Roadtrip

Roadtrip de miel en live #5 : finir à Los Angeles

Article rédigé le 18 septembre 2019 , mis à jour le 11 novembre 2023

Cette fois, pour ce roadtrip 2019, nous avions choisi Los Angeles comme ville de départ et d’arrivée. On connaît déjà la « Cité des anges » pour y être venus plusieurs fois. Petit à petit, on a appris à l’aimer… et à presque oublier les embouteillages et tout ça.

A notre arrivée, au tout début de ce roadtrip de miel, on s’était posés dans le quartier du Farmer’s Market et on avait visité ce secteur, à l’ouest, avec le quartier de Farifax, la branchée Melrose avenue, le centre commercial The Grove…

Pour finir, on voulait voir un max de ce qu’on n’avait pas vu et en revoir. Los Angeles compte quand même 80 quartiers, sans compter les villes autonomes. Et nous avions furieusement envie d’en voir plus.

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Retrouvez les deux premières parties de ce live :

Los Angeles en quatre nuits

 

Jour 27 – Jeudi 12/09/2019. San Pedro, Venice et Hollywood Boulevard

Los Angeles… On est arrivés hier soir dans notre nouvelle « maison’ et on s’y sent trop bien. Imaginez un peu : une grande chambre avec terrasse sur la mythique Mulholland Drive (coucou David L.), vue sur les lumières de la ville, parking (10$/nuit), tarif à peine croyable, piscine… Notre hôte, Met, est en plus adorable. On a trouvé une bouteille de vin et des crackers dans la chambre et même deux joints de bienvenue (ils sont dans le business de livraison de cannabis, légal en Californie). Par contre, ça sent un peu la weed partout ! (voir ici)

Hier soir, on est allés faire notre traditionnel saut de fin à Walmart (comme ça c’est fait) et acheté nos classiques: bonbons LifeSavers, sauce ranch, triscuits… On est aussi allés chez « Pavilions » car ils vendent le café hawaïen à la noix de macadamia qui nous manque tellement. On a « frischtitté » (pfiou, c’est dur à dire) dans la chambre.

Au réveil, on prépare un peu notre séjour, car il ne faut pas sous-estimer les distances à LA. Quelques kilomètres peuvent prendre plus d’une heure de route avec les bouchons. On décide de commencer par les extrémités, les lieux qu’on vise qui sont les plus éloignés, et de se la jouer « cool » (je parle de rythme).

Direction San Pedro et Sunken City, à plus d’une heure de route de notre camp de base. La traduction est exacte : un bout de ville s’est effondré, il y a plus de 80 ans (en 1929). Les maisons se sont enfoncées pendant un an au rythme de 25 centimètres par jour; deux n’ont pas pu être sauvées. On s’arrête d’abord au phare de Point Fermin avant d’examiner les lieux. Pour raisons de sécurité, il y a des barricades et des panneaux « danger », « no trespassing » partout. Que faire ? Dans ces cas-là on hésite toujours : plein de gens y vont, mais est-ce vraiment dangereux ? Risque-t-on de prendre une méga amende ?

On craque en voyant autant de gens passer par-dessus la barrière, d’autant que le site officiel de l’état détaille le parcours. JP y va seul et se régale. Le site a servi à plusieurs tournages : un épisode de « The Walking Dead », une scène de « The Big Lebowski »… Il y a des graffs mais l’endroit est plutôt sale et à l’abandon. Quand il revient, la voiture est jonchée de figues tombées des arbres (impossibles à enlever ou presque !).

On fait l’impasse sur la Korean Bell (déjà vue) et on trace vers un lieu qu’on vient tout juste de repérer : le San Pedro Fish Market, véritable institution locale. C’est le plus grand resto de fruits de mer de Californie (et peut-être du monde) avec ses… 3000 couverts et il est « world famous » pour ses plateaux de crevettes. Il faut qu’on voie ça de plus près. Il n’y a pas énormément de monde à cette heure-ci, et uniquement des locaux, dont beaucoup d’hispaniques. On peut acheter son poisson cru et le faire cuire ou commander ce fameux « shrimp tray », ce qu’on fait. Oh bon sang : c’est bon, et on dénombre plus de 70 crevettes (pour 39 dollars). On doit boxer tellement il y en a. Des mariachis sont présents tous les jours.

