C’est le printemps, et nous voilà de retour en Californie pour un roadtrip de deux semaines. Comme à chaque fois, en plus du live sur les réseaux sociaux (les storys sont sur Instagram), on écrit ici notre programme au jour le jour, avec toutes nos adresses (et aventures).
Au menu : une boucle dans le sud de la Californie au départ de Los Angeles avec des grandes et petites villes, des parcs nationaux, Disney, etc. Attention : palmiers, soleil et good vibes. Avertissement : ce contenu peut contenir des images et des informations qui peuvent redonner le sourire et l’envie de repartir à certains lecteurs !
Vous prenez le roadtrip en route ? Le programme est à retrouver ici.
Merci encore une fois à Chapka Assurances de nous accompagner dans ce roadtrip !

Sommaire
- J1. Lost de Lyon à Los Angeles (via Montréal)
- J2. Lost de Redondo Beach à Oceanside, au sud de Los Angeles
- J3. Lost d'Oceanside à San Bernardino, via les dauphins
- J4. Lost de San Bernardino à Palm Springs
- J5. Lost de Palm Springs à Pioneertown via Joshua Tree
- J6. Lost de Pioneertown à Kernville via la route 66
- J7. Lost de Kernville au Sequoia NP
- J8. Lost de Three Rivers (Sequoia NP) à Santa Barbara
- J9. Lost de Santa Barbara à Anaheim (Disney) via Los Angeles
- J10. Lost à Disneyyyyyyyy (d'Anaheim à Los Angeles)
- J11. Lost à Los Angeles : détente, Mr. Brainwash Museum et Griffith observatory
- J12. Lost à Los Angeles : Paramount, musées et Venice Beach
- J13. Lost à Los Angeles : vadrouille dans les quartiers (Hollywood Hills, Olvera street, Little Tokyo et Arts district)
- J14. Lost, le retour : de Los Angeles à Lyon
J1. Lost de Lyon à Los Angeles (via Montréal)

Dimanche 25/05/25. Cette fois, on part de Lyon, et pas trop tôt : 14 heures. Le week-end a servi à la préparation, une grosse caresse aux chats et on prend un Uber. Tout se passe plutôt vite et bien, avec Air Canada. On fait le plein de film et une escale costaude à Montréal (sous la pluie). On passe la douane US à Montréal en 2 minutes (et autant de questions).

Le deuxième avion est à moitié vide (les relations entre Canadiens et Américains sont très fraîches). Et nous, on sent la fatigue ! On arrive à 23 h à Los Angeles, où il fait relativement frais. En gros, toujours le temps parfait dans cette ville.
Le temps de choper la voiture (chez Dollar), une Nissan Rogue grise, immatriculée en Floride, AWD et sport (pour un tarif canon chez BSP, voir nos réductions, vous aurez 5% chez aux), de faire un petit stop dans une station et nous voilà à Redondo Beach, l’une des villes plages de la côte de Los Angeles. On checke-in dans un petit motel tout sympa, le Redondo Inn and Suites, dans une chambre double pour 89 euros.
Il est déjà 1h30. On grignote et on pense déjà à demain. Quel bonheur d’être de retour !

- Notre hébergement : Redondo Inn & Suites, 711 South Pacific Coast Hwy, Redondo. Note : 7/10. Propre, efficace, pas cher, parking compris et à 10 minutes à pied de la plage. Voir et réserver. Dormir ailleurs à Los Angeles
- Nos bars et restaurants : RAS
- Nos visites : LAX
- La voiture : location chez Dollar via BSP Auto avec notre code de réduction. 387 euros pour 13 jours.










J2. Lost de Redondo Beach à Oceanside, au sud de Los Angeles

Lundi 26/05/25. Memorial Day. Réveil aux aurores, jet lag oblige. Le temps est couvert, mais on va marcher sur la plage de Redondo Beach. Il y a les fameuses cabanes (dont certaines auraient servi au tournage d’Alerte à Malibu), des surfeurs qui attendent la vague et au milieu un banc de… dauphins, à quelques mètres de la page ! Trop chouette! On rentre au motel où, même si c’est Mémorial Day (un jour d’hommage national aux combattants, qui marque un peu le début de l’été aux States), un mec fait des travaux depuis 7 h…
On checke un peu notre petit programme et on a hâte de partir !!!!

Redondo Beach et Torrance

Après la plage, on va faire un tour sur le pier (la jetée) de Redondo Beach, étonnante car formée de deux triangles. Elle est bondée de pêcheurs. Redondo Beach et sa voisine Torrance, comme beaucoup dans le secteur, ont servi de décors à de nombreux films (« Point Break »…).
A Torrance, on va d’ailleurs voir la sublime Torrance High School, l’école Sunnydale de Buffy contre les vampires et de Beverly Hills (2200 W Carson St, Torrance), sur les conseils d’une Roadette.

On enchaîne avec une halte assez improbable : un resto-boulangerie hawaïen, Kings Hawaiian (2808 Sepulveda Blvd, Torrance). Le roi du pain hawaïen, dont c’est le seul restaurant aux USA. Né à Hilo, sur Big Island, son siège est à Torrance. Il y a foule, et c’est non sans émotion qu’on achète les fameux petits pains, des beignets pour le petit-déj et un paquet du sacro-saint café Lion à la noix de Macadamia…
Entre temps, le soleil est sorti et ça cogne !

Palos Verdes

Palos Verdes est une grande avancée de terre dans l’océan Pacifique, un lieu de résidence apprécié et un coin très nature. Il faut prendre la Palos Verdes Drive pour en profiter. On cherche la baleine au Point Vicente Lighthouse (fermé) et son parc, des dizaines de photographes s’occupent des… oiseaux. C’est ici que se trouve le « golf national Trump » et un sport de surf super connu : Lunada Bay. Toute la partie est a été secouée par des glissements de terrain, visibles sur la route. Et la Wayfarer Chapel est fermée pour cette raison.
San Pedro

On continue de descendre la côte. Nous revoilà à San Pedro pour une bonne raison : le San Pedro Fish Market (706 S Harbor Blvd, San Pedro), un resto qu’on adore et dont la spécialité est le « world famous » plateau de crevettes ! Un vrai crush qui date de quelques années.
Depuis, en raison de travaux, il a fermé, déménagé (et ce n’est pas fini) mais est bien là, et dur d’accès en cette journée d’hommage et de fête de la navigation ! Il a bien sûr augmenté (70 dollars). On se contente du « bébé » et d’un sandwich au poisson, mais c’est toujours un régal, au milieu des locaux.
Long Beach

En repartant, on repasse par Long Beach, que l’on connaît bien (coucou le mythique Queen Mary, faites-y un tour pour manger ou pour y dormir) pour aller voir un lieu qu’on n’a jamais vu. On vous présente Naples (comme en Italie… et en Floride) qui a des canaux comme à Venice Beach. Très chouette et, sur l’eau, aussi bondé !
Huntington Beach, Newport Beach et Laguna beach
On reprend la route, descendant la côte, alors qu’il commence à y avoir des bouchons, direction le sud. C’est un relatif enfer à Huntington Beach, Newport Beach et Lagune Beach : plage bondées, parkings complets et un accident de la route qui coupe complètement la circulation et nous « coûte » quasiment une heure à l’arrêt, à Lagune Beach. On apprendra plus tard qu’elle a coûté la vie à un automobiliste, qui apprenait à conduire à une ado dans une voiture ancienne et a dévalé la colline…

Ce sont des coins que l’on connaît déjà, et où clairement, jour férié ou pas, il faut prévoir de dormir pour en profiter pleinement…
Il y a Huntington Beach, sa jetée emblématique, à la cool, très prisée des surfers. Il y a Newport Beach, comme dans la série, assez classe et Laguna Beach, son relief valloné et ses plages magnifiques. On a une petite préférence pour la dernière si vous devez choisir.

Oceanside

Oceanside, c’est là que nos amis expatriés, sur un coup de foudre, ont élu domicile. On a droit à une visite 4 étoiles du Downtown, de la plage et du pier au coucher du soleil. Na manquez pas le Sunshine Brooks (217 N Coast Hwy, Oceanside) et le Star Theater (402 N Coast Hwy, Oceanside), hyper photogéniques.
Mais surtout, on rêvait de voir la maison historique de Top Gun, la maison de Charlie dans le premier film, (250 N Pacific St, Oceanside), déplacée sur le strand d’Oceanside, et qui fait désormais des mini tartes aux pommes… Trop mignon, et trop mythique.

« Petite » station balnéaire de quand même 160000 habitants avec tout ce qu’il faut. Le centre est super agréable, la jetée aussi au coucher du soleil. On finit la soirée at home, avec un… jambalaya maison, un flan mexicain ! Et beaucoup de discussions.

- Notre hébergement : chez les amis. Note : 10/10. Dormir ailleurs à Oceanside
- Nos bars et restaurants : San Pedro Fish Market (706 S Harbor Blvd, San Pedro). Note : 8/10. Toujours un classique avec des locaux (et latinos) partout. Ne manquez pas les crevettes.
- Nos visites : Redondo Beach (plage et jetée), Torrance (Torrance High School et King’s Hawaiian), Palos Verdes, San Pedro, Long Beach (Naples), Huntington Beach, Newport Beach, Laguna Beach, Oceanside (Top Gun House, Strand, jetée et downtown)


























































































































J3. Lost d’Oceanside à San Bernardino, via les dauphins

Réveil « difficile », avec smoothie, omelette et brioche maison ! On se dépêche un peu quand même car on a rendez-vous avec les baleines ce matin. Vous savez qu’on adore ça, on essaye d’en voir au plus d’endroits possible et c’est le tout début de la saison de la star, la baleine bleue (on aimerait trop la voir !).

Safari baleine et dauphins à Dana Point

Direction Dana Point, une grosse demi-heure au nord d’Oceanside. La ville est réputée pour être l’un des hot spots de la côte et se targue même d’être capitale de l’observation de baleines. On attend de voir car on a pu en observer dans des lieux magiques comme Hawaï ou Cape Cod.
Nous arrivons sur place en avance et on se prépare. Captain Dave’s est super bien placé sur le port, et a son propre parking (gratuit en fonction des dispos). On embarque à 10h30. Nous sommes une petite vingtaine sur l’un de ses bateaux, un catamaran bien particulier avec des « glass pods », des fonds vitrés pour voir les animaux sous l’eau.


La première heure est, avouons-le, assez ennuyeuse : ça secoue, le temps est couvert et on ne voit strictement rien. Non, on ne va pas ne rien voir pour la première fois ?! Non, ce n’est pas possible. Dana Point est l’une des capitales mondiales de l’observation des baleines, et aurait même la plus grande concentration de dauphins au m2 au monde ! Franchement !

