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Baltimore, and more : nos bons plans à Charm City

Article rédigé le 25 février 2024 , mis à jour le 4 mars 2024

Est-ce que Baltimore ne serait pas Baltimortelle ? C’est l’une des (meilleures) surprises que nous ont réservées les Etats-Unis ces dernières années. Une ville que l’on « connaît » tous mais à la réputation difficile, notamment en matière de sécurité. Elle nous a pourtant « happés », presque instantanément.

Nous nous y sommes arrêtés vraiment pour la première fois lors de notre roadtrip « Road to 49 ». On n’en n’attendait pas grand chose. Comme nous, vous êtes nombreux à l’avoir aimée « at first sight » via nos lives et réseaux sociaux.

Baltimore est la grande ville du Maryland, au milieu de la côte Est, une sorte de frontière invisible entre états du nord et du sud. Indépendante, l’aire urbaine de celle qui ne fait partie d’aucun comté avoisine les 10 millions d’habitants, dont les deux tiers sont Afro-américains. Et elle rassemble plus de 250 quartiers ou communautés rien qu’intra-muros.

Quid de la sécurité ? C’est une question qui revient souvent dès qu’on prononce le nom de Baltimore. Oui, la ville de « The Wire » figure régulièrement dans le top 10 des grandes villes les plus dangereuses des US. Oui, il y a des quartiers « craignos », ça se voit à l’oeil nu quand on arrive en ville en la traversant.

Mais d’autres ne le sont pas (comme les quartiers touristiques de Fells Point, Inner Harbor…) ou touchent la quintessence de la branchitude, ses musées ont une renommée mondiale et sa modernisation est citée en exemple partout sur la planète. C’est tout ça, Baltimore. Un mélange d’histoire, de modernité, d’hipsteritude, d’hospitalité… Le tout au bord de l’eau (la rivière Patapsco et la baie de Chesapeake, qui se jettent dans l’Atlantique). C’est d’ailleurs un ancien (méga) port, qui a joué un rôle important dans l’Indépendance américaine et dont la rénovation est sans cesse copiée. Et où plane l’ombre d’Edgar Allan Poe et de Babe Ruth … La ville, lieu de naissance des épices Old Bay et d’un drôle de bonbon, le lemon peppermint stick, se mérite, mais offre de grands trésors en retour.

En préparant bien votre séjour et en visant juste, vous ne pourrez que réussir votre découverte de la « Charm city »: histoire, loisirs, street-art, super musées… Baltimore, tell me more, tell me more ! Quand on pense à elle désormais, on pense immédiatement à l’un de ses slogans, imprimé sur un sticker découvert à son génial musée d’art brut, l’American visionary museum of art »: « Baltimore, actually I like it ». Ce qu’on pourrait traduire par « Baltimore, en fait, j’aime bien! ». C’est exactement ça.

Voici nos conseils et nos incontournables pour une découverte réussie de Baltimore.

Sur les traces d’Edgar Allan Poe

Le grand auteur américain Edgar Allan Poe (1809-1849), considéré (entre autres) comme l’inventeur du roman policier, est omniprésent à Baltimore. Bien qu’il soit né à Boston (et ait passé une grande partie de sa vie entre la Virginie, Philadelphie et New York), c’est ici qu’il est mort, le 7 octobre 1849. Dans des circonstances particulièrement mystérieuses : alcool, drogue, tuberculose, choléra, problème de coeur, rage, diabète, accident cérébral ?

Il y a eu de nombreuses théories, y compris celle du « cooping », une fraude à l’élection dont il aurait pu être victime (le shérif de la ville était élu au même moment). Des gangs kidnappaient des inconnus, les rhabillaient et les faisaient voter plusieurs fois pour la même personne sous une fausse identité.

Poe avait été trouvé à moitié inconscient, dans des vêtements qui n’étaient pas les siens, le 3 octobre, à la sortie d’un local de vote. C’est à l’hôpital (le Washington memorial college) qu’il est décédé, plusieurs jours plus tard.

Les tombes d’Edgar

Enterré à Westminster Hall au cimetière (presbytrien) de Baltimore, ses « aventures » ne s’arrêtent pas là. Sa pierre tombale a été marquée d’erreurs, volée, il en a eu deux… Résultat, il a deux tombes quand on vous entrerez dans ce cimetière.