Prochain arrêt : Randy’s Donuts, une chaîne historique à Los Angeles, connue pour son donut géant à on magasin d’Inglewood. Un avion passe limite à travers ! On s’en achète quelques-uns pour plus tard.

Je crois que Jean-Philippe va péter un câble : c’est parfois un calvaire de conduire ici. Mais non. On arrive à Abbot Kinney, l’un des hauts-lieux du shopping et du graff à LA, à l’arrière de Venice Beach. C’est très beau esthétiquement : jolies vitrines, superbes graffs, quelques enseignes très bobos…

Alors que le soleil descend, on reprend la route de Venice beach, par laquelle on a entamé le roadtrip. Là encore, impossible de se garer ou à un prix prohibitif pour quelques minutes (parfois, fuck les « flat rates« ). Delphine verra le (spectaculaire) coucher de soleil toute seule… On y est aussi repassé pour voir le clown-ballerine (255 Rose Ave, Venice) et l’immeuble El Bordello Alexandra (20 Westminster Ave), un ancien bordel hyper décoré (sur la façade, c’est une résidence privée). En moins d’un mois, le quartier a changé, de nouveaux graffs sont arrivés. On finit par un tour semi-nocturne dans les canaux.

On échange avec plein de Roadies qui sont aussi ici en ce moment, malheureusement, on n’arrivera pas à voir tout le monde (bouhhh). Allez qu’est-ce qu’on fait ? Une soirée dans un bowling vintage ou un film dans le mythique Grauman’s chinese theater ? On opte pour la deuxième option. En plus, il diffuse « Once upon a time in Hollywood » de Tarantino, c’est encore plus mythique. Il faut compter …. une heure de route.

On croyait être large mais finalement pas tant que ça. On se gare dans un premier parking sur Cherokee avenue, juste en face du parking du Musso and Frank grill, adresse plébiscitée par les stars depuis un siècle et qu’on voit d’ailleurs dans le film. Mais on voit plusieurs voitures aux vitres cassées : on oublie nos 12 dollars et on s’en va. On préfère le parking du centre commercial voisin du cinéma, le Highland (qui en plus a un partenariat pour 2 euros). On achète nos places, tout fiers (16 dollars par personne), on fait un tour sur la place devant le Grauman’s et le walk of fame, on attrape du pop-corn et on s’installe. On n’est qu’une poignée dans la salle (pas la super belle, l’Imax, qu’on peut visiter).

C’est magique d’être là, et de voir sur l’écran des lieux qu’on croise toute la journée ici. Le Musso & Frank Grill apparaît souvent, on voit une reconstitution du Spahn Ranch, les collines d’Hollywood, un Hollywood Boulevard méconnaissable… Tellement magique que Delphine s’endort rapidement, jusqu’au générique de fin… On a pris la séance de 22h20, et on sort à… 1h30! On grignote dans la chambre (nos restes de crevettes !) et on tombe comme des masses…

  • Notre hébergement : Hollywood Hills mansion. Note : 8/10. Un AirBNB caché chez Booking. Dans une jolie maison sur la mythique Mulholland Drive, plusieurs chambres avec balcon et vue splendide sur la ville. L’endroit est tenu par des gars qui font aussi du commerce de cannabis (c’est légal ici), donc il y a une petite odeur assez souvent. La chambre a tout ce qu’il faut : cafetière, frigo, balcon, spacieuse… Et la piscine avec vue sur LA, joli. Seul bémol, la salle de bains qui mérite rénovation. Pour voir et réserver
  • Notre resto : San Pedro Fish Market. Note : 9/10. Pour ce put… de plateau de crevettes
  • Nos visites : San Pedro (Point Fermin, Sunken City, Fish Market), Inglewood (Randy’s Donuts), Venice (Abbot-Kinney, Ballerina clown, El Bordello Alexandra, canaux de Venice), Hollywood (Hollywood Boulevard, Grauman’s TCL Theatre)

