Roadtrip

Roadtrip Damn Good Ol’ South 2025 #2 : le Tennessee et les Great Smoky Mountains

Article rédigé le 21 septembre 2025

Roadtrip dans le sud des Etats-Unis, épisode 2. En ce mois d’août 2025, nous sommes de retour sur les routes américaines avec un roadtrip très authentique dans le sud. Une boucle au départ d’Austin, au Texas, via l’Oklahoma, l’Arkansas, le Missouri, le Tennessee, la Caroline du Nord, la Géorgie, la Floride et la Louisiane. Et quelques petits bouts d’autres états.

Pour ne rien manquer de ce voyage de presque un mois, qu’on a baptisé le Damn good Ol’ South, on vous raconte tout ça dans les lives de roadtrip. Après un premier épisode d’Austin au Missouri via les Ozarks et la route 66, celui-ci retrace notre passage dans le Tennessee (Memphis, Nashville, Knoxville) et dans les Great Smoky Mountains.

Mercredi 20/08/25. Nous arrivons à Memphis à 22 heures. La ville nous paraît hyper calme et moins « craignos » que dans notre souvenir. En même temps, c’est mercredi, et pas le week-end. on checke-in à notre hôtel, le très chouette Rambler (on a un grand studio hyper chouette et il y a une piscine Elvis), juste à côté du Lorraine Motel, à l’histoire dramatique. C’est ici que Martin Luther King a été assassiné sur le balcon de sa chambre.

Pour ne pas gâcher la soirée, nous filons fissa à Beale Street, la rue de la fête à Memphis. Elle est relativement calme elle aussi mais il y a des établissements mythiques (BB Kings Blues Club, le Rum Boogie, Wet Willie’s, Alfred on Beale…) et des concerts absolument partout. A savoir : pour éviter les traînards, la ville a mis en place une « security fee » de 5$ les vendredis et samedis soirs à partir de 21 heures.

On s’arrête à l’un des bars cultes, le Silky O’Sullivan. Le concert, au piano, est absolument génial. Les mecs demandent à Delphine ce qu’elle veut entendre: « du Elvis!« . Ils nous en font trois. Désolés les gars, mais ce sont d’autres stars qu’on est venus voir : les chèvres du O’Sullivan, célèbres à une autre époque pour boire des … bières. Molly et Bailey descendent de leur « château » pour nous dire bonsoir.

Nous terminons la soirée à une autre institution, le Blues City Cafe (138 Beale St, Memphis), pour casser une croûte. On choisit le « best meal on Beale »: des ribs (à tomber), un morceau de poisson chat frit, des haricots, du coleslaw et des frites. Ça y est, on est bien dans le Sud !

Demain ? Memphis et Nashville

  • Notre hébergement : The Rambler (400 S Main St, Memphis). Note : 9/10. Parfait, la piscine, la tranquillité, le parking gratuit sur la rue. On adoooooore. Voir et réserver
  • Nos bars et restaurants : Silky O’Sullivan (183 Beale Street, Memphis). Note : 7/10. Patio immense, concert, et les chèvres en bonus. Que demander de plus ? Blues City Cafe (138 Beale St, Memphis). Note : 8/10. L’endroit où trouver à manger sur Beale St. Un classique !
  • Nos visites : Missouri Mines State Historic Site, Farmington, Elephants Rocks State Park, Johnson’s Shut-Ins, Poplar Bluff, Memphis (Beale St)

Jeudi 21/08/25. Cet « hôtel » (sans humains), le Rambler, est tropppp cool ! On a dormi comme des papas (pas assez) et on commence la journée par un petit plongeon dans la piscine, décorée d’un graff d’Elvis et bien chaude. On essaye de finir la deep-dish pizza de Saint Louis, mais elle avance doucement. Le truc nous a déjà fait plus de trois repas mais commence à avoir un peu chaud…

Ce matin, on se dépêche un peu car on veut absolument revoir l’une des traditions les plus insolites de Memphis : le défilé des canards du Peabody (149 Union Ave, Memphis), l’hôtel historique du downtown, ouvert depuis 1925 (voir l’hôtel, très bien placé, et réserver).

Nous arrivons pile au bon moment. Le maître canards (Kenon) est en mode one-man-show et il y a du monde. A 11 heures pile, l’ascenseur s’ouvre sur les canards qui défilent, s’arrêtant volontiers au milieu du tapis rouge avant de sauter dans la fontaine centrale. La « cérémonie » a lieu deux fois par jour, à 11h et 17h (gratuit). Les canards ont leur suite au sommet de l’hôtel.

La tradition remonte à 1933 quand le manager de l’hôtel avait placé dans la fontaine de faux canards après une sortie chasse. Les clients ont adoré et les faux canards ont été remplacé par de vrais. En 1940, un ancien entraîneur de cirque est devenu le premier duckmaster, leur apprenant à défiler jusqu’à la fontaine.

Et bien sûr, dans le lobby, il y a plein de produits dérivés dans les magasins de l’hôtel ! Il y en a un à ne pas manquer : Lansky. Les Lansky Brothers étaient les couturiers d’Elvis, il y a des photos souvenirs, un manteau en cuir et fourrure rose porté par le King, des produits fantastiques (forcément un peu chers). La vendeuse, Jacinda, experte, nous explique tout: le modèle Blue Suede Shoes, la veste portée pour Jailhouse Rock

On retourne dans le secteur de Beale street où nous étions hier soir (elle ne se réveillera qu’en fin d’après-midi), on cherche des graffs, la statue d’Elvis au niveau du parc (115 Beale St, Memphis), l’Arcade Restaurant (Elvis était un habitué, il y a sa table, 540 S Main St, Memphis), le Lorraine Motel (là où a été tué Martin Luther King, devenu le musée des droits civiques)…

Nous allons repasser aussi par le Sun Studio (706 Union Ave, Memphis), que nous avions déjà visité par le passé. Endroit mythique, où le Million Dollar Quartet a enregistré (Elvis, Johnny Cash, Carl Perkins, Jerry Lee Lewis). Un peu de shopping dans la boutique Elvis toute proche (Boulevard souvenirs), encore quelques graffs puis on reprend la voiture pour aller dans la Pyramide de Memphis (1 Bass Pro Dr, Memphis) !

Lors de notre dernière visite, elle était vide mais est devenue depuis un magasin Bass Pro Shops (avec une plateforme transparente et payante au sommet). Toujours cool, avec des poissons, des crocodiles, un stand de tir… Un peu plus au sud, le Big River Crossing, qui enjambe le Mississippi, est le plus long pont piétonnier du mooooonde !

Tant qu’on est là, on parcourt d’autres quartiers, qui « bougent »…. Broad Avenue Arts District est plein de graffs, Cooper-Young est dynamique.

D’abord hésitants, nous décidons de nous poser pour manger un (petit) bout. On choisit une brasserie dont on a découvert la super bière au cours de ce voyage, la Flyway Brewing (598 Monroe Ave, Memphis), à côté du Sun Studio. Oui, on fait des allers-retours mais la ville est tellement calme que c’est hyper simple de circuler et de se garer.