Le site original (de 1849 à 1875) est à l’arrière de l’église, avec un corbeau qui rappelle son oeuvre. Le 1er octobre 1875, ses restes ont été déplacés dans l’autre tombe, à l’entrée. Ses admirateurs s’y retrouvent chaque année le jour de son anniversaire (le 19 janvier) et un aussi mystérieux « Poe toaster » est venu y trinquer tous les ans pendant des décennies, imité depuis par les fans…

  • L’adresse : cimetière de Westminster Hall (515 W Fayette St, Baltimore) L’entrée se trouve sur W Fayette St. La tombe la plus récente est directement sur votre droite. Pour le site original, il faut aller tout droit et tourner à gauche pour aller à l’arrière de l’église

La maison-musée d’Edgar

Dans cette maison classée monument historique, le jeune Edgar a vécu plusieurs années (de 1833 à 1835) avec sa tante, sa grand-mère et ses cousins, et il y aurait écrit plusieurs textes. Le musée organise de nombreuses animations toute l’année: visites, festivals, tours en bus, etc. et il existe une association (l’Edgar Allan Poe Society of Baltimore)

  • L’adresse : Edgar Allan Poe House and Museum (203 N. Amity Street, Baltimore). Le musée est ouvert du jeudi au dimanche de 11h à 16h. Réservations obligatoires (à cause de la petite taille des lieux). Aussi visites virtuelles. Tarifs : 8 dollars. Visible de l’extérieur. Site.

La statue d’Edgar

On trouve également en ville une très belle statue d’Edgar Allan Poe. La dernière oeuvre du grand sculpteur américain Moses Jacob Ezekiel. Commandée en 1907, sa livraison était espérée pour le centenaire de Poe en 1909. Mais une série de retards puis la première guerre mondiale n’ont pas permis de remplir cet objectif. Ezekiel, qui travaillait à Rome, a terminé la statue en 1916 mais son arrivée à Baltimore a attendu 1921.

  • L’adresse : la statue d’Edgar Allan Poe, à l’angle de Maryland Avenue et de West Mount Royal Avenue, devant l’University of Baltimore Law School

Le dernier bar d’Edgar

C’est ici, dans le plus vieux saloon continuellement ouvert du pays (il y a battle et nuances, mais il se targue d’être en activité depuis 1775) qu’Ed aurait bu son dernier verre. Il a été retrouvé inconscient devant le Gunner’s Hall public house (44 East Lombard street, bâtiment aujourd’hui détruit), à plus d’un kilomètre. Le « Poe’s last stop », le Horse You Came in on saloon, dans le quartier historique de Fells Point, est le dernier endroit où il a été vu  » dans son état normal ». Ambiance sympa et concerts (et goodies sur le thème). Les sièges du bar sont des selles de cheval.

Poser devant les (autres) Painted ladies

Il n’y a pas qu’à San Francisco qu’on trouve un alignement de maisons super photogénique ! Les Painted Ladies de Baltimore sont, elles aussi, les reines d’Instagram. Rendez-vous sur Guilford avenue (dans Charles village, et dans le quartier d’Abell, au nord de la ville) pour une enfilade de « row houses » (« maisons en rangée ») de toutes les couleurs. Les reines (locales) des réseaux sociaux.

Le quartier est résidentiel (et très safe, il y a des agents de sécurité partout le long de l’avenue). L’arc-en-ciel de couleurs a commencé dans les années 1990, avec un concours, et est perpétué depuis. Ces « dames peintes » (de style victorien ou edouardien) ne sont finalement présentes que dans une dizaine de villes aux USA : à SF, ici, à la Nouvelle-Orléans, ou encore à Cape May (New Jersey)…

  • L’adresse : Guilford avenue (Baltimore), entre E 30th St et E 32nd st

Reluquer des graffs

Voici la bien-nommée Graffity Alley. C’est une (assez photogénique) allée de graffs, haut lieu du street art à Baltimore. Et le seul endroit de l’état où c’est légal (grâce au studio installé sur place, Graffiti Warehouse).

Dans le quartier de Station North Arts and Entertainment, c’est devenu un arrêt incontournable (pour les locaux comme les touristes). D’autres graffs (illégaux eux) sont aussi visibles en ville.