Jour 28 – Vendredi 13/09/2019. Studios Warner, Noho, Americana at Brand, Hollywood sign…

Le réveil à 6 heures, ça pince, surtout avec le café du moment, un Starbucks à la citrouille (blanc) spécial Halloween (ils sont déjà fond là-dessus) ! Il faut dire que comme d’hab, on s’est chargés la mule, comme tout bon roadtripper qui n’a pas envie que ça finisse. On a réservé à 8h30 la visite des studios Warner Bros. On avait déjà fait d’Universal, et on était curieux de pouvoir comparer.

Nous arrivons une demi-heure avant. On se gare dedans (15 dollars de parking) et on passe les statues de Bugs Bunny et Daffy Duck. Ils proposent des tours en français, qu’on accepte volontiers pour bien comprendre ce qui est tourné où. Les francophones représentent quand même deux groupes !

La visite dure plus de trois heures au total, dans des studios « vivants ». On commence par la projection d’un film hyper fédérateur, fait d’extraits des grandes productions maison (des films comme Harry Potter, plusieurs Batman, westerns avec John Wayne, des séries mythiques comme Friends, Urgences, plein de show télévisés…). C’est Ellen De Generes, qui a trois studios attitrés sur place, qui présente.

On embarque dans une voiturette découverte avec Ali (il y avait aussi un plus jeune, Mathis, qui avait l’air d’avoir du bagout). On va faire plusieurs arrêts dans des rues qui ont servi à des dizaines de tournage. New York sur Hennesy street (« Rien que pour vos cheveux », « Batman »…), les décors de « Gilmore girls » « Friends », « Casablanca »… C’est magique quand même. L’accessibilité varie selon les jours et les tournages en cours.

Nous visitons aussi des studios (celui de Conan O’Brien qui a aussi servi aux Goonies, entre autres), des hangars abritant les costumes originaux d’Harry Potter, Les Animaux fantastiques, Aquaman, les voitures de Batman... Magique, magique magique.

A la fin, on nous pose dans le studio 48, où a été tournée la série « Friends ». Là, on est en (relative) autonomie. On peut prendre un café au Central Perk, s’y faire prendre en photo, tester un vol en balais comme dans Harry Potter ou la moto de Batman, sur fond vert. C’est l’un des rares endroits où les photos sont interdites (ils veulent nous les vendre entre 25 et 100 dollars à la sortie). On l’a fait mais on n’a rien acheté, car elles n’étaient vraiment pas top…

Et bien sûr il y a le gift-shop (super). On reprend la navette, en zieutant une dernière fois pour voir si une star ne traîne pas dans le coin. Mais décidément non. Delphine est taquet même sur la route, mais rien.

Qu’est-ce qu’il fait chaud ! (plus de 100°F, donc 38°C). Après un clic-clac au resto d’en face, le Smokehouse (apparemment fréquenté par les stars en tournage et immortalisé dans « La La Land« ), on enchaîne avec le quartier de Noho, North Hollywood arts districts. Jolie fresque sur un lot de lofts, belle arche d’entrée, bonnes adresses…. On n’est pas chamboulés non plus par rapport à d’autres quartiers.

Puis Americana at Brand, autre quartier de shopping. Il y a plein d’enseignes, un joli panneau, un lustre en pleine rue et même un néon museum (musée de panneaux lumineux comme à Vegas) mais on n’est pas du tout dans le mood.

On retourne sur Hollywood boulevard pour s’acheter un sac de voyage supplémentaire (on a repéré une adresse imbattable avec des sacs à partir de 10 dollars, 6630 Hollywood Blvd); l’affaire est faite en quelques minutes.

