Quoi de mieux qu’un peu de California Dreamin’ au printemps ? Dans ce bilan ensoleillé, on revient sur les deux semaines passées fin mai-début juin dans le sud de la Californie. Une boucle au départ de Los Angeles via Palm Springs, Joshua Tree et Sequoia National Parks. Des classiques, des nouveautés, des musées, de l’océan, des séquoias et des déserts. Un condensé de ce que le Sunshine State peut offrir.

Comme toujours, nous ne sommes jamais déçus avec la Californie et nous avons trouvé ce que nous étions venus chercher. Itinéraire, étapes, budget, coups de coeur et déceptions : on vous raconte tout dans ce bilan. En toute transparence, comme d’habitude.
Sommaire
Objectif et préparation du trip

L’objectif
Pour notre petit roadtrip de l’année (qui se tient en hiver ou au printemps), nous avons visé de longue date la Californie. Los Angeles, qu’on a appris à adorer avec le temps, tombait sous le sens pour un kif printanier. Nous avions des amis à voir un peu plus au sud, à Oceanside, quelques pépites ou nouveaux quartiers à découvrir sur place, l’envie de visiter le premier Disneyland de l’histoire à Anaheim, lui qui fête ses 70 ans.
Ceci posé, il restait quelques jours pour roadtripper en Californie du Sud. Big Bear Lake (première fois), Joshua Tree et Sequoia NP permettaient de faire une jolie boucle au départ de LA. Avec Palm Springs pour l’évasion au soleil. Et c’était aussi l’occasion de revenir aux US pour la première fois depuis l’élection de Donald Trump.
Comment l’a t-on organisé ? A-t-on tout réservé ?

Petit roadtrip dit roadtrip bien caroublé. On a tendance à bien ficeler ces courts voyages pour ne pas perdre de temps en organisation sur place. Il fallait notamment bien organiser notre visite à Disneyland.
Les vols ont été réservés mi-février, les hébergements, la voiture et Disney entre fin avril et début mai. En plus, on avait un chaton, Chaï, à accueillir !
Timing et parcours

Nous sommes partis 14 jours, du 25 mai au 8 juin 2025. Arrivée et départ de Los Angeles (Californie).
Et si c’était à refaire ?
Nous ne changerions pas une virgule. Vu le temps à disposition, les étapes étaient bien calibrées. Deux jours avec pas mal de route : l’un entre Joshua Tree et Lake Isabella, puis un autre entre Sequoia NP et Santa Barbara. On a juste raté un objectif en raison du premier trajet : les Trona Pinnacles.
Je veux faire le même roadtrip. Puis-je m’en inspirer ?
Sans aucun problème. Passer autant de temps à Los Angeles est toujours un atout pour bien se faire à la mégalopole. S’il faut corriger quelque chose, vous pouvez imaginer dormir au Big Bear Lake plutôt qu’à San Bernardino ou passer un jour de plus à Sequoia NP ou Joshua NP si c’est votre première ici.
L’itinéraire en détails