Remonter le temps à Fells Point, le quartier maritime

C’est un autre passage incontournable d’une visite à Baltimore : le quartier (maritime, anciennement portuaire) historique, classé et animé de Fells point. Partiellement piéton (les rues sont pavées), au bord de l’eau (dans l’estuaire de la rivière Patapsco), c’est le quartier pittoresque des bars et restaurants, ouverts tard (dont The Horse You Came in on saloon, dont on parle plus haut). On peut aussi y faire du shopping. Ne ratez pas la Broadway Pier, mangez un bout au Broadway Market, trouvez la tombe du fondateur Edward Fell (1607 Shakespeare St, Baltimor). Il y a également le Frederick Douglass-Isaac Myers Maritime Park, un musée maritime dans un ancien bâtiment industriel.

C’est ici que la grande chanteuse de jazz Billie Holiday a passé son enfance. On peut même y venir (ou partir) en bateau taxi depuis le centre. C’est aussi un point de chute intéressant pour dormir à Baltimore.

Rejoindre Inner Harbor et l’aquarium national

A un bloc, un autre quartier au bord de l’eau : Inner harbor. Le quartier du port historique, rénové, très touristique et avec plein de musées et de choses à voir, juste à côté du centre-ville. Transformé dès les années 1950 c’est un modèle de redéveloppement architectural post-industriel (au niveau mondial !).

Il est agréable de s’y promener. C’est aussi là qu’on trouve un observatoire (Top of the World Observation Level), l’aquarium national (impressionnant), le Davis Planetarium et de nombreux navires de guerre historiques. La Pratt Street Power Plant, au bord de l’eau, est impressionnante et accueille bars et restaurants (dont un Hard Rock Cafe), comme Power Plant Live!, un peu plus à l’intérieur des terres. Deux symboles de la réutilisation du patrimoine industriel. Avec Fells Point, c’est le bon endroit pour balader et sortir. Mais attention au parking, compliqué et onéreux dans le secteur. Sinon, misez sur le watertaxi. Il y a une navette gratuite depuis Federal Hill, quartier sympa… où le parking ne coûte pas un bras.

Découvrir l’American Visionary Art Museum (et son incroyable gift shop)

C’est un musée dit d’art « brut » même si son créneau est l’art « outsider« , ou « intuitive » ou « raw« . Visionary quoi. Le Congrès l’a d’ailleurs reconnu comme le premier musée de « visionary art » des Etats-Unis. Il est incroyable et c’est l’un de nos préférés sur la côte est. Dans trois bâtiments, dont un recouvert de mosaïques de miroirs, des oeuvres décalées sont à découvrir. Ne manquez pas l’expo très sérieuse sur les pets, à se tordre de rire, ni Fifi, le caniche rose géant ancien char de course, ou encore les magnifiques automates.

Et encore moins le magasin, qui vaut à lui seul le déplacement : le Sideshow, parmi les meilleurs magasins de musée du pays. On y trouve de tout: art, babioles vintage, bijoux décalés, farces et attrapes… Fantastique. Prévoyez du temps rien que pour lui.

La quartier dans lequel se trouve le musée, Federal Hill Montgomery, est vraiment un coin agréable.

  • L’adresse : American Visionary Art Museum, 800 Key Hwy, Baltimore. Tickets

La Peabody library et le quartier de Mount Vernon

Dans la quartier très agréable de Mount Vernon, organisé autour du Washington Monument (et non loi, vous trouverez une statue de Lafayette), c’est l’une des plus belles bibliothèques des Etats-Unis (voire du monde) : la George Peabody library (du nom de son fondateur, un homme d’affaires philanthrope, peut-être le premier).

Elle est surnommée « la cathédrale de livres ». Classée, elle conserve des chefs d’oeuvres et ouvrages rares : des premières éditions d’Edgar Allan Poe, Moby Dick… Et, conformément à la volonté de celui qui l’a offerte (entre autres) à la ville, elle est ouverte au public, gratuitement.

Elle est si monumentale qu’elle a servi (en plus de centaines de mariages) de lieu de tournage à plusieurs productions : Nuits blanches à Seattle avec Tom Hanks et Meg Ryan, la série House of cards (pour une soirée de gala), Liberty Heights (avec Adrien Brody et Joe Mantegna, Rossi dans Esprits Criminels), Les Hommes de ma vie (avec Jessica Lange)…

Elle se trouve dans la célèbre université Johns Hopkins et le magnifique quartier de Mount Vernon, lui aussi historique (et presque à l’européenne), baptisé ainsi comme le domaine de George Washington en Virginie, car c’est là que se trouve son monument.

