Roadtrip

Roadtrip « Quali-Californie »: palmiers, soleil, good vibes… le live au jour le jour

Article rédigé le 31 mai 2025 , mis à jour le 2 juin 2025

C’est le printemps, et nous voilà de retour en Californie pour un roadtrip de deux semaines. Comme à chaque fois, en plus du live sur les réseaux sociaux (les storys sont sur Instagram), on écrit ici notre programme au jour le jour, avec toutes nos adresses (et aventures).

Au menu : une boucle dans le sud de la Californie au départ de Los Angeles avec des grandes et petites villes, des parcs nationaux, Disney, etc. Attention : palmiers, soleil et good vibes. Avertissement : ce contenu peut contenir des images et des informations qui peuvent redonner le sourire et l’envie de repartir à certains lecteurs !

Vous prenez le roadtrip en route ? Le programme est à retrouver ici.

Merci encore une fois à Chapka Assurances de nous accompagner dans ce roadtrip !

Dimanche 25/05/25. Cette fois, on part de Lyon, et pas trop tôt : 14 heures. Le week-end a servi à la préparation, une grosse caresse aux chats et on prend un Uber. Tout se passe plutôt vite et bien, avec Air Canada. On fait le plein de film et une escale costaude à Montréal (sous la pluie). On passe la douane US à Montréal en 2 minutes (et autant de questions).

Le deuxième avion est à moitié vide (les relations entre Canadiens et Américains sont très fraîches). Et nous, on sent la fatigue ! On arrive à 23 h à Los Angeles, où il fait relativement frais. En gros, toujours le temps parfait dans cette ville.

Le temps de choper la voiture (chez Dollar), une Nissan Rogue grise, immatriculée en Floride, AWD et sport (pour un tarif canon chez BSP, voir nos réductions, vous aurez 5% chez aux), de faire un petit stop dans une station et nous voilà à Redondo Beach, l’une des villes plages de la côte de Los Angeles. On checke-in dans un petit motel tout sympa, le Redondo Inn and Suites, dans une chambre double pour 89 euros.

Il est déjà 1h30. On grignote et on pense déjà à demain. Quel bonheur d’être de retour !

Lundi 26/05/25. Memorial Day. Réveil aux aurores, jet lag oblige. Le temps est couvert, mais on va marcher sur la plage de Redondo Beach. Il y a les fameuses cabanes (dont certaines auraient servi au tournage d’Alerte à Malibu), des surfeurs qui attendent la vague et au milieu un banc de… dauphins, à quelques mètres de la page ! Trop chouette! On rentre au motel où, même si c’est Mémorial Day (un jour d’hommage national aux combattants, qui marque un peu le début de l’été aux States), un mec fait des travaux depuis 7 h…

On checke un peu notre petit programme et on a hâte de partir !!!!

Après la plage, on va faire un tour sur le pier (la jetée) de Redondo Beach, étonnante car formée de deux triangles. Elle est bondée de pêcheurs. Redondo Beach et sa voisine Torrance, comme beaucoup dans le secteur, ont servi de décors à de nombreux films (« Point Break »…).

A Torrance, on va d’ailleurs voir la sublime Torrance High School, l’école Sunnydale de Buffy contre les vampires et de Beverly Hills (2200 W Carson St, Torrance), sur les conseils d’une Roadette.

On enchaîne avec une halte assez improbable : un resto-boulangerie hawaïen, Kings Hawaiian (2808 Sepulveda Blvd, Torrance). Le roi du pain hawaïen, dont c’est le seul restaurant aux USA. Né à Hilo, sur Big Island, son siège est à Torrance. Il y a foule, et c’est non sans émotion qu’on achète les fameux petits pains, des beignets pour le petit-déj et un paquet du sacro-saint café Lion à la noix de Macadamia…

Entre temps, le soleil est sorti et ça cogne !

Palos Verdes est une grande avancée de terre dans l’océan Pacifique, un lieu de résidence apprécié et un coin très nature. Il faut prendre la Palos Verdes Drive pour en profiter. On cherche la baleine au Point Vicente Lighthouse (fermé) et son parc, des dizaines de photographes s’occupent des… oiseaux. C’est ici que se trouve le « golf national Trump » et un sport de surf super connu : Lunada Bay. Toute la partie est a été secouée par des glissements de terrain, visibles sur la route. Et la Wayfarer Chapel est fermée pour cette raison.

On continue de descendre la côte. Nous revoilà à San Pedro pour une bonne raison : le San Pedro Fish Market (706 S Harbor Blvd, San Pedro), un resto qu’on adore et dont la spécialité est le « world famous » plateau de crevettes ! Un vrai crush qui date de quelques années.

Depuis, en raison de travaux, il a fermé, déménagé (et ce n’est pas fini) mais est bien là, et dur d’accès en cette journée d’hommage et de fête de la navigation ! Il a bien sûr augmenté (70 dollars). On se contente du « bébé » et d’un sandwich au poisson, mais c’est toujours un régal, au milieu des locaux.

En repartant, on repasse par Long Beach, que l’on connaît bien (coucou le mythique Queen Mary, faites-y un tour pour manger ou pour y dormir) pour aller voir un lieu qu’on n’a jamais vu. On vous présente Naples (comme en Italie… et en Floride) qui a des canaux comme à Venice Beach. Très chouette et, sur l’eau, aussi bondé !