L’une des seules ouvertes (et qui ne fait pas de pizza ni uniquement de poulet frit !). En fait, cette brasserie de Little Rock (Arkansas) a repris la High Cotton de Memphis et a mixé les deux… A notre menu : une salade (au poulet, quand même !), un petit hot-dog et le pretzel qui fait la fierté de l’établissement (ils sont passés à la TV, dans l’émission Diners, Drive-Ins and Dives avec Guy Fieri). Très bien pour ce qu’on a.

Nous devons quitter Memphis à regret, direction Nashville. Non sans passer, bien sûr, devant Graceland, la maison-musée d’Elvis Presley (Elvis Presley Blvd, Memphis). On peut la voir derrière le muret. Oon peut aussi aller se recueillir sur la tombe du King le matin, à l’aube (entre 7h30 et 8h30), sans prendre de billet et donc gratuitement. On l’a déjà visité (et adoré). Ça fait un gros billet (84 $ actuellement) mais c’est culte. On passe aussi devant le nouvel hôtel du complexe, la Guest House at Graceland.

Le copilote en profite pour piquer un somme, et on rate de peu le musée (gratuit) d’une autre star du secteur : celui de Tina Turner, à Brownsville (merci à la Roadette qui nous l’a signalé, ça sera pour une prochaine, you’re simply the best). C’est le West Tennessee Delta Heritage Center et Tina Tuner Museum (121 Sunny Hill Cove, Brownsville).

La route continue, un peu monotone, mais surtout blindée de camions…

Nous arrivons à Nashville (où l’on va poser nos valises pour deux nuits) dans le quartier d’East Nashville. On abandonne Broadway, la Macque de la Country, pour ce soir mais on y passe quand même en voiture : c’est la grosse nouba !

Après avoir checké-in au Waymore’s (811 Main St, Nashville, voir et réserver), on part chercher quelque chose à manger. On finit au Hawkers (626A Main St, Nashville), un resto asiatique branchouille où on ne mange rien de frit (youpi lol, on a besoin d’une petite pause).

Demain ? Nashville, Nashville, Nashville…

  • Notre hébergement : The Waymore’s (811 Main St, Nashville). Note : 9/10. Pratique pour son emplacement dans East Nashville, son parking gratuit. Il ne coche pas toutes les cases mais a de sérieux arguments. Voir et réserver
  • Nos bars et restaurants : Flyway Brewing Company (598 Monroe Ave, Memphis). Note : 7/10. La bière est bonne et leur pretzel aussi. Honnête. Hawkers (626A Main St, Nashville). Note : 8/10. Excellent choix de plats asiatiques. Ca change et c’est très bon. Déco moderne et bien vue.
  • Nos visites : Memphis (Beale St, canards du Peabody, Lorraine Motel, Graceland, Sun Studio, Pyramide, Broad Avenue Arts District, Cooper Young…), Nashville

Vendredi 22/08/25. Ça « tire » un peu ce matin; il faut dire qu’on a enchaîné plusieurs soirées. Il faut pourtant retrouver la frite car une grosse journée nous attend à la découverte de « Music city » !

Nous commençons par une petite balade en voiture, via des graffs dans le secteur du Grand Ole Opry, mythique salle de concert de la ville. Cooter’s avec General Lee et les honky tonks ont l’air super)…

Nous sommes quasi à l’ouverture au célèbre musée de cire de Nashville, Madame Tussauds (Opry Mills, 515 Opry Mills Dr, Nashville). Nous n’y sommes pas allés depuis des années, mais on a envie de jeter un oeil à celui-ci, un spécial musique. L’éclate. Non seulement interactif (on peut s’enregistrer, faire des selfies avec tout le monde), hyper immersif… On se marre bien. Tout le monde n’est pas parfaitement ressemblant mais certains sont bluffants.

Il y a 23 musées Tussauds dans le monde. Rappelons que le premier a ouvert à Londres sous l’impulsion de Marie Tussaud, Strasbourgeoise émigré en Angleterre après la Révolution.

Les stars : le million dollar quartet, Johnny Cash, les stars de la country, Lady Gaga…. et une Taylor Swift (Madame Tussauds vient d’en installer 13 dans ses musées du monde, celle-ci est de l’era Evermore). Justifié car TayTay a un lien fort avec Nashville. Elle s’y est installée ado avec ses parents et c’est ici qu’elle a fait se débuts et a été repérée.

Voir les tickets pour Madame Tussauds Nashville et les autres Madame Tussauds.

Tant qu’à être en « pèlerinage TayTay » (un prétexte pour découvrir la ville), nous allons au Centennial park, le magnifique parc de la ville, où se trouve « son » banc (la ville a ajouté une plaque lors du passage de l’Era’s tour) et « son » saule pleureur (elle en parle dans la chanson Invisible String).

Il y a des Swifties sur place, c’est quand même incroyable. Il y a tout le temps des Swifties. C’est d’ailleurs là que les Témoins de Jéhovah se sont installés pour avoir du passage.

Dans Centennial Park, il y a aussi un…Parthenon ! Portant haut son surnom d’Athènes du Sud (bon, il me semble qu’Athènes est plus au sud mais bon…), il a été construit en 1897 pour la Tennessee Centennial Exposition. D’abord en plâtre, en briques et en bois, il a récolté les suffrages et a été reconstruit en béton.


On reprend la route du centre-ville… C’est galère de se garer (en tout cas les 30 dollars les deux heures sont monnaie courante) mais JP nous a dégoté un « bon plan » : le parking du Music City center (« seulement » 15 dollars les 5 heures). Il est très central. Mais si vous voulez un autre bon plan ultime, gratuit cette fois mais avec un peu de marche (c’est ok quand il fait pas trop chaud), il faut aller de l’autre côté de la rivière, du côté du stade, le Nissan Stadium. Visez le lot R.

On va visiter le Country Music Hall of Fame (222 Rep. John Lewis Way S, Nashville, voir les tickets), le musée de référence de la country aux Etats-Unis. Créé en 1967, sa collection est impressionnante. Il abrite aussi le Hall of Fame avec les noms des membres (158 au total, en 2025).

Il balaie les origines de ce style musical qui est si américain, qui, fait rare, peine à percer outre-Atlantique (même si cela tend à changer avec les années). Sur deux étages, vous trouverez de tout. L’histoire, la période contemporaine, l’avenir, des vitrines sur les chanteurs les plus connus, le centre d’éducation Taylor Swift, les expos temporaires. Il y en avait une sur Dolly Parton et une autre sur Lainey Wilson, la dernière très grande star de la country, originaire de Baskin, en Louisiane. Nous avions eu la chance de la voir en concert cette année à Paris.

A la fin, on peut s’enregistrer en studio, s’amuser à se créer une affiche de concert ou une pochette d’album, mixer… Et le gift shop (cher), OMG…

Tant que vous y êtes, ne manquez surtout pas, dans le même bâtiment, Hatch Show Print, un imprimeur qui fait de superbes affiches.