Alors que le soleil tape enfin, voilà notre moment : des nuées (je dis bien nuées) de dauphins. C’est magique. Des groupes jouent tout autour du bateau, on peut les voir depuis l’avant, l’arrière, sous l’eau. Ils sont partout, nous suivent pendant des dizaines de minutes. On n’avait jamais vu ça. Le fond vitré est un vrai plus.
L’équipe nous dit qu’ils peuvent être de 50 à plusieurs milliers par « pods » (groupes). Nous ne verrons pas de baleine, mais c’est vite oublié, d’autant que l’on observe aussi des oiseaux, un lion de mer et encore d’autres dauphins. C’est heureux qu’on remet le pied à terre (et affamés!), deux heures et demi plus tard.






















On va manger un dernier bout avec les copains sur le port, chez Turk’s Dana Wharf (34683 Golden Lantern, Dana Point), un pub hyper sympa à la déco folle : photos vintage, déco marine, aquarium-TV au plafond… Ayé, premier burger (délicieux). Un café, de gros « hugs » et on reprend la route. A vite les amis !

San Juan Capistrano et l’Ortega Highway

On ne fait que passer devant la Mission San Juan Capistrano, réputée mais immense (et à 18 dollars l’entrée) et on prend l’Ortega Highway, une très jolie route aux paysages étonnants qui zigzague à travers les Santa Ana mountains. C’est l’heure de pointe et, tout en haut, au niveau du Lookout (une gargotte qui est fermée aujourd’hui), le vent souffle fort.

On longe le lac Elsinore (qui ne va pas nous marquer…). Plus tôt au printemps, il est connu pour la floraison de son Walker Canyon. Le coin n’est pas des plus chouettes, on file à …
Riverside

Vous ne connaissez pas ? C’est normal. Mais c’est pourtant la 12e plus grande ville de Californie avec plus de 300 000 habitants. Elle est méconnue mais plutôt agréable à traversée. Elle est célèbre pour ses agrumes, notamment pour être la « maison » natale de l’orange navel aux Etats-Unis. Toute la ville s’est bâtie autour de ça.

Il y a un site historique (9400 Dufferin Ave, Riverside) et même les premiers orangers qui sont arrivés ici, sous serre, au centre-ville (4526-4550 Arlington Ave, Riverside) ! Elle a aussi un downtown tout à fait sympa, avec l’une des plus belles cours de justice du pays, qui s’est inspirée du Petit Palais de Paris (4100 Main St, Riverside).
On traverse aussi le petit quartier de Midtown (avec quelques murs peints, autour de Sunnyside drive), une Mission géante et, cherry on the cake, le plus grand verre en carton du monde, qui est en fait en béton (800 E Citrus St, Riverside). Pourquoi n’ont-ils pas fait une orange géante ?

Comme partout dans le secteur en ce moment, il y a des fleurs partout et en particulier les fantastiques jacarandas (des arbres aux fleurs violettes, arbres fougères chez nous), typiques de la Californie du sud. C’est magique et une première pour nous de les voir ainsi fleuris et parés de violet.
San Bernardino

Notre dernière étape du jour : San Bernardino. On y est déjà passés mais cette fois on y dort, et pas n’importe où, dans l’un des historiques motels Wigwam so Route 66, en forme de tipi (2728 E Foothill Blvd, San Bernardino, voir et réserver).
Un passage au magnifique California Theater of the Performing Arts (562 W 4th St, San Bernardino); sûrement l’un des plus beaux panneaux de cinéma-théâtre qu’on ait jamais vus. On checke-in l’heure du coucher du soleil (dommage, derrière les montagnes). Direction le tipi numéro 15. Adorable, et tellement vintage. La chambre est meublée chichement, à l’ancienne. Nous avions déjà testé un Wigwam Motel, à Cave City, dans le Kentucky. Il en reste un troisième, à Holbrook, sur la route 66 en Arizona.
La douche est minus en revanche, mais sinon il y a tout ce qu’il faut (celui-ci a même une piscine). Il ne nous restera plus que le plus connu à tester, Holbrook.

Nous commençons à fatiguer, et nous étudions les possibilités de repas, pas énormes un mardi soir à San Bernardino. On choisit une valeur sûre, la chaîne Texas Roadhouse, dans la commune voisine de Rialto (980 W Renaissance Pkwy, Rialto). Bonne ambiance, bonne viande, tarifs très corrects. Allez, il est temps de retrouver notre tipi !


- Notre hébergement : Wigwam Motel (2728 E Foothill Blvd, San Bernardino). Note : 7/10. C’ets historique, un bout de l’histoire de la route 66. Mais deux petits bémols : les services sont peu présents et l’environnement n’est pas renversant et assez tristou. Voir et réserver. Dormir ailleurs à San Bernardino
- Nos bars et restaurants : Turk’s Dana Wharf (34683 Golden Lantern, Dana Point). Note : 7/10. Déco maritime sur le porte de Dana Point. Pas cher et très efficace. On valide. Texas Roadhouse (980 W Renaissance Pkwy, Rialto) Note : 8/10. On ne fréquente presque jamais les chaînes de restauration mais celle-ci est clairement notre préférée.
- Nos visites : Dana Point (croisière avec Captain Dave’s , voir et réserver sur leur site ou sur GetYourGuide). Il existe aussi des croisières à Long Beach ou Newport Beach, mais celle de Captain Dave’s est très réputée. San Juan Capistrano, Ortega Highway, Lake Elsinore, Riverside, San Bernardino
- (*) Nous avons été invités par Captain Dave’s, que nous avons sélectionné. Thanks! Tous les commentaires et avis nous reviennent (= on est libres de dire ce qu’on veut)
















































J4. Lost de San Bernardino à Palm Springs

Mercredi 28/05/25. Nous avons super bien dormi dans notre tipi Wigwam ! Bon, ce n’est ni le train ni le coq qui nous a réveillés mais bien le jetlag, qu’on ressent pas mal cette fois dans ce « sens ». On attrape un café à la réception et on fait un dernier tour dans San Bernardino.

San Bernardino : le « musée » McDo

Après un arrêt photo dans un carwash hyper photogénique, cap sur un « musée » qui était fermé lors de notre dernier passage : celui de McDonald’s (1398 N E St, San Bernardino). Enfin, un petit musée non officiel à l’emplacement du premier McDo du monde, ouvert en 1940 par les frères McDonald, Richard et Maurice. Ils vendaient du barbecue. C’est en 1948 qu’ils se sont concentrés sur les burgers.
C’était bien avant le rachat par Ray Kroc, qui a fait de McDo la machine que l’on connaît aujourd’hui. Le site de San Bernardino était donc le premier des frangins McDo. Revendu, partiellement détruit, il a été racheté par Albert Okura, le boss de la chaîne Juan Pollo, et philanthrope de la 66 (il a sauvé la ville d’Amboy), qui a installé le siège de sa société ici.
Si vous cherchez le plus vieux McDo encore en opération, il se trouve à Downey, dans l’aire urbaine de LA.
A San Bernardino, l’entrée est gratuite, l’accueil sympa et il est assez fun de revoir tous les personnages et mascottes stars des menus « Happy meals » depuis des dizaines d’années. Il y a plein de photos, d’articles de presse et d’objets de collection venus des quatre coins du monde (les donateurs sont en photo). Il y a des vitrines par année, par pays, les stars qui ont travaillé chez McDo. Une visite qui se fait bien pour une chaîne qu’on évite, particulièrement aux US. On n’y va jamais. A la prochaine SB !
Big Bear Lake

Cap sur un endroit que, pour le coup, on n’a jamais visité, le Big Bear Lake. Un lac d’altitude à deux heures à peine de Los Angeles, dans les San Bernardino Mountains, qui devient une station de sports d’hiver en saison.
Avant de grimper, nous faisons le premier plein. Le prix, pour la Californie, est honnête, autour de 4,50 $ le gallon. Le temps joue au yo-yo : couvert, grand soleil, et les températures aussi, avec l’altitude (on « monte » jusqu’à 2200 m). Et oui en théorie, il y a des ours, comme son nom l’indique.
Pour y parvenir, on emprunte une route magnifique, la « Rim of the world highway » (la 18), qui serpente dans les San Bernardino Mountains, passant de gros rochers colorés de fleurs de printemps à la forêt. C’est beau !

Pour l’anecdote, deux stars résident ici : Jackie et Shadow, un couple d’aigles chauves, des pyrargues à tête blanche, emblèmes des USA. Ils ont même leur chaîne Youtube !
La route nous emmène sur la rive sud du Big Bear Lake, dans la ville éponyme. On croise des petits chalets, maisons… La route est très fréquentée mais les lieux assez calmes. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la ville joue le jeu à fond : il y a des ours en bois partout, tout s’appelle « bear » quelque chose…

On n’en verra pas. Mais la serveuse de l’Oakside (40701 Village Dr, Big Bear Lake), où l’on s’attable, nous explique qu’elle vit là et qu’elle n’en a vu qu’un dans sa vie et qu’il était énooooormmmmme. Bref, elle a pas envie de revivre l’expérience. Côté bouffe, on se fait une petite cure de burgers (l’un au thon, svp), on est en manque assumé !

Petite balade au centre, sur Village Dr, premiers magasins (là aussi, l’ours est décliné sous toutes ses formes!) et il y a un petit usée d’Hollywood (entrée 5 dollars) avec des objets de collection, des photobooth et surtout des clins d’oeil aux films tournés ici (Autant en emporte le vent, Magnolia…). La liste.

Nous reprenons la voiture pour voir à quoi ressemble la rive nord (secteur Fanwskin). Elle est beaucoup plus calme et plus nature. Toujours pas d’ours mais on voit notre première « biche ».

Les Cabazon Dinosaurs, géants du déserts

Prochaine étape : les dinosaures de Cabazon. L’une des plus célèbres roadside attractions des Etats-Unis. Deux dinosaures géants, Dinny et Mr Rex, construits entre les années 60 et 80. Dinny abrite un gift-shop spécialisé. On adore ce lieu, qui a servi de tournage à Pee Wee notamment. Les deux géants sont repeints plusieurs fois par an.
On peut aussi faire la « T Rex expérience » (mais elle est payante).
Palm Springs

Les champs d’éoliennes nous le rappellent : Palm Springs, notre nuit d’étape, n’est qu’à une petite vingtaine de minutes. Là encore, ce n’est pas notre premier rodéo. C’est la quatrième fois que l’on vient ici, donc on va se mettre en mode plus « chill ». On a beaucoup hésité pour choisir notre hôtel et tranché pour le « A place in the sun » (754 E San Lorenzo Rd, Palm Springs) qui a beaucoup de choses qu’on voulait : prix attractif, lieu adults only (désolé les enfants), une piscine jacuzzi ouverte 24/24…

On va checker-in assez tôt et on avisera ensuite… La ville est incroyablement calme, pas un chat dans les rues. Il faut dire qu’après Memorial Day, la pression retombe. Contrairement à la température, qui est montée d’un coup (90°F soit!).
Pour entrer à l’hôtel, il faut envoyer un texto, ça nous donne un code, on entre et… un mec nous accueille ! Nos « angoisses » sont vite dissipées: c’est trop mignon. On a une chouette chambre, avec un patio privé, il y a une grande piscine centrale avec un jacuzzi, des hamacs… Palm Springs à l’état pur. On se baigne et on revoit nos plans. Les restos (pourtant réputés) ne nous font pas hyper envie, sont chers et on a envie de profiter de notre super environnement.