On reprend la route, descendant la côte, alors qu’il commence à y avoir des bouchons, direction le sud. C’est un relatif enfer à Huntington Beach, Newport Beach et Lagune Beach : plage bondées, parkings complets et un accident de la route qui coupe complètement la circulation et nous « coûte » quasiment une heure à l’arrêt, à Lagune Beach. On apprendra plus tard qu’elle a coûté la vie à un automobiliste, qui apprenait à conduire à une ado dans une voiture ancienne et a dévalé la colline…

Ce sont des coins que l’on connaît déjà, et où clairement, jour férié ou pas, il faut prévoir de dormir pour en profiter pleinement…

Il y a Huntington Beach, sa jetée emblématique, à la cool, très prisée des surfers. Il y a Newport Beach, comme dans la série, assez classe et Laguna Beach, son relief valloné et ses plages magnifiques. On a une petite préférence pour la dernière si vous devez choisir.

Oceanside, c’est là que nos amis expatriés, sur un coup de foudre, ont élu domicile. On a droit à une visite 4 étoiles du Downtown, de la plage et du pier au coucher du soleil. Na manquez pas le Sunshine Brooks (217 N Coast Hwy, Oceanside) et le Star Theater (402 N Coast Hwy, Oceanside), hyper photogéniques.

Mais surtout, on rêvait de voir la maison historique de Top Gun, la maison de Charlie dans le premier film, (250 N Pacific St, Oceanside), déplacée sur le strand d’Oceanside, et qui fait désormais des mini tartes aux pommes… Trop mignon, et trop mythique.

« Petite » station balnéaire de quand même 160000 habitants avec tout ce qu’il faut. Le centre est super agréable, la jetée aussi au coucher du soleil. On finit la soirée at home, avec un… jambalaya maison, un flan mexicain ! Et beaucoup de discussions.

  • Notre hébergement : chez les amis. Note : 10/10. Dormir ailleurs à Oceanside
  • Nos bars et restaurants : San Pedro Fish Market (706 S Harbor Blvd, San Pedro). Note : 8/10. Toujours un classique avec des locaux (et latinos) partout. Ne manquez pas les crevettes.
  • Nos visites : Redondo Beach (plage et jetée), Torrance (Torrance High School et King’s Hawaiian), Palos Verdes, San Pedro, Long Beach (Naples), Huntington Beach, Newport Beach, Laguna Beach, Oceanside (Top Gun House, Strand, jetée et downtown)

Réveil « difficile », avec smoothie, omelette et brioche maison ! On se dépêche un peu quand même car on a rendez-vous avec les baleines ce matin. Vous savez qu’on adore ça, on essaye d’en voir au plus d’endroits possible et c’est le tout début de la saison de la star, la baleine bleue (on aimerait trop la voir !).

Direction Dana Point, une grosse demi-heure au nord d’Oceanside. La ville est réputée pour être l’un des hot spots de la côte et se targue même d’être capitale de l’observation de baleines. On attend de voir car on a pu en observer dans des lieux magiques comme Hawaï ou Cape Cod.

Nous arrivons sur place en avance et on se prépare. Captain Dave’s est super bien placé sur le port, et a son propre parking (gratuit en fonction des dispos). On embarque à 10h30. Nous sommes une petite vingtaine sur l’un de ses bateaux, un catamaran bien particulier avec des « glass pods », des fonds vitrés pour voir les animaux sous l’eau.

Photo Captain Dave (www.dolphinsafari.com)
Captain Dave (www.dolphinesafari.com)

La première heure est, avouons-le, assez ennuyeuse : ça secoue, le temps est couvert et on ne voit strictement rien. Non, on ne va pas ne rien voir pour la première fois ?! Non, ce n’est pas possible. Dana Point est l’une des capitales mondiales de l’observation des baleines, et aurait même la plus grande concentration de dauphins au m2 au monde ! Franchement !

Alors que le soleil tape enfin, voilà notre moment : des nuées (je dis bien nuées) de dauphins. C’est magique. Des groupes jouent tout autour du bateau, on peut les voir depuis l’avant, l’arrière, sous l’eau. Ils sont partout, nous suivent pendant des dizaines de minutes. On n’avait jamais vu ça. Le fond vitré est un vrai plus.

L’équipe nous dit qu’ils peuvent être de 50 à plusieurs milliers par « pods » (groupes). Nous ne verrons pas de baleine, mais c’est vite oublié, d’autant que l’on observe aussi des oiseaux, un lion de mer et encore d’autres dauphins. C’est heureux qu’on remet le pied à terre (et affamés!), deux heures et demi plus tard.

On va manger un dernier bout avec les copains sur le port, chez Turk’s Dana Wharf (34683 Golden Lantern, Dana Point), un pub hyper sympa à la déco folle : photos vintage, déco marine, aquarium-TV au plafond… Ayé, premier burger (délicieux). Un café, de gros « hugs » et on reprend la route. A vite les amis !

On ne fait que passer devant la Mission San Juan Capistrano, réputée mais immense (et à 18 dollars l’entrée) et on prend l’Ortega Highway, une très jolie route aux paysages étonnants qui zigzague à travers les Santa Ana mountains. C’est l’heure de pointe et, tout en haut, au niveau du Lookout (une gargotte qui est fermée aujourd’hui), le vent souffle fort.

On longe le lac Elsinore (qui ne va pas nous marquer…). Plus tôt au printemps, il est connu pour la floraison de son Walker Canyon. Le coin n’est pas des plus chouettes, on file à …

Vous ne connaissez pas ? C’est normal. Mais c’est pourtant la 12e plus grande ville de Californie avec plus de 300 000 habitants. Elle est méconnue mais plutôt agréable à traversée. Elle est célèbre pour ses agrumes, notamment pour être la « maison » natale de l’orange navel aux Etats-Unis. Toute la ville s’est bâtie autour de ça.

