur pour cette ville un peu « quirky ».

Petit Coeur d’Alene. Sur les rives du lac du même nom, cette ville dynamique du nord de l’Idaho a emballé Delphine (plus que JP). On reviendra.

Reno, jackpot. Reno, dans le nord du Nevada, était l’une des villes que nous découvrions lors de ce trip. Et on a été emballés. Oui, c’est une ville casino, connue notamment pour avoir hébergé le tournage de « Sister Act ». Mais on a aimé notre casino (le Silver Legacy), on a aimé l’ambiance de cette ville imparfaite (c’est notre dada) mais en plein boom, on a aimé le musée de l’auto, passionnant, on a aimé Midtown, plus détente. Et nous avons eu la chance de tomber en plein car show, les Hot August Nights, ce qui a certainement donné une autre allure à la ville.

Les méandres. Ils s’appellent the Meanders et se situent au nord du Payette Lake, dans l’Idaho. Prenez un kayak et filez sur une eau claire en lorgnant pour voir des élans. Difficile de faire plus Idaho que cette scène. Big up au lac, à la charmante petite ville de McCall et au parc Ponderosa.

Hot, hot, hot springs. Les sources chaudes, c’est notre passion. Et en allant dans ces états, nous savions que nous allions être gâtés. Vers Austin (Nevada), les Spencer hot springs n’étaient pas au niveau. En revanche, l’Idaho, incroyable : Cove Creek, Pine Flat, Kirkham, Mountain Village… Coup de coeur pour les Bonneville hot springs.

Mer verte. Entre Idaho et Montana, elle est peut-être là la loneliest road. La Northwest Passage Scenic Byway (12), empruntée par Lewis & Clark, est une bande de bitume coincée entre la forêt et la Lochsa River. Comme l’impression d’être dans Rambo et qu’on va nous raccompagner à l’entrée de la ville.

Chez les Dutton. Un petit crochet dans le Montana, nous a emmenés sur les lieux de tournages de la série « Yellowstone ». Le ranch Dutton à Darby (visible de l’extérieur, sauf à payer une très chère nuit) et quelques adresses sur la route entre Missoula et Darby. Pour les fans, ça le fait…

Petits chevaux. Oui, on est montés sur les petits chevaux du Carrousel for Missoula. Fantastique.

Palouse Falls. C’est le mot. Au milieu de rien, des chutes sublimes.

Pendleton et Prison blues. A Pendleton, chouette arrêt qu’on vous conseille pour ses mythiques couvertures en laine et son round-up (son rodéo), il y a aussi un petit magasin appelé Prison blues. Pendleton abrite une grande prison et les détenus y confectionnent des jeans. Les bénéfices reviennent, à 50-50, aux prisonniers à leur sortie et aux familles de leurs victimes.

Bend, t’es toujours bien. C’est une de nos villes coups de coeur et l’on y revient régulièrement, fébrilement, en espérant qu’elle n’ait pas trop changée. Bend, en Oregon, est une pépite maltée au coeur d’un terrain de jeu naturel d’exception. Ça se sait et la ville branchée attire de plus en plus d’habitants. Mais vous pouvez y aller les yeux fermés. C’est un camp de base fantastique, agréable. Et c’est toujours incroyable de faire du paddle en plein centre sur la Deschutes River. En bonus, nous sommes allés voir Sisters, à 30 minutes. Charmante (malgré une circulation chaotique).

Bleu de toi (bis). Seul parc national de notre trip, Crater Lake. La caldeira à l’eau d’un bleu intense est toujours un de nos parcs préférés.

Nevada City, perle du nord de la Californie. C’est une ville dans son jus qui, comme son nom ne l’indique pas, est dans le nord de la Californie, à 2 heures de South Lake Tahoe. Nevada City a gardé ses atours du 19e siècle. Très bien conservée, elle nous a clairement susurré : « Hey, vous reviendrez, hein ? ». La réponse est oui. En revanche, dommage d’être arrivés un peu tard à Truckee. Ce sera pour une prochaine.

Le Nevada à l’ancienne. Dans la même veine, il y a Virginia City (Nevada), dans laquelle nous sommes revenus. Formidable petite ville pour une escapade, comme Genoa et son saloon mythique.