On va faire quelques courses chez Trader’s Joe et acheter un « world famous » milkshake à la datte (on n’a jamais pu oublier celui de la dernière fois!).
Demain ? Direction Joshua Tree

- Notre hébergement : « A place in the sun » (754 E San Lorenzo Rd, Palm Springs). Note : 9/10. Pour nous, c’est l’idéal. Parking facile, piscine et jacuzzi, grande unité indépendante. Tout le charme de Palm Springs réuni. Attention, le lieu est adults only. Voir et réserver. Dormir ailleurs à Palm Springs
- Nos bars et restaurants : Oakside (40701 Village Dr, Big Bear Lake). Note : 7/10. Bel emplacement dans un chalet typique. La nourriture est bonne, quoiqu’un peu chère. Le service moyennasse.
- Nos visites : San Bernardino (musée McDonald’s), Rim of the World Highway, Big Bear Lake, Cabazon Dinosaurs, Palm Springs
- Voir les activités à Palm Springs (tramway aérien, tour guidé…)
























































































J5. Lost de Palm Springs à Pioneertown via Joshua Tree

Jeudi 29/05/25. On se lève, encore, aux aurores (même avant). Quel endroit fantastique ce A place in the sun ! Il y a les palmiers, le chant des oiseaux, la piscine dans laquelle on saute direct.
On blogue un peu à la fraîche (à l’intérieur quoi). Il fait hyperrrr chaud à Palm Springs, et aujourd’hui n’y manquera pas (jusqu’à 102°F soit 39 degrés). Il y a pire l’été, mais là ce sont vraiment les premières chaleurs, d’où le calme de la ville d’ailleurs. On commence par une oeuvre d’art public, les « Neighbors »: des stars géantes (qui ont habité là) et ont remplacé les bâtonnets de glace qu’on avait adorés la dernière fois).

Indian canyons

Malgréla fournaise, on se motive quand même à aller à un endroit qu’on n’a jamais visité. Direction les Indian Canyons, réserve des indiens Cahuilla. Une fois l’entrée réglée (12$/personne), cela vous donne accès à trois canyons (Palm, Murray et Andreas), véritables oasis dans le désert à vol d’oiseau du centre-ville de Palm Springs.
La balade est agréable au milieu des immenses palmiers et plus au frais, au bord de l’eau (certains se baignent même à Andreas). On voit plein de petites bestioles (JP un serpent, attention aux rattlesnakes), un roadrunner (bip bip) et un lézard absolument géant. Là aussi, c’est le calme avec un grand C. A Palm, vous trouverez un trading post. A Andreas, une rivière au pied des palmiers.
On vous rappelle que le lieu est seulement ouvert les week-ends en plein été.

Palm Springs

Retour à Palm Springs, toujours calme (et hhhhoooot). On balade un peu sur Palm Canyon Drive, la rue principale, on visite les « musées » gratuits et gérés par la société d’Histoire locale. Il y a le Ruddy’s General store museum (des objets de l’époque de la Grande Dépression réunis par un collectionneur), l’expo sur Trini Lopez (connu, entre autres pour sa reprise d’If I had a hammer (le Si j’avais un marteau de Cloclo, né outre Atlantique par Paul Seeger, quel choc!) et la plus ancienne maison de Palm Springs, qui abrite notamment la robe d’Elizabeth Taylor dans « La chatte sur un toit brûlant » (les trois sont à retrouver ici : 221 S Palm Canyon Dr, Palm Springs).
Ils sont forts, tout est gratuit.

Nous continuons à pied via les oeuvres d’art qui parsème la ville. Certaines ont un peu changé depuis notre dernier passage : la Marilyn géante s’est un peu déplacée, les bébés de Cerny ont laissé place à des terrains de pickleball.

Nous décidons de casser une petite croûte, après mûre réflexion, à la Coachella Valley Brewing Co (155 S Palm Canyon Dr B24, Palm Springs), en hauteur et sous les brumisateurs. Un peu long mais sympa et hyper bon. Petit passage par Shag (745 N Palm Canyon Dr, Palm Springs), la galerie d’art de l’artiste éponyme qu’on suit depuis notre première visite, et on reprend la route.
On galère (encore!) à trouver une station qui ait un magasin, de l’eau, et de l’essence (si si). On prend la route, direction Joshua Tree.

Joshua Tree

Alors que le thermomètre est un poil redescendu, nous faisons un stop à un magasin incroyabbbbbble où Delphine avait trouvé la bague de sa vie…. « The End » (55872 29 Palms Hwy, Yucca Valley), toujours incroyable, entre vintageries revisites et bijoux cultes.

Là, on se rend compte qu’on n’a finalement plus de pass America the Beautiful en cours! Il va falloir y remédier. On entre dans le parc de Joshua Tree National Park, celui des arbres de Josué. Nous refaisons quelques classiques (Skull Rock, Hidden Valley, Park Rd…) et on le « finit » avec le jardin des cactus cholla, que nous n’avions jamais fait. A l’heure dorée, c’est splendide.
Alors qu’on avait l’impression d’être seuls dans le parc, certains arrêts sont bondés (en mode concours Instagram….). On a cuit, mais c’est toujours aussi beau ! Un coyote accompagne notre sortie.

Après quelques arrêts sur le retour (le jardin de panneaux vintage d’un habitant, le muffler man Big Josh….), on est un peu pressé de rentrer à ….

Pioneertown

Nous avions eu (surtout JP) un gros crush lors de notre premier passage. Sur les conseils de Roadettes, on a décidé d’y dormir. A Pioneertown, ville western créée de toutes pièces après la Seconde Guerre Mondiale pour servir de plateau de tournage, il existe un motel, le Pioneertown Motel (5240 Curtis Rd, Pioneertown, voir et réserver). On a check-in plus tôt dans l’après-midi et ce soir, il y a concert au Pappy’s and Harriet… On y va, l’institution est blindée.
Les gens qui ont pris un billet de concert sont dans les salles les plus proches, nous relégués dans une autre salle mais avec écran sur le show… C’est Louise Coffin et Sean Wheeler qui tiennent l’affiche. Top. On mange très bien, burger et ribs… C’est un peu cher mais l’ambiance mérite le détour.
La nuit promet de belles étoiles (et de beaux rêves, on l’espère!). On tombe direct.


- Notre hébergement : Pioneertown Motel (5240 Curtis Rd, Pioneertown). Note : 8/10. Le seul hébergement dans Pioneertown. Bien à l’ancienne avec un accès direct à la ville. Top. Voir et réserver. Dormir ailleurs vers Joshua TreeNP
- Nos bars et restaurants : Coachella Valley Brewing Co (155 S Palm Canyon Dr B24, Palm Springs) . Note: 7/10. Bien placée dans Palm Springs avec un menu à prix correct et d’excellents smashburgers. Pappy’s & Harriet (53688 Pioneertown Rd, Pioneertown). Note 8/10. Historique établissement à Pioneertown. Concerts réguliers. A ne pas manquer.
- Nos visites : Palm Springs (Neighbors, Indian Canyons, centre-ville), Yucca Valley, Joshua Tree NP, Pioneertown
- Voir les activités à Palm Springs (tramway aérien, tour guidé…)




































































J6. Lost de Pioneertown à Kernville via la route 66

Vendredi 30/05/25. On se réveille (en kit, encore) au chant des oiseaux de la ghost-town. On va chercher du café à la « canteen » avant d’entreprendre la visite de la ville, qui s’éveille tout juste.

Pioneertown
C’est dingue, la dernière fois c’était bondé mais là on l’a quasiment pour nous ! Tout n’est pas ouvert mais il y a des échoppes vraiment charmantes, avec des articles artisanaux et/ou pas vus (on adore!). Il y a même une petite ferme avec poules, moutons, cochons…
On cherche (en vain!) le nouveau maire de la ville: après un cactus, un chien, un cheval et une chèvre angora (qu’on avait eu l’honneur de rencontrer!), c’est un âne, Donkey Hote, qui a été élu ! C’est bien sûr folklorique, hein, mais cela a une certaine saveur en ce moment.

Pour se consoler, on fait une pause dans une institution de la ville : le Red Dog saloon (53539 Mane St, Pioneertown), bar, resto et salle de concerts. Leur petit-déj est une tradition (et en plus on a une réduction grâce au motel à qui il appartient). On partage un breakfast burrito et, suivant les autres clients, une… margarita !

Il fait déjà super chaud quand on ressort; d’ailleurs on va battre notre « record » depuis notre arrivée dans la journée : 109°F vers Amboy (soit 43).
On se dépêche un peu (vraiment un peu) car une grosse journée nous attend, avec pas mal de petits arrêts et plusieurs heures de route. On voulait passer un max de temps au parc national de Séquoia donc on a réservé une nuit à Kernville, proche du Lake Isabella, qu’on aime bien.
Joshua Tree, la ville

Nous repassons par Joshua Tree (l’une des villes d’entrée du parc) pour revoir Big Josh et sa Station (61943 29 Palms Hwy, Joshua Tree). Un arrêt shopping incroyable, avec plein de trucs rigolos, abordables, souvent locaux et vraiment pas vus. Juste à côté, ça s’est développé depuis notre dernier passage : le petit musée (mondial) du crochet n’est plus seul mais entouré de plein de boutiques d’artisans créateurs dans la même veine.

On s’arrête d’ailleurs au « Beauty Bubble », un salon de coiffure pas comme les autres (61855 29 Palms Hwy, Joshua Tree). Jeff, 53 ans, coiffeur, collectionne tout ce qui a trait à la coiffure de puis ses 19 ans. Il coiffe toujours, vend quelques trucs mais c’est surtout génial à visiter et très photogénique. Son histoire est devenu un documentaire qui a gagné plusieurs prix.
En chemin, nous faisons plusieurs arrêts dans le désert. Le Noah Purifoy Outdoor Art Museum (62975 Blair Ln, Joshua Tree), pas incontournable selon nous, la Transmission Sculpture de Daniel Popper (2015 Sunfair Rd, Joshua Tree) puis on tombe en plein désert sur la sculpture « The End of the world » (pas gai mais très réussie).


Amboy et Route 66

Arrêt station et nous voilà partis. On a hésité entre deux routes, on va prendre celle qui passe par Amboy et le Roy’s motel, star de la Route 66. Une oeuvre en hommage au sauveur de la ville, Albert Okura, y a été installée récemment après sa mort.

Bagdad Café et Peggy Sue

L’après-midi est déjà bien avancé lorsqu’on se (ré)arrête au Bagdad Café, comme le film (46548 National Trails Hwy, Newberry Springs). Un lieu adulé par les touristes français (JP, et nous tout court, sommes plus réservés lol). Grosse et bonne surprise en tout cas : la dernière fois, il était pas loin de l’abandon mais (grâce à un appel aux dons).
Il est comme neuf : salle de concert, magasin, terrasse, il est propre comme un sou neuf (et « Calling you »!). Andréa n’est pas là, et d’ailleurs, on est tout seuls.
Quitte à être en pèlerinage, on va casser une croûte (express) à notre institution à nous, le diner Peggy Sue (comme la chanson), à Yermo. Toujours 50’s, dans son jus et efficace, on adore.