On décide d’aller chercher ce poke bowl dont JP rêve depuis le début du séjour. Il y en a des dizaines, pour la plupart des micro chaînes. On poke (aha) l’Ahi-poke, sur notre chemin. C’est bien compliqué ! Il faut choisir sa garniture, ses condiments, ses poissons, ohlalala…. On goûte même l’un de ces « thaï-teas ». C’est sur la terrasse de notre chambre qu’on veut le déguster, pour se poser un peu (c’est bon !!!).

Vite vite, l’heure passe trop vite ici et on veut absolument faire la rando jusqu’au Hollywood sign, le panneau Hollywood. Il y a plusieurs manières d’y accéder. Le Hollyridge Trail étant fermé depuis quelques années, on décide d’y aller depuis le Griffith Observatory. Première douleur : le parking est maintenant à 10 $ de l’heure. Et il nous faut bien trois heures (aïe). Le départ se fait au Charlie Turner Trailhead. La soleil tape fort et il n’y a pas d’ombre au début du chemin. Peu importe, les vues sur le Griffith et la ville sont à couper le souffle. On arrive progressivement dans des zones plus rocailleuses, sur une crête (on a sûrement fait trop confiance à notre GPS). In extremis, on se déchire pour arriver pile au coucher du soleil derrière les immenses lettres. On a mis 1h30.

Là-haut, il n’y a presque personne malgré la vue splendide. Juste trois nanas qui enchaînent les selfies. On profite quelques minutes, on fait le plein de photos et de vidéos, on laisse un stickers… Mais maintenant, que faire ? Il fait presque nuit et le chemin retour nous inquiète un peu, la dernière partie étant vraiment casse-gueule. En plus, pas très envie de marcher sur un serpent. On change nos plans, on décide de faire au plus court et de redescendre par le Mt Lee Dr avant d’appeler un taxi ou un Uber. La descente, au clair de lune, est agréable. On arrive au portique, où il y a une magnifique vue sur le signe. Un homme joue avec des bolas lumineuses, c’est magique.

Il faut avancer car le parcmètre tourne sur le parking du Griffith. JP se trompe d’abord de chemin et tombe sur une zone de chantier. Puis dans le dédale de maisons d’Hollywoodland. Le téléphone passe mal et c’est seulement après une nouvelle demi-heure de marche qu’on capte sur Beachwood Dr. Sauvés par Chao, chauffeur Uber. Il est hyper sympa mais pas très débrouillard. Il se trompe d’entrée pour le Griffith, se met dans les mauvaises files. Le Griffith, le soir, c’est une plaie. Trop de véhicules veulent montrer et ça bouchonne sec. Finalement, il nous pose après un long voyage. La voiture est là et pas de PV à l’horizon. Enfin, on va pouvoir redescendre en se mettant dans les bouchons.  La lune (pleine), est magnifique. Un vendredi 13 en plus, cela ne se reproduira pas avant des années.

On finit la soirée dans une super brasserie dont on boit la bière depuis plusieurs jours : la Golden road. On va à leur pub (on peut visiter la brasserie en journée). Grosse ambiance, super bière (il y en a des girlies, à la mangue, à la rose, à la goyave…). Ils ont même des burgers pour chiens. Bon, la fin approchant, on s’engueule un petit coup et on tombe dans notre lit, la journée a été longue !

  • Notre hébergement : Hollywood Hills mansion. Note : 8/10. Un AirBNB caché chez Booking. Dans une jolie maison sur la mythique Mulholland Drive, plusieurs chambres avec balcon et vue splendide sur la ville. L’endroit est tenu par des gars qui font aussi du commerce de cannabis (c’est légal ici), donc il y a une petite odeur assez souvent. La chambre a tout ce qu’il faut : cafetière, frigo, balcon, spacieuse… Et la piscine avec vue sur LA, joli. Seul bémol, la salle de bains qui mérite rénovation. Pour voir et réserver
  • Nos restos : Ahipoki Bowl. Note : 7/10. Frais et bon. A prendre plutôt à emporter. Golden Road Brewing. Note : 8/10. Bonne ambiance, bonne bière et bonne bouffe. On a adoré.   
  • Nos visites : Burbank (Warner Bros Studio), North Hollywood (Noho Art District), Glendale (Americana at Brand), Los Angeles (Griffith Observatory, Hollywood Sign)