Il y a un site historique (9400 Dufferin Ave, Riverside) et même les premiers orangers qui sont arrivés ici, sous serre, au centre-ville (4526-4550 Arlington Ave, Riverside) ! Elle a aussi un downtown tout à fait sympa, avec l’une des plus belles cours de justice du pays, qui s’est inspirée du Petit Palais de Paris (4100 Main St, Riverside).

On traverse aussi le petit quartier de Midtown (avec quelques murs peints, autour de Sunnyside drive), une Mission géante et, cherry on the cake, le plus grand verre en carton du monde, qui est en fait en béton (800 E Citrus St, Riverside). Pourquoi n’ont-ils pas fait une orange géante ?

Comme partout dans le secteur en ce moment, il y a des fleurs partout et en particulier les fantastiques jacarandas (des arbres aux fleurs violettes, arbres fougères chez nous), typiques de la Californie du sud. C’est magique et une première pour nous de les voir ainsi fleuris et parés de violet.

Notre dernière étape du jour : San Bernardino. On y est déjà passés mais cette fois on y dort, et pas n’importe où, dans l’un des historiques motels Wigwam so Route 66, en forme de tipi (2728 E Foothill Blvd, San Bernardino, voir et réserver).

Un passage au magnifique California Theater of the Performing Arts (562 W 4th St, San Bernardino); sûrement l’un des plus beaux panneaux de cinéma-théâtre qu’on ait jamais vus. On checke-in l’heure du coucher du soleil (dommage, derrière les montagnes). Direction le tipi numéro 15. Adorable, et tellement vintage. La chambre est meublée chichement, à l’ancienne. Nous avions déjà testé un Wigwam Motel, à Cave City, dans le Kentucky. Il en reste un troisième, à Holbrook, sur la route 66 en Arizona.

La douche est minus en revanche, mais sinon il y a tout ce qu’il faut (celui-ci a même une piscine). Il ne nous restera plus que le plus connu à tester, Holbrook.

Nous commençons à fatiguer, et nous étudions les possibilités de repas, pas énormes un mardi soir à San Bernardino. On choisit une valeur sûre, la chaîne Texas Roadhouse, dans la commune voisine de Rialto (980 W Renaissance Pkwy, Rialto). Bonne ambiance, bonne viande, tarifs très corrects. Allez, il est temps de retrouver notre tipi !

  • Notre hébergement : Wigwam Motel (2728 E Foothill Blvd, San Bernardino). Note : 7/10. C’ets historique, un bout de l’histoire de la route 66. Mais deux petits bémols : les services sont peu présents et l’environnement n’est pas renversant et assez tristou. Voir et réserverDormir ailleurs à San Bernardino
  • Nos bars et restaurants : Turk’s Dana Wharf (34683 Golden Lantern, Dana Point). Note : 7/10. Déco maritime sur le porte de Dana Point. Pas cher et très efficace. On valide. Texas Roadhouse (980 W Renaissance Pkwy, Rialto) Note : 8/10. On ne fréquente presque jamais les chaînes de restauration mais celle-ci est clairement notre préférée.
  • Nos visites : Dana Point (croisière avec Captain Dave’s , voir et réserver sur leur site ou sur GetYourGuide). Il existe aussi des croisières à Long Beach ou Newport Beach, mais celle de Captain Dave’s est très réputée. San Juan Capistrano, Ortega Highway, Lake Elsinore, Riverside, San Bernardino
  • (*) Nous avons été invités par Captain Dave’s, que nous avons sélectionné. Thanks! Tous les commentaires et avis nous reviennent (= on est libres de dire ce qu’on veut)

Mercredi 28/05/25. Nous avons super bien dormi dans notre tipi Wigwam ! Bon, ce n’est ni le train ni le coq qui nous a réveillés mais bien le jetlag, qu’on ressent pas mal cette fois dans ce « sens ». On attrape un café à la réception et on fait un dernier tour dans San Bernardino.

Après un arrêt photo dans un carwash hyper photogénique, cap sur un « musée » qui était fermé lors de notre dernier passage : celui de McDonald’s (1398 N E St, San Bernardino). Enfin, un petit musée non officiel à l’emplacement du premier McDo du monde, ouvert en 1940 par les frères McDonald, Richard et Maurice. Ils vendaient du barbecue. C’est en 1948 qu’ils se sont concentrés sur les burgers.

C’était bien avant le rachat par Ray Kroc, qui a fait de McDo la machine que l’on connaît aujourd’hui. Le site de San Bernardino était donc le premier des frangins McDo. Revendu, partiellement détruit, il a été racheté par Albert Okura, le boss de la chaîne Juan Pollo, et philanthrope de la 66 (il a sauvé la ville d’Amboy), qui a installé le siège de sa société ici.

Si vous cherchez le plus vieux McDo encore en opération, il se trouve à Downey, dans l’aire urbaine de LA.

A San Bernardino, l’entrée est gratuite, l’accueil sympa et il est assez fun de revoir tous les personnages et mascottes stars des menus « Happy meals » depuis des dizaines d’années. Il y a plein de photos, d’articles de presse et d’objets de collection venus des quatre coins du monde (les donateurs sont en photo). Il y a des vitrines par année, par pays, les stars qui ont travaillé chez McDo. Une visite qui se fait bien pour une chaîne qu’on évite, particulièrement aux US. On n’y va jamais. A la prochaine SB !

Cap sur un endroit que, pour le coup, on n’a jamais visité, le Big Bear Lake. Un lac d’altitude à deux heures à peine de Los Angeles, dans les San Bernardino Mountains, qui devient une station de sports d’hiver en saison.