- J1. Dimanche 25 mai. Départ de Lyon pour Los Angeles via Montréal avec Air Canada. Passage de l’immigration à Montréal. Arrivée tardive à Los Angeles (23h). Récupération de la voiture de location. Nuit à Redondo Beach au Redondo Inn & Suites. Nos conseils pour dormir à Los Angeles
- J2. Lundi 26 mai. Memorial Day. Visite de Redondo Beach puis descente de la côte : Palos Verdes, San Pedro, Long Beach, Huntington Beach, Newport, Laguna Beach et enfin Oceanside. Nuit à Oceanside chez des amis. Dormir à Oceanside
- J3. Mardi 27 mai. Croisière dauphins à Dana Point puis route via San Juan Capistrano, l’Ortega Highway et Riverside jusqu’à San Bernardino, sur la route 66. Nuit au Wigwam Motel de San Bernardino. Dormir ailleurs à San Bernardino
- J4. Mercredi 28 mai. Visite du musée McDo à San Bernardino puis route vers le Big Bear Lake via la Rim of The World Scenic Byway avant de redescendre sur Palm Springs. Nuit au A Place in the Sun de Palm Springs. Dormir ailleurs à Palm Springs
- J5. Jeudi 29 mai. Visite des Indian Canyons puis de Palm Springs. Coucher de soleil à Joshua Tree avant de dormir à Pioneertown, ville créée pour les tournages de western. Nuit au Pioneertown Motel. Dormir ailleurs vers Joshua Tree
- J6. Vendredi 30 mai. Visite des environs de Joshua Tree avant de prendre la route via Amboy, Newberry Springs, Yermo, Barstow pour arriver en soirée à Kernville, dans le secteur du Lake Isabella. Nuit au Piazza’s Pine Cone Inn à Kernville. Dormir ailleurs à Kernville
- J7. Samedi 31 mai. Route de Kernville à Sequoia National Park via Camp Nelson et la route 190. Check-in à Three Rivers puis visite du parc dont Crescent Meadow. Nuit au River Inn à Three Rivers. Dormir ailleurs à Three Rivers. On vous conseille le Lazy J Ranch
- J8. Dimanche 1er juin. Nouvelle visite du Sequoia NP puis route jusqu’à Santa Barbara via Paso Robles. Nuit l’Avania Inn à Santa Barbara. Dormir ailleurs à la Santa Barbara
- J9. Lundi 2 juin. Visite de Santa Barbara puis route côtière via Pismo Beach, Malibu, jusqu’à Anaheim. Nuit au Anaheim Majestic Garden à Anaheim, près de Disneyland. Dormir ailleurs près de Disneyland
- J10. Mardi 3 juin. journée Disneyland California. Puis route jusqu’à LA. Nuit au Beverly Laurel Motor Hotel à Los Angeles, secteur West Hollywood. Nos conseils pour dormir à Los Angeles
- J11. Mercredi 4 juin. Détente puis Beverly Hills avec le Brainwash Art Museum. Pink’s Hot Dogs, Griffith Observatory et Golden Road Brewing. Nuit au Beverly Laurel Motor Hotel à Los Angeles, secteur West Hollywood. Nos conseils pour dormir à Los Angeles
- J12. Jeudi 5 juin. Los Angeles. Paramount Studios, Hollywood Forever Cemetery, Petersen Automotive Museum, Academy Museum of Motion Pictures, La Brea Tar Pits, Venice Beach. Nuit au Beverly Laurel Motor Hotel à Los Angeles, secteur West Hollywood. Nos conseils pour dormir à Los Angeles
- J13. Vendredi 6 juin. Los Angeles. Forest Lawn Memorial Park, la maison de Marty McFly dans Retour vers le Futur, Olvera St, Little Tokyo, Arts District… Nuit au Beverly Laurel Motor Hotel à Los Angeles, secteur West Hollywood. Nos conseils pour dormir à Los Angeles
- J14. Samedi 7 juin. Départ matinal (réveil à 3h30) pour atterrir à Lyon le lendemain à 10 heures.
Le budget

Les postes de dépenses
Voici notre budget pour ce roadtrip de deux semaines. On calcule tout ça en prenant en compte tous les postes de dépenses. N’oubliez pas notre super guide sur le coût d’un roadtrip aux Etats-Unis.
- Esta et AVE : 63$ (58 euros). Voir notre article sur l’ESTA
- Avion : 850 euros par personne pour un Lyon-LA via Montreal aller avec un bagage inclus. Total : 1700 euros
- Location de voiture : 387 euros pour une location de 14 jours pour un SUV moyen, Nissan Rogue. Location via BSP Auto (cliquez et testez le code ROUTARD23 pour gratter 5%). Total : 387 euros
- Péages et ponts : 0 euros
- Parkings : des parkings essentiellement à LA dont le her Griffith Observatory. Total : 60 euros
- Essence : entre 4,19 et 5,19 dollars le gallon (3,78 litres). Sept pleins + celui du loueur. Total : 200 euros
- Nourriture : restaurants (on en a testé pas mal et les prix californiens, aïe) et courses. Total : 1200 euros
- Hébergements : nous avons passé 13 nuits aux USA. Dont 12 payantes, 1 chez les amis. 124 euros/nuit en moyenne. Total : 1611 euros
- Activités : pour les différentes visites, les musées, la croisière dauphins, Disney. Certains ont été offerts dans le cadre d’un collaboration non commerciale mais nous les calculons ici. Total : 800 euros
- Téléphone : 0 euro avec le forfait de JP, 40 euros pour une eSim Holafly pour Delphine. Total : 40 euros
- Parcs : 68 euros (80$) pour le pass America The Beautiful.
- Assurances : assistance 24/24 Chapka, réduction avec nos 5% de réduction chez Chapka Assurances. Total : 130 euros
- Frais bancaires : Nous avions misé une nouvelle fois sur le combo carte BNP (qui permet les retraits à 0 frais dans les ATM Bank of America) et carte Revolut, 10 euros d’activation, pour des paiements par CB presque gratuits. On conseille, surtout que les paiements CB sont de plus en plus nombreux
- Cadeaux et souvenirs : ne parlons pas de choses qui fâchent/n’ont pas été calculées 🙂
Total : 6128 euros. Soit 3064 euros par personne tout compris. Soit environ 218 euros/personne/jour. C’est une note assez logique pour un roadtrip en Californie, où l’essence et les restaurants sont assez chers.