C’est pas tout ça, mais on a faim. On retourne sur Broadway. Est-ce parce que c’est vendredi, mais c’est déjà animé, il y a des concerts partout (à chaque étage des bars). Les stars de la country ont toutes leur établissement : Jason Aldean, Blake Shelton, Lainey Wilson, Post Malone, Luke Combs, Luke Bryan, Morgan Wallen…

Nous, on a envie d’aller manger chez notre chouchoute, Lainey Wilson, qui a ouvert le « Bell bottoms up », le nom de son pantalon emblème (120 3rd Ave S, Nashville). Le bar est magnifique, il y a un rooftop et plusieurs groupes qui jouent. La carte a des touches cajun (elle est de Louisiane). C’est plutôt bon, mais plus cher que les jours précédents (en même temps, on a un concert inclus). On se balade un peu et on reprend la voiture.

Nous nous promenons un peu dans des quartiers branchés : Hillsboro Village (entre les deux universités), que Taylor Swift fréquentait, et 12 South, où l’on trouve notamment le magasin de fringues d’une certaine Reese Weatherspoon, Draper James…

N’oublions surtout pas. Nous avons un rendez-vous ce soir !

A 18 heures, nous devons assister à un concert au Bluebird Cafe (4104 Hillsboro Pike, Nashville). Une institution de la musique à Nashville. Une toute petite salle, dans un quartier à l’écart, au pied de grands immeubles. L’endroit de paie pas de mine : on pourrait croire à une pizzeria de quartier.

Mais c’est une référence, où il est difficile de trouver une place. Taylor Swift y a été remarquée, Garth Brooks a signé un contrat après s’y être produit. Keith Urban, Mary Chapin Carpenter, Kris Kristofferson, Carole King, Faith Hill y ont joué. L’endroit est souvent visible dans la série Nashville, est central dans le film « The Thing Called Love » avec River Phoenix (son dernier film) et Sandra Bullock.

D’abord, on s’est loupés : comme il y avait des places, on a attendu le dernier moment pour en prendre et on n’a pu en avoir qu’une. On arrive sur place, et quelle surprise : c’est vraiment tout petit (90 places), et au milieu de nulle part (enfin si, d’un salon de coiffure). Ils gardent toujours des places sur place pour le dernier moment et cool, il en reste : JP (qui s’apprêtait à bloguer sur le parking) va pouvoir venir !

On troque notre place à table (ça fait bar et resto en même temps et toutes les places sont numérotées) contre deux sièges au bar. Il y a un minimum de consommation (12$/personne). On a pris le premier concert de la soirée, qui est en fait un groupe de plusieurs musiciens. Ils sont aussi au milieu, les gens autour, certains mangent… C’est intimiste, et absolument exceptionnel.

Les noms de ces futures stars : Marisa McKaye, son boyfriend Nico Annello (voix top), un Texan christian singer, Gabe Baker… Notre crush : Rebecca Brunner. Elle sort son premier album le 19 septembre, qui sait, on entendra peut-être reparler ! (et on pourra dire ahaha on y était !).

Pour votre info, le concert dure une heure et demie et il y en a deux par soir, un à 18h, l’autre à 21h. Les prix ne sont pas du tout excessifs. Par exemple, nous avons payé 17$ pour le billet d’entrée.

Nous, on retourne teufer au centre!

Vendredi soir sur Broadway Nashville. On savait que ça allait être chaud, on n’imaginait pas à ce point. Nous commençons par une étape qu’on n’a jamais oublié : Hattie B’s, le roi du poulet frit et épicé (5069 Broadway Suite A-103, Nashville). La dernière fois, nous avions testé celui de Midtown. C’est simple mais très efficace, du poulet frit épicé, avec ou sans os, peu, moyennement ou très épicé. On vous déconseille les derniers niveaux sauf à aimer boire du tabasco comme du petit lait.

Il y a la queue, mais ça va vite et on s’installe en terrasse, au bord de la route où l’on voit passer les bus-bars et autres vélo-bières. C’est la fête avec beaucoup d’enterrements de vie de jeunes filles). Cela tranche avec le calme de Memphis jeudi soir.

Broadway est animée comme jamais ! Ça secoue et c’est enivrant en même temps. On fait la tournée des grands ducs, entrant dans plusieurs bars, écoutant plein de groupes et de Djs. On choisit le dernier né, le Posty’s, le bar de Post Malone (305 Broadway, Nashville). L’ambiance est folle, le groupe de Chris Bullard met le feu à la salle, reprenant les grands classiques avec tout le monde en choeur.

Allez, on rentre (on pourrait y rester la nuit; la plupart ferme à 2 heures du mat’ mais les gens ont commencé tôt !).

Cette ville est vraiment incroyable ! Il y a de la musique partout, tout le temps, une énergie communicative, des papillons qui volèrent partout, bref on adore.

  • Notre hébergement : The Waymore’s (811 Main St, Nashville). Note : 9/10. Pratique pour son emplacement dans East Nashville, son parking gratuit. Il ne coche pas toutes les cases mais a de sérieux arguments. Voir et réserver
  • Nos bars et restaurants : Bell Bottoms Up (120 3rd Ave S, Nashville). Note : 7/10. Super déco chez notre chouchoute. Bonnes bières et menu aux touches cajuns. Bluebird Cafe (4104 Hillsboro Pike, Nashville). Note : 9/10. Tout est mythique. Hattie B’s (5069 Broadway Suite A-103, Nashville). Note : 6/10. Fast-food typique de Nashville. Celui-ci nous a laissé un moins bon souvenir que le précédent, à Midtown. Posty’s (305 Broadway, Nashville). Note : 8/10. Le dernier-né de Broadway, le bar de Post Malone, envoie du lourd.
  • Nos visites : Nashville (Grand Ole Opry, Madame Tussauds, Country Music Hall of Fame, Parthenon, Centennial Park, Taylor Swift Bench, 12 South, Hillsboro, Bluebird Cafe, Broadway…)

Samedi 23/08/25. Snif, il faut dire au revoir à Nashville aujourd’hui! On a a-do-ré notre retour à Music City ! Malheureusement, on n’ira pas sur le rooftop de notre hôtel car un mariage s’y prépare ce samedi matin… On refait un tour du quartier d’East Nashville, trendy à souhait et bourré de graffs et de murs peints. On s’arrête notamment à l’iconique « I Believe in Mashville » (917 Woodland St, Nashville). Décidément, « Nash » nous fait vraiment penser à Austin, Texas.

Comme on est en avance sur notre timing, on retourne voir le Cooter’s Museum (2613B McGavock Pk, Nashville). Un lieu marrant (et gratuit) en hommage à la série culte Shérif, fais-moi peur (Dukes of Hazzard en VO). Si vous êtes fans des frangins Duke, de Boss Hog, de Rosco, et de Daisy bien sûr, c’est fait pour vous. Il en existe d’autres à Luray, en Virginie, et à Gatlinburg, dans le Tennessee.

A côté, il y a un autre musée des légendes de la country music, et encore à côté un bar resto (le Nashville palace) avec des soirées cours de danse et, déjà (c’est 10 heures!), un groupe en train de jouer. Nashville, on reviendra, c’est sûr !