Avant de grimper, nous faisons le premier plein. Le prix, pour la Californie, est honnête, autour de 4,50 $ le gallon. Le temps joue au yo-yo : couvert, grand soleil, et les températures aussi, avec l’altitude (on « monte » jusqu’à 2200 m). Et oui en théorie, il y a des ours, comme son nom l’indique.

Pour y parvenir, on emprunte une route magnifique, la « Rim of the world highway » (la 18), qui serpente dans les San Bernardino Mountains, passant de gros rochers colorés de fleurs de printemps à la forêt. C’est beau !

Pour l’anecdote, deux stars résident ici : Jackie et Shadow, un couple d’aigles chauves, des pyrargues à tête blanche, emblèmes des USA. Ils ont même leur chaîne Youtube !

La route nous emmène sur la rive sud du Big Bear Lake, dans la ville éponyme. On croise des petits chalets, maisons… La route est très fréquentée mais les lieux assez calmes. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la ville joue le jeu à fond : il y a des ours en bois partout, tout s’appelle « bear » quelque chose…

On n’en verra pas. Mais la serveuse de l’Oakside (40701 Village Dr, Big Bear Lake), où l’on s’attable, nous explique qu’elle vit là et qu’elle n’en a vu qu’un dans sa vie et qu’il était énooooormmmmme. Bref, elle a pas envie de revivre l’expérience. Côté bouffe, on se fait une petite cure de burgers (l’un au thon, svp), on est en manque assumé !

Petite balade au centre, sur Village Dr, premiers magasins (là aussi, l’ours est décliné sous toutes ses formes!) et il y a un petit usée d’Hollywood (entrée 5 dollars) avec des objets de collection, des photobooth et surtout des clins d’oeil aux films tournés ici (Autant en emporte le vent, Magnolia…). La liste.

Nous reprenons la voiture pour voir à quoi ressemble la rive nord (secteur Fanwskin). Elle est beaucoup plus calme et plus nature. Toujours pas d’ours mais on voit notre première « biche ».

Prochaine étape : les dinosaures de Cabazon. L’une des plus célèbres roadside attractions des Etats-Unis. Deux dinosaures géants, Dinny et Mr Rex, construits entre les années 60 et 80. Dinny abrite un gift-shop spécialisé. On adore ce lieu, qui a servi de tournage à Pee Wee notamment. Les deux géants sont repeints plusieurs fois par an.

On peut aussi faire la « T Rex expérience » (mais elle est payante).

Les champs d’éoliennes nous le rappellent : Palm Springs, notre nuit d’étape, n’est qu’à une petite vingtaine de minutes. Là encore, ce n’est pas notre premier rodéo. C’est la quatrième fois que l’on vient ici, donc on va se mettre en mode plus « chill ». On a beaucoup hésité pour choisir notre hôtel et tranché pour le « A place in the sun » (754 E San Lorenzo Rd, Palm Springs) qui a beaucoup de choses qu’on voulait : prix attractif, lieu adults only (désolé les enfants), une piscine jacuzzi ouverte 24/24…

On va checker-in assez tôt et on avisera ensuite… La ville est incroyablement calme, pas un chat dans les rues. Il faut dire qu’après Memorial Day, la pression retombe. Contrairement à la température, qui est montée d’un coup (90°F soit!).

Pour entrer à l’hôtel, il faut envoyer un texto, ça nous donne un code, on entre et… un mec nous accueille ! Nos « angoisses » sont vite dissipées: c’est trop mignon. On a une chouette chambre, avec un patio privé, il y a une grande piscine centrale avec un jacuzzi, des hamacs… Palm Springs à l’état pur. On se baigne et on revoit nos plans. Les restos (pourtant réputés) ne nous font pas hyper envie, sont chers et on a envie de profiter de notre super environnement.

On va faire quelques courses chez Trader’s Joe et acheter un « world famous » milkshake à la datte (on n’a jamais pu oublier celui de la dernière fois!).

Demain ? Direction Joshua Tree

  • Notre hébergement : « A place in the sun » (754 E San Lorenzo Rd, Palm Springs). Note : 9/10. Pour nous, c’est l’idéal. Parking facile, piscine et jacuzzi, grande unité indépendante. Tout le charme de Palm Springs réuni. Attention, le lieu est adults only. Voir et réserverDormir ailleurs à Palm Springs
  • Nos bars et restaurants : Oakside (40701 Village Dr, Big Bear Lake). Note : 7/10. Bel emplacement dans un chalet typique. La nourriture est bonne, quoiqu’un peu chère. Le service moyennasse.
  • Nos visites : San Bernardino (musée McDonald’s), Rim of the World Highway, Big Bear Lake, Cabazon Dinosaurs, Palm Springs
  • Voir les activités à Palm Springs (tramway aérien, tour guidé…)

Jeudi 29/05/25. On se lève, encore, aux aurores (même avant). Quel endroit fantastique ce A place in the sun ! Il y a les palmiers, le chant des oiseaux, la piscine dans laquelle on saute direct.

On blogue un peu à la fraîche (à l’intérieur quoi). Il fait hyperrrr chaud à Palm Springs, et aujourd’hui n’y manquera pas (jusqu’à 102°F soit 39 degrés). Il y a pire l’été, mais là ce sont vraiment les premières chaleurs, d’où le calme de la ville d’ailleurs. On commence par une oeuvre d’art public, les « Neighbors »: des stars géantes (qui ont habité là) et ont remplacé les bâtonnets de glace qu’on avait adorés la dernière fois).

Malgréla fournaise, on se motive quand même à aller à un endroit qu’on n’a jamais visité. Direction les Indian Canyons, réserve des indiens Cahuilla. Une fois l’entrée réglée (12$/personne), cela vous donne accès à trois canyons (Palm, Murray et Andreas), véritables oasis dans le désert à vol d’oiseau du centre-ville de Palm Springs.