Jour 29 – Samedi 14/09/2019. Lost à LA, de Little Tokyo à Hermosa Beach

Ohlalala dur le réveil (On a dit ça tous les jours, non ?) ! C’est toujours comme ça sur la fin : on veut tout voir, ne rien rater, emporter un max avec nous… On speede pour être à l’heure à la visite bookée avec « Los Angeles en français ». Comme vous le savez, notre pote Alex s’est étendu au-delà de New York et propose aussi des visites en français de Los Angeles (Downtown, Hollywood boulevard, Santa Monica et Venice à vélo…). Celle qui nous intéressait particulièrement, c’est celle de Little Tokyo et de l’Arts district.

Merci les traditionnels bouchons, on a été un poil en retard au rendez-vous avec Christel. Il en aurait fallu plus pour ôter sa bonne humeur à cette dynamique expatriée qui avait hâte de nous montrer l’histoire et les « murals » du secteur, dont on ne savait finalement pas grand chose.

On avait rendez-vous l’entrée de Little Tokyo. Ce quartier, juste au sud du downtown, abrite comme son nom l’indique la communauté japonaise de LA (estime à quelque 37000 personnes) et bien plus « intéressant » que Chinatown.  Après avoir fait connaissance, on est allés voir le mémorial des « Nisei », les Japonais de deuxième génération qui ont combattu aux côtés des Américains pendant la 2e Guerre mondiale. Pendant cette période trouble, 120 000 Japonais ont été déportés dans des camps tels Manzanar (dans le secteur de Lone Pine). Les premiers Japonais sont arrivés au XIXe siècle à Los Angeles. C’est d’ailleurs là qu’a été inventé le fameux california roll ! (vivent les sushis ^^). Au fil des vagues d’immigration et après Pearl Harbor, le quartier s’est vidé pour se repeupler à la fin de la guerre.

On n’y est jamais allé, mais on se croirait dans ce qu’on imagine le Japon. Authentiques restos, magasins communautaires (où le descriptif des produits n’est pas toujours traduit en anglais), boulangeries, maneki nekos partout… De quoi nous donner envie d’y revenir (le quartier purement japonais ne compte que quelques blocks).

Alors qu’on commence déjà à fondre sous la chaleur, on se dirige vers l’Arts district. Un quartier dans lequel on n’aurait vraisemblablement pas pu se promener si tranquillement dans les années 1990’s. Ancien vignoble, puis quartier industriel, il est devenu dans les années 1970 un repaire d’artistes et a fini par prendre le nom d’Arts district sous l’impulsion d’un certain Mr Joel Bloom. Le graff, tout d’abord interdit et surveillé, est désormais encadré et parfaitement légal. Résultat : il y en a partout. Et du bon. JR, Greco, Hueman, Nuke, Tristan Eaton… Christel en a rencontré certains et est incollable (elle fait la collection de « Space Invaders »). Pendant plus de 3 heures, on va parcourir ces magnifiques fresques, tandis qu’elle nous distille des bribes d’histoire, des anecdotes et de bonnes adresse où manger, boire un verre, faire un peu de shopping …

On a adoré. Christel est fière de nous montrer ce quartier méconnue a un message : « LA regorge de chouettes choses dans ses 80 quartiers, stop au LA bashing. Spread the word « . On fait plusieurs arrêts : au Container yard, un « village » qui donne sa chance aux artistes émergents. Montana, une belle histoire barcelonaise,  y a un magasin et propose des bombes de peinture quasi artisanales à partir de 7 dollars.
On poursuit le tour, alors que passent des Porsche inscrites à un concours d’élégance. On sent que le quartier est en phase finale de branchisation-gentrification : galeries d’art, projets immobiliers partout… On passe devant l’American hotel,  plus vieux du quartier (toujours opérationnel). Il y a plein de brasseries et de restos sympas. Des boutiques aussi. Comme celle de « Giving keys« . La belle histoire d’une actrice, Caitlin Crosby, qui a développé ce business de bijoux tout en sortant des SDF de la rue. On se quitte un endroit assez insolite : la galerie Hauser & Wirth. En fait un espace qui rassemble des œuvres d’art, des restos … dans un ancien moulin. Il y a même des poules dans le jardin !