Nous avons rendez-vous à 13 heures à Lynchburg, pour visiter la world famous distillerie Jack Daniel (280 Lynchburg Hwy, Lynchburg). C’est ici, et uniquement ici, qu’est confectionné l’un des whiskey (oui whiskey) les plus célèbres au monde.

Sur la chemin, on fait un petit arrêt à Murfreesboro, après avoir essuyé une averse aussi forte que courte.

Nous avons réservé la visite de 13 heures de la distillerie de whisky Jack Daniels (280 Lynchburg Hwy, Lynchburg). Le domaine, oui, c’est un immense domaine, est en pleine campagne. C’est le royaume du Jack D. Un immense ensemble avec visitor center, gift shop, des salles de dégustation, un petit musée, un restaurant puis toute la partie opérationnelle.

Nous partons pour une visite de deux heures environ avec Maddy, une super guide. La visite, hormis une toute petite partie en bus au début, se fait à pied. On en apprend sur l’histoire de ce whiskey, créé en 1866 par… Jack Daniel. Né dans une famille de 10 ans, placé à l’âge de six ans, il fugue pour aller chez un fermier et prédicateur, Dan Call, qui distille du whiskey. C’est ce dernier, et surtout son esclave Nearest Green, qui apprennent tout au jeune Jack. Dan vend l’affaire à Jack en 1863, qui obtient son agrément trois ans plus tard. Ainsi est né le Jack.

On apprend qu’il est mort d’une infection du sang, après avoir été amputé plusieurs fois. Selon la légende, c’est un peu comme Bob Marley. Tout est parti d’un orteil. Il avait donné un coup de pied dans un coffre fort (qu’on voit) et dont il avait oublié le code. Sa tombe est au cimetière de Lynchburg.

Aujourd’hui, tous les bars US ont du Jack. C’est une production de plus de 150 millions de litres par an. On en apprend plus sur la particularité du Jack D, qui est un whiskey du Tennessee et non un bourbon (du Kentucky). Il est en fait filtré dans du charbon de chêne, brûlé sur place. Les fûts, vieillis entre 5 et 8 ans dans l’un des 93 (!) bâtiments de stockage, sont faits aussi sur place et ne sont utilisés qu’une fois.

On met les pieds dans JD1, la distillerie qui produit 99% du Jack. Malgré le volume de production, tout a l’air d’être fait à l’ancienne, selon le procédé qui a fait la renommée de la marque. Les noms des acheteurs de barils entiers sont fièrement affichés (on trouve des enseignes françaises). Les photos sont interdites dans quelques lieux pour éviter les incendies (sic).

Avant de finir par une dégustation de six whiskey de la marque, dont le classique N°7, le single barrel, gentleman et le tout nouveau (trop bon, même pour Delphine qui n’aime pas du tout le whiskey) : le Blackberry, à la mûre sauvage… Bon, après ça, va falloir faire une pause avant de reprendre la route.

En sortant, on va faire un tour en ville. La charmante place principale de Lynchburg est un gift shop géant JD avec le hardware store à ne pas manquer (52 Mechanic St S, Lynchburg). Et justement, il y a vente de tonneaux usagers aujourd’hui et il y a la queue.

On va manger à l’un des BBQ locaux, le Barrel House BBQ (105 Mechanic St S, Lynchburg). Simple, pas cher, très bien pour ce qu’on a. Il a plu et il fait une humidité de dingue.

Nous reprenons la route, direction Knoxville, notre nuit d’étape qu’on ne connaît pas du tout. Plusieurs averses nous surprennent sur le chemin (d’ailleurs un peu monotone). A Crossville, on s’arrête à notre 5e Buc-ee’s, toujours aussi accueillant.

Sur ce trajet, nous changeons d’heure, +1, le seul autre fuseau voyage.

C’est sous la pluie que nous arrivons à Knoxville, vers 21h30 (20h30 si on n’avait pas changé de fuseau horaire). On est un peu surpris : on est censés être au coeur de l’animation (Gay street/Market square) mais c’est bien calme pour un samedi soir… Le fait que l’université – Knoxville est la ville de UT – n’ai pas encore recommencé y est certainement pour quelque chose.

Nous nous installons à l’hôtel, le Hyatt Place Downtown (530 S Gay St, Knoxville, voir et réserver) un building de chaîne qu’on évite généralement mais qu’on a choisi pour son emplacement. Accueil sympa, grande chambre, rooftop… c’est quand même un bon choix.

On file manger, chez « Stock & Barrel » (35 Market Square, Knoxville) qui fait des burgers généreux (et originaux) à tomber. Ce qu’on va faire d’ailleurs, après un bon coup de blog… Les âmes qui vivent vont toutes au concert au Prohibition pub.

Demain ? On visite Knoxville de jour (apparemment encore sous la pluie) et on rejoint les Great Smoky Mountains, où l’on a prévu de se poser trois nuits.

  • Notre hébergement : Hyatt Place Downtown (530 S Gay St, Knoxville, voir et réserver). Note : 7/10. Très bien placé sur Gay Street, au coeurt de Knoxville. Chambre de chaîne avec tout ce qu’il faut. Petit déjeuner abordable et parking gratuit possible le WE et le soir dans un grand parking à 100m de l’hôtel. Voir et réserver
  • Nos bars et restaurants : Barrel House BBQ (105 Mechanic St S, Lynchburg). Note : 6/10. Petit barbeuque efficace et abordable dans le centre de Lynchburg. Stock & Barrel (435 Market Square, Knoxville). Note : 8/10. Les burgers sont juste parfaits.
  • Nos visites : Nashville (East Nashville, Cooters), Jack Daniel’s Distillery à Lynchburg, Knoxville

Dimanche 24/08/25. Réveil sous la pluie qui est tombée toute la nuit. Nous en profitons pour prendre le petit-déj de l’hôtel (à une dizaine de dollars). Puis on sort en ville, alors que le soleil pointe finalement le bout de son nez. On longe Gay street, contemplant le Tennessee Theatre, on retourne sur Market square, on fait quelques petites boutiques comme le Mast General Store… La ville est sympa mais c’est vraiment la première où l’on voit beaucoup de sans domicile fixe depuis le début du roadtrip..

Après notre tour des deux lieux les plus emblématiques de la ville (Market Square, Gay St), on se pose sur le rooftop du bar culte de la ville, le Preservation Pub (28 Market Square, Knoxville), avec une chouette vue sur l’emblème de la ville, la Sunsphere (810 Clinch Ave, Knoxville), tour construite pour l’exposition universelle de 1982. Le surnom ironique de la ville, « Scruffy City » (ville miteuse), vient du scepticisme de certains quand Knoxville a été désignée pour organiser cette exposition. Sachez qu’il est possible de monter dedans contre un petit billet.