Comment alléger la note ? Vous ne feriez guère mieux sur la location de voiture où nous avons été très bons avec BSP Auto. Nous avions choisi des hébergements un peu iconiques (Wigwam, Pioneertown…) qui ont eu un impact sur la note. Vous pouvez aussi faire plus de pique-niques et moins de restos que nous, et ne pas aller à Disney voir ce glouton Mickey ^^
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Combien de kilomètres ?

Nous avions loué un SUV chez Dollar via BSP Auto. On s’est retrouvé avec une Nissan Rogue gris clair, 4×4 et sport, immatriculée en Floride. Elle avait vécu mais était plutôt efficace. On a peu roulé durant ce trip.
Total voiture : 1770 miles soit 2848 kilomètres en 14 jours sur place soit 203 km par jour en moyenne
Prix de l’essence : les prix de l’essence ont été assez constants pendant le voyage, entre 4,09 et 7,69$ le gallon. On a payé entre 4,19 et 5,19. La Californie est toujours l’un des états les plus chers
Météo et températures

Il fait quel temps en Californie à la fin du printemps ?
La Californie du Sud possède l’un des meilleurs climats au monde. Le secteur de Los Angeles est parfait à cet époque. Pas trop chaud en journée (22-28 degrés), très agréable le soir et la nuit (13-20). On a eu toutefois des matinées assez nuageuses mais ça se découvrait toujours à mi-journée.
Bien sûr, dès que nous sommes rentrés dans les terres (Palm Springs, Joshua Tree…), les températures se sont emballées, jusqu’à plus de 40 degrés dans le désert des Mojaves et la Californie Centrale.
Températures
- Le plus chaud : 112 F° (44,4 C°) en Californie centrale, à Paso Robles
- La plus froid : 56 F° (13,3 C°) en soirée, à Santa Barbara
Fun fact, c’était le même jour.

Fuseaux horaires
Un seul fuseau puisque nous sommes restés en Californie. Simple, basique.
Parcs et merveilles


Seulement deux parcs nationaux au programme de ce voyage : Joshua Tree et Sequoia. Nous les visitions pour les troisième fois. Et nous en sommes toujours à 52 parcs nationaux visités sur 63.

Alors, un effet Trump ? C’est une question légitime après les premières décisions de la nouvelle administration et les coupes budgétaires et d’effectifs au National Park Service. Rien n’était perceptible lors de notre visite et tout s’est bien passé dans une semaine assez calme (juste après Memorial WE). Tout juste des poubelles qui dégueulaient à Joshua Tree (une première pour nous dans un National Park). L’effet pourrait être plus visible dans les prochains mois, avec une hausse prévue des tarifs pour les visiteurs internationaux et l’usure des coupes d’effectifs. A suivre.

Qu’est ce qu’on ramène dans nos valises ?

De la bouffe comme d’habitude : sauce ranch, épices cajun, grits, des produits hawaiens (car c’est simple d’en trouver en Californie) dont du café vanille-macadamia, de la préparation de Mochi cake, des Triscuits, le world famous sirop de maïs Dolly Parton, des sauces, de la liquid smoke, sauce bleu, sharp cheddar, fromage en bombe…
Et aussi des jouets pour les chats, des souvenirs de Little Tokyo, de Disney, d’Olvera St, des ex votos, des fringues, des chaussures, une casquette, quelques magnets, un jeu en bois… Nous avons moins traîné dans les « antiques » lors de ce voyage.
On a aimé

- Redécouvrir encore LA et de nouveaux quartiers. Los Angeles est une corne d’abondance. Il y a tellement à voir et à découvrir que vous pouvez y passer des mois. Des dizaines de villes, des centaines de quartiers. C’est un monstre fait mégalopole qui rebute souvent en premier lieu les voyageurs. Il faut dire que beaucoup sous-estiment la taille de la bête, se contentant de bourriner dans un programme Venice Beach/Santa Monica/Hollywood Blvd/Universal et de goûter ainsi aux autoroutes blindées de la Cité des Anges. Là, nous avons pu refaire certains quartiers (Pueblo, Little Tokyo, Hollywood Hills, Fairfax, Venice…) et en apprécier d’autres (Palos Verdes, Redondo Beach, Miracle Mile…). LA c’est l’impression d’être dans un film à chaque coin de rues. Un délice. Déjà hâte de revenir…

- Jaracandas. Ce mot ne vous dit rien ? Cet arbre originaire d’Amérique du Sud s’est fait une grande place en Californie du Sud. En fleurs, il est sublime.