Là on doit prendre des décisions pour la suite. On passe quand même au McDo de la Barstow station (dans des wagons de train!) et aux outlets (pour JP et Vans, son fournisseur officiel). Mais on va abandonner le centre, le musée du clown (oui il existe !) et le parc de Trona Pinnacles, ça fera une bonne occasion de revenir.
On the road jusqu’à Kernville

Cap sur Kernville via Ridgecrest, où l’on a prévu de faire un arrêt ravitaillement. Ca sera chez Albertson’s, l’une des chaînes de supermarchés qu’on aime bien, avec pas mal de produits frais.
Arrivée prévue à 22 heures à Kernville; on a appelé le motel, le Piazza’s Pine Cone Inn (13383 Sierra Way, Kernville, voir et réserver) pour prévenir qu’on serait en retard.
Datant des années 50, il est trop chouette. On s’installe, accueillis par des chats et… une mouffette, qui a l’air quasi domestiquée. Ce soir, c’est pique-nique in-da-room (on adore !).

- Notre hébergement : Piazza’s Pine Cone Inn (13383 Sierra Way, Kernville). Note : 8/10. Magnifique motel historique où l’on se sent comme à la maison. Avec une chouette piscine et un très beau panneau. Voir et réserver. Dormir ailleurs à Kernville
- Nos bars et restaurants : Peggy Sue 50’s Diner (35654 Yermo Rd, Yermo). Note: 7/10. Historique et mythique, un point c’est tout. Diner à l’ancienne parfaitement placé sur la 66.
- Nos visites : Pioneertown, Joshua Tree, Amboy, Barstow, Kernville


















































































J7. Lost de Kernville au Sequoia NP

Samedi 31/05/25. Qu’il est beau ce petit motel, le Piazza Cone Inn ! On se réveille au chant des oiseaux, il y a des fleurs partout… Personne pour checker out (et « in » d’ailleurs), alors on laisse un mot. Nous avons pu en savoir un peu plus sur l’histoire du putois-mouffette (« skunk ») d’hier soir (on l’a revu allant quasi à la piscine et se comportant comme un chat) : il n’y en a pas un mais… quatre, et ils sont effectivement quasi domestiqués; et vivent justement en bonne entente avec les nombreux chats du motel! Incroyable.

Kernville

On va faire un petit tour en ville, qui nous plaît beaucoup. Il y a une rivière, la Kern, c’est un haut lieu de rafting, le lac Isabella à deux pas et une charmante place centrale bordée de magasins et de boutiques d’antiquités. JP dégote un nouveau jeu en bois vintage. Poussez la porte du Mother Lode. Nous chopons un café et à boire à la (super) station-marché, avec des fusils au-dessus des cafetières mais un sacré rayon alimentaire.
La Kern River Highway

Cap sur le parc national de Séquoia, à plus de 3 heures de là. On nous annonce des chaleurs records pour la saison (on atteindra les 110°F, soit plus de 43°C !). JP nous a préparé un itinéraire « scenic » comme on dit ici, le long d’une route fantastique : la Kern river highway, un enchaînement de virages à travers la forêt nationale de Séquoia et de paysages : rivière, gros rochers, montagnes, fleurs, arbres de toutes les essences… C’est waouh.
On décide de faire une pause pique-nique dans l’une des villes de l’itinéraire. Ça sera Springville, au bord du lac Success. Entrée payante, 10 dollars, mais on a la flemme de chercher 10 ans tant il fait chaud. Le site est chouette mais on est pressés d’en finir tant on cuit !
Certes, c’est ce qu’on était venus chercher mais les méga fortes chaleurs subites sont dures à gérer. C’est samedi, et les gens font du bateau, du jet-ski et louent d’étonnantes barges (les « patio boats ») pour se balader sur le lac.

Petit arrêt à Lindsay, pour faire le plein d’essence avant le parc national et boire, boire, boire frais ! On traverse d’autres paysages encore, on retrouve les palmiers et des vergers à perte de vue…
Il est 16 heures lorsqu’on arrive à Three Rivers, la ville d’entrée de Sequoia. C’est notre troisième ou quatrième fois ici. L’offre d’hébergements est notoirement naze (on vous conseille toutefois le Lazy J Ranch mais il était complet pour nous); on a réservé sans illusion le motel le plus proche mais réputé miteux… Le River Inn.
Ce n’est pas si pire, et on verra le reste plus tard : les ours nous attendent. Enfin on l’espère : outre les séquoias, le parc est réputé pour sa population d’ours, dont on n’a jamais vu un spécimen, alors qu’on en a vus plein dans des endroits plus inattendus. Cette fois sera-t-elle la bonne ?
Parc national de Séquoia

On achète notre nouveau pass « America the beautiful » au guichet (80 $, tous les parcs pendant un an). La ranger nous remercie, on lui demande si ça va (« Ben oui pourquoi? merci de demander! »). Les ours ? « Ils doivent être en train de manger dans les meadows ».
Crescent Meadow et ses clairières est effectivement l’un des secteurs qu’on vise (avec Lodgepole et la Giants forest). Autre réponse (tellement tradi !) au visitor center : « Ils peuvent être partout et nulle part » (thanks). Et comme toujours, elle ne comprend pas le mot « bears » (de quoi pourrait-on bien vouloir parler ici?!). Ça passe avec « beers ».
Allez c’est parti. Comme toujours, c’est l’autoroute et le mec devant nous est un vrai danger public dans les virages. La route pour monter à la Giant Forest est toujours longue et fastidieuse. Comptez facilement 1h, voire 1h15 pour arriver en haut.

Mauvaise surprise sur les hauteurs : la route qui mène à Crescent meadow, le hot spot à ours, est fermée, et le trajet assuré par des navettes shuttles (jusqu’au 1er septembre). On fait d’autres secteurs mais quand on revient en fin de service, c’est une fin de non recevoir.
Attention c’est compliqué (pour ne pas choisir un autre adjectif) : les navettes s’arrêtent à 18h mais la route reste fermée jusqu’à une heure indéterminée le temps que les bus redescendent (car la route est trop étroite pour qu’ils se croisent…). Malin, ça marchait bien avant. Pourquoi avoir mis des navettes ?
Nos options ? Attendre qu’ils rouvrent (« sans garantie »), revenir demain et prendre la navette, y aller à pied (5 km aller.) Décidément, on a une malédiction avec ce parc… On balade en hésitant puis finalement la route rouvre avant 19h (sic). On n’est qu’une dizaine de voitures en haut, et il n’y a toujours pas d’ours. Heureusement, des mule deers (« biches ») nous consolent (qu’est-ce qu’elles sont collantes celles-là!), ainsi qu’un magnifique coucher de soleil rose qui se reflète sur les séquoias géants….

Il faut maintenant redescendre. C’est samedi mais les restos de Three Rivers annoncent fermer tôt, donc on se grouille. On atterrit au River View Grill and Bar (42323 Sierra Dr, Three Rivers), qu’on connaît déjà, le long de la rivière. Miam, c’est bon, mais on apprécie à peine, entre rapidité et fatigue du soleil, de la conduite sport pour JP et de l’altitude.
Retour au motel. Une bande de Mexicaines teufent sur le terrasse, une souris s’y balade, la nuit s’annonce mouvementée.


- Notre hébergement : River Inn (45176 Sierra Dr, Three Rivers). Note : 5/10. Motel un peu cracra et délabré. Son avantage, il est très proche de l’entrée. Franchement, en regardant les avis, on s’attendait à pire. On vous conseille un autre motel dans le coin, qui tient toutes ses promesses. Le Lazy J Ranch.
- Nos bars et restaurants : River View Grill and Bar (42323 Sierra Dr, Three Rivers). Note: 7/10. Magnifique terrasse au bord de la rivière. Classiques américains au menu. Beaucoup, beaucoup de monde.
- Nos visites : Kernville, Kern River Highway, Lake Success, Three Rivers, Sequoia NP (Crescent Meadow, Moro Rock, Beetle Rock, Lodgepole)














































J8. Lost de Three Rivers (Sequoia NP) à Santa Barbara

Dimanche 1er/06/25. On se réveille une nouvelle fois aux aurores et ça commence à nous plaire, ça nos permet de faire plein de trucs ! La nuit a été inégale: Delphine a passé sa meilleure nuit depuis le début du voyage, JP a eu beaucoup de mal. C’est vrai que le motel n’est définitivement pas de première fraîcheur, et il a même hésité à se glisser sous les draps !

On retourne direct au parc de Sequoia. Via les réseaux sociaux, vous êtes nombreux à avoir vu des ours ici, y compris hors du parc, dans la ville, alors on ouvre encore plus grands les yeux. C’est dimanche et, malgré un petit bouchon à l’entrée, le parc est finalement assez calme. Il y a les pompiers vers le Visitor Center de Foothills pour un feu « volontaire » d’entretien de végétation.
Sequoia et Kings Canyon NP

Nous refaisons toute la route jusqu’à la Giant Forest, mais toujours pas d’ours. On refait le tour des séquoias et une petite marche (Big Trees Trail) autour de l’une des fameuses prairies qu’ils fréquentent, mais on rentre encore bredouille. Ce n’est pas bien grave, on a l’habitude de voir les choses là où on ne les attend pas, mais ce parc nous en fait décidément voir.

On ne retourne pas à Crescent Meadow en shuttle mais on balade à Lodgepole. Rahhhh, on a l’impression qu’une famille ours noirs va débouler d’un coup, tant ce sont leurs habitats… mais non ! On fait de nouveaux visitor centers, en quête d’un café. Rien n’a changé, à part peut-être les prix, qui ont augmenté (50 dollars le poster, 40 ke t-shirt….).
Autant choisir une jolie aire de pique-nique, au bord d’une prairie (encore, on ne sait jamais), Halstead meadow. Nous sommes seuls au monde, avec une salade Bonduelle et un un sandwich culte by JP (pastrami, avocat, graines germées, cheddar et mélange de sauces). Qu’on est heureux! Même sans ours et malgré l’approche d’un orage.


On roule jusqu’au parc jumeau de Sequoia, Kings Canyon. Toute la journée, on va encore fait le yo-yo au niveau des températures : entre 55 et 112 !!!! De 13 à 44 degrés. Je vous assure que ça crève.
Nous faisons un arrêt à Grant Grove, un des secteurs à séquoias de Kings Canyon, pour y avoir, au bout d’une minuscule marche, le General Grant. Plus de 80 mètres, plus de 1700 ans et une circonférence de 33 mètres à la base (champion du monde à ce niveau).
Allez, il est temps de prendre la route, direction Santa Barbara. On a le choix entre plusieurs itinéraires, entre 3h30 et 5 heures, on prend le juste milieu qui passe par Paso Robles, Pismo Beach et Solvang. En Californie centrale, la route au milieu des arbres fruitiers est un peu monotone et moi (DayDay), je ne peux pas trop vous en parler car j’ai tapé l’un de mes célèbres roupillons de voiture.