Sacramento, la capitale perdue. Sacramento est la capitale de la Californie. Un peu en dehors des circuits traditionnels, elle a pourtant des arguments. Son vieux quartier, ses musées, sa scène food. Une bonne étape.

Au-dessus de SF. Ouvert tout récemment, une vue incroyable sur San Francisco a ouvert sur l’île de Yerba Buena, au milieu du Bay Bridge.

San Francisco, c’est tout. Nous étions curieux de revenir une nouvelle fois à San Francisco. La dernière fois, c’était avant le Covid. Depuis, nous avions tout lu, tout entendu. Les SDF ? Les crackheads ? La sécurité ? Les magasins fermés ? Balayés. Tout ça existe, tout ça est là. Mais San Francisco est immensément plus fort que ça, inébranlable. La ville est vibrante, agréable, « marchable », multiple. Ses vues au détour d’une rue, sa verdure, ses collines sont uniques. Elle fait partie du club très fermé des villes uniques aux US, avec NY, Chicago ou la Nouvelle-Orléans. Voir le Golden Gate, des baleines en-dessous et au loin Alcatraz, c’est unique. Voir un cable car s’attaquer aux rues casse-pattes de la ville alors qu’on entend au loin les lions de mer s’époumoner, c’est unique. San Francisco est toujours une merveille et le restera longtemps.

Où sont les gens à l’hôtel ? Cela devient de plus en plus récurrent et honnêtement, c’est un peu usant. De plus en plus, le check-in dans les hôtels/motels se fait sans personne. Boîte à clés, digicode… Cela nous est arrivé plusieurs fois durant ce voyage, avec les désagréments qui vont avec (voir pour Dunsmuir plus bas). Impossible de poser des questions sur la glace, le petit dej, le wifi… Où est l’intérêt ? On réserve pas un AirBNB là…

Pisser dans une station en ville, c’est possible ? On avait déjà eu un épisode à Santa Cruz… Et là, rebelote. Les stations services sont l’endroit idéal pour faire un petit pipi pendant un roadtrip. Mais pisser dans une station dans une ville en Californie, on peut ? Toujours la même histoire : il n’y en a pas, elles sont fermées, en travaux ou je ne sais quoi… Bref, un « j’aime pas » écrit sous le coup d’une envie pressante…

Plus courts les horaires. C’est une tendance lourde depuis la pandémie : les horaires des commerces, restaurants, musées ou autres ont rétréci depuis le Covid. Pire, les horaires des cuisines sont devenus vraiment à géométrie variable. Plus d’une fois, nous sommes arrivés avant la fermeture et on nous a dit « kitchen closed ». Cela n’était absolument jamais le cas avant. Tu arrivais à 21h58 pour une fermeture à 22h et tu pouvais commander. Dommage…

Le blues du moose. Longtemps, on l’a cherché, excités par les multiples panneaux. Au Payette Lake, à Kootenai Wildlife Refuge, dans la Yaak Valley… Chou blanc. On se console en se disant qu’on a été gâtés l’an dernier à Grand Teton.

Soupe à la grimace. La Californie est plutôt connue pour être un état cool, avec des gens cools. Mais l’ambiance dans le secteur du lac Tahoe était assez nulle. Des gens désagréables, énervés, excités, prétentieux aussi… Et vous savez qu’on n’aime pas ça. On a assisté à des prises de tête sur la place entre des tout-nus et des jeunes qui écoutaient de la musique, on a failli s’engueuler pour une place de parking… Bref, ambiance à ch… (en tout cas, pas aussi bisounours qu’à d’autres endroits).

19$ la bière, sérieux ? On a parlé de la Sphere de Las Vegas plus haut et de ses prix élevés pour assister au spectacle. Mais c’est pas tout. Une fois à l’intérieur, vous êtes captifs. A l’image de ce qu’on avait connu avec un concert de Katy Perry à Sin City il y a quelques années, les prix des boissons sont fous une fois à l’intérieur. Idem à la High Roller. Et on ne parle pas du verre collector… 19 $ la mauvaise bière, what ?