- Kernville. Ca, c’est la jolie surprise qu’on n’attendait pas. Cette petite ville est située au nord du lac Isabella, dans le sud de la Sierra Nevada, a un charmant petit centre-ville. C’est un point de départ pour les activités sur la rivière Kern. A revoir !

- Palm Springs et les Indian Canyons. Ok, Palm Springs, c’est un concept. Si on y adhère, c’est un bonheur. Le concept étant : palmiers, piscine, art… (et chaleur extrême en option). Nous, on aime, ça détend au milieu d’un trip. De plus, nous avons pu y ajouter cette fois la découverte des Indian Canyons, oasis de palmiers dans le désert et réserve naturelle des indiens Cahuilla.


- Dormir à Pioneertown, cowboy. Déjà, on avait aimé Pioneertown une première fois. C’est une ville western construite de toutes pièces après la guerre pour servir de décor de cinéma aux producteurs hollywoodiens. Donc l’endroit est supra-cool. Mais on s’était dit : « Hey, il y a un motel. Si on revenait dormir ». Voilà, c’est fait et c’est trop bien. Vous pouvez profitez de la ville le soir, avec le Red Dog Saloon et Pappy & Harriet, et au petit matin, quand il n’y a personne.


- Margarita du matin. Oui, le matin au Red Dog Saloon, en guise de petit dej. Quoi ?! C’est leur spécialité ! When in Rome…

- La renaissance du Bagdad Café. Au printemps 2023, ce grand classique de la route 66 (pour les Français) était en péril après un incendie et un dégât des eaux. Annoncé fermé sur Google, il nous avait même forcé à un petit détour pour aller vérifier. Figurez-vous que tout va mieux. Le Bagdad Cafe s’est refait une jeunesse. C’est tout propre ! Il est prêt à accueillir des tonnes de visiteurs. Pas loin, ne manquez pas Peggy Sue, toujours au top, à Yermo, pour y manger un bout.


- Visiter le premier Disney de l’histoire. C’était un des premiers objectifs du voyage : le Disneyland California d’Anaheim. Si l’organisation prend presque autant de temps que le reste du roadtrip, c’était un excellent moment que de découvrir ce parc historique, en plein centre-ville. Oui, le château est plus petit qu’à Paris, oui, c’est un temple de la consommation mais c’est surtout toujours un endroit hors du monde et des tracas.




- Olvera Street. Le lieu de naissance de Los Angeles. Le pueblo, non loin du site où 44 colons ont établi une communauté en septembre 1781. Aujourd’hui, c’est un lieu très mexicain, entre les échoppes, les restaurants, les danseurs. On aime y faire un tour. C’est juste complètement la m… pour le parking, très cher.

- Palos Verdes, loin du tumulte. C’est une ville côtière un peu à part à Los Angeles, une péninsule qui s’avance dans l’océan pacifique. Envie de nature non loin de LA, c’est une bonne solution avec en point d’orgue le phare de Point Vincente.

- Griffith Observatory, la légende. La perfection faite observatoire. Devant soit l’immensité de Los Angeles, à droite, les lettres Hollywood. Partout, la lumière incroyable de l’heure dorée.

- Les musées de LA. La ville regorge de pépites. Cette fois, nous nous sommes régalés au Brainwash Art Museum, complètement fou, pu admirer les chaussures de Dorothy à l’Academy Museum of Motion Pictures, et des centaines de véhicules incroyables au Petersen Automotive, à deux pas du LACMA.

- Paramount, le ciné en histoires. Quel studio découvrir à LA ? Universal ? Sony ? Warner ? Ou Paramount ? Nous avons voulu découvrir ce dernier, le seul qui soit encore installé à Hollywood. Visite très intéressante pour les passionnés du neuvième art. Passer sous le Bronson Gate était déjà un moment incroyable. La suite, avec notamment la visite d’un studio en cours de tournage, était encore meilleure.


- Les dauphins de Dana Point. Ok, on était venu pour espérer croiser une baleine bleue. Nous sommes repartis avec la vision de centaines de dauphins grâce à Captain Dave’s et cette croisière au large de Dana Point. Vous nous gardez les baleines pour la prochaine fois ? Great !



- Oceanside avec les locaux et Tom Cruise. Oceanside a été mis sur notre route grâce à nos amis qui y sont installés. Alors, quand on a vu qu’on allait être à seulement 2h de route, on a foncé. Quelle jolie ville cotière avec sa jetée animée et, cherry on the cake…. la maison de Charlie dans Top Gun.

- Taper un bon prix pour la loc de voiture. Merci BSP Auto pour le tarif canon (tentez le code ROUTARD25 ou ETE25) à moins de 400 euros les deux semaines. Ca fait des années qu’on n’avait pas vu ça !