Paso Robles

La température redescend d’un coup dans cette « Mecque » du vin (il y a des vignobles partout!), aux collines d’herbes séchées… Ce qu’on cherche surtout, c’est une pause et un Walmart : on a prévu de faire nos « petites » courses souvenirs (en tout cas un bout) ici, plus tranquilles qu’à Los Angeles. Et ça sera fait comme dirait JP, d’autant qu’on a désormais des commandes de nos proches.
On y passe un peu de temps (mac’n cheese, sauces, épices, trucs du genre), d’autant qu’on n’en avait jamais vu un ainsi, sans rayon légumes… Bref, on y repassera la toute fin (JP s’impatiente déja lol). Un plein d’essence et c’est reparti. Encore deux bonnes heures de route.
Désormais sur la 101, on passe avec nostalgie devant le Madonna Inn, l’un de nos hôtels préférés de la côte, à San Luis Obispo. Un délire kitsch et rose à ne pas manquer. Voir et réserver.
Pismo Beach

Arrêt au (pré)coucher du soleil à Pismo Beach, l’une des villes-côtières que l’on connaît déjà et est toujours magnifique. Il doit y avoir encore un incendie dans le coin : un gros nuage de fumée s’approche et va nous priver du coucher de soleil, mais crée une ambiance surnaturelle (il y a sûrement aussi des brumes de l’océan)…
Encore une heure de route avant notre nuit d’étape, Santa Barbara. Oui, « on vous dira pourquoi » (ahaha) on est heureux d’y revenir.
Santa Barbara

On arrive après 21 heures à Santa Barbara. Check-in au mignon Avania Inn, à deux pas de la plage, et on va manger un morceau en ville, au Finney’s Crafthouse (35 State St a, Santa Barbara). Ambiance branchée, menu qui change, plutôt sympa.
Demain, on remet le cap sur Los Angeles.

- Notre hébergement : Avania Inn (128 Castillo St, Santa Barbara). Note : 7/10. C’est propre, bien placé (à 10 minutes de la plage), avec un parking gratuit et un petit déjeuner très bien. Un bon choix pour Santa Barbara. Voir et réserver. Voir les autres hébergements à Santa Barbara
- Nos bars et restaurants : Finney’s Crafthouse (35 State St a, Santa Barbara). Note: 7/10. Branché, menu classique, bonne bière, ouvert tard.
- Nos visites : Three Rivers, Sequoia NP (Giant Forest, Big Trees Trail, Lodgepole, Halstead Meadow), Kings Canyon (Grant Grove), Paso Robles, Pismo Beach, Santa Barbara





























































J9. Lost de Santa Barbara à Anaheim (Disney) via Los Angeles

Lundi 2/06/25. On est les premiers au petit-déj (le seul du voyage). Et la grande nouvelle du matin, c’est qu’il y a des gaufres ! Et le jus d’orange maison est à tomber. Par contre, le ciel est couvert et il fait frais. De toutes façons, on n’avait pas prévu une journée plage, on va redécouvrir cette ville qui sent bon le feuilleton des années 80 et aux sens de circulation un peu compliqués.
Santa Barbara

Première étape, l’Old Mission de Santa Barbara (2201 Laguna St, Santa Barbara). La « reine des missions », fondée le 4 décembre 1786 par le père Fermín Francisco de Lasuén, quatre ans après la fondation de la forteresse à l’origine de la ville. On peut la visiter mais on se contente de l’extérieur.
Puis on retourne au centre voir la courthouse (jolie mais en travaux), le magnifique Arlington theatre, les maisons insolites de l’architecte Jeff Shelton, Gaudi local. On retrouve les magnifiques jacarandas en fleurs, qui embaument toute la ville. Bref, on aime bien cette ville.
PS : c’est une « smoke free city », on ne peut pas fumer (bon, il y a des panneaux par ci par là mais ce n’est pas si clair ni respecté que ça)…

On se gare et on continue à pied : un peu de shopping dans l’artère principale, State street. Il y a de chouettes magasins dont pas mal d’indépendants, des cafés, bars et restos très design qui font envie. On fait une bonne trouvaille : le Cost Plus World market, avec plein de produits du monde entier (qui nous permet de faire des provisions hawaïennes).
Nous terminons par le quartier branchouille (mais doucement), Funk Zone, juste en bord d’océan, où l’on a prévu de manger un bout. Il y a plein d’adresses alléchantes mais, une fois n’est pas coutume, on a nos habitude. Direction la Santa Barbara Shellfish company (230 Stearns Wharf, Santa Barbara), une institution de poisson et fruits de mer installée sur le pier (le Stearns wharf), la jetée (où l’on peut aller en voiture!).
Comme à chaque fois, il y a la pêche du jour et un peu d’attente (il faut écrire son nom sur une feuille et attendre qu’on nous appelle). C’est vite le tour de « Jim Jones ». Oui c’est nous, on a pris l’habitude d’adopter des pseudos en anglais pour que ça soit plus simple, le plus dur est de s’en rappeler et de tilter quand ils le crient !

Ce fameux Jim Jones donc est accueilli par un super serveur qui parle bien français et commande des crevettes cocktail, un sandwich aux crab cakes et un mix de crustacés frits (légèrement et parfaitement) au panko (crevette, noix de saint-jacques, calamars et huîtres). Un ré-gal ! Et ça fait du poisson deux jours de suite, ça compte avec la panure ?! A la prochaine SB !
Montecito

On reprend la voiture direction une ville voisine de Santa Barbara, Montecito, qui collectionne les stars pour habitants : Katy Perry et avec Orlando Bloom, Natalie Portman, Oprah Winfrey, Ellen De Generes (avant qu’elle ne s’expatrie), Tom Cruise, Gwyneth Paltrow, Ariana Grande… C’est là que Meghan Markle et le Prince Harry se sont installés. On se contente de la Coast village road, pas de paparazzade sur les hauteurs ! Mais on garde quand même l’oeil ouvert.
Le secteur a été le théâtre de nombreux tournages. Et on ne parle pas de l’iconique série avec Kelly Capwell et Cruz Castillo. Scarface, It’s complicated (Pas si simple avec Meryl Streep et Alec Baldwin), Sideways, Big Wednesday (Graffiti party), Of Mice and men (Des souris et des hommes), Buffy contre les vampires, Sex Friends, Au revoir et à jamais, Star Trek: Insurrection, Les Révoltés du Bounty…
On attrape un café ici et on reprend la route, direction Los Angeles.
La Route 1 : Malibu, Pacific Palisades et les traces des incendies

On traverse Ventura, Oxnard… Arrêt au supermarché Target qui a quelque chose qu’on cherche absolument (#cestunecommandetcesttropcool) : une bouteille de sirop de maïs Dolly Parton, en forme de guitare. C’est en rupture du stock un peu partout mais ça y est, on a pris les dernières. Héhé !


On retrouve le soleil et l’océan. Il y a (encore) des dauphins, des surfeurs… et Malibu. Puis le paysage change : on vient voir les dégâts qu’ont fait les dramatiques incendies de janvier 2025. La route, la PCH, a rouvert depuis seulement quelques jours.
Certaines maisons prisée des stars ont survécu, d’autres sont complètement rayées de la carte. Des voitures brûlées jonchent encore le sol. On se croirait dans un film post-apocalyptique. Le spectacle est désolant au niveau de Pacific Palisades, commune la plus touchée en janvier avec Altadena.
Puis grand classique de Los Angeles. On prend les traditionnels bouchons au milieu de plusieurs accidents tandis que les d’avions qui arrivent ou partent de LAX nous passent au-dessus de la tête. Direction Anaheim, la ville de Disneyland, où Mickey et ses potos nous attendent. Delphine commence à être exciteeeeed !

On perd pas mal de temps et, en conséquence, on abandonne certains arrêts qu’on espérait faire ce soir… Nous prenons quand même le temps de faire des arrêts dans des établissements historiques. D’abord le diner Pann’s (6710 La Tijera Blvd, Los Angeles), qui fait bien envie dans son jus. Puis on s’arrête quand même chez l’un de nos chouchous, Bob’s Big Boy (7447 Firestone Blvd, Downey), petite chaîne uniquement chez les angelinos. Il reste une poignée d’établissements de cette marque née en Californie du Sud en 1936. Ça a l’air très bien et il y a un petit gifs-shop.
Tant qu’on est là, on va passer au plus vieux McDo encore en opération à Downey (10207 Lakewood Blvd, Downey); la boucle est bouclée après celui de San Bernardino (revoir le J3). Il date de 1953 et a un fantastique panneau vintage et une arche sublime !


Anaheim aka Disneyland

On arrive à Anaheim vers 21 heures. C’est la première fois qu’on va au premier Disneyland de l’Histoire, inauguré le 17 juillet 1955 et premier d’une longue lignée (Orlando, Paris, Tokyo, Hong Kong, Shanghaï et bientôt Abu Dhabi…).
Ça nous a pris un temps dingue pour l’organiser ! Tout est compliqué et plus cher. Contrairement à chez « nous », à Paris, les packages avec hôtels et passes ne sont pas aussi développés. On a fait des calculs d’apothicaires pour comprendre s’il fallait y rester un ou deux jours, faire les deux parcs, Disneyland Park et Disneyland California Adventure Park, le même jour, où dormir…
Du coup, n’étant pas trop manèges à sensation (attentes plus longues), on a pris un pass d’un jour, avec les deux parcs (sachant qu’on ne peut pas entrer dans le 2e avant une certaine heure et que les allers-retours sont limités à 4), un pass coupe-file (lightning lane) pour assurer le coup (et rentabiliser le coût) et un parking (35 dollars)… Il faut étudier ce qu’on veut voir, où manger, à quelle heure sont les parades dans chacun… Tout se gère depuis l’appli, très bien faite (mais n’oubliez surtout pas votre batterie externe).
Franchement on s’est pas mal démerdés. Bref, une grosse journée (troppp cool) nous attend! En plus, le parc fête ses 70 ans.
Et notre hôtel dans tout ça ? Il n’y en a « que » trois officiels Disney, mais une cinquantaine de partenaires… On a trouvé des prix corrects en prenant le nôtre à part, et joué le jeu du thème : on dort au Anaheim Majestic Garden (900 Disneyland Dr, Anaheim), dans une tour faussement médiévale (ahaha), qui a des restos, une piscine (dont on ne profitera pas), une navette (qu’on n’utilisera pas) et, last but not least, sa propre princesse, que répond au doux nom de Corinne.
Accueil sympa, pas grand monde, on s’installe dans notre chambre et on file manger à l’un des restos de l’hôtel. Rapport qualité-prix correct. Un peu de préparation et au lit, pour être en pleine forme demain.
- Notre hébergement : Anaheim Majestic Garden (900 Disneyland Dr, Anaheim). Note : 7/10. Grande chambre, resto sur place, accueil sympa, shuttle pour les parcs. Que demander de plus ? Voir la princesse Corinne évidemment. Voir et réserver. Voir les autres hébergements autour de Disneyland Anaheim
- Nos bars et restaurants : Santa Barbara Shellfish company (230 Stearns Wharf, Santa Barbara). Note: 9/10. Au bout du Stearns Wharf avec du poisson et des crustacés d’ici. C’est un grand oui. Troisième fois qu’on y va.
- Nos visites : Santa Barbara (mission, State St, Stearns Wharf, Funk Zone…), Montecito, Malibu, Los Angeles (Pann’s, Bob’s Big Boy, McDo historique de Downey)































