La balade est agréable au milieu des immenses palmiers et plus au frais, au bord de l’eau (certains se baignent même à Andreas). On voit plein de petites bestioles (JP un serpent, attention aux rattlesnakes), un roadrunner (bip bip) et un lézard absolument géant. Là aussi, c’est le calme avec un grand C. A Palm, vous trouverez un trading post. A Andreas, une rivière au pied des palmiers.

On vous rappelle que le lieu est seulement ouvert les week-ends en plein été.

Retour à Palm Springs, toujours calme (et hhhhoooot). On balade un peu sur Palm Canyon Drive, la rue principale, on visite les « musées » gratuits et gérés par la société d’Histoire locale. Il y a le Ruddy’s General store museum (des objets de l’époque de la Grande Dépression réunis par un collectionneur), l’expo sur Trini Lopez (connu, entre autres pour sa reprise d’If I had a hammer (le Si j’avais un marteau de Cloclo, né outre Atlantique par Paul Seeger, quel choc!) et la plus ancienne maison de Palm Springs, qui abrite notamment la robe d’Elizabeth Taylor dans « La chatte sur un toit brûlant » (les trois sont à retrouver ici : 221 S Palm Canyon Dr, Palm Springs).

Ils sont forts, tout est gratuit.

Nous continuons à pied via les oeuvres d’art qui parsème la ville. Certaines ont un peu changé depuis notre dernier passage : la Marilyn géante s’est un peu déplacée, les bébés de Cerny ont laissé place à des terrains de pickleball.

Nous décidons de casser une petite croûte, après mûre réflexion, à la Coachella Valley Brewing Co (155 S Palm Canyon Dr B24, Palm Springs), en hauteur et sous les brumisateurs. Un peu long mais sympa et hyper bon. Petit passage par Shag (745 N Palm Canyon Dr, Palm Springs), la galerie d’art de l’artiste éponyme qu’on suit depuis notre première visite, et on reprend la route.

On galère (encore!) à trouver une station qui ait un magasin, de l’eau, et de l’essence (si si). On prend la route, direction Joshua Tree.

Alors que le thermomètre est un poil redescendu, nous faisons un stop à un magasin incroyabbbbbble où Delphine avait trouvé la bague de sa vie…. « The End » (55872 29 Palms Hwy, Yucca Valley), toujours incroyable, entre vintageries revisites et bijoux cultes.

Là, on se rend compte qu’on n’a finalement plus de pass America the Beautiful en cours! Il va falloir y remédier. On entre dans le parc de Joshua Tree National Park, celui des arbres de Josué. Nous refaisons quelques classiques (Skull Rock, Hidden Valley, Park Rd…) et on le « finit » avec le jardin des cactus cholla, que nous n’avions jamais fait. A l’heure dorée, c’est splendide.

Alors qu’on avait l’impression d’être seuls dans le parc, certains arrêts sont bondés (en mode concours Instagram….). On a cuit, mais c’est toujours aussi beau ! Un coyote accompagne notre sortie.

Après quelques arrêts sur le retour (le jardin de panneaux vintage d’un habitant, le muffler man Big Josh….), on est un peu pressé de rentrer à ….

Nous avions eu (surtout JP) un gros crush lors de notre premier passage. Sur les conseils de Roadettes, on a décidé d’y dormir. A Pioneertown, ville western créée de toutes pièces après la Seconde Guerre Mondiale pour servir de plateau de tournage, il existe un motel, le Pioneertown Motel (5240 Curtis Rd, Pioneertown, voir et réserver). On a check-in plus tôt dans l’après-midi et ce soir, il y a concert au Pappy’s and Harriet… On y va, l’institution est blindée.

Les gens qui ont pris un billet de concert sont dans les salles les plus proches, nous relégués dans une autre salle mais avec écran sur le show… C’est Louise Coffin et Sean Wheeler qui tiennent l’affiche. Top. On mange très bien, burger et ribs… C’est un peu cher mais l’ambiance mérite le détour.

La nuit promet de belles étoiles (et de beaux rêves, on l’espère!). On tombe direct.

  • Notre hébergement : Pioneertown Motel (5240 Curtis Rd, Pioneertown). Note : 8/10. Le seul hébergement dans Pioneertown. Bien à l’ancienne avec un accès direct à la ville. Top. Voir et réserverDormir ailleurs vers Joshua TreeNP
  • Nos bars et restaurants : Coachella Valley Brewing Co (155 S Palm Canyon Dr B24, Palm Springs) . Note: 7/10. Bien placée dans Palm Springs avec un menu à prix correct et d’excellents smashburgers. Pappy’s & Harriet (53688 Pioneertown Rd, Pioneertown). Note 8/10. Historique établissement à Pioneertown. Concerts réguliers. A ne pas manquer.
  • Nos visites : Palm Springs (Neighbors, Indian Canyons, centre-ville), Yucca Valley, Joshua Tree NP, Pioneertown
  • Voir les activités à Palm Springs (tramway aérien, tour guidé…)

Vendredi 30/05/25. On se réveille (en kit, encore) au chant des oiseaux de la ghost-town. On va chercher du café à la « canteen » avant d’entreprendre la visite de la ville, qui s’éveille tout juste.

C’est dingue, la dernière fois c’était bondé mais là on l’a quasiment pour nous ! Tout n’est pas ouvert mais il y a des échoppes vraiment charmantes, avec des articles artisanaux et/ou pas vus (on adore!). Il y a même une petite ferme avec poules, moutons, cochons…

On cherche (en vain!) le nouveau maire de la ville: après un cactus, un chien, un cheval et une chèvre angora (qu’on avait eu l’honneur de rencontrer!), c’est un âne, Donkey Hote, qui a été élu ! C’est bien sûr folklorique, hein, mais cela a une certaine saveur en ce moment.