Mégapanne. On était à Las Vegas, au Cosmopolitan, lors de la mégapanne Crowdstrike/Microsoft. Résultat, tout un casino à l’arrêt, des machines à sous qui buguent, le Wifi en vrac et 300 personnes à l’accueil pour savoir ce qu’il se passe. Merci Bill…

Petits filous. Le Cosmo nous a chargés 38 $ de minibar avec leur système de frigo intelligent. Du temps perdu pour récupérer ça. On vous le rappelle : à Las Vegas, vérifiez absolument tout (et, partout, faites gaffe quand vous utilisez le minibar comme frigo!).

Au ralenti. La Loneliest road des Etats-Unis, la route 50 traversant le Nevada, n’était pas si lonely, sauf sur un point. Ses commerces l’étaient bien, lonely… Mort de chez mort à Austin et Eureka.

Laine royale. Nous étions tout excités d’arriver à Pendleton, Oregon. La ville est archi connue pour ses couvertures en laine légendaires. En allant dans le magasin d’usine, on rêvait d’un bon plan. Mais bon, 10-15% (minable pour un outlet, on espérait 50 % au moins) de 300 balles, ça fait toujours trop cher malgré la qualité.

Orange, c’est tragique. Pour cette fois, nous étions partis avec le forfait téléphonique de JP, mais aussi le pass USA Orange pour Delphine. Les 10 Go ont été bouffés, les textos pour nous prévenir du dépassement ne sont pas arrivés. Résultat : un dépassement et personne qui veut assumer. C’est la dernière fois, Delphine est encore toute rouge.

Fumée. Dans le nord-ouest, l’été est aussi, malheureusement, la saison des incendies. Notre passage à Stanley a longtemps été suspendu à l’avancée du Bench Lake Fire, à une dizaine de kilomètres au sud de la ville, au niveau du très beau Redfish Lake. Finalement, nous avons maintenu. A Carson City et Boise, la fumée couvrait le ciel. Puis nous sommes arrivés à Crater Lake alors qu’un incendie venait de se déclarer. Quelques jours plus tard, il faisait fermer une partie du parc. Enfin, nous avons vu, à distance, le Park Fire, un des plus grands mégafeux de l’histoire de Californie.

Menu. La bouffe, c’est la vie et vous savez qu’elle est au centre de notre roadtrip. On doit bien avouer cette fois que cela a manqué de variété, nous qui aimons jongler avec les produits locaux et les spécialités. Dans le Nevada, hormis la nourriture basque testée à Elko, c’était trop classique (burgers, salades), comme dans d’autres régions visitées plus au nord, où seule la truite venait égayer le menu. Heureusement, les fruits de mer et la famous clam chowder (la chaudrée de palourdes) sont arrivés à San Francisco.

Double. Vous savez, en roadtrip, il y a toujours un caillou dans la chaussure qu’on se traîne un bon moment. En arrivant le premier soir au Circa, le gars au guichet nous dit : « Oui, vous avez bien une réservation. En fait, vous en avez même deux. Vous avez besoin que d’une chambre ? » Et là, ça nous revient, une galère lors de la réservation. Un paiement qui passe pas, une réservation avec un autre compte. Et là, le drame, on avait deux chambres. Bon, Delphine adoooooooore les combats administratifs. Au bout de quelques jours de tergiversations entre Hotels.com et l’hôtel, on a pu être remboursés.

Zivormd. Voilà ce qui se passe quand tu réserves un motel par téléphone. Le nom de Delphine est Givord, hein… Bon, on leur pardonne, ils nous avaient même préparé un petit paquet de bienvenue (et on a bien rigolé).

2.8. C’était un vrai pari et aussi la preuve qu’il ne faut pas toujours croire aveuglément les notes sur internet, même si elles ont leur importance. A Missoula, nous avons dormi dans un hôtel noté 2,8 sur Google, le Bel Aire. D’habitude, même pas on touche ces motels avec un bâton. Là, on a regardé les derniers commentaires, excellents après une rénovation. Et on n’a pas été déçus (bon, il y avait encore des travaux et quelques trucs imparfaits mais on salue les efforts).

Full. Le check-in au Campfire un samedi soir à Bend, tout un poème. Une employée en sueur, des clients déchaînés, un parking trop petit pour toutes les voitures des clients, un campement de sans-abris à l’arrière. Une certaine idée de l’enfer en fait…

Cabin fever. Et la pire nuit du séjour est décernée à… Dunsmuir, Californie du nord. Nous avions hâte d’être dans notre cabane rustique. C’était un enfer. La keybox ne fonctionnait pas. On a essayé pendant une heure de la débloquer, de joindre les proprios, la société qui gérait la boîte à clés. Sans l’aide de Sasha, une cliente, jamais on n’aurait pu y dormir. A cela se sont ajoutés une nuit trop froide dans une cabane sans chauffage et le train qui beuglait à nos oreilles toutes les heures. Un plaisir !