J10. Lost à Disneyyyyyyyy (d’Anaheim à Los Angeles)

Mardi 3/06/25. Lalalalalala c’est le grand jour, on va chez Mickey ! Réveil aux aurores, petit-déj à l’hôtel (on s’est dit que ce serait malin !) et on part en voiture. On est en semaine, c’est un jour « calme » selon le « crowd calendar » de Disney et pourtant il y a une queue de dingo à l’entrée des parkings. On aurait pu prendre la navette de l’hôtel mais on avait déjà réservé le parking (35 dollars).
On finit par se garer « chez » Donald et on part aux parcs Disney. A pied, car touuuuuut le resort est non-fumeur, et on a envie de s’en griller une petite. Il n’y a aucune aire, rien, juste la rue à un endroit (Harbour drive) et un bout d’extrémité de parking. On refera le trajet une poignée de fois, en repassant la fouille des sacs.

Le temps est couvert, ce qui n’est finalement pas bien grave. On commence par le Downtown Disney village, l’allée entre les deux parcs Disney. On y trouve plein de restos et de magasins. Le premier parc Disney de l’Histoire fête cette année ses 70 ans, et c’est affiché partout. Dans les allées des échoppes, il y a toute la panoplie Disney, mais à des tarifs « Mickey+ »: compter 50-80 dollars pour les célèbres oreilles serre-tête et un peiï pour le moindre mug… On verra ça plus tard!

Le Disneyland resort, son nom officiel, rassemble deux parcs, qui ont chacun de nombreux mondes. On commence par l’historique, le principal, le Disneyland Park. C’est bondé, les « cast members » sont hyper nombreux, et ça fait tout bizarre : ça ressemble à celui de Paris, mais plein de petites choses sont différentes… A commencer par le château, qui est tout petit en comparaison de celui de Marne-la-Vallée. Cela nous avait fait le même effet à Orlando.

Disneyland Park

Nous sommes accueillis par la charmante parade de Main Street USA, qui nous met dans l’ambiance! Comme on n’est là qu’une journée, on a pris un pass coupe-file (le « Lightling Lane »), qui nous permet de réserver certaines attractions à un créneau horaire… Attention, on ne peut en booker qu’une seule à la fois et certaines attractions (dont certaines affichent plusieurs heures d’attente) ne sont pas réservables, ou en payant. A l’image de l’archi populaire Rise of the Resistance, dans le monde Star Wars.

N’étant pas très attractions à sensations fortes, et plutôt enclins à faire celles que nous ne trouvons pas à Paris ou à Orlando, cela nous facilite la sélection. On commence par une qu’on ne connaît pas, « Jungle Cruise », petite croisière en bateau au milieu des (faux) animaux. Fun.

Nous enchaînons avec le Manoir Hanté qui, ici, n’est pas un manoir mais une demeure façon Nouvelle-Orléans, qui a d’ailleurs son quartier très réussi. Puis nous réservons une attraction qu’on adore mais que nous navions pas faite depuis des années (fermée ou en travaux) : Pirates des Caraïbes. Les deux sont géniales, mais un peu différentes de celles de Paris. Les animatroniques sont toujours fantastiques.

On continue avec le monde Star Wars (Star Wars : Galaxy’s Edge), extrêmement réussi, avec son Faucon Millenium, ses Stormtroopers, son cargo du Premier Ordre… Nombreux ont été les Roadies à nous conseiller « Rise of the Resistance », donc on les suit les yeux fermés. Et c’est fou. Sans spoiler, il y a plusieurs attractions en une et l’arrivée dans le vaisseau du Premier Ordre est tout simplement sublime.

Dans un autre genre, on a un gros coup de coeur pour le monde ToonTown, très dessin animé… Pas mal d’attractions étaient fermées mais on aime beaucoup celle de Roger Rabbit, Roger Rabbit’s Car Toon Spin. Un petit classique entêtant mais immanquable (It’s a Small World) puis il est temps de faire un break.

En zigzaguant entre les poussettes et autres engins roulants (sans déconner, on n’en a jamais vus autant), on revient au château que l’on traverse pour ressortir du parc. Il est déjà plus de 15 heures et on a faim. Il y a de quoi faire dans les parcs (de plutôt bonne qualité d’ailleurs, avec de la bouffe sur tous les thèmes) mais on a décidé d’aller dans le Downtown District. On se pose sur le rooftop d’une brasserie de San Diego que l’on aime bien, la Ballast Point (1540 Disneyland Dr #201, Anaheim). Prix Mickey, mais très bon.
Là, l’improbable se produit. Nous voyons des éclairs déchirer le ciel et l’orage arriver… On va prendre quelques gouttes.

California Adventure Park

Et nous voilà dans le deuxième parc, qui lui aussi ressemble un peu aux Studios de Disneyland Paris. On cherche pour une Roadette un pins du 70e anniversaire mais on galère. Ils croient tous qu’on veut le badge c’est mon anniversaire lol et l’autre frôle la rupture de stock.

La Tour de la Terreur a été remplacée par les Gardiens de la Galaxie, attraction à sensations très prisée, et il y a la queue partout à cette heure-ci. Le monde « Cars » est waouh, so Route 66 et plus vrai que nature mais ils ont fermé plein d’attractions à cause de la pluie, dont Radiator Springs Racers qui, paraît-il, est top. L' »Avengers Campus » est aussi ici, très semblable à celui de Paris.
On balade jusqu’au magnifique « Pixar pier », avec sa grande roue et ses grands 8 à l’américaine (c’est là qu’il y a l’un des super spectacles nocturnes). Il y a des coins étonnants, comme le secteur du Port de San Fransokyo, à l’asiatique, inspiré par Les Nouveaux Héros…. On vise la Petite Sirène. Une attraction réussie dans des coquillages. On monte aussi à bord de la grande roue (Pixar Pal A Round Swinging), qui repart après la pluie. Il y a des cabines fixes et d’autres qui se balancent… Pas exceptionnel, car le grillage gâche la vue…


Allez, on reprend la direction du Disneyland Park pour aller voir les spectacles du soir. C’est encore la cohue. On arrive à se dégoter une place le long de Main street (à côté d’une famille vraiment pas sympa qui avait décidé de se privatiser un trottoir). Il y a deux show d’affilée : le très réussi Paint the Light, parade lumineuse des 7 ans, et le spectacle final (deux séances par soir, la seconde avec le feu d’artifice), qui ici est aussi projeté sur les bâtiments, avec cette fois de super gentils voisins.

Plus de 25 000 pas, on est HS. On se motive à prendre le chemin du retour, via Downtown Disney pour (quand même!) un petit magasin final. Les gens ont une tête de fin du monde, on est tous liquidé. Nous sautons dans le tramway pour le parking et quittons le resort. Il est 23 heures.

Le tip de Roadie
Outre les classiques (eau, chapeau, crème solaire),la principale chose à emmener à Disney, c’est une recharge de batterie de téléphone. Tout se fait via tél (les lightning land, la fréquentation, la commande de nourriture…) et la journée est longue !

Nous cherchons une station pour faire le plein et, 40 minutes plus tard, dans un était proche de l’Ohio, on checke-in à notre hôtel de Los Angeles, le Beverly Laurel Motor Hotel (8018 Beverly Blvd, Los Angeles). Après moult réflexions, on a décidé de se poser jusqu’à la fin, quatre nuits, dans un seul hébergement. Nous avons choisi ce motor hotel vintage et trendy dans le quartier assez central de Beverly Grove.
Cherry on the cake, il y a un diner, le Swingers (8020 Beverly Blvd, Los Angeles) qui ferme à 3 h du matin. On avale sans plus rien enregistrer un club et un sandwich pastrami délicieux et on va jouer les Belle au bois dormant.


- Notre hébergement : Beverly Laurel Motor Hotel (8018 Beverly Blvd, Los Angeles). Note : 8/10. Motel vintage adorable dans le quartier de Beverly Grove. Le parking est compris (valet gratuit), le personnel adorable et les chambres grandes. On aime aussi les équipements (frigo, cafetière) et la zone piscine est charmante. Le bonus, c’est Swingers, le diner au pied du motel, ouvert très tard. Voir et réserver. Voir nos conseils pour choisir le bon quartier où dormir à Los Angeles
- Nos bars et restaurants : Ballast Point Brewery (1540 Disneyland Dr #201, Anaheim). Note: 6/10. Pour manger dans un parc d’attractions, c’est pas trop mal. Jolie terrasse. Swingers (8020 Beverly Blvd, Los Angeles). Note : 8/10. Diner placé juste en bas de notre hôtel. C’est ouvert tard, le manu est varié, les ingrédients bons.
- Nos visites : Disneyland. Réservations en direct sur leur site. Il y a parfois des réductions sur Booking





















































































































J11. Lost à Los Angeles : détente, Mr. Brainwash Museum et Griffith observatory

Mercredi 4/06/25. Ce matin, c’est relâche, on doit récupérer de Disney alors on se réveille à 10 heures, on blogue, on attend que le soleil se montre et on organise nos prochains jours ici, entre nouveaux trucs et choses qui nous tiennent à coeur. Cela nous donne le temps de faire le tour du motel, vraiment super cool…
Du coup, on décolle tard, l’après-midi est déjà bien entamé. Direction…

Le Mr. Brainwash Museum

Dans le quartier de Beverly Hills, à deux pas de la mythique rue de Rodeo drive, nous prenons la direction d’un musée ouvert depuis décembre 2022, le Mr Brainwash Art Museum (465 N Beverly Dr, Beverly Hills). Mr Brainwash est un grand nom du street art, un Français nommé Thierry Guetta, proche de Banksy. Il est notamment au centre du film réalisé par ce dernier en 2010, Faites le mur, que l’on vous recommande chaudement. A l’époque, certains critiques pensaient que Mr Brainwash était un canular signé Banksy et que toutes ses oeuvres étaient une parodie de celles du street-artist le plus connu au monde.
Le musée (20$/personne), sur trois étages, est fantastique, entre détournements (la Joconde en X versions modernes) et interactivité : plusieurs pièces sont conçues pour participer via des photos et/ou des créations… C’est ludique, très fun et on revoit nos classiques et des références pop culture dont raffole Mr Brainwash. Il y a un petit gift shop, très cool.

