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Roadtrip en Afrique du Sud : nos conseils pour un safari réussi

Article rédigé le 5 mai 2023 , mis à jour le 10 novembre 2023

C’est l’un des voyages marquants de notre vie : l’Afrique du Sud. Dix ans après, les saveurs, les odeurs, les sensations sont toujours avec nous… On y est allés deux (petites) semaines. Tout est parti du cadeau d’anniversaire des 30 ans de Delphine, qui rêvait d’un safari animalier nature au parc Kruger. Ajoutez à cela un superpote qui nous convainc de passer par Le Cap, la saison des baleines (c’est l’un des endroits d’où les voir le mieux sur terre)… Et nous voilà partis, après un an de préparation (et, une fois n’est pas coutume, faute de temps et vu notre méconnaissance du coin, du concours d’une agence de voyage), au printemps austral (en septembre).

Rassurez-vous, on a mis ce roadtrip à notre sauce, sortant des traditionnels trajets Le Cap-la région des vins-le parc Kruger et on a EXIGÉ de faire de la route (même si la conduite est à droite) pour avoir un bel aperçu de la nation « arc-en-ciel » et garder un maximum d’autonomie. Si ça vous dit, on vous emmène une douzaine de jours à la pointe de l’Afrique. Là-bas c’est le printemps, les fleurs fleurissent, les animaux (et leurs petits) commencent à se montrer derrière les hautes herbes et les baleines se reproduisent gaiement…

Notre programme en Afrique du Sud

Au programme : Le Cap, la côte (sud, avec Hermanus et ses baleines; la Walker Bay, est un haut lieu de l’observation des baleines. L’un des meilleurs spots au monde. Celles-ci (les baleines franches dites aussi baleines de Biscaye ou de l’Atlantique Nord) viennent à quelques mètres du rivage, car c’est là qu’elles se reproduisent et laissent grandir leurs petits avant de rejoindre l’Antarctique), Gansbaai, spot de nage en cage avec les requins blancs (on vous rassure, on passe notre tour), la Garden Route, Outshdoorn, la capitale mondiale des autruches, Knysna (pas pour faire une grève dans un bus), Mossel Bay et ses spots de surf, Plettenberg Bay et, enfin, le Parc Kruger, via Johannesburg

On part en Afrique du sud pour le printemps austral
Photo Sophie Ducordeaux

Kruger. L’objectif de notre voyage. Très connu, l’un des seuls parcs où l’on peut partir en safari seul, avec sa voiture. On y passe quatre nuits et on compte bien ramener le « Big Five » en photos : lion, léopard, buffle, rhinocéros et éléphant. Mais bon, s’il y a quelques girafes et lycaons, on prendra aussi. Nous allons en faire une bonne partie avec trois camps de base : Skukuza, Olifants et la réserve privée de Sabi Sands (où on se laissera porter).

Sinon, côté matos, nous allons innover un peu, en testant la location d’objectif photo. On a opté pour un grand classique, le 100-400 de Canon. Histoire d’assurer en face des bestioles. Les autres joujoux seront aussi de la partie. Let’s go Roadies !

Jour 1. Le Cap (Capetown)

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On a pris l’avion de nuit, via Londres, pour arriver en matinée à l’aéroport du Cap, comme si de rien n’était. Le vol a été un peu épique (c’est de notre faute. On a oublié le pré-booking). On a été séparés pendant les onze heures de vol… merci aussi aux voisins qui n’ont jamais voulu faire un échange. Au moins Delphine s’est faite une pote, Sarah, et on a eu le temps de mater deux-trois films. Petit passage à la douane (on ne nous avait pas dit qu’on n’avait droit qu’à une cartouche de clopes à 30 euros par personne…) et au bureau de change (trop cool leurs billets, avec des animaux dessus). Pour les prix, il faudra (en gros) diviser par 10 (un peu plus en fait). Au Cap, un guide (Axel, très sympa), nous a remis notre carnet de route et nous a accompagnés chercher la voiture de loc. Pas de 4X4 cette fois mais une Toyota Corolla bien carrénée, qui comme prévu a le volant à droite !