Lettuce drive. Grignoter des chips en roulant, fait. Manger un sandwich en roulant, fait. Première fois qu’on se tente la salade. C’est pas top…

Damn dard. Toute la journée, on a rêvé d’une table de pique-nique. C’était trop tôt, trop au soleil, trop de monde. Alors on a posé notre glacière aux Kootenai Falls. Tandis que Delphine, qui a la phobie des guêpes, mange son sandwich en courant autour de la table de pique-nique (vous avez l’image…), JP ne fait pas gaffe à sa dernière bouchée qui avait un peu plus de protéines que prévu… Ce sont pas les pepperonis qui piquent en fait ? Dard planté dans la langue, guêpe recrachée fissa. Delphine panique, est déjà en train de réfléchir à l’hôpital qu’on va choisir pour passer la soirée. Finalement, quelques glaçons, une douleur quelques heures et c’était reparti… NB : je me suis même fait repiquer depuis à la maison.

Comme à la maison. Quand on a débarqué au Cogg’s, bar-resto de Wallace, on est entrés dans une dimension parallèle. La serveuse charmante mais tête en l’air, le cuistot à la rue qui fait des saucisses, les clientes bourrées, des chiens qui déboulent, une cliente qui nous parle français. On a vécu dix soirées en une seule.

Hauteur. On a complètement manqué nos JO français. Tout juste a-t-on vu Mondo Duplantis battre le record du monde de la perche et posé devant un escargot géant frenchie à Boise…

Marketing. Quand il s’agit de marketing, personne ne fait mieux que les Ricains. Ils sont incroyables. Exemple : RePop Gifts, au centre de Boise. L’avenue sur laquelle se trouve ce magasin est en travaux : pas de voitures, peu de passants…. Peu importe, on est samedi, ils installent un DJ et un chanteur devant le magasin pour faire du bruit, les vendeurs mettent des casques de chantier, ils distribuent des goodies travaux. « Faites comme les rues de Boise, refaites vous une beauté tout le temps », « J’ai survécu aux travaux du centre », etc. Du grand art. Et le magasin est incroyable.

Wouf. Quelqu’un peut-il expliquer pourquoi les chiens adoooooooorent se mettre à la fenêtre des voitures ? On en a vu des dizaines, certains avec des lunettes. Mais on a aussi vu des chiens sur paddle, dans des bouées, à bord de kayak.

Avocat du diable. On se pose dans un restaurant à South Lake Tahoe, Delphine commande un burger avec un supplément avocat, genre 2 dollars… Le plat arrive, elle regarde, une crotounette d’avocat, deux mini tranches. « Ah mais c’est toujours ça », dit le serveur. « Ok, ben, on voit pas trop le supplément ». Lâchez rien, jamais.

Yeux de lynx. Alors qu’on se promène tranquillement dans la Yaak Valley, un des secteurs les plus isolés du pays, Delphine lâche « Arrêttttttttte, je crois que j’ai vu un lynx… » « Où ? » « Dans le chemin qu’on vient de croiser ». Ok, demi-tour, on inspecte et on tombe… sur une grosse chatte domestique en pleines chaleurs.

Bouée tragique. A Bend, on rêvait de faire du tubing. Il y a quelques années, on avait descendu la Deschutes River en paddle. Cette fois, on allait faire de la bouée. Tout se passait bien… jusqu’aux rapides. Delphine était pas très chaude, je fais l’erreur de la convaincre plutôt que de les contourner. A gauche, les rapides tranquilles. On descend par là mais tout en bas, elle se retrouve coincée dans les remous des rapides forts. Un sale moment… (PS de Delphine : « Te moque pas de moi, j’ai vraiment cru mourir »).

Tabarnak. Rarement nous sommes tombés sur autant de gens qui parlaient français en si peu de temps. Incroyable. Au Mountain Village Resort, dans les hot springs, on retrouve des motards en voyage de groupe sur des motos de collection. Archi sympas, on a longuement discuté et plusieurs parlaient français, même un avec un accent québecois 😉 Il se reconnaîtra.