Sur le rooftop du Preservation Pub, c’est fumeur, il y a des ventilos, des brumisateurs… Easy dans ces coins, tout est simple…

Nous reprenons la voiture (on s’était garés dans un grand parking public gratuit le soir et le week-end, sympa, c’est le State St Garage) et récupérons nos bagages à l’hôtel. Ouf, on s’est rappelés à temps qu’on avait oublié notre gourde Buc-ee’s dans le frigo.

Nous avons fait un tour des graffs (le Greetings from Knoxville est au 1134 N Broadway, Knoxville), parcouru les jolies rues d’Old City… Avant d’aller casser une croûte dans une institution au bord de la rivière Tennessee, le Calhoun’s on the River (400 Neyland Dr, Knoxville). On s’installe sur le « deck » qui a son propre menu et on fait simple, bien et pas cher (moins de 50 dollars, toujours cool)

Mettant le cap sur les Great Smoky Mountains, nous quittons Knoxville en faisant un mini détour pour notre… 6e Buc-ee’s. C’est celui de Sevierville, ville natale de la queen Dolly Parton (on y reviendra) et qui a un moment été le plus grand de la franchise. C’est vrai qu’il est immense mais surtout… on LE rencontre enfi n! C’est dimanche et la mascotte Buc-ee’s est là. Youhou, consécration ! On lui fait de gros mugs et on lui dit qu’on lui a payé pas mal de noisettes depuis dix ans ! Nous en profitons pour faire quelques emplettes et acheter de quoi manger ce soir.

Cap sur Gatlinburg, porte d’entrée des Smoky mountains, avec un grand espoir de voir des ours. C’est l’un des endroits où l’on en a vus le plus de tous nos roadtrips. Notre dernière visite commençait à dater, 2016. On a réservé trois nuits pour être tranquilles, au calme.

On se croirait à Branson en traversant le triptyque Sevierville, Pigeon Forge et Gatlinburg…. Un véritable parc d’attraction redneck avec des manèges, des pubs géantes, des restos « all u can eat », des châteaux, un Titanic, un faux Mont Rushmore, un King Kong…

Nous croisons aussi plein de Jeeps personnalisées….Un nombre improbable. En fait, c’est normal, il y avait un giga rassemblement ce week-end à Pigeon Forge, avec 20 000 jeeps. Cela explique les canards gonflables partout sur la route et le drôle de message sur une église : « Si Jésus avait conduit, ç’aurait sûre t été une Jeep… enfin peut-être ».

Situé entre Tennessee et Caroline du Nord, le Great Smoky Mountains NP est le parc national le plus visité des Etats-Unis (12,2 millions de visiteurs en 2024), et il était gratuit. Enfin, depuis notre dernière visite, le parking est désormais payant (5 dollars par jour ou 15 pour la semaine, hors Pass America The Beautiful). Vous trouverez de nombreux kiosques aux entrées du parc pour les acheter.

Ce soir-là, on veut refaire dès ce soir notre « boucle miraculeuse », là où on a vu le plus d’ours de tous nos roadtrips US (9), Cades Cove. C’est une immense clairière située à une heure de route à l’ouest de Gatlinburg. C’est une boucle de 11 miles à faire en voiture. Bon à savoir : le mercredi, c’est réservé aux vélos et aux piétons.

Nous faisons un premier tour de 11 miles (accompagnés de Jeeps!) et on voit un premier ours, des coyotes… Le deuxième tour est plus mirifique : il y a moins de monde, c’est plus tard, et on voit un ours beaucoup plus longtemps. C’est magique. Au total : 2 ours, des deers, 4 ou 5 coyotes, un cochon sauvage et, magique, alors que de la brume se lève au coucher du soleil, des lucioles !

Il y a quelques années, à la fin du printemps, nous étions venus assister au spectacle des fireflies des Great Smoky Mountains, et leur rare clignotement simultané. A lire ici.

Il est 20h50, on en a mal aux yeux d’avoir tellement scruté champs, prairies et arbres ! On prend la route de Gatlinburg où l’on va passer la nuit. En attendant de revenir à Cades Cove.

On roule dans la pénombre jusqu’à ce que tout d’un coup, Gatlinburg, clignotante, apparaisse. On s’installe à notre hôtel, le Baymont by Wyndham Gatlinburg on the River (293 Parkway, Gatlinburg, voir et réserver). Très abordable, il a l’air très bien avec une grande chambre, une baignoire et un balcon au-dessus de la rivière. On va manger Buc’ees in-da-room.

  • Notre hébergement : Baymont by Wyndham Gatlinburg on the River (293 Parkway, Gatlinburg). Note : 7/10. Abordable et bien placé. Grande chambre, balcon donnant sur la rivière, frigo, parking. C’était ce qu’il nous fallait. Seul bémol, un peu loin du centre pour y aller à pied (et les parkings y sont majoritairement payants). Voir et réserver
  • Nos bars et restaurants : Calhoun’s on the River (400 Neyland Dr, Knoxville). Note : 7/10. Très bel emplacement sur la rivière Tennessee. Pour la nourriture, rien de renversant mais efficace.
  • Nos visites : Knoxville (Gay St, Market Square, Sunsphere, graffs), Sevierville, Pigeon Forge, Gatlinburg, Great Smoky Mountains (Cades Cove)

Lundi 25/08/25. Au réveil ce matin, on ne pense qu’à une chose : les ours ! Il paraît qu’ils se baladent même en ville à Gatlinburg ! Pendant qu’une machine à laver tourne, on va faire un peu d’affût sur une route proche, la Cherokee-Orchard Road, déjà dans le parc de Great Smoky Mountains.

Et là, c’est le feu d’artifice : pas un, ni deux mais 4 ours, dont une maman et ses deux petits cubs. C’est magique, et on reste un moment à les regarder. Des touristes font n’importe quoi et s’approchent beaucoup trop, on essaye de rester « sages » et à distance, surtout quand il y a une maman et ses petits. C’est la base. Et voilà, déjà 6 ours en moins de 12 heures ici !

On rentre prendre le petit-déjeuner (y a des gaufres !) et lancer le sèche-linge. Du coup, on traîne un peu au motel ce matin, avant de partir pour une journée à thème. Sur l’’icône, idole nationale et locale : Dolly Parton.

Nous y (re)voilà ! Après un petit passage par le magasin d’usine des poêles en fonte Lodge, qu’on zieute depuis des années (on se fera désormais à manger dans une poêle Dolly du meilleur effet), direction Dollywood (2700 Dollywood Parks Blvd, Pigeon Forge). Voir la fiche Lost et les billets

Ce parc d’attraction, nommé meilleur parc à thème des Etats-Unis, ouvert dans les années 60, a été sauvé par Dolly Parton il y a 40 ans, en 1986, qui l’a transformé en « Dollywood ». Elle est d’ici, de Sevierville, juste à côté. Comme à Disney (mais en moins cher, 80 euros environ), il y a différents « mondes », des attractions pour les plus petits, d’autres à sensation sfortes (comme un vieux grand 8 en bois, Thunderhead), des stands de bouffe, une fête foraine et plein d’exposition sur la blonde à forte poitrine la plus célèbre du monde (j’ai le droit de dire ça ? Thierry Hazard le disait dans une chanson…)

Bref, il fait grand soleil, pas trop chaud, on se lance (elle a même un deuxième parc aquatique attenant).
Comme on n’est pas du tout branchés manèges, on enchaîne les expos et expériences « immersives » (c’est tellement à la mode) en l’honneur de Dolly.