Photo Instagram therealdonkeyhote

Pour se consoler, on fait une pause dans une institution de la ville : le Red Dog saloon (53539 Mane St, Pioneertown), bar, resto et salle de concerts. Leur petit-déj est une tradition (et en plus on a une réduction grâce au motel à qui il appartient). On partage un breakfast burrito et, suivant les autres clients, une… margarita !

Il fait déjà super chaud quand on ressort; d’ailleurs on va battre notre « record » depuis notre arrivée dans la journée : 109°F vers Amboy (soit 43).

On se dépêche un peu (vraiment un peu) car une grosse journée nous attend, avec pas mal de petits arrêts et plusieurs heures de route. On voulait passer un max de temps au parc national de Séquoia donc on a réservé une nuit à Kernville, proche du Lake Isabella, qu’on aime bien.

Nous repassons par Joshua Tree (l’une des villes d’entrée du parc) pour revoir Big Josh et sa Station (61943 29 Palms Hwy, Joshua Tree). Un arrêt shopping incroyable, avec plein de trucs rigolos, abordables, souvent locaux et vraiment pas vus. Juste à côté, ça s’est développé depuis notre dernier passage : le petit musée (mondial) du crochet n’est plus seul mais entouré de plein de boutiques d’artisans créateurs dans la même veine.

On s’arrête d’ailleurs au « Beauty Bubble », un salon de coiffure pas comme les autres (61855 29 Palms Hwy, Joshua Tree). Jeff, 53 ans, coiffeur, collectionne tout ce qui a trait à la coiffure de puis ses 19 ans. Il coiffe toujours, vend quelques trucs mais c’est surtout génial à visiter et très photogénique. Son histoire est devenu un documentaire qui a gagné plusieurs prix.

En chemin, nous faisons plusieurs arrêts dans le désert. Le Noah Purifoy Outdoor Art Museum (62975 Blair Ln, Joshua Tree), pas incontournable selon nous, la Transmission Sculpture de Daniel Popper (2015 Sunfair Rd, Joshua Tree) puis on tombe en plein désert sur la sculpture « The End of the world » (pas gai mais très réussie).

Arrêt station et nous voilà partis. On a hésité entre deux routes, on va prendre celle qui passe par Amboy et le Roy’s motel, star de la Route 66. Une oeuvre en hommage au sauveur de la ville, Albert Okura, y a été installée récemment après sa mort.

L’après-midi est déjà bien avancé lorsqu’on se (ré)arrête au Bagdad Café, comme le film (46548 National Trails Hwy, Newberry Springs). Un lieu adulé par les touristes français (JP, et nous tout court, sommes plus réservés lol). Grosse et bonne surprise en tout cas : la dernière fois, il était pas loin de l’abandon mais (grâce à un appel aux dons).

Il est comme neuf : salle de concert, magasin, terrasse, il est propre comme un sou neuf (et « Calling you »!). Andréa n’est pas là, et d’ailleurs, on est tout seuls.

Quitte à être en pèlerinage, on va casser une croûte (express) à notre institution à nous, le diner Peggy Sue (comme la chanson), à Yermo. Toujours 50’s, dans son jus et efficace, on adore.

Là on doit prendre des décisions pour la suite. On passe quand même au McDo de la Barstow station (dans des wagons de train!) et aux outlets (pour JP et Vans, son fournisseur officiel). Mais on va abandonner le centre, le musée du clown (oui il existe !) et le parc de Trona Pinnacles, ça fera une bonne occasion de revenir.

Cap sur Kernville via Ridgecrest, où l’on a prévu de faire un arrêt ravitaillement. Ca sera chez Albertson’s, l’une des chaînes de supermarchés qu’on aime bien, avec pas mal de produits frais.
Arrivée prévue à 22 heures à Kernville; on a appelé le motel, le Piazza’s Pine Cone Inn (13383 Sierra Way, Kernville, voir et réserver) pour prévenir qu’on serait en retard.

Datant des années 50, il est trop chouette. On s’installe, accueillis par des chats et… une mouffette, qui a l’air quasi domestiquée. Ce soir, c’est pique-nique in-da-room (on adore !).

  • Notre hébergement : Piazza’s Pine Cone Inn (13383 Sierra Way, Kernville). Note : 8/10. Magnifique motel historique où l’on se sent comme à la maison. Avec une chouette piscine et un très beau panneau. Voir et réserverDormir ailleurs à Kernville
  • Nos bars et restaurants : Peggy Sue 50’s Diner (35654 Yermo Rd, Yermo). Note: 7/10. Historique et mythique, un point c’est tout. Diner à l’ancienne parfaitement placé sur la 66.
  • Nos visites : Pioneertown, Joshua Tree, Amboy, Barstow, Kernville

Samedi 31/05/25. Qu’il est beau ce petit motel, le Piazza Cone Inn ! On se réveille au chant des oiseaux, il y a des fleurs partout… Personne pour checker out (et « in » d’ailleurs), alors on laisse un mot. Nous avons pu en savoir un peu plus sur l’histoire du putois-mouffette (« skunk ») d’hier soir (on l’a revu allant quasi à la piscine et se comportant comme un chat) : il n’y en a pas un mais… quatre, et ils sont effectivement quasi domestiqués; et vivent justement en bonne entente avec les nombreux chats du motel! Incroyable.