Selfie. A Chico, on galope pour arriver avant la fermeture au musée du yoyo, au fond d’un magasin. Après avoir taillé une bavette avec une vieille dame sur place, elle nous propose une photo avec le plus grand yoyo du monde (normal). Sa prise de photo était incroyable. Elle se prenait en photo en selfie au lieu de nous prendre nous en grommelant « Mais je sais comment ça marche ». Hilarant

Les tout-nus. Il a fallu qu’on tombe sur une des rares plages du lac Tahoe avec des tout-nus. On est restés textiles.

Dystopie. Nous ne pensions pas voir un jour des taxis sans chauffeur. C’est à San Francisco, ça s’appelle Waymo.

Ramen ton instrument. JP ne pensait pas un jour intégrer un groupe de musiciens chinois. C’est fait maintenant.

Monstre. Voilà le genre de défis qu’on adore. Sur la route 50, on stoppe à la Middlegate Station, un arrêt obligatoire. Et le lieu propose un Monster burger au menu. Si vous finissez, vous avez un t-shirt gratuit. Matez le monstre.

Cadenas. La ville s’appelle Lovelock (donc cadenas d’amour). Elle le prend au pied de la lettre.

Dessous de bras. Le genre d’histoire qu’on adore. Dans le nord du Nevada se trouve Battle Mountain. Une ville sans aucun intérêt. A tel point que le Washington Post l’a décrite comme l’aisselle de l’Amérique. « The Armpit of America »… Dans la foulée, la ville contre-attaque et créée un festival de l’aisselle, sponsorisé par… une marque de déo, Old Spice. Comme toujours avec les Américains, au poil.

Weed. Voilà, c’est le nom de la ville. Weed, cannabis, en Californie. Imaginez un peu toutes les blagues et slogans qu’on peut en … tirer!

La république dans un jardin. Eux ne vont pas se prendre la tête avec le vote Trump-Harris. A Dayton, dans le Nevada, un homme s’est créé sa dictature bananière, la République de Molossia, dans son jardin. Il y a une frontière, une douane, un bureau de poste, un drapeau… Tout ce qu’il faut… mais sur rendez-vous.

  • Circa, Las Vegas, Nevada. Notre hôtel préféré à Las Vegas côté Fremont. Studio d’angle, piscine folle, adults only. Voir et réserver
  • Cosmopolitan, Las Vegas. Avec la vue sur les fontaines même si le placement était pas l’idéal, côté Chelsea Tower. Gros plus : le balcon. Voir et réserver
  • Scott Shady Court, Winnemucca, Nevada. Vintage à souhait avec le chat Scottie et les petites cabanes avec les noms de saintes. Mais compliqué à réserver. Voir et réserver
  • Fillmore Inn, Twin Falls, Idaho. Denise est incroyable mais va bientôt vendre son B&B. Ecureuils, hummingbirds, petit-déj bien copieux et bons conseils. Voir et réserver
  • Mountain Village Resort, Stanley, Idaho. Top chambre, toute neuve, avec le resto à côté. Bon placement et accès à des sources chaudes. Voir et réserver
  • Stardust, Wallace, Idaho. Dans une ville qu’on a adoré, un motel rétro avec un très joli panneau. Voir et réserver
  • Silver Legacy, Reno, Nevada.Top casino avec une chambre immense. Tout ce qui est payant à Vegas est gratuit à Reno, pas mal non ? Voir et réserver
  • Delta King, Sacramento, Californie. Dormir sur un bateau à aubes historique. Voir et réserver
  • Zephyr, San Francisco, Californie. Super bien placé sur le Fisherman’s Wharf avec des parties communes spacieuses, parking sur place (cher). Voir et réserver

Mentions : Nevada Hotel & Gambling Hall à Ely (Nevada), Cozy Mountain Motel à Austin (Nevada), Anniversary Inn Boise (existe aussi dans d’autres villes, chambres à thème), Scandia Inn à McCall (Idaho), Outdoors Inn à Ponderay (Idaho), Oxford Suites à Pendleton (Oregon), Campfire à Bend (Oregon), Bluebird Inn à South Lake Tahoe (Californie)