Quel personnage quand même ! C’est sûrement un peu romancé, mais comment cette gamine du fin fond du Tennessee, née dans une cabane dans les bois sans eau courante, ni électricité, a commencé sa carrière avant l’âge de 10 ans, a su se réinventer à chaque nouvelle tendance, en étant (vraiment) hyper engagée dans les oeuvres caritatives (principalement la lecture chez les enfants)… On voit des extraits rares, des photos, des costumes (plus décadents les uns que les autres), on entend des titres que l’on ne connaissait pas… Franchement génial.

Le merchandising est bien sûr soigné dans les différents magasins (et pas hyper cher). On enchaîne avec un tour de train à vapeur (on a de la suie partout !) qui fait un petit tour de parc et nous emmène au coeur du chantier du futur monde, dédié à l’aviation. Nous sommes entre deux « saisons » mais il y a des événements toute l’année : Noël, des festivals de musique, Halloween (on y est déjà !), l’été et ses feux d’artifice… Il y a aussi plein de spectacles, des films, des concerts en live, un village de créateurs…

Plein de trucs à manger bien sûr. Il y a des musts, comme le « cinnamon bread » (des gâteaux à la cannelle pour lesquels la queue ne désemplit pas), des brochettes de patates, des pretzels en forme de papillon (son emblème). Dans l’après-midi, on se partage un (triste) hot dog et un super sundae. Il y a des gens de tous les âges et de tous les états.

On a à peine le temps de faire le tour complet, car on a un autre rendez-vous avec… Dolly !

Dolly Stampede. C’est son spectacle de chevaux (sa « cavalcade » si on traduit à peu près), qui lui existe depuis les années 80, à un quart d’heure de là, toujours à Pigeon Forge (3849 Parkway, Pigeon Forge). Le rendez-vous est à 18 heures mais il est conseillé d’arriver une bonne heure avant pour aller voir les chevaux et profiter du saloon… Ce qu’on essaye de faire en attrapant un coca dans une botte devant le pré-spectacle.

Et là, tout le monde file dans l’arène où se tient ce diner-spectacle. Il y a plein d’habitués. C’est l’un des classiques d’une visite dans le secteur et l’un des meilleurs dîners-spectacles (il y en a aussi un à Branson, Missouri) de tout le sud. Un spectacle wild west, un peu à l’image du Buffalo Bill à Disney. En plus, c’est un nouveau show, le Butterflies Dream… Nous avons hâte. Voir les billets

Mais nous n’étions pas prêts pour ce qui allait nous arriver ! Une immense arène, nous autour, des serveurs qui s’agitent, un giga repas (très bon) et un show (chantant) avec des chevaux. Les boissons sont à volonté (coca, thé glacé…) et on nous sert direct une soupe crémeuse, assez bonne, qui fait aussi leur réputation paraît-il.

Le spectacle commence, avec un pitch riquiqui. En gros, c’est un mélange de Dolly, de spectacle équestre et de stand-up, avec comme fil conducteur une compétition (conviviale) entre deux équipes, le Nord et le Sud (nous, on était avec le Nord). Les cavaliers sautent dans des cercles de feu, le Mr Loyal chante et anime la soirée, et il y a plein d’épreuves entre les deux équipes, des spectateurs se retrouvant même dans l’arène.

Bien sûr, on remercie les vétérans (mais pas d’hymne pour une fois), il y a une course de poneys, de cochons et de poulets, des sketches et un final très patriotique sur une chanson de Dolly avec des costumes à leds…

C’est très sympa, so american. Et pendant ce temps, on se tape un repas d’ogre : poulet (mini mais entier) avec purée, maïs et… pulled pork, avec un final croissant aux pommes ou gâteau chocolat coco… Orgie.

A la fin, on peut descendre faire une caresse aux chevaux… Une expérience à vivre. Tandis qu’on sort et qu’on passe par le gift-shop et les écuries, ils se préparent à accueillir une deuxième séance ! Vraiment – comme le dit leur pub -, le repas le plus insolite à faire ici.

On est KO mais on ne peut pas s’empêcher de refaire un tour « ours », sur la même route que ce matin, la Cherokee-Orchard. Il fait déjà trop sombre en pleine forêt et on rentre bredouilles pour la première fois.

C’est lundi mais Gatlinburg clignote quand même de tous feux. On va finir par un tour et un verre en ville, qu’on choisit au bar du chanteur country Jason Aldean (644 Parkway, Gatlinburg), que nous avions zappé à Nashville. Il y a un rooftop, un groupe, on profite…

Quelques magasins (sans queue ni tête) et on reprend la voiture, qu’on a réussi à garer gratuitement. A moins de dormir dans un hôtel de la grande rue, la majorité des parkings sont à 20 dollars, mais le stationnement reste gratuit à quelques rues parallèles, le long de la rivière et du by-pass.

Chambre, blog… Notre avant-dernière nuit ici, où l’on pourrait rester bien plus ! On va mettre le réveil-ours tôt.

  • Notre hébergement : Baymont by Wyndham Gatlinburg on the River (293 Parkway, Gatlinburg). Note : 7/10. Abordable et bien placé. Grande chambre, balcon donnant sur la rivière, frigo, parking. C’était ce qu’il nous fallait. Seul bémol, un peu loin du centre pour y aller à pied (et les parkings y sont majoritairement payants). Voir et réserver
  • Nos bars et restaurants : pas de notre pour Dollywood mais on peut vous certifier que la nourriture est sans aucun intérêt. Dolly Stampede (3849 Parkway, Pigeon Forge). Note : 8/10. Un dîner spectacle so american avec chevaux et repas gargantuesque. On valide ! Jason Aldean Kitchen and Rooftop Bar (644 Parkway, Gatlinburg). Note 6/10. Le rooftop est sympa mais la bière, en canettes, trop chère. Nous n’avons pas testé la bouffe.
  • Nos visites : Pigeon Forge (Dollywood, Dolly Stampede), Great Smoky Mountains (Cherokee Orchard Rd), Gatlinburg

Mardi 26/08/25. Ce matin, DayDay s’est réveillée à 5 heures : on va en profiter pour aller « affûter » les ours dès le lever du soleil.

On va tester une autre route, la Roaring Fork Motor Nature Trail du parc national qui commence, non loin de Gatlinburg. Au départ de la Cherokee Orchard Rd, 5 miles de pur bonheur qu’on enchaîne d’ailleurs deux fois : la route serpente à travers la forêt en longeant la rivière . Magnifique. En plus on ajoute un ours à notre « tableau de chasse ». Celui-ci, pas en très bon état, prend le temps de faire le show.