Berceau de la communauté gay de Baltimore, c’est devenu un quartier hipster (et safe).

  • L’adresse : George Peabody Library, 17 E Mt Vernon Place (Baltimore). Ouverte du dimanche au mercredi. Horaires limités

Et aussi

Voici un mélange de lieux qu’on a visités et de choses qu’on avait notées et qu’on se garde pour une prochaine fois.

  • Le musée de Babe Ruth. Cette légende du baseball, surnommé « The bambino« , « The Sultan of Swat« , ou « The Mass » est né à Baltimore (216 Emory St, Baltimore). Il est considéré comme le plus grand joueur de tous les temps. Une légende décédée en 1948. Voir les tickets
  • Le Giant RCA dog aka Nipper, l’emblème de la radio RCA (Radio Corporation of America) est visible sur le toit du Maryland Center for History and Culture. L’adresse : 200 W Centre street.
  • Le quartier de Little Italy. A l’est du quartier d’Inner Harbor, le quartier italien (Baltimore connut l’arrivée massive d’immigrants italiens au 19 et 20e) est charmant avec ses petites maisons de briques rouges. L’endroit parfait pour manger un morceau. L’adresse : rendez-vous à l’angle de Stiles St et S High St
  • L’Old Town Mall. Cet axe pédestre est un ancien mall en extérieur avec une soixantaine de magasins. Aujourd’hui, il est à l’abandon ce qui peut donner de bonnes opportunités de photos pour les fans d’urbex. On a connu plus sûr comme quartier. L’adresse : 516 Old Town Mall
  • Fort McHenry. A la pointe du quartier de Locust Point, ce national monument et historic shrine, seul du genre dans le pays, géré par le NPS, est le lieu où a été créé l’hymne américain Star-Spangled Banner. L’adresse : 2400 E Fort Avenue
  • Le musée d’Art de Baltimore, la plus grande collection du monde de Matisse, entre autres. L’adresse : 10 Art Museum Drive
  • Le quartier de Federal Hill : animation et vues panoramiques, autour du parc éponyme
  • Le stade Oriole park at Camden yards. Emblématique et beaucoup copié, celui qu’on appelle « The Yard » est le terrain de jeu des baseballeurs des Orioles. L’adresse : 333 W Camden street. Voir les billets
  • Les chutes de Round Falls aussi appelées Horseshoe Falls. L’adresse : 2948 Falls Rd
  • Le Casino Horseshoe. L’adresse : 1525 Russell St
  • The National Great Blacks In Wax. Le « musée Grévin » des grands afro-américains (en cire). L’adresse : 1601-03 E North Ave. Site.
  • La tombe de John Wilkes Booth, l’assassin d’Abraham Lincoln et celle du créateur du ouija (la planche censée permettre de communiquer avec les esprits), Elie Bond (elle est gravée dans le marbre). Elles se trouvent au cimetière de Greenwood (peut-être qu’ils communiquent ensemble ^^). L’adresse : 1501 Greenmount Avenue

Baltimore au cinéma

Baltimore a plusieurs fois été portée à l’écran. Surtout pour des films… d’horreur, comme le Projet blair Witch. Mais aussi de plus gais : la comédie musicale Hair spray, Nuits blanches à… Seattle, Le Silence des agneaux, Ennemi d’état, La Somme de toutes les peurs, Die Hard 4: retour en enfer, The Social Network, Ted, Captain America, le soldat de l’hiver, L’Armée des 12 singes ou les séries Homicide, X-Files et The Wire, (Sur Ecoute en VF) pour les plus connus.

Où dormir à Baltimore ?

Au regard de ce que nous avons écrit plus haut, avec des quartiers très différents, on vous conseille de bien réfléchir en choisissant votre quartier pour éviter de tomber dans un hôtel à l’environnement peu engageant.

De notre côté, nous avions opté pour le Revival, dans le quartier de Mount Vernon. Superbes prestations, quartier au top mais parking un peu cher. Dans le même quartier, l’Ulysses ou l’Indigo sont aussi de bonnes options.

Il y a aussi de chouettes hôtels dans le quartier de Fells Point, comme le Inn at Henderson’s Wharf, au Admiral Fell Inn ou au Sagamore Pendry, un 5 étoiles au bord de l’eau. De grandes chaînes sont à retrouver dans le secteur d’Inner Harbor ou d’Harbor East. Enfin, envie d’être à l’écart, au calme, dans un hôtel trendy ? Regardez le Roost.