On ne manquera pas de vous raconter cette aventure de chaque instant (c’est dur de penser à rouler à gauche de la route), si on y survit. Lorsque l’on est arrivés, la célèbre Montagne de la Table était cachée sous les nuages. Mais le soleil a vite repris le dessus et on a eu un temps merveilleux pour cette première journée.

On a commencé par la côte et la plage de Camps Bay (la plus belle à notre goût). Un océan déchaîné, beaucoup de soleil et notre première approche de la cuisine sud-africaine. Un régal, à pris défiant toute concurrence. On a poursuivi par une visite du waterfront, vu plein d’oiseaux et des surfeurs. Lorsque le soleil a commencé à tomber, on a mis le cap (LOL) sur la colline de Signal Hill pour attendre son coucher. Spectacle un peu gâché par un ciel couvert, beaucoup de vent, mais on a fait la rencontre de curieuses pintades sauvages.

Défoncés, on a (enfin) pris la route de l’hôtel, sur Long St. On (re) dort dans un airstream, garé sur le toit. Génial. La flemme, on a décidé de manger au resto de l’hôtel (« L’Apéro »); une très bonne surprise, comme à midi. Petite frayeur du soir : notre adaptateur ne fonctionnait pas dans les énormes prises à trois trous d’ici. La réception a pu nous dépanner, ouf !

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Jour 2. La péninsule du Cap

La pluie qui s’est un peu attardée ce matin n’a pas réussi à nous décourager (on se croirait en Islande, le temps change tout d’un coup, ces deux jours en début d’après-midi). Après un passage dans le quartier malais et ses maisons colorées, on a donc eu droit à un beau soleil pour faire le tour de la péninsule du Cap, via Hout Bay, Chapman’s Peak et Simon’s Town. On a déjà rencontré plein d’animaux : baleines, damans (sorte de marmottes), autruches, babouins (chapardeurs de première), pingouins (sur la plage de Boulders), antilopes… Assez incroyable. Comme la sensation d’être au bout de tout, au Cap de Bonne-Espérance, devant les océans déchaînés.

Désolé pour la transition, mais on a aussi goûté à quelques spécialités… Un premier repas à Kalk Bay, à goûter des moules et du Yellowtail (poisson local). Arrosés de trois bières pour un total de 18 euros. Et ce soir, nous avons mangé typique au Mama Africa, sur Long St., au Cap. Un barbecue mix d’autruche, de springbok, de croco, de phacochère… Pas mal du tout.

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Jour 3. Du Cap à Hermanus, à la rencontre des baleines

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Bye bye Le Cap. Nous avons refait les valises ce matin, refermé la porte de notre airstream. Après deux jours où le temps de nous a pas permis d’aller prendre le téléphérique de la Table Mountain, nous étions bien décidés, surtout en voyant le soleil au réveil. Mais une fois au pied, c’était la foule des grands jours, un coup à y passer une journée. Bref, demi-tour et plan B avec les jardins botaniques de Kirstenbosch, lovés au pied de Table Mountain. De là, nous sommes passés dans l’un des plus célèbres vignobles sud-africain : le Groot Constantia. La suite nous a emmenés sur la cote pour rejoindre Hermanus, la capitale de la baleine.

La route qui y mène est un bijou. De Strand à Hermanus, la 44 épouse les contours de l’océan, retrouvant de temps à autre un port ou une station balnéaire. La principal arrêt s’est fait à Bettys Bay, pour y voir les pingouins de Stony Beach. Beaucoup plus de pingouins qu’à Boulders et beaucoup moins de monde. Un super moment. Nous avons filé ensuite sur Hermanus. Ce qu’il y a de pratique ici, c’est le chemin piétonnier de 12 km (le Cliff Path) pour observer les cétacés. Aussitôt dit, aussitôt fait.

