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Hollywood : neuf lettres pour une légende

Article rédigé le 30 octobre 2012 , mis à jour le 11 novembre 2023

Depuis 1923, c’est la plus grande enseigne publicitaire du monde, neuf lettres de légende perchées à 478 mètres de haut sur une colline et immortalisées dans des centaines de films : « Demolition Man », « Mulholland Drive », « The Artist »… (et bien sûr les Simpson). Plusieurs villes à travers le monde ont osé la reprendre à leur compte (avec leur propre nom) : Pupillin dans le Jura, Meudon, Cullera (Espagne), Antananarivo (Madagascar)… Plusieurs fois menacé par le vieillissement et la pression immobilière, « Hollywood » fêtera l’an prochain, en 2013, ses 90 ans. S’il représente à lui seul le symbole du cinéma et du rêve américain, le panneau, devenu monument (inter)national, a été installé avec une tout autre vocation : la promotion d’un futur programme immobilier sur les collines alentour baptisé « Hollywoodland », qui devait durer un peu plus d’un an.

 

 

 

Il est finalement resté, et, au fil des ans, a commencé à tomber à l’abandon. En 1949, la Chambre de commerce d’Hollywood est intervenue pour retirer la fin, « land », et réparer le reste. En 1978, elle a entrepris le remplacement complet des lettres (de 14 mètres de haut pour 9 mètres de large), devenues trop abimées. Une souscription nationale a été lancée : parrainée par des stars du rock, elle a permis de récolter presque 30 000 dollars de dons. Alice Cooper a financé le O, Hugh Hefner le Y et David Bowie le… H. Les nouvelles sont en acier australien, et censées résister à l’épreuve du temps.

 

 

Une nouvelle phase de restauration a été menée en 2005. Menacée par la pression immobilière en 2008 (des promoteurs voulaient construire des résidences de luxe autour), l’enseigne a une nouvelle fois été sauvée en 2010 grâce à une collecte record de 12,5 millions de dollars, financée par les dons autorités locales (le gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger alias Terminator en tête) et des donateurs privés (encore des stars telles Tom Hanks ou Steven Spielberg) réunis au sein de l’association « Trust for public Land ». Les studios hollywoodiens et d’autres pays n’ont pas hésité à mettre la main à la poche.

 

 

Marque déposée, propriété exclusive de la Chambre de commerce, on ne peut pas « toucher » au panneau, qui a même son système d’alarme (dans « Hollywoo », la police vient chercher Florence Foresti et Jamel, assis sur les lettres, en hélico !). Le panneau (the « sign » là-bas) subit actuellement un lifting, pour préparer les festivités de son 90 e anniversaire. Il va être repeint avec de la peinture acrylique à base de latex ; les opérations ont commencé début octobre et doivent durer dix semaines. 1500 litres de peinture vont être utilisés.

 

D’où le voir, d’où le prendre en photo ?

Le « Hollywood sign » est installé à Los Angeles (Californie), sur le versant sud du mont Lee, à l’intérieur de Griffith park.

> Le meilleur endroit pour le voir et l’immortaliser serait de prendre Gower Street à partir d’Hollywood Bouleward, de suivre la direction Nord et de continuer par Beachwood Drive. On est à 90 mètres.

> Il y a aussi un peu plus loin, entre la même Gower street et Cheremoya avenue.

> On aussi aimé la vue depuis l’observatoire (Griffith observatory, 4730 Crystal Springs Drive, Los Angeles, CA) même si on est alors un peu trop… près !

 

 

> Enfin, vue insolite, avec la ville au premier plan, depuis le centre commercial Hollywood and Highland center, sur Hollywood boulevard (6801 Hollywood Boulevard #433, Los Angeles, CA 90028).

 

 

Site officiel

http://www.hollywoodsign.org/