Pink’s Hot Dogs

Bon, c’est pas tout ça mais on casserait bien une croute. On choisit une institution, Pink’s hot dogs (709 N La Brea Ave, Los Angeles), qui multiplie les petits pains et les saucisses depuis 1939. C’est un repaire de stars, il n’y a qu’à regarder les murs dans la salle d’attente. Il y a X hot dogs différents et on se régale de la version avec pastrami et chili (ben quoi, on n’a pas déjeuné!).
Le Griffith Observatory

Et qu’est-ce qu’on fait maintenant ?! Comme dirait l’autre… Nous nous décidons à retourner au Griffith Observatory, au coucher du soleil si tout va bien. A moins de se garer à l’entrée, au niveau du Greek Theater en prenant la navette, de trouver une place dans la montée et de finir à pied, le parking (souvent plein) du haut est payant (10 dollars/heure). Chanceux nous sommes.
La vue, malgré un voile, est cool sur le panneau Hollywood, la lumière est irréelle, les touristes ne se sentent plus et des volontaires nous montrent la lune à travers de super télescopes. Génial.

On redescend et on file, à quelques kilomètres de là, à l’une de nos brasseries préférées, la Golden Road (5410 W San Fernando Rd, Los Angeles), dans le quartier d’Atwater Village. La version goyave est toujours exceptionnelle, et comme le hot dog est encore bien « vivant », on prend un truc à manger à emporter… Et, sur le chemin, on attrape un milkshake et un sundae chez Van Leeuwen (420 N Fairfax Ave, Los Angeles, plusieurs adresses), un des meilleurs glaciers de la ville.
Retour, on file la voiture et on monte se poser… et bosser.



- Notre hébergement : Beverly Laurel Motor Hotel (8018 Beverly Blvd, Los Angeles). Note : 8/10. Motel vintage adorable dans le quartier de Beverly Grove. Le parking est compris (valet gratuit), le personnel adorable et les chambres grandes. On aime aussi les équipements (frigo, cafetière) et la zone piscine est charmante. Le bonus, c’est Swingers, le diner au pied du motel, ouvert très tard. Voir et réserver. Voir nos conseils pour choisir le bon quartier où dormir à Los Angeles
- Nos bars et restaurants : Pink’s Hot Dogs (1540 Disneyland Dr #201, Anaheim). Note: 8/10. Un très beau classique de LA. Pour des hot-dogs célèbres. Golden Road Pub at Atwater (5410 W San Fernando Rd, Los Angeles). Note : 8/10. Une de nos brasseries préférées à LA. Van Leeuwen Ice Cream (420 N Fairfax Ave, Los Angeles). Notre 7/10. Réputée comme l’un des meilleurs glaciers de la Cité des Anges.
- Nos visites : Mr Brainwash Art Museum, Griffith Observatory
































































































J12. Lost à Los Angeles : Paramount, musées et Venice Beach

Jeudi 5/06/25. Ohlalala, décidément, chaque journée commence sous les nuages à LA. Heureusement, cela se découvre toujours à la mi-journée. Nous sommes un peu pressés ce matin car une grosse journée nous attend, avec un rendez-vous dès 9 heures aux Studios Paramount.
Les studios Paramount

Cela fait un moment qu’on voulait les visiter, après avoir déjà fait Universal Studios et Warner Bros : les Studios Paramount. Il s’agit des deuxièmes plus vieux studios de Los Angeles (après Universal, à une semaine près, en 1912) et des seuls encore installés côté Hollywood, sur son emplacement d’origine.
En vrac, Paramount, c’est le Parrain, Forrest Gump , Mission Impossible, Star Trek, Top Gun, Titanic, Transformers…

Nous avons réservé la veille, en ligne, sur leur site, pour la visite classique (63$/personne, vous pouvez tester le code promo CLASSIC). C’est parti pour plus de deux heures avec notre guide du jour, Abby, une fan de cinéma venue à LA vivre son rêve américain… On a de la chance, on est un mini groupe de cinq personnes. On va se balader à travers le domaine de 70 hectares et sa vingtaine de studios en voiturette de golf. Nous avons le droit de faire des photos (sauf de certains documents et dans les studios ouverts) mais pas de vidéo.

La visite commence par l’histoire, en expo et vidéos, de Paramount. C’est passionnant: il y a des costumes, des Oscars, des extraits des films étendards du studio. On immortalise le moment sur le red carpet, avec un véritable Oscar : c’est lourd mais quand même fragile (il y a quasi un mode d’emploi pour le tenir correctement !). Abby nous file une oreillette et c’est parti. Attention, la visite se fait uniquement en anglais.
Si vous n’aimez pas les spoilers, arrêtez vous ici.

En se baladant à travers les studios, on apprend des trucs géniaux. « Paramount » vient de la rue que prenait tous les matins l’un des fondateurs des studios, en Utah, vers Ogden, et le logo représente d’ailleurs la montagne Ben Lomond, dans le même secteur.
Quand aux 24 étoiles qui l’entourent sur le logo (22 maintenant), elles représentent les acteurs qui ont pris part aux débuts et étaient sous contrat avec le studio. C’est ainsi qu’est née l’expression « movie stars »…
En entrant, nous touchons le « Bronson Gate », car ça porte bonheur. C’est devant cette entrée historique que les figurants se massaient pour gagner 1$ et un repas chaud. C’est aussi à cette arche que Charles Bronson doit son nom. Son agent pensait que Buchinsky, en pleine guerre froide, faisait trop russe. Il a alors pensé au Bronson Gate.
On glousse toute la visite : l’un de nos co-visiteurs est le sosie (ultime) du père de Jim dans American pie, on s’attend à chaque instant à l’entendre sortir une réplique culte (mais non, il est juste fan de Tom Cruise).

On va d’allée en allée dans ces lieux historiques. Ici, la place Lucille Ball, là-haut le bureau d’Alfred Hitchcock, plus loin, le banc original de Forrest Gump (il y en a 2). Puis nous arrivons dans le New York Lot, décor des différents quartiers de New York. L’endroit a subi un immense incendie en 1983. Nous nous retrouvons comme en plein film ici.
Puis nous nous plantons devant le tank, un parking au fond bleu qui peut se remplir d’eau et se transformer pour les scènes de mer. Il a servi au Truman show avec Jim Carrey.
Dernière étape : nous devons abandonner nos téléphones à la voiturette pour pénétrer dans un « frozen studio », qui va accueillir la suite du préquel de NCIS (NCIS Origins), dont le tournage reprendra bientôt. Un saut dans le temps, retour aux 1990’s au Camp Pendleton, et dans les décors. C’est ma-gique. Abby illustre chaque lieu de vidéos ou de photos, sur sa tablette. On a enfant 10 minutes pour visiter les « props », quelques accessoires dans une salle.

Abby nous lâche au gift-shop (très bien, plutôt quali et pas très cher) pour quelques minutes. On ressort, des… étoiles plein les yeux. C’était formidable, vraiment.
Notez qu’il y a un parking (payant, 20$) mais on a trouvé super facilement un parking gratuit sur la rue à quelques centaines de mètres de l’entrée (vérifiez avant, quoi).































Cimetière Hollywood Forever

Tant qu’on est dans le coin, on retourne au cimetière Hollywood Forever (6000 Santa Monica Blvd, Los Angeles), juste au nord des studios. Il rassemble d’illustres occupants dont Joe Dassin (envoyez-nous un message si vous ne trouvez pas), Mel Blanc ou Johnny Ramone… On balade, on croise des chats, des écureuils et même des paons !

Le musée de l’automobile Petersen

Continuons notre marathon musée ! Celui-ci est une star locale : le Petersen Automotive Museum (6060 Wilshire Blvd, Los Angeles). L’un des musées automobiles les plus célèbres du pays, dans un bâtiment-vague emblématique du quartier du Miracle Mile.
Créé en 1994, c’est une des plus grandes collections mondiales de voitures de collection, grâce à l’éditeur Robert Petersen et son épouse Margie. D’abord situé au sein du museum d’histoire naturelle, il a ensuite déménagé à cette emplacement, connaissant une rénovation incroyable en 2015 avec cette façade iconique.
Pour l’anecdote, c’est devant ce bâtiment que le 9 mars 1997, le rappeur Notorious BIG, a été assassiné. Il assistait à un event au Petersen.
Pour les tickets, vous avez deux solutions : la visite seule pour 21$ (à retrouver ici sur GetYourGuide) ou la visite avec The Vault (le coffre-fort, où l’on retrouve 300 voitures) pour 48$ (à retrouver aussi sur GetYourGuide).

Coïncidence, on retrouve MrBrainwash dans une salle de l’entrée. Il y a plusieurs étages, des centaines de véhicules (classés par thème). Nous y retrouvons des véhicules d’anthologie comme la Golden Sahara ou des voitures de films : le combi de Little Miss Sunshine, K-2000, la Ford Thunderbird de Thelma et Louise.
Nous avons même droit au sous sol, le Vault, les réserves en gros qui recèlent de trésors comme des voitures présidentielles (Sadam Hussein, Eisenhower…), de films et même une papamobile (jamais utilisée).
C’est pop, même si on l’avoue, on est devenus un public exigeant depuis le musée Ford de Détroit et celui de Reno… On discute avec des Français (on n’en croisés que peu lors de ce roadtrip), Christophe et Véronique, en roadtrip Route 66 et qui se rendent compte qu’ils ont utilisé le blog pour organiser leur voyage (#consécration hihi).













Musée de l’Academy of motion pictures

A la sortie, on file bouger la voiture : depuis ce matin, on a réussi à se garer gratuitement sur les rues (et éviter les parkings de musées à 20 dollars), mais c’est pour 2 heures. On recule de trois places et on retourne juste en face, au « petit nouveau » (il a ouvert en 2021), l’Academy Museum of Motion Pictures (LACMA West, 6067 Wilshire Blvd, Los Angeles). Billets à 22 euros à retrouver ici.
Un musée du cinéma high tech, avec des expos temporaires. Pour être tout à fait honnêtes, on n’a pas trop compris son objet, mais il est waouh (l’expo Barbie ne gâche rien). Il y a des écrans partout, des Oscars, des objets de collection, des costumes. Parmi les objets les plus rares, les Ruby Shoes, les chaussures à paillettes du Magicien d’Oz (qui ont longtemps été perdues), un requin des Dents de la mer, etc.
Delphine aime beaucoup, JP est plus réservé et trouve que le musée se prend un peu trop au sérieux.
Tout cela se passe alors qu’Air Canada nous fait une frayeur en annulant notre avion de retour avant de nous rebooker… à la même heure.




















Zou, on a bien donné, on nous attend: on a enfin réussi à caler un rendez-vous avec Caro, Française expatriée depuis plusieurs années à LA. Elle nous a dégoté un vrai lieu de Roadies : une brasserie dans l’ancien garage de pneus Firestone, la All Season Brewing Company (800 S La Brea Ave, Los Angeles). Le lieu est immense, très sympa (fumeur à l’extérieur) et on peut grignoter des tacos. What else?!