Une puis deux masses noires jouent à 50 m du rivage, alors que l’océan est déchaîné. On est resté jusqu’au coucher du soleil, à guetter d’autres venues, le moindre saut, la moindre nageoire. Au loin, une autre baleine donne tout ce qu’elle a : sauts, claquements des nageoires, de la queue. Il fait nuit maintenant. Le moment de trouver un restaurant et notre hôtel.

  • Notre hôtel à Hermanus : Auberge Burgundy (16 Harbour Rd, Hermanus). Voir et réserver

Jour 4. D’Hermanus à Outdshoorn, des baleines aux autruches

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Voilà un moment qu’on ne s’était pas levés aussi tôt (volontairement!). Il faut dire qu’on avait trop hâte de retrouver nos amies les baleines, dès les premiers rayons du soleil. C’est ce qu’on a fait, et elles étaient bien au rendez-vous. On a arpenté et arpenté le cliff path (le chemin d’observation d’Hermanus) à la recherche d’un gars pas comme les autres qu’on avait trop envie de vous présenter : un « crieur de baleines », qui alerte (en morse) quand il en voit une. Mais, toujours aussi chanceux, il était souffrant (snif). Il faut qu’il soit en forme pour le grand festival de la baleine, la semaine prochaine.

On a donc continué la route seuls, et vu encore et encore de beaux spécimen : des timorés, qui lèvent une nageoire, et de vrais exhib’ qui enchaînent les sauts, à quelques mètres des rochers ou de la plage. Vraiment magique. On a aussi vu des dauphins. On a eu un temps incroyable jusqu’en milieu d’après-midi, avant de se prendre de chouettes averses, éclairs à l’appui.

Beaucoup de route ensuite pour rallier Oudtshoorn, capitale mondiale de l’autruche et notre prochaine étape pour la nuit. La chambre est immense (genre XIXe) mais le wifi rame  (d’où notre « absence »). On nous a dégoté un petit sandwich (pas à l’autruche). Le jour se couche tôt ici (19 h c’est nuit noire). Ce soir, on lève un peu le pied…

  • Notre hôtel à Oudtshoorn : La Plume Guesthouse (Off the R62, Volmoed, Oudtshoorn). Voir et réserver

Jour 5. D’Oudtshoorn à Knysna

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On s’est levés avec un certain plomb ce matin, surtout à cause d’un temps pluvieux et dégueu. Oublié rapidemment. Non seulement le soleil est revenu mais on a surtout fait une activité géniale : la visite d’un élevage d’autruches ! On les a vues en oeuf, on les a caressées bébés, on s’est fait pincer par les adultes et on est même montés dessus. On a aussi assisté à une hilarante course. Bon après, on vous avoue, on en a mangé… On les a en tout cas a-do-rées.

On a ensuite traversé le Petit Karoo pour rejoindre la Route jardin, une route entre mer et forêt assez surprenante. Deux arrêts nous ont marqué : Victoria’s Bay, spot de surfeurs genre tiki, tout calme et Buffels Bay, presque à l’abandon, où l’on a assisté à l’un de nos plus beaux couchers de soleil (ever).

A 19 h, on arrivait à notre B&B à Knysna. Ils étaient tout affolés (c’est « tard ». Ah). Pour avoir le wifi, c’est coton. On vous écrit donc d’un top resto de fruits de mer sur le waterfront, qui lui est sur-équipé (34 Degrees South). On vient de se mettre des huîtres géantes et plein de poissons locaux. On y reste deux nuits.

Jour 6 : De Knysna à Nature’s Valley, dernières baleines et rencontre des guépards

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« La pluie s’en va », nous assure notre hôte à Knysna, tôt ce matin. Pourtant, en jetant un oeil à la fenêtre de notre chambre, ce matin, la lagune de Knysna paraît bien brumeuse et la pluie ne s’arrête pas. Il a fallu prendre la voiture, rejoindre The Heads, à la pointe de la lagune, pour voir le soleil.

