Vidéo : un timelapse de la Californie à tomber

A l’image de Dustin Farrell, ont on a déjà parlé ici, Michael Shainblum est passé maître dans l’art du timelapse. Ce photographe basé à San Diego nous a dégainé il y a peu une vidéo épatante de la Californie, comme vous ne l’avez jamais vue. 

San Francisco côté plages

Qui dit San Francisco dit océan ? Qui dit océan dit plages ? Et pourtant, la City by The Bay cache bien ces atouts-là. Aller à la plage oui, s’y promener oui, mais pour ce qui est de se baigner, il faudra avoir le slibard de bain bien accroché puisque les températures de l’océan sont bien fraîches, atteignant péniblement les 17 degrés en août.

Etats-Unis 2013 : sur les routes du Sud

Voilà c’est décidé depuis un petit moment, les billets d’avion réservés depuis la semaine dernière et ça commence à bouillonner dans ma petit tête sans cheveu (ou si peu). Après avoir hésité (le Costa Rica nous tentait), nous avons opté pour un nouveau roadtrip aux Etats-Unis. La côte Est en 2008, le SouthWest en 2011 et la Traversée Seattle-Miami en 2012, 2013 sera l’année des routes du Sud.

Horsetail Fall, la chute de feu

C’est rare que nous parlions ici de quelque chose que nous n’avons pas vu de nos yeux. Mais là, je n’ai pas pu m’en empêcher. Le Parc du Yosemite (Californie), l’un des plus connus et des plus remarquables de tous les Etats-Unis, est le théâtre d’un phénomène naturel rare et incroyable. Nous n’avons pas eu l’occasion d’y assister lors de notre passage car il a lieu seulement quelques jours dans l’année, à la fin du mois de février. En ce moment donc.

Morfale, j’ai mangé sur le Queen Mary

Si on nous avait dit que Michel Sardou et Nicolas Peyrac trouveraient un jour droit de citer sur ce blog, on n’y aurait pas cru. Et pourtant : les deux frenchies ont été inspirés, bien avant nous, par ce paquebot de rêve qu’est le Queen Mary. « Quand je pense à la vieille anglaise qu’on appelait le Queeeeennnn Marrrrryyyy, échouée si loin de ses falaises, sur un quai de Californie. Quand je pense à la vieille anglaise j’envie les épaves englouties. Longs courriers qui cherchaient un rêve et n’ont pas revu leur pays; je ne voudrais pas finir comme elle sur un quai de Californie » (lalalala passage patriotique censuré) et « Le Queen Mary est un hôtel au large de Beverly Hills. et les collines se souviennent des fastes de la dynastie, qui de Garbo jusqu’à Bogie faisaient résonner ses folieeesssss. So far away… from LA… ».

Hollywood : neuf lettres pour une légende

Depuis 1923, c’est la plus grande enseigne publicitaire du monde, neuf lettres de légende perchées à 478 mètres de haut sur une colline et immortalisées dans des centaines de films : « Demolition Man », « Mulholland Drive », « The Artist »… (et bien sûr les Simpson). Plusieurs villes à travers le monde ont osé la reprendre : Pupillin dans le Jura, Meudon, Cullera (Espagne), Antananarivo (Madagascar)… Plusieurs fois menacé par le vieillissement et la pression immobilière, « Hollywood » fêtera l’an prochain, en 2013, ses 90 ans. S’il représente à lui seul le symbole du cinéma et du rêve américain, le panneau, devenu monument (inter)national, a été installé avec une tout autre vocation : la promotion d’un futur programme immobilier sur les collines alentours baptisé « Hollywoodland », qui devait durer un peu plus d’un an.

Bolinas, le village « dont il ne faut pas parler »

A une heure de route au nord de San Francisco (Marin county, Californie) se cache un petit paradis que les habitants (1300 âmes qui se sont vues décerner le titre de « plus obtus de Californie ») tentent depuis plusieurs décennies de faire « rayer » de la carte : c’est Bolinas. Une oasis de calme, de nature, envahie par les oiseaux, dans une lagune bordée de montagnes, où il fait bon manger des carottes bios, surfer et s’adonner à la peinture. Un coin de paradis tel que les habitants, qui ont fait leur la maxime « Pour vivre heureux vivons cachés » et n’hésitent pas à appeler leur village « la République de Bolinas », déplacent ou enlèvent régulièrement les panneaux de signalisation qui y mènent. Une tradition vieille de 40 ans (s’il y en avait un à l’entrée, il dirait sûrement « Bienvenue, merci de passer votre chemin »). Le panneau originel (« Bolinas : 2 miles ») sur la route 1 n’est jamais resté en place plus de… 36 heures ! Si bien que les équipes de l’Equipement ont abandonné l’idée même de le remplacer. Mais il est devenu lui aussi mythique, et se décline désormais sur des articles dérivés : tasses, t-shirts, casquettes…