- Big Bear Lake, le coup de frais. C’était une des découvertes de ce trip et ça nous a donné envie d’y revenir. Ce lac d’altitude à deux heures à peine de LA, c’est vraiment le refuge fraîcheur attendu.

- Passer la douane à Montréal. Une escale à Montréal permet de passer l’immigration au Canada et non aux US. Et c’est bien pluuuuuuus rapide.
- Naples et ses canaux. Rien à voir avec le Naples d’Italie, rien à voir avec le Naples de Floride. Naples, quartier de Long Beach, est pourtant archi cromignon avec ses canaux.

- Ce cinéma. A San Bernardino. Regardez la merveille


- Les dinosaures de Cabazon. Toujours contents de refaire un coucou à Dinny et Mr Rex. Retrouvez les ici.

- Le musée Mc Do, venez comme vous êtes. Ce musée à l’emplacement du premier McDo de l’histoire à San Bernardino, a constitué une visite sympa et gratuite. Pas trop Big, mais bien Mac.

- Joshua Tree, la ville. Les villes qui bordent le parc national de Joshua Tree deviennent, au fil des années, des repaires de branchitude et de coolitude. Enormément de belles adresses et de beaux hébergements. Mention à Joshua Tree, avec le musée du tricot, The Station ou encore Beauty Bubble (celui d’un coiffeur!).

- Les gens du désert. A chaque fois, on se dit qu’on les aime. Ils sont sympas, ouverts et aussi foutrement indépendants et parfois chelous. On dirait nous.
- Fast food à l’ancienne. Entre Big Boy, le plus vieux McDo encore en fonction à Downey ou Pink’s, on a croisé quelques légendes américaines.


- Voir les amis et s’en faire de nouveaux. On a vu les copains à Oceanside mais on a aussi croisé des Roadies qui s’ignorent au Petersen, d’autres dans l’avion du retour et aussi Caro, expat à LA. Toujours des moments qu’on adore.

- Tabarnak. On se connaît pas mais sache que toi, le gars d’Air Canada, qui nous a permis de ranger nos valises à la nawak pour pas exploser le poids au retour et payer 100$, on t’aime…
On n’a pas aimé

- La malédiction de Sequoia. On n’y arrivera pas, c’est écrit. Trois fois à Sequoia NP et jamais nous n’avons vu le bout d’un pelage d’ours. Pourtant, l’endroit est connu pour en accueillir de nombreux specimens. Pourtant, la période était idéale. Pourtant, nous y étions à la bonne heure, dans le secteur le plus propice (Crescent Meadow). Pourtant, on en a vu des dizaines partout aux US. Mais non, là-bas, on n’a pas de chance. Et vos dizaines de messages pour nous dire que vous en aviez vu à Sequoia n’ont fait qu’enfoncer le clou. Sûr et certain, on est bien maudit.

- Le décalage horaire à l’aller. Chose bizarre, on a eu plus de mal à encaisser le décalage horaire à l’aller qu’au retour. D’habitude, c’est l’inverse. C’est peut-être car nous sommes arrivés très tard à LA (23h). On sait pas, mais on a eu du mal.
- Le bordel du stationnement sur les villes côtières le WE. Nous sommes arrivés lors du Memorial WE et on a pu mesurer le bordel de près sur les villes côtières. Bouchons sans fin à Newport Beach, accident mortel à Laguna Beach…

- L’offre de logement à Three Rivers. Three Rivers est la ville d’entrée sud de Sequoia National Park. Idéalement placée à quelques kilomètres de l’entrée du parc, elle a tout pour devenir un hub dynamique à l’image de Springdale (Zion), Moab (Arches) ou Gardiner (Yellowstone). Mais non, elle a décidé de rester dans sa m… Les restaurants sont très moyens et l’offre de logement est la pire à l’entrée d’un NP. En s’y prenant tardivement, on n’a eu d’autre choix que de dormir au River Inn, un motel très bas de gamme, limite propre, au rapport qualité/prix scandaleux. Vous attendez quoi pour changer ? Si vous dormez là-bas, on vous conseille le Lazy J Ranch.