On quitte Christel à regret. On a plein de trucs à faire pour cette dernière journée, mais on ne peut pas ne pas rester encore un peu dans le quartier. On boit une bière à l’Angel City Brewery (porte d’entrée officielle). Encore des graffs (dont une paire d’ailes de Colette Miller) et une bière plutôt bonne. On va surtout s’attabler dans l’un des restos traditionnels de Little Tokyo (ça faisait trop envie).

On ne privilégie pas les mieux notés, où il y a la queue (il y a des plats vraiment traditionnels et pas de sushis). On s’arrête au Ramen Maruya, dans le village. Tout le monde commande et recommande. On prend une salade d’udons (les énormes pâtes), des gyozas (raviolis), d’énormes california rolls. On en reprend même. Après un saut dans quelques magasins (supérette, Sanrio, Pop killers…), on retourne à la voiture.

On est en retard sur notre programme et nous devons partir le plus vite possible pour Manhattan beach.Etre les bouchons et les indications complexes du GPS, on met bien une heure ! (JP commence à s’énerver).  On finit par y arriver. Manhattan Beach fait partie jolies stations balnéaires de LA, comme Hermosa ou Redondo. On fait connaissance avec Thomas, un Roadie d’origine belge qui vit sur place et vient de lancer Welcome West, un service d’assistance et de conciergerie aux voyageurs, on vous en reparlera à l’occasion (n’hésitez pas à dire que vous venez de notre part) . Dur de trouver une terrasse (voire une table à cette heure-ci un samedi) et on finit au pub irlandais.

Perpétuellement en retard, on doit filer pour Hermosa Beach, à une dizaine de minutes, où l’on doit retrouver, au coucher de soleil, des amis qui nous avaient hébergé en 2015 lors de notre long roadtrip de trois mois. Nous arrivons pile à l’heure, le soleil vient juste de se coucher. La soirée est top à la terrasse de la Hennessey’s Tavern, à deux pas du Strand. On se balade aussi entre skaters et rollers pour finir par une glace chez Paciugo Gelato. Délicieux.

Il se fait tard, on a une heure de route pour retourner à notre hôtel et préparer nos valises…

  • Notre hébergement : Hollywood Hills mansion. Note : 8/10. Un AirBNB caché chez Booking. Dans une jolie maison sur la mythique Mulholland Drive, plusieurs chambres avec balcon et vue splendide sur la ville. L’endroit est tenu par des gars qui font aussi du commerce de cannabis (c’est légal ici), donc il y a une petite odeur assez souvent. La chambre a tout ce qu’il faut : cafetière, frigo, balcon, spacieuse… Et la piscine avec vue sur LA, joli. Seul bémol, la salle de bains qui mérite rénovation. Pour voir et réserver
  • Nos restos : Ramen Maruya, Little Tokyo, LA. Note : 8/10. Prenez les rolls et laissez vous transporter. Hennesey’s Tavern, Hermosa Beach. Note : 7/10. Etablissement très bien placé à deux pas du Strand d’Hermosa. On n’a goûté que les appetizers.  
  • Nos visites : visite de Little Tokyo et Arts District en français (voir ici), Manhattan Beach, Hermosa Beach

Jour 30 – Dimanche 15/09/2019. Le départ

Ce matin, on a profité de notre chambre et fini de ranger… Pour prolonger le plaisir, on a pris la route intérieure pour se rendre à l’aéroport, en faisant arrêt au super graff « California dreaming » (3431 S La Cienega Blvd).

On s’est envolés vers 15 heures pour Paris, arrivée 12 heures plus tard à Genève. Voilà, c’est fini… A bientôt LA !

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Retrouvez les deux premières parties de ce live :

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07/09/2019 | 3 commentaires
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18/11/2018 | 42 commentaires
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