De retour en ville, on retourne faire une visite qui nous a marqués à vie : le musée des salières-poivrières (Salt & Pepper Shaker Museum, 461 Brookside Village Way, Gatlinburg, voir la fiche Lost). Oui, il existe et abrite quelque 20000 paires de salières-poivrières de toutes les époques, couleurs et tailles ! Des animaux, des stars, des icônes BD, des personnages… C’est toujours aussi génial et on passe un moment à examiner les vitrines. La dernière pièce est un gift-shop (si on achète une doublette, ils déduisent l’entrée). 

Nous reprenons la route de Pigeon Forge, autre ville parc d’attraction. C’est tout un concept le tryptique Sevierville-Pigeon Forge-Gatlinburg. C’est un peu redneck Las Vegas avec des magasins comme en Floride où l’on entre par la « gueule » d’un ours ou d’un requin et qui se tirent la bourre, gent « tout à 9,99 ou 9,98 dollars ». Tout n’est pas terrible mais il y a de quoi ramener des souvenirs plus accessibles qu’en pleine rue principale de Gatlinburg…

On a rendez-vous en fin de matinée avec le Titanic Museum (2134 Parkway, Pigeon Forge, voir les billets). Comme à Branson, Missouri, il y a un paquebot géant le long de la route qui abrite un musée immersif sur la catastrophe du Titanic. Pourquoi ici ? Nous n’avons pas d’explication à vous fournir. Cela n’a aucun sens. Il a ouvert en 2010 et il s’agit de la plus grande expo Titanic au monde avec des centaines de pièces originales.

On nous accueille comme sur un bateau et c’est parti. À l’entrée, on nous remet l’identité d’un vrai passager. Et nous apprenons à la fin si nous avons survécu et ce que nous sommes devenu… 

Le musée, assez cher (plus de 40$), se décompose en une vingtaine de salles. La déambulation, qui peut durer deux heures, donne l’impression d’être dans le navire du funeste voyage de 1912. Il y a de nombreuses informations sur le navire, les passagers, son voyage et on a l’impression d’en être.

Bien sûr, vous aurez la fameux grand escalier, la timonerie (avec à l’extérieur l’eau à la température lors du naufrage), les cabines, l’inclinaison des ponts lors de la catastrophe… Les histoires personnelles sont assez développées, dont certaines insolites (les animaux, les menus…). Le final se fait sur le film de James Cameron.

Et bien sûr un magasin avec des souvenirs hyper variés. Delphine a toujours rêvé d’un collier « cœur de l’océan » mais pour le reste ça ira. On ne va pas se balader avec un t-shirt célébrant une catastrophe pareille.

Prochain arrêt : Sevierville, la ville natale de Dolly Parton. C’est ici que sa légende a commencé. La maison natale de la mega star existe toujours mais est apparemment pas si facile à trouver (sur Locust Ridge Rd) donc on se contente de sa statue (moyennement contractuelle…), sur la place du centre ville. 

Après étude et retour en arrière, nous allons manger un bout au Local Goat (2167 Parkway, Pigeon Forge), un resto local qui fait la part belle au local et au fait maison. L’endroit est immense, la carte est cool et change avec des salades, des plats comme le pain de viande de bison ou le kebab teriyaki. C’est plutôt très bon, les burgers sont assez spectaculaires et ils préparent tout jusqu’aux sauces…

Il est temps de revenir aux ours ! On s’arrête à l’un des visitor centers du parc national (Sugarlands à la sortie de Gatlinburg), notamment pour se faire confirmer la fermeture de la route 441/Newfound Gap Rd qu’on espérait prendre demain et voir comment rejoindre Asheville, notre prochaine étape.

C’est reparti sur notre boucle miraculeuse de Cades Cove. Il y a du monde ce soir ! On fait deux tours, jusqu’à la nuit. On revoit encore des coyotes, des biches, des dindes et… un nouvel ours, le 8e, même si on a failli louper car une voiture se le « gardait » pour elle dans la file. Soyez sympas, partagez.

Nous rentrons de nuit et on se décide pour un petit tour au supermarché (Publix, pas mal) pour un plateau TV. Demain, nous quittons Gatlinburg mais pas les Smoky Mountains puisqu’on rejoint Asheville. 

  • Notre hébergement : Baymont by Wyndham Gatlinburg on the River (293 Parkway, Gatlinburg). Note : 7/10. Abordable et bien placé. Grande chambre, balcon donnant sur la rivière, frigo, parking. C’était ce qu’il nous fallait. Seul bémol, un peu loin du centre pour y aller à pied (et les parkings y sont majoritairement payants). Voir et réserver
  • Nos bars et restaurants : The Local Goat (2167 Parkway, Pigeon Forge). Note : 7/10. Belle carte, produits locaux et franchement, dans ce secteur où la malbouffe est reine, c’est une chouette option.
  • Nos visites : Gatlinburg (musée des salières-poivrières), Pigeon Forge (Titanic), Sevierville (Dolly Parton Statue), Great Smoky Mountains (Cades Cove)

Mercredi 27/08/25. On file direct au petit-déj ce matin, et on fait nos bagages : les ours attendront ! Le secteur se remplit à l’approche du week-end de Labor Day. Les drapeaux sont de sortie dans les rues.

On sort bredouilles de la Cherokee Orchard Road et de la Roaring Fork Motor Nature Trail, faites au pas derrière de très nombreuses voitures. Il faut dire aussi qu’on est mercredi, jour de fermeture de Cades Cove aux véhicules motorisés, peut-être que tous les chercheurs d’ours véhiculés se sont rabattus ici.

Avant de quitter Gatlinburg, un arrêt nous paraît « obligatoire ». La ville a une longue tradition de pancakes et c’est ici qu’est né le premier, Pancake Pantry (628 Parkway, Gatlinburg), une institution de plus de 60 ans que tout le monde nous vante. On commande à emporter (la version buttermilk et patate douce) et on en profite pour prendre un sandwich pour midi (pas donnés, mais « award winning » paraît-il…)

On parcourt une autre particularité de Gatlinburg : une route de boutiques et d’ateliers d’artisans, la Great Smoky Arts & Crafts community. Restos, moulins, sculpteurs, potiers…. La route est belle et, comme tous ces jours-ci, des papillons (énormes) volètent partout.

On reprend la route après avoir revus nos plans. En raison d’un éboulement de terrain au début du mois, la 441, qu’on comptait emprunter pour rejoindre Asheville, est fermée (adieu les arrêts au musée des Indiens Cherokee ou du chat domestique et autres balades nature…)

Du coup, on passe quand même par le parc, en contournant par le nord-est. On doit aussi suivre l’I40 et se taper de gros travaux, conséquences des dommages de l’ouragan Helene.

Après quelques incursion (Cosby, Greenbrier), nous faisons tout de même un arrêt pique-nique au sud-est du parc, dans le secteur de Big Creek. L’un de ces coins parfaits à l’ombre des arbres et avec le bruit de la rivière…. Mmmmmhhhh. Les sandwiches sont pas mal, mais pas de quoi se rouler par terre non plus.

Au retour, on trouve un papier sur le pare-brise : le ranger, pas le bison le plus malin du troupeau, n’a pas vu qu’on avait notre parking pass et nous a déposé un rappel (pas une amende, si tout va bien !).