- Le prix de l’essence californienne. Même si ça a été pire, c’est pas jojo. Le prix du gallon en Californie tape fort. Quand on a connu les prix du « regular » dans le Vieux sud ou le Midwest, ça fait mal.
- Le système de shuttles pour Crescent Meadow. Dans le dédale des décisions des parcs nationaux, qu’on essaie de suivre pour vous, certaines choses nous échappent parfois. Comme les navettes à Sequoia NP pour aller à Crescent Meadow. L’organisation est pas mal mais il y a une zone grise en fin de journée. Tu oses pas prendre la navette pour pas te taper le retour à pied et ensuite il faut une heure entre la fin des navettes et la réouverture de la route aux voitures. Le tout à l’heure parfaite pour l’observation des animaux…

- Breakfast. Un seul petit déjeuner inclus dans nos hébergements, c’est léger et c’est une tendance lourde de ces 20 dernières années. Avant, n’importe quel motel, même crasseux, avait quelque chose à offrir de bon matin. Maintenant, c’est le plus souvent ceinture.
- Le texto qui te met en sueur. T’es tranquille, en train de visiter un musée à LA. Et là, bim, le texto d’Air Canada : « Votre avion est supprimé ». « Ah…. » Et puis tu lis la suite. « Nous allons trouver une solution dans la demi-heure… ». « Ok ». Et il te rebooke à la même heure, sur un vol avec un nouveau numéro. « MAIS POURQUOI TU ME METS EN STRESS POUR RIEN ! »
Les moments WTF

- “La route ? Là où on va, on n’a pas besoin de route !”. A Pacoima, dans la vallée de San Fernando, au nord de Los Angeles, on trouve la maison de Marty McFly de la trilogie culte Retour vers le Futur. Le quartier est résidentiel, désert, la maison vraiment lambda. On décide de sortir et la caméra du voisin se met à parler : « attention vous êtes filmés ». Sympa. Nous faisons une photo, un homme sort de la maison de Marty. On pense qu’on va se faire dégager manu militari. Pas grave, on a l’habitude. Mais cet homme, c’est Chris, le propriétaire de la maison, habitué aux arrêts photo et qui vient à notre rencontre avec un grand sourire. « Hey, venez par là. Restez pas sur la route ». Discussion, signature de livre d’or (« C’est ma femme qui veut que tout le monde signe« ), petit fascicule… Agé de 72 ans, il avait 9 ans lors du premier volet et habitait déjà ici avec ses parents. Il nous fait faire le tour des lieux, en nous prenant en photo comme dans les films ! Incroyable. « Là, c’est le portail que Marty enjambe dans le 2 », « Ici la DeLorean passe, regardez votre montre ! ». Moment gravé.
- Traverser les séquelles du feu de LA. C’est une des questions que vous nous posiez. « Allez vous voir les secteurs qui ont brûlé en janvier 2025 ? » « Ca va LA ? » Alors, pour la deuxième question, LA, c’est absolument gigantesque, donc il est possible de se balader une semaine sans voir les conséquences des incendies qui ont brûlé Pacific Palisades, Malibu et Altadena. On va vous rappeler que la seule ville de Los Angeles fait 12 fois la superficie de Paris. Si on prend le comté et ses 88 villes, c’est 100 fois Paris (10 500 km2, contre 105 km2). Et pour la première question ? Nous avons pris la 1 en bord d’océan alors qu’elle venait de rouvrir. Dans le secteur de Pacific Palisades, les séquelles étaient encore très visibles. Villas ravagées, des carcasses de voitures encore sur place… Une vision post-apocalyptique à quelques kilomètres des plages de Santa Monica.

- Noah, ça nous a pas parlé. C’est un petit musée gratuit en plein air non loin de Joshua Tree : le Noah Purifoy Outdoor Desert Art Museum. Une oeuvre de l’artiste afro-américain Noah Purifoy, également cofondateur des Watts Tower à LA. C’est de l’assemblage, une forme d’art qu’on apprécie beaucoup généralement. Cette fois, cela nous a laissé complètement insensible.

- « Bonsoir, je suis la moufette ». Bon, on ne s’attendait pas à un tel accueil. On arrive de nuit à Kernville, dans le sud de la Sierra Nevada. Et là, une moufette galope devant la baie vitrée de notre chambre de motel. Chelou mais ça nous est déjà arrivé d’avoir des rencontres étranges devant notre porte… Bon, renseignement pris, le motel était pas surpris. « Ouais, on a quatre moufettes. Elles sont là tout le temps, limite domestiquées, elles sont potes avec les chats « …

- Le gros défaut qui fait marcher. Oui, on fume, gros défaut. Et c’est pas toujours facile aux USA, particulièrement en Californie. Mais on s’y plie. De plus, ça s’est calmé un peu ces dernière année avec l’avènement de la weed. On a découvert le centre de Santa Barbara, entièrement non fumeur. Et Disneyland aussi. Ce qui ne nous choque pas. Par contre, un petit coin dans l’espace entre les deux parcs plutôt que d’être obligé de faire une borne pour rejoindre la rue et passer à chaque fois les contrôles de sécurité, ce serait vraiment l’idée du siècle dans une journée où tu fais déjà 15 bornes dans les parcs.