On va faire un petit tour en ville, qui nous plaît beaucoup. Il y a une rivière, la Kern, c’est un haut lieu de rafting, le lac Isabella à deux pas et une charmante place centrale bordée de magasins et de boutiques d’antiquités. JP dégote un nouveau jeu en bois vintage. Poussez la porte du Mother Lode. Nous chopons un café et à boire à la (super) station-marché, avec des fusils au-dessus des cafetières mais un sacré rayon alimentaire.

Cap sur le parc national de Séquoia, à plus de 3 heures de là. On nous annonce des chaleurs records pour la saison (on atteindra les 110°F, soit plus de 43°C !). JP nous a préparé un itinéraire « scenic » comme on dit ici, le long d’une route fantastique : la Kern river highway, un enchaînement de virages à travers la forêt nationale de Séquoia et de paysages : rivière, gros rochers, montagnes, fleurs, arbres de toutes les essences… C’est waouh.

On décide de faire une pause pique-nique dans l’une des villes de l’itinéraire. Ça sera Springville, au bord du lac Success. Entrée payante, 10 dollars, mais on a la flemme de chercher 10 ans tant il fait chaud. Le site est chouette mais on est pressés d’en finir tant on cuit !

Certes, c’est ce qu’on était venus chercher mais les méga fortes chaleurs subites sont dures à gérer. C’est samedi, et les gens font du bateau, du jet-ski et louent d’étonnantes barges (les « patio boats ») pour se balader sur le lac.

Petit arrêt à Lindsay, pour faire le plein d’essence avant le parc national et boire, boire, boire frais ! On traverse d’autres paysages encore, on retrouve les palmiers et des vergers à perte de vue…

Il est 16 heures lorsqu’on arrive à Three Rivers, la ville d’entrée de Sequoia. C’est notre troisième ou quatrième fois ici. L’offre d’hébergements est notoirement naze (on vous conseille toutefois le Lazy J Ranch mais il était complet pour nous); on a réservé sans illusion le motel le plus proche mais réputé miteux… Le River Inn.

Ce n’est pas si pire, et on verra le reste plus tard : les ours nous attendent. Enfin on l’espère : outre les séquoias, le parc est réputé pour sa population d’ours, dont on n’a jamais vu un spécimen, alors qu’on en a vus plein dans des endroits plus inattendus. Cette fois sera-t-elle la bonne ?

On achète notre nouveau pass « America the beautiful » au guichet (80 $, tous les parcs pendant un an). La ranger nous remercie, on lui demande si ça va (« Ben oui pourquoi? merci de demander! »). Les ours ? « Ils doivent être en train de manger dans les meadows ».

Crescent Meadow et ses clairières est effectivement l’un des secteurs qu’on vise (avec Lodgepole et la Giants forest). Autre réponse (tellement tradi !) au visitor center : « Ils peuvent être partout et nulle part » (thanks). Et comme toujours, elle ne comprend pas le mot « bears » (de quoi pourrait-on bien vouloir parler ici?!). Ça passe avec « beers ».

Allez c’est parti. Comme toujours, c’est l’autoroute et le mec devant nous est un vrai danger public dans les virages. La route pour monter à la Giant Forest est toujours longue et fastidieuse. Comptez facilement 1h, voire 1h15 pour arriver en haut.

Mauvaise surprise sur les hauteurs : la route qui mène à Crescent meadow, le hot spot à ours, est fermée, et le trajet assuré par des navettes shuttles (jusqu’au 1er septembre). On fait d’autres secteurs mais quand on revient en fin de service, c’est une fin de non recevoir.

Attention c’est compliqué (pour ne pas choisir un autre adjectif) : les navettes s’arrêtent à 18h mais la route reste fermée jusqu’à une heure indéterminée le temps que les bus redescendent (car la route est trop étroite pour qu’ils se croisent…). Malin, ça marchait bien avant. Pourquoi avoir mis des navettes ?

Nos options ? Attendre qu’ils rouvrent (« sans garantie »), revenir demain et prendre la navette, y aller à pied (5 km aller.) Décidément, on a une malédiction avec ce parc… On balade en hésitant puis finalement la route rouvre avant 19h (sic). On n’est qu’une dizaine de voitures en haut, et il n’y a toujours pas d’ours. Heureusement, des mule deers (« biches ») nous consolent (qu’est-ce qu’elles sont collantes celles-là!), ainsi qu’un magnifique coucher de soleil rose qui se reflète sur les séquoias géants….

Il faut maintenant redescendre. C’est samedi mais les restos de Three Rivers annoncent fermer tôt, donc on se grouille. On atterrit au River View Grill and Bar (42323 Sierra Dr, Three Rivers), qu’on connaît déjà, le long de la rivière. Miam, c’est bon, mais on apprécie à peine, entre rapidité et fatigue du soleil, de la conduite sport pour JP et de l’altitude.

Retour au motel. Une bande de Mexicaines teufent sur le terrasse, une souris s’y balade, la nuit s’annonce mouvementée.

  • Notre hébergement : River Inn (45176 Sierra Dr, Three Rivers). Note : 5/10. Motel un peu cracra et délabré. Son avantage, il est très proche de l’entrée. Franchement, en regardant les avis, on s’attendait à pire. On vous conseille un autre motel dans le coin, qui tient toutes ses promesses. Le Lazy J Ranch.
  • Nos bars et restaurants : River View Grill and Bar (42323 Sierra Dr, Three Rivers). Note: 7/10. Magnifique terrasse au bord de la rivière. Classiques américains au menu. Beaucoup, beaucoup de monde.
  • Nos visites : Kernville, Kern River Highway, Lake Success, Three Rivers, Sequoia NP (Crescent Meadow, Moro Rock, Beetle Rock, Lodgepole)

Dimanche 1er/06/25. On se réveille une nouvelle fois aux aurores et ça commence à nous plaire, ça nos permet de faire plein de trucs ! La nuit a été inégale: Delphine a passé sa meilleure nuit depuis le début du voyage, JP a eu beaucoup de mal. C’est vrai que le motel n’est définitivement pas de première fraîcheur, et il a même hésité à se glisser sous les draps !