Concernant les quartiers à éviter, citons West Baltimore, Grove Park, Cherry Hill, Middle East…

Où manger à Baltimore ?

Quelques adresses à vous conseiller. Par exemple : le PaperMoon diner, au moins pour la déco haute en couleur (227 W 29th St, Baltimore), le Bygone, son magnifique rooftop pour un verre ou un dîner coup de folie au Four seasons (400 International Drive 29th floor, Baltimore), Ministry of brewing, une brasserie dans une église (1900 E Lombard St, Baltimore), Hersh’s, une pizzéria (1843-45 Light St, Baltimore), Ekiben, comptoir asiatique (plusieurs adresses)…

@Visit Baltimore

Beaucoup de crabe (bleu du Maryland), des épices Old bay (à saupoudrer sur tout ou presque, nées ici) et le (peppermint) Lemon stick (un bâton de sucre de cane mentholé planté dans un citron et qui sert de paille, qu’on trouve surtout au printemps et au marché des fleurs). Pour un tour d’horizon, rendez-vous au célèbre et rénové il y a peu, Lexington Market (112 N Eutaw street).

La carte d’identité de Baltimore

  • Etat : Maryland
  • Habitants : environ 576 498 (Baltimoriens). Population de l’aire urbaine : plus de 9 millions de personnes (avec Washington), 2,8 millions « seule »
  • Nom : la ville tient son nom (d’origine irlandaise) du premier propriétaire de l’ancienne province du Maryland, Cecil Calvert, lord de Baltimore
  • Surnom : Charm city, Clipper City, The Monumental City, The City That Reads, The Greatest City in America, Mobtown, Bodymore, Smalltimore...
  • Particularités : une ville indépendante (elle n’appartient à aucun comté), lieu de création de l’hymne américain, au bord de la rivière Patapsco…
  • Villes les plus proches : Annapolis (50 minutes), Washington D.C. (1h15), Philadelphie (2h30), New York (3h30)
  • Festivals : Kinetic Sculpture Race (course de chars) en mai, International Edgar Allan Poe Festival & Awards (octobre)… La liste
  • Personnalités liées à la ville : Edgar Allan Poe, Babe Ruth (légende du baseball), Muggsy Bogues (1,60 m, le plus petit joueur de basket de l’histoire de la NBA), Cass Elliott (l’une des Mamas & the Papas, David Hasselhoff, Jada Pinkett (Smith, la femme de, actrice), John Maters (réalisateur), Frank Zappa…

Accès et situation dans un roadtrip

Baltimore peut s’intégrer parfaitement dans un roadtrip dans l’Est américain. Il est possible de visiter Washington, Philadelphie, le Pays Amish et New York dans un même voyage. Vous pouvez même vous déplacer en train entre ces villes. Et si vous avez envie de nature, la péninsule Delmarva ou le parc national de Shenandoah (à 2h30 à l’ouest) sont à portée de voiture.

La météo

Avec plus de 2500 heures d’ensoleillement par an (282 jours), Baltimore possède un climat relativement doux. La ville est épargnée des évènements extrêmes grâce aux Appalaches à l’ouest, qui bloquent les masses d’air froid, et la péninsule Delmarva à l’est, qui bloque les tempêtes tropicales.

Janvier est le mois le plus froid de l’année (7 °C à −2 °C), juillet le plus chaud (33 °C à 23 °C). L’été, saison très humide avec des orages nocturnes, les températures peuvent atteindre les 100 °F soit 38 °C.

La meilleure période pour visiter Baltimore est le printemps, de mars à mai.

Combien de temps ?

Pour profiter de la ville, il faut y passer au moins deux nuits et deux journées.

Le budget

Le budget pour Baltimore est moyen plus. La ville est assez chère en comparaison des secteurs du sud et du midwest proches. En revanche, la ville est meilleur marché que les autres grandes villes de la côte Est : Boston, NY, Philadelphie ou Washington…

Photos : toutes Lost in The USA (et quelques photos Depositphotos)

Collaboration commerciale non rémunérée : nous avons été invités au Revival, au musée du Visionary Art et à l’aquarium. Tous les avis et commentaires nous reviennent. Traduction : cette fiche est rédigée en toute liberté, et de toute façon on allait y aller !

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