C’est parti pour une grosse heure de route en changeant d’état : on passe en Caroline du Nord pour rejoindre….

Voilà un bail qu’on n’était pas revenus dans cette ville qui nous plaît pourtant énormément. On fait un tour du River Arts District. Lui aussi a changé depuis notre dernier passage, touché par l’ouragan Helene. On se pose à l’une des très nombreuses brasseries de la ville (oui, c’est une Mecque, un record par habitant), à la Hi Wire (284 Lyman St, Asheville).

Il y a une AG d’artistes et c’est la soirée « socialisons avec les chiens ». On en profite pour bosser, écrire, rattraper notre retard… Ça fait du bien de se poser.

Nous rallions le centre-ville, hyper calme, et l’on retourne à l’une des brasseries qu’on avait adorées : la Wicked Weed (91 Biltmore Ave, Asheville). Une petite grignote et on se rencabane…

C’est le mot, car on s’est dégoté une cabane en bois dans un « motorcourt » classé trop chouette au nord de la ville. C’est le Log Cabin Motor Court (330 Weaverville Rd, Asheville, voir et réserver). On checke-in tout seuls dans la cabane 7. C’est petit mais tout chou. Nous lançons quand même le chauffage ce soir, les nuit se font fraîches…

  • Notre hébergement : Log Cabin Motor Court (330 Weaverville Rd, Asheville). Note : 7/10. Charmant motel avec des cabanes historiques en bois. Simple et efficace. Le confort est à l’ancienne mais ça nous allait bien. Voir et réserver
  • Nos bars et restaurants : Pancake Pantry (628 Parkway, Gatlinburg). Note : 6/10. Les pancakes étaient bons mais les sandwichs, on a vu bien mieux. Hi Wire (284 Lyman St, Asheville). Note : 8/10. Excellentes bières dans un cadre tranquille, dans le River Arts District. Wicked Weed (91 Biltmore Ave, Asheville). Note : 8/10. On aime beaucoup cette brasserie et sa terrasse, non loin de la salle de concert, Orange Peel
  • Nos visites : Gatlinburg, Great Smoky Mountains (Greenbrier, Cosby, Big Creek), Asheville

Jeudi 28/08/25. C’était sympa la nuit dans cette petite cabane classée à Asheville ! Pour le petit-déj, on goûte (enfin!) à ces fameux pancakes de Pancake Pantry. Ils sont bons c’est vrai, mais on en a déjà mangé des semblables… Tout est dans le pot de sauce caramel-cannelle (pourtant on n’aime pas ça) d’une texture crémeuse-élastique. Il en restera pour demain, la portion est gargantuesque.


Le temps est parfait : soleil, une vingtaine de degrés. C’est l’un des premiers jours où on n’a ni trop chaud ni trop froid. On va au centre-ville d’Asheville et on fait des tours de graffs et de magasins (très chouettes, beaucoup de locaux, trendy sans l’être trop). A pied, c’est ce qui est agréable dans cette ville moyenne (95 000 habitants) : Biltmore Avenue, Haywood St, Broadway, Patton Avenue… Ou la charmante Wall Street, où l’on trouve des statues de chats et, au bout, un fer à repasser géant.

Notre magasin chouchou : L.O.F.T. (53 Broadway St, Asheville), beau rien que dans sa déco avec plein d’objets rigolos. Delphine y dégote un collier chat vintage made in Asheville qui doit être world-biggest.


Sur Asheville, certaines lecteurs nous l’avaitent beaucoup dit. Depuis le Covid (c’est le cas de nombreuses villes moyennes), la ville est moins tranquille. C’est vrai qu’il y a pas mal de SDF, principalement dans le downtown, plutôt hobos, qui ont « privatisé » pas mal de squares… Certains sont bien entamés. C’est dommage mais la ville est toujours aussi sympa à parcourir à pied.

Avant de quitter Asheville, qui abrite aussi le Biltmore Estate, nous allons manger dans une brasserie (forcément) et, sans s’en rendre compte, on choisit la cousine de la Wicked Weed, avec un immense beer garden, le Funkatorium (147 Coxe Ave, Asheville). Sympa, calme comme tout en ce début de journée…

Même si notre passage a été court, Asheville nous correspond toujours. Même un jeudi en pleine journée, on sent une énergie, un bon feeling…

Avant de partir, on fait un tour au garage. Il y a quelques jours, dans le Missouri, on s’est rendus compte qu’on avait un pneu qui se dégonflait… Vraisemblablement une crevaison lente, voire très lente, avec laquelle on pensait pouvoir composer mais qui semble s’accélérer (ça serait con d’avoir à gérer le problème en plein week-end de Labor day…). Alors, on s’en occupe maintenant.

JP étudie le dossier, trouve « le Mozart du pneu » qui n’a pas de disponibilités, puis nous emmène chez Discount Tires. Eux ont de la place et sont d’une efficacité remarquable : il y a un mec qui fait le tri à l’entrée et répartit les différents problèmes. A première vue, il ne voit rien, il faut qu’on laisse Titine 45 minutes.

Le destin ayant voulu qu’il y ait un Walmart au bout du parking, on va s’y « balader ». On poireaute un peu au retour mais les nouvelles sont bonnes : c’était simplement un clou. Ils ont mis un patch et c’est gratuit (on leur laisse quand même un petit billet).

On peut reprendre la route pour Atlanta (plus de 3 heures).

L’arrêt pneu, indispensable, nous a fait perdre pas mal de temps. On se permet tout de même un petit arrêt photo dans la ville natale de Nina Simone, Tryon, à la frontière entre Caroline du Nord et Caroline du Sud. Un immense graff de la chanteuse se trouve derrière la station (3950 Lynn Rd, Tryon), sa maison d’enfance (30 E Livingston St, Tryon) est en rénovation, mais il y a aussi une place à son nom avec une statue (60-74 S Trade St, Tryon). La ville est charmante, semble encore marquée par l’ouragan Helene. Dommage que nous n’ayons pas le temps de rester plus pour se promener sur S Trade St.

Sur la route, on change d’état, passant de la Caroline du Nord à celle du Sud. Arrêt station et route assez chargée. On espère arriver avant 21 heures. L’ami Buc-ee’s fait de la pub alors que la prochaine station est à plus de 230 miles.

Voilà la Géorgie ! C’est ici que se termine cet article live. Rendez-vous à Atlanta dans le prochain direct.

  • Notre hébergement : Clermont Hotel (789 Ponce de Leon Avenue NE, Atlanta). Note 8/10. Très bien placé à deux pas de l’entrée de la Beltline et du Ponce City Market. Le quartier est top. L’hôtel est assez branché, avec un rooftop et un club pour adultes au sous-sol. Parking payant mais la rue à côté est gratuite. Voir et réserver
  • Nos bars et restaurants : Funkatorium (147 Coxe Ave, Asheville). Note : 7/10. De la bière, un jardin, très Asheville.
  • Nos visites : Asheville (centre-ville, voir notre guide Asheville), Tryon

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