On retourne direct au parc de Sequoia. Via les réseaux sociaux, vous êtes nombreux à avoir vu des ours ici, y compris hors du parc, dans la ville, alors on ouvre encore plus grands les yeux. C’est dimanche et, malgré un petit bouchon à l’entrée, le parc est finalement assez calme. Il y a les pompiers vers le Visitor Center de Foothills pour un feu « volontaire » d’entretien de végétation.

Nous refaisons toute la route jusqu’à la Giant Forest, mais toujours pas d’ours. On refait le tour des séquoias et une petite marche (Big Trees Trail) autour de l’une des fameuses prairies qu’ils fréquentent, mais on rentre encore bredouille. Ce n’est pas bien grave, on a l’habitude de voir les choses là où on ne les attend pas, mais ce parc nous en fait décidément voir.

On ne retourne pas à Crescent Meadow en shuttle mais on balade à Lodgepole. Rahhhh, on a l’impression qu’une famille ours noirs va débouler d’un coup, tant ce sont leurs habitats… mais non ! On fait de nouveaux visitor centers, en quête d’un café. Rien n’a changé, à part peut-être les prix, qui ont augmenté (50 dollars le poster, 40 ke t-shirt….).

Autant choisir une jolie aire de pique-nique, au bord d’une prairie (encore, on ne sait jamais), Halstead meadow. Nous sommes seuls au monde, avec une salade Bonduelle et un un sandwich culte by JP (pastrami, avocat, graines germées, cheddar et mélange de sauces). Qu’on est heureux! Même sans ours et malgré l’approche d’un orage.

On roule jusqu’au parc jumeau de Sequoia, Kings Canyon. Toute la journée, on va encore fait le yo-yo au niveau des températures : entre 55 et 112 !!!! De 13 à 44 degrés. Je vous assure que ça crève.

Nous faisons un arrêt à Grant Grove, un des secteurs à séquoias de Kings Canyon, pour y avoir, au bout d’une minuscule marche, le General Grant. Plus de 80 mètres, plus de 1700 ans et une circonférence de 33 mètres à la base (champion du monde à ce niveau).

Allez, il est temps de prendre la route, direction Santa Barbara. On a le choix entre plusieurs itinéraires, entre 3h30 et 5 heures, on prend le juste milieu qui passe par Paso Robles, Pismo Beach et Solvang. En Californie centrale, la route au milieu des arbres fruitiers est un peu monotone et moi (DayDay), je ne peux pas trop vous en parler car j’ai tapé l’un de mes célèbres roupillons de voiture.

La température redescend d’un coup dans cette « Mecque » du vin (il y a des vignobles partout!), aux collines d’herbes séchées… Ce qu’on cherche surtout, c’est une pause et un Walmart : on a prévu de faire nos « petites » courses souvenirs (en tout cas un bout) ici, plus tranquilles qu’à Los Angeles. Et ça sera fait comme dirait JP, d’autant qu’on a désormais des commandes de nos proches.

On y passe un peu de temps (mac’n cheese, sauces, épices, trucs du genre), d’autant qu’on n’en avait jamais vu un ainsi, sans rayon légumes… Bref, on y repassera la toute fin (JP s’impatiente déja lol). Un plein d’essence et c’est reparti. Encore deux bonnes heures de route.

Désormais sur la 101, on passe avec nostalgie devant le Madonna Inn, l’un de nos hôtels préférés de la côte, à San Luis Obispo. Un délire kitsch et rose à ne pas manquer. Voir et réserver.

Arrêt au (pré)coucher du soleil à Pismo Beach, l’une des villes-côtières que l’on connaît déjà et est toujours magnifique. Il doit y avoir encore un incendie dans le coin : un gros nuage de fumée s’approche et va nous priver du coucher de soleil, mais crée une ambiance surnaturelle (il y a sûrement aussi des brumes de l’océan)…

Encore une heure de route avant notre nuit d’étape, Santa Barbara. Oui, « on vous dira pourquoi » (ahaha) on est heureux d’y revenir.

On arrive après 21 heures à Santa Barbara. Check-in au mignon Avania Inn, à deux pas de la plage, et on va manger un morceau en ville, au Finney’s Crafthouse (35 State St a, Santa Barbara). Ambiance branchée, menu qui change, plutôt sympa.

Demain, on remet le cap sur Los Angeles.

  • Notre hébergement : Avania Inn (128 Castillo St, Santa Barbara). Note : 7/10. C’est propre, bien placé (à 10 minutes de la plage), avec un parking gratuit et un petit déjeuner très bien. Un bon choix pour Santa Barbara. Voir et réserver. Voir les autres hébergements à Santa Barbara
  • Nos bars et restaurants : Finney’s Crafthouse (35 State St a, Santa Barbara). Note: 7/10. Branché, menu classique, bonne bière, ouvert tard.
  • Nos visites : Three Rivers, Sequoia NP (Giant Forest, Big Trees Trail, Lodgepole, Halstead Meadow), Kings Canyon (Grant Grove), Paso Robles, Pismo Beach, Santa Barbara

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1 commentaires

  1. Euromillions demain soir, comme je vais gagner, je vous rejoins d’ici 2 jours ! Les pique-nique in da room c’est l’assurance d’un road trip réussi 🤩

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