  • Able Baker, Las Vegas, Nevada. Brasserie super dans l’Arts District. Carte variée et prix tout doux pour Vegas.
  • Giordano’s, Las Vegas, Nevada. Pour la deep dish pizza.
  • Rack’s, Ely, Nevada. Bons burgers, locaux, et le retour des prix doux après Vegas.
  • Middlegate Station, Nevada. Pour le lieu et le monster burger. Super frites.
  • Star Hotel, Elko, Nevada. Pour manger basque. Garbure, salade, steak et BLT basque.
  • Milner’s Gate, Twin Falls, Idaho. Super serveur, bonne carte.
  • Elevation 486, Twin Falls, Idaho. Vue incroyable sur la Snake River et le Perrine Bridge.
  • Mountain Village Restaurant, Stanley, Idaho. A côté de l’hôtel dans une ambiance bien Idaho. Testez la salade taco.
  • Westside Drive In, Boise, Idaho. Ne manquez par la glace en forme de patate. Drive in pas cher, un vrai bon plan.
  • Boise Brewing Co, Boise, Idaho. Super bière et très bonne bouffe (banh mi à la coriandre).
  • Tamarack Brewing, Missoula, Montana. Pas cher, bonne bouffe, et patio.
  • No-Li Brewery, Spokane, Washington. Sûrement la meilleure brasserie du voyage. Super bouffe, super service, et patio.
  • Bend Brewing Co, Bend, Oregon. Impossible d’oublier ce beer garden, un must de tous nos passages à Bend.
  • Palace Saloon, Virginia City, Nevada. Parmi les meilleurs burgers du séjour.
  • Owl Club, Eureka, Nevada. Saloon à l’ancienne. Meilleur burger au pastrami.
  • Crab House, San Francisco, Californie. Valeur sûre sur le Pier 39. Un peu cher mais bien sous tous rapports.
  • The Prodigal Son Brewery, Pendleton, Oregon. Meilleure bière du séjour et carte inventive.
  • Brews Brothers, Reno, Nevada. Dans les casinos de The Row, élu meilleur brewpub du pays par un magazine (une année).

Mentions : les petits-déj de Denise, Lardo’s (McCall, Idaho), Cranky Sam (Missoula, Montana), Sisters Saloon & ranch grill (Sisters, Oregon), Alaro (Sacramento, Californie), Fat Pig (Sandpoint, Idaho), Cold Water (SLT, Californie), Richmond Republic Draught House (San Francisco, Californie), Fanny Ann’s (Sacramento, Californie)

Et aussi : donuts Pinkbox, Coney Island Dogs (plan sympa de fin de soirée à Las Vegas, sur Fremont), les cafés de chez Maverik

  • Seasons, Grangeville, Idaho. Soit disant le meilleur resto de la ville. Absolument aucun intérêt. Service nul.
  • Cascade Lakes Brewing, Bend, Oregon. La dégringolade. Nouvel emplacement hyper décevant, vide. Ça a changé, même la Blonde Bombshell, bière qu’on adore, a déçu. Ce n’est plus une pin-up mais une vététiste sur l’étiquette.
  • Socialite, San Francisco, Californie. Nous y sommes allés car c’était pratique, à côté de notre hôtel dans le Fisherman’s Wharf. Pizza et burger trop chers, trop pas bons. Dommage, service sympa.
  • Ole Red, Las Vegas, Nevada
  • Lucky Spur Saloon, Kingston, Nevada
  • Diamond Lil’s, Idaho City, Idaho
  • Big Sky Mountain Company, Missoula, Montana
  • Wallace Brewing Co., Wallace, Idaho
  • No-Li Brewery, Spokane, Washington
  • Bend Brewing Co., Bend, Oregon
  • Crux Fermentation Project, Bend, Oregon
  • Sierra Nevada Brewing Co., Chico, Californie
  • Ours, Mont Shasta, Californie. Après avoir baladé en Idaho, dans le Montana et en Oregon sans croiser un ours, on commençait à être sur les dents. Arrivés en Californie du Nord, on avait encore un peu d’espoir. Après une nuit écourtée dans notre cabane, nous sommes partis tôt sur un chemin connu pour sa faune, la Cantara Loop. Bingo, un ours noir a traversé la route.
  • Ours, Stateline, Nevada. Rebelote quelques jours après. Le secteur du Lac Tahoe est connu pour la forte présence d’ours noirs. Ce qui pose un véritable problème. Ils viennent régulièrement au contact des visiteurs, des habitations pour chercher à manger. A 23h, alors qu’on cherchait une place de parking pour aller au restaurant, on se retrouve à l’arrière d’un casino (et oui, Stateline, c’est le Nevada). Et là, bimmm. Un ours noir massif en promenade au fond d’une allée, en train de chercher des poubelles.
  • Marmotte, Lamoille Canyon, Nevada. Tranquille, posée sur un rocher au milieu de ses petites crottes, une fière marmotte.
  • Ground squirrels, Crater Lake NP, Oregon. Ce sont les stars des points de vue de Crater Lake, les ground squirrels, ou tamias, sont toujours en rendez-vous. Curieux et gourmands.
  • Baleines, baie de San Francisco, Californie. Voir des baleines sous le Golden Gate Bridge, c’était un rêve. Check (avec un boom).