- « Ecoute, Jim ». On a passé toute la visite de Paramount avec le sosie du papa de Jim dans American Pie (Noah Levenstein). Ça nous a fait notre matinée.

- Cendrillon. Retour en 2023. Nous arpentions alors les petites allées à la mexicaine d’Olvera St, au coeur du pueblo de Los Angeles, lieu de naissance de la ville. Une rue charmante, à deux pas du downtown, où les vendeurs mexicains rivalisent d’imagination. Delphine repère des chaussures, des mules mexicaines à l’effigie de Frida Kahlo. Mais la nana ferme, on la supplie, elle veut pas aller chercher la pointure et on repart, étant gros-Jean comme devant. Cet été, dans un coin de sa tête, Dayday avait bien imaginé repasser par Olvera. Rendez-vous pris, tel un chien truffier, elle se lance dans les allées et retrouve la bonne cahute. ELLES SONT LÀ ! Les mules. Mais la nana est pas plus coopérative car la taille n’est pas la bonne. Finalement, elle accepte de regarder sa réserve. Le truc doit faire 2m2 mais elle part pendant 15 minutes. Avant la délivrance !!!!

- Se trouver au début des émeutes anti-ICE. Après Olvera St, on décide de se boire une petit bière à la Boomtown Brewery. Etrange, il y a quatre hélicoptères en stationnaire au-dessus du centre-ville. On pense au match des Dodgers qui se tient au même moment. Ils doivent faire des images. Puis on repart et là, on a compris. Des flics casqués partout, des rues fermées, des manifestants et des journalistes. C’était le jour 1 des manifestations anti-ICE (Immigration and Customs Enforcement), qui opèrent des arrestations de migrants à travers le pays. La situation a dégénéré dans les jours suivants, Donald Trump faisant appel à la garde nationale.

- Match USA-Canada. Vous le savez, c’est tendu en ce moment entre les voisins, Canada et USA. Et ça peut être drôle quand tu prends une compagnie aérienne canadienne et que les hôtesses te poussent à consommer de la bière Molson plutôt que de la Coors.
- Sacré ? On pensait que le lundi de Memorial Day était sacré pour les Américains. Pas tant que ça a priori. En témoignage le chariot élévateur vrombissant devant notre chambre de motel à 6h du matin. Toujours surprenants ces Ricains…
- Instagram. Vous voulez un spot d’Instagrameur ? A en croire par la dizaine de modèles et photographes présents à l’heure dorée, Cholla Cactus Garden, dans le parc de Joshua Tree, semble être un hot spot.

- Squirrel. On connaissait les nuages de criquets et les pluie de grenouilles, moins ça. DayDay a failli en faire les frais. A Sequoia NP, un truc lourd fend le ciel, effleure sa tête et tombe sur son pied avant de filer. Un écureuil !
Les world famous awards

Les meilleurs hébergements

C’est parti pour les awards avec les hébergements. Il y en avait peu et hormis un (où l’on n’avait pas trop le choix), on ne s’est pas trompés. Voici notre top :
- A place in the Sun (Palm Springs, Californie). C’était un peu la loterie car il n’était pas hyper bien noté. Il faut dire que l’accès est un peu étrange. Il faut envoyer un texto, on vous envoie un code puis quelqu’un sort de nulle part pour vous accueillir. Mais wahou, les petites unités propres et bien équipées, la piscine, le jardin, et cette ambiance mid-century sous les palmiers de Palm Springs. Superbe souvenir. Attention : adults only. Voir et réserver

- Beverly Laurel Motor Hotel (Los Angeles, Californie). Los Angeles est souvent un gros défi niveau hébergement et nous vous avons fait un guide pour cela. On en a testé une bonne dizaine et cette fois, nous avons misé sur le Beverly Laurel, qu’on conseille régulièrement. Super emplacement non loin de West Hollywood et Fairfax, parking inclus avec voiturier, jolie piscine, ambiance détendue, super chambre, et au pied un diner, Swingers, ouvert jusqu’à 3 h…. Voir et réserver

- Piazza’s Pine Cone Inn (Kernville, Californie). Nous avons aimé ce motel vintage, son superbe panneau, sa piscine, son jardin fleuri, avec des moufettes en supplément. Voir et réserver

- Pioneertown Motel (Pioneertown, Californie). Le seul motel dans la ville western de Pioneertown. Au top pour avoir la ville pour soi le soir et au petit matin. Voir et réserver