La Brea Tar Pits

Nous revenons un peu en arrière pour nous arrêter aux La Brea Tar Pits (5801 Wilshire Blvd, Los Angeles), situés juste à côté du LACMA et des musées ci-dessus. Ces puits naturels d’asphalte ont piégé des milliers d’animaux préhistoriques pendant des dizaines de milliers d’années, préservant les restes fossilisés de mammouths, tigres à dents de sabre et autres espèces. C’est aujourd’hui un parc et un musée.
Venice Beach

Nous reprenons la voiture pour terminer la journée à Venice Beach. Le soleil se couche timidement mais l’ambiance si particulière du quartier est toujours là, entre vendeurs ambulants, musiciens, skateurs et délicate odeur de beuh…
Ce soir, ce sera un dernier « pique-nique in da room » de chez Pavilions. Demain : dernier jour, on va packter et en profiter !
- Notre hébergement : Beverly Laurel Motor Hotel (8018 Beverly Blvd, Los Angeles). Note : 8/10. Motel vintage adorable dans le quartier de Beverly Grove. Le parking est compris (valet gratuit), le personnel adorable et les chambres grandes. On aime aussi les équipements (frigo, cafetière) et la zone piscine est charmante. Le bonus, c’est Swingers, le diner au pied du motel, ouvert très tard. Voir et réserver. Voir nos conseils pour choisir le bon quartier où dormir à Los Angeles
- Nos bars et restaurants : All Season Brewing Co (800 S La Brea Ave, Los Angeles). Note : 8/10. Une immense brasserie dans un ancien garage avec un petit spot à tacos au fond. Top !
- Nos visites : Paramount Studio Tours, Hollywood Forever Cemetery, Petersen Automotive Museum, Academy of Motion Pictures Museum, La Brea Tar Pits, Venice Beach


























J13. Lost à Los Angeles : vadrouille dans les quartiers (Hollywood Hills, Olvera street, Little Tokyo et Arts district)

Vendredi 6/06/25. Aussi incroyable que ça puisse paraître, ce roadtrip « Quali-Cali » touche à sa fin : c’est le dernier jour. Pas question de prendre le bourdon, on a l’intention d’en profiter jusqu’au bout.
Au programme de la journée : vadrouille à travers différents quartiers, pour aller voir plusieurs lieux de notre « to-do-list » permanente mais surtout guidés par l’envie d’un dernier jour de kiff. On traîne un peu à l’hôtel, décidément très chouette, et on se lance, après une petite sélection. On va commencer par… un cimetière.
Le Forest Lawn memorial park

Oui, nous allons « beaucoup » au cimetière, pour plein de raisons, qui sont des parcs, des lieux de vie ici, et qui en particulier à Los Angeles sont presque des musées des dernières demeures des stars. Dans les collines d’Hollywood, derrière les lettres (attention, il y a plusieurs Forest Lawns), ce cimetière est la dernière demeure de Matthew Perry (Chandler dans Friends), de Carrie Fischer et sa mère Debbie Reynolds (juste à côté), de Liberace, de David Carradine ou encore de Brittany Murphy.
La tombe de Matthew Perry n’est pas facile à trouver, tout au bout dans un colombarium sans encore de nom ni plaque. Le cimetière est absolument immense (et moins joli que d’autres avec ces immenses routes).

La maison de Marty McFly (dans Retour vers le futur)

Prochaine étape. Un lieu de tournage comme on les aime, et qu’on n’avait jamais pris le temps de « faire »: la maison de Marty McFly dans la cultissime trilogie Retour vers le futur de Robert Zemeckis. Une petite maison dans le quartier résidentiel de Pacoima, dans la vallée de San Fernando (9303 Roslyndale Ave, Pacoima). Attention, c’est assez loin.
Là se produit un moment culte de roadtrip : alors qu’on se fait un petit selfie devant (et que la caméra des voisins répète « attention vous êtes filmés »), un homme en sort. C’est Chris, le propriétaire, habitué aux arrêts photo et qui vient à notre rencontre en toute sympathie. On discute, il nous fait signer un livre d’or, nous file une petite feuille documentaire, et nous fait faire le tour des lieux de scènes, en nous prenant en photo! Incroyable.
« Là, c’est le portail que Marty enjambe dans le 2 », « Ici la DeLorean passe, regardez votre montre! ». Un chouette moment. D’autant qu’il a vécu tous les tournages ! Agé de 72 ans, il avait 9 ans lors du premier volet et habitait déjà ici avec ses parents. Son préféré? Le 3e.
Pourquoi l’équipe a-t-elle choisi sa maison ? « Ils cherchaient une maison des années 50, et il y avait les pylônes électriques derrière… ». On le remercie chaleureusement pour ce moment (apparemment il a plein de visiteurs français).
Il est de temps de reprendre la route. “La route ? Là où on va, on n’a pas besoin de route !”

Pour les fans, il y a plusieurs autres lieux de tournage à LA (on en reparlera bientôt).
Nous prenons quelques bouchons traditionnels (mais franchement, ça reste tolérable) car on retourne au centre, à Olvera street, la plus vieille rue de Los Angeles.
Olvera street et El Pueblo de Los Angeles

Le contraste avec les gratte-ciel tout proche est toujours saisissant. Olvera street, la plus vieille rue de Los Angeles (avec la plus ancienne maison du temps des Californios, l’Avila Adobe, 1818) est une enclave latino colorée et vibrante. Nous y sommes déjà venus, mais en fin de journée, tout était calme et fermé (Delphine avait crushé sur des chaussures Frida Kahlo qu’elle n’a jamais oubliées et qui y étaient encore !). Là, c’est le contraire, ça grouille ça chante, et il y a de super trucs mexicains.
Vous y trouverez de quoi manger et des musées gratuits. Seul souci, le parking, payant et assez cher.

Ça y est, après une matinée couverte, le soleil est sorti et on crame. Prochaine étape, qu’on connaît déjà aussi mais où l’on retourne en pèlerinage: Little Tokyo, le quartier japonais, et l’Arts district.
Little Tokyo et Arts district

Nous avons faim alors nous commençons par Little Tokyo. Le quartier s’est encore développé depuis la dernière fois, c’est folklore et mangas à fond sur le Plaza Mall mais nous, on vient manger des sushis là où le california roll a été inventé. On se réinstalle au Maruya (104 Japanese Village Plaza Mall, Los Angeles), où on revient à chaque fois. u coup ils nous offrent une soupe miso de fidélité.
Les sushis ne sont pas moins chers que chez nous, mais mon dieu, ils sont divins ! De la terrasse, on voit passer des looks improbables. Petit tour dans les magasins et on remonte en voiture (qu’on a réussi à garer pour 1 dollar de l’heure alors que les parkings publics affichent 15, on n’a pas été mauvais là-dessus lors de ce séjour) et on entre dans l’Arts District, qui lui aussi se gentrifie et s’est développé dans certains parties, tout en étant pas forcément bien famé dans d’autres.
Il y a beaucoup de tentes de sans-abri non loin et pas énormément de nouveaux graffs. Le quartier semble un peu figé et sembler chercher un second souffle.

On va boire une bière à l’une des super brasseries du quartier, la Boomtown (700 Jackson St, Los Angeles). Tout le monde regarde le match des Dodgers (ils vont perdre, exactement comme la dernière fois que nous sommes venus, c’est pas nous les gars !).
Le moment n’est pas hyper agréable, car depuis notre arrivée plusieurs hélicoptères survolent la zone. Nous cherchons l’info. Au début, on croyait que c’était justement pour le match mais non, et on le comprend en restant coincés à la sortie. Ce vendredi, il y a eu des raids de l’ICE dans plusieurs secteurs de LA et de nombreuses manifestations en réaction.

On arrive finalement à quitter le quartier. Sur la route, on offre un petit coup d’aspiro à 2$ à la voiture. On se méfie depuis le Covid, ils trouvent toujours un moyen de gratter en disant qu’elle était sale.
Petite halte à une institution de Portland (Oregon) qui vient d’arriver ici (juste à côté de Pink’s hot dogs, ça fait un ensemble rose, et bientôt à Venice) : les VooDoo doughnuts (7101 Melrose Ave, Los Angeles). Juste pour le kiff (thème de la journée) et la soirée.

Séance sacs

Retour à la piaule, séance sacs. Un sujet que JP prend extrêmement au sérieux. On a acheté pas mal de bouffe, on avait des commandes de copains, et cette fois on n’a pas pris de bagage supplémentaire, donc il va falloir se la jouer fine.
On termine au diner attenant à l’hôtel, le Swingers (qu’est-ce que c’est pratique).


On met une dizaine de réveils car on n’a pas eu le choix : notre avion part super tôt. Première sonnerie à 3h30 !
- Notre hébergement : Beverly Laurel Motor Hotel (8018 Beverly Blvd, Los Angeles). Note : 8/10. Motel vintage adorable dans le quartier de Beverly Grove. Le parking est compris (valet gratuit), le personnel adorable et les chambres grandes. On aime aussi les équipements (frigo, cafetière) et la zone piscine est charmante. Le bonus, c’est Swingers, le diner au pied du motel, ouvert très tard. Voir et réserver. Voir nos conseils pour choisir le bon quartier où dormir à Los Angeles
- Nos bars et restaurants : Ramen Maruya (104 Japanese Village Plaza Mall, Los Angeles). Note : 8/10. Pour manger des sushis dans le quartier où le California roll a été inventé. Boomtown Brewery (700 Jackson St, Los Angeles). Note : 7/10. Pour une bière fraîche dans l’Arts District sans galérer pour se garer. Voodoo Doughnuts (7101 Melrose Ave, Los Angeles). Note : 8/10. Les donuts de Portland ont débarqué à LA le 1er avril. Quelle bonne nouvelle pour ceux qui veulent une dose de sucre. Swingers (8020 Beverly Blvd, Los Angeles). Note : 8/10. Diner placé juste en bas de notre hôtel. C’est ouvert tard, le menu est varié, les ingrédients bons.
- Nos visites : Forest Lawn Memorial Park, maison de Marty McFly dans Retour vers le Futur, Olvera St, Little Tokyo, Arts District



























































































J14. Lost, le retour : de Los Angeles à Lyon

Samedi 7/06/25. On s’est bien réveillés, à 3h30. Nous filons à l’aéroport (un peu galère de trouver le rental car return) sinon tout s’enchaîne. Tout va toujours plus vite au retour, c’est fou.

Nos sacs étaient donc bien trop lourds, mais le gars d’Air Canada a été super et nous a fait tout réorganiser pour ne pas payer de supplément.

Direction Montréal avec escale de 5 heures…. Retour sans entrave avec arrivée à 10 heures à Lyon et retrouvailles de chats ! Bonus, il y avait des Roadies dans l’avion !
C’était encore un roadtrip intense. On se retrouve bientôt pour le bilan avec toutes les bonnes adresses, le budget, etc. Et en août pour le prochain roadtrip !
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