Et aussi : les écureuils chez Denise, les hummingbirds (à Twin Falls, San Francisco, Dunsmuir), geais de Steller au Lac Tahoe, les pélicans de Baker Beach, les mouettes du Fisherman’s, les lions de mer du Pier 39, les chats de motel (la bise à Scottie du Scott Shady Court), des biches, Jingle (le chien du Lucky Spur Saloon), les ânes et chevaux au Mont Charleston, ceux de l’Highway 50, un troupeau de wapitis à Stanley, une loutre et un coyote qui ont traversé devant nous, et le gorille dansant de Fremont St, idole de Delphine 😉

  • Route 50, Loneliest Rd, Nevada. Pour la solitude, les petites villes. Notre portion préférée est entre Ely et Middlegate Station.
  • Lamoille Canyon Scenic Byway, Nevada. Un coin méconnu et vert du Nevada. Une route qui finit en impasse. On se croirait dans les Alpes.
  • Mont Charleston, Nevada. A 45 minutes de Las Vegas la désertique, vous pouvez monter à presque 3000m pour prendre le frais.
  • Salmon River Scenic Byway, Idaho. Celle-ci est fantastique dans le secteur de Salmon, Challis, Stanley, le long de la rivière Salmon.
  • Ponderosa Scenic Byway, Idaho. Entre Stanley et Boise via Idaho City, profitez des vues, des sources chaudes…
  • Northwest Passage Scenic Byway, Idaho/Montana. Le chemin emprunté par Lewis et Clark le long de la rivière Lochsa. Perdus en pleine nature !
  • Rim Drive, Crater Lake, Oregon. Vol au-dessus de la caldeira.
  • Route 50 et 89, Lac Tahoe, Nevada et Californie. Tourner autour du lac Tahoe, se laisser surprendre par une plage aux eaux translucides, pas mal, non ?

Le roadtrip, c’est aussi la musique. Voici la playlist de notre voyage. Si vous avez un compte Deezer, retrouvez les chansons en entier. Sinon, ça vous donnera des idées. Enjoy…

Et voilà pour ce bilan, on espère que vous vous êtes régalés comme nous et que ça vous donnera des idées pour un prochain voyage. Si vous avez des questions, ne restez pas lonely. Commentez ! Si jamais vous avez besoin d’aide dans l’organisation d’un roadtrip, pensez à nous envoyer un mail.

A très vite les Roadies pour de nouvelles aventures !

Au cours de ce roadtrip, nous avons été accompagnés par de fidèles partenaires : les assurances Chapka (oubliez pas les 5% de réduction), Great American West pour l’Idaho, San Francisco Travel et Travel Oregon. Il s’agit de « collaborations commerciales non rémunérées », nous avons été invités à découvrir certains hébergements, certaines activités mais nous n’avons pas été payés pour y aller.

Nous avons choisi d’aller dans ces états, de faire ce parcours, ces étapes, ces activités. Surtout, tous les avis et commentaires nous reviennent, en toute liberté (ce dont nous ne nous priverons pas, vous nous connaissez). Special thanks à Emmanuelle, Katy, Olivier, Nelly et Claire pour leur amazing accompagnement.

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4 commentaires

  1. Toujours un plaisir de vous lire et de découvrir les usa à travers les yeux 👀 de deux passionnés que vous êtes ! Merci
    Marc

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