- Wigwam Motel (San Bernardino, Californie). Et un Wigwam de plus. Après celui de Cave City (Kentucky), on a pu tester celui de San Bernardino. Si l’environnement n’est pas top, cela reste un stop mythique. Voir et réserver

Mentions : Redondo Beach Inn & Suites (Redondo Beach, propre, efficace, pas cher et non loin de la plage, voir et réserver), Avania Inn (Santa Barbara, petit déj, petite piscine, bien placé et grande chambre, voir et réserver), Majestic Garden à Disney (Disney sans être Disney, immense hôtel bien placé, on aurait dû prendre leur parking et la navette, voir et réserver)…

Le pire : River Inn à Three Rivers, aux portes du Sequoia NP. Le pire dans cette ville mal pourvue. Des bestioles, suranné, cheap et limite propre… On vous conseille le Lazy J Ranch

Le top des restaurants

On mange bien en Californie ? Oui, c’est l’un des états les mieux pourvus, avec une offre très diversifiée, notamment à Los Angeles et sur la côte, avec plein de cuisines différentes (miam miam, les cuisines du monde, dont Little Tokyo). Bien sûr, c’est moins le cas dans le désert (à l’exception notable de Palm Springs et Joshua), la Californie Centrale et vers Sequoia.
Nous avons revu quelques classiques, été déçus par les bières (hormis quelques exceptions plus bas) et mangé dans une seule chaîne, qu’on vous recommande grandement. C’est Texas Roadhouse, avec bonne viande, pain et cacahuètes d’attente, dans une chouette ambiance.
Côté sucrerie, contents de retrouver les VooDoo doughnuts de Portland à Los Angeles (ils sont roses à l’intérieur maintenant), de recroiser les shakes à la datte (secteur Palm Springs) et d’avoir testé les glaces Van Leeuwen à LA.
Voici notre top des restaurants :

- San Pedro Fish Market (San Pedro et Long Beach, Californie). Un grand classique qui attend de revenir à son nouvel emplacement. Big up au world famous shrimp tray
- Turk’s (Dana Point, Californie). Bizarrement, un des meilleurs burgers du voyage sur le port de Dana Point (parce que le premier ?).
- Coachella Valley Brewing Co. (Palm Springs, Californie). Le burger préféré de JP lors de ce voyage.
- Pappy & Harriet’s (Pioneertown, Californie). Pour le lieu, l’ambiance, les ribs. Avec supplément concert
- Peggy Sue (Yermo, Californie). Toujours un must vintage sur la 66
- Santa Barbara Shellfish co (Santa Barbara, Californie). Au bout de la jetée de Santa Barbara, on n’échangerait pour rien au monde ce moment au bord de l’eau avec du poissons et des fruits de mer. Un budget tout de même
- Pink’s Hot Dogs (Los Angeles, Californie). Mythique à LA.
- Golden Road Brewing (Los Angeles, Californie). On aime la bière et le lieu. On y revient avec plaisir
- Maruya (Los Angeles, Californie). Notre rendez-vous sushis à Little Tokyo. Dans le quartier d’invention des California Rolls

Mentions : Oakside (Big Bear Lake, Californie), River Grill (Three Rivers, Californie), Finney’s (Santa Barbara, Californie), Swingers (LA, Californie)
Les meilleurs bars

- All Season Brewing (LA, Californie). Une petit beauté dans un ancien garage Firestone. Merci Caro(lilo).
- Golden Road (LA, Californie). On en parle au-dessus. Valeur sûre.
- Red Dog Saloon (Pioneertown, Californie). Un saloon western dans une ville western, que demander de plus ? Ah si, la margarita de bon matin. Une spécialité locale.
- Ballast Point (Anaheim, Californie). Brasserie made in San Diego sur le walk de Disney. Pas mal.
- Boomtown (LA, Californie). Brasserie vraiment cool dans l’est de Little Tokyo.
Happening Animal, le top

Ne reparlons pas de la malédiction ours à Sequoia, on explique tout au-dessus. Malgré ce raté, on s’est régalé quand même. D’abord avec le « pod » de dauphins vu lors de la croisière chez Captain Dave’s à Dana Point. Un moment incroyable. Mais aussi les dauphins vus lors de la première matinée sur la plage de Redondo Beach, les hummingbirds à Oceanside et Palm Springs, le lézard géant et un roadrunner à Indian Canyons, des écureuils à foison, un coyote à Joshua Tree, le maire âne de Pioneertown, les moufettes domestiquées du Piazza’s Pine Cone inn, des biches collantes à Crescent Meadow (Sequoia), les ground squirrels de Paso Robles et le paon au cimetière Hollywood Forever.

Et bien sûr Mickey ^^
Et voici la fin de ce bilan californien.
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