Après un petit arrêt au tristement célèbre « Pezula Resort » (remember les Bleus et la grève du bus), on a longé la côte en direction de Plettenberg Bay, de The Crags et du Tsitsikamma. Sur cette route se trouve Tenikwa, un centre de réhabilitation des félins. Nous avons ainsi pu entrer dans les cages de guépards (qui ronronnaient) et de servals. Autant dire qu’on n’en menait pas large.

La journée a également été marquée par trois endroits à retenir : Nature’s Valley, sa plage immense et sa lagune, adossée à une forêt luxuriante, le restaurant Enrico qui a les pieds dans l’eau (à l’est de Plett Bay) et enfin Robberg. On a terminé la journée là-bas, sur le rocher qui marque la fin de la baie de Plettenberg. Un joyau naturel à vous décrocher la mâchoire. Promis. On avale trois sushis et au lit !  

Jour 7. De Knysna à Skukuza dans le Parc Kruger

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C’est toujours quand on se réveille à 5h30 pour prendre un avion que celui-ci a du retard. C’était encore vrai cette fois-ci. On a rallié de bon matin le petit et mignon aéroport de George. Un premier vol jusqu’à Johannesburg, où l’on a attendu quelques heures, avant un second pour Nelspruit, l’un des aéroports à proximité de l’iconique Parc Kruger.

Le temps de prendre la voiture, de faire la route, on arrive ric-rac à l’entrée du parc avant fermeture. Surtout que, sous le pont que nous traversons pour arriver à la porte, se cachaient des éléphants et des buffles. Belle entrée en matière. C’est dans la nuit (et donc dans l’illégalité – les horaires sont très stricts au Kruger) que nous arrivons à Skukuza, le plus grand rest-camp du Kruger.

Accueil glacial, l’ensemble est peu engageant mais la hutte est sympa avec sa cuisine extérieure. On mange dans le resto du camp (pire service du séjour… et de loin) avant de regagner notre pieu.

Jour 8. Parc Kruger : de Skukuza à Olifants, self-roadtrip

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Après la nuit dans notre hutte, on s’est lancés à la découverte de ce fameux parc Kruger, le but de notre voyage. Le ciel était un peu couvert mais il faisait très bon. On a pris le volant de notre propre voiture (encore une Toyota) avec la journée devant nous pour rallier notre prochain restcamp (Olifants, plus au nord).

A mesure que les paysages défilaient, ça a été un véritable festival : on avait vu les « Big Five » (lion, éléphant, buffle, rhinocéros et léopards) tous seuls, comme des grands, limite dès la première matinée. Mais on a aussi laissé passer plusieurs troupeaux d’éléphants, vu des phacochères, de drôles d’oiseaux, des zèbres, des girafes, des singes, des dizaines d’hippopotames et (sans exagérer) plusieurs milliers d’antilopes, impalas en tête.

On a eu un vrai coup de foudre pour le grand koudou (tellement qu’on en a mangé dans une assez sordide cabane de brousse, shame on us). 

Notre parcours : de Skukuza, on a pris la route vers le sud-est (Lower Sabie road) en longeant la rivière puis on est remontés par Tschokwane puis Satara. Il y avait peu de monde, mais quand même un ou deux bouchons devant une poignée d’animaux. On a pu descendre de la voiture à deux ou trois reprises. On n’était malgré tout pas super en forme, ayant commencé notre traitement contre le paludisme (même si on n’a pas encore vu de moustiques).

On est arrivés à Olifants (qui nous a beaucoup plus plu que Skukuza, d’entrée, et surplombe toute la plaine) bien avant le coucher du soleil, qu’on a dégusté avec une petite bière locale. Ici la nuit tombe tôt (à 18 heures c’est le noir total, du coup ça fait plusieurs jours qu’on tombe avant 23 heures, ce qui ne nous arrive jamais). On s’est donc dirigés vers le resto, assez inattendu, de la chaîne « M&B ». On a attendu, mais attendu, mais attendu… Mais nos « rumps » (de la viande de boeuf) n’étaient pas si mal par rapport à nos précédents repas. Et comptez toujours une trentaine d’euros avec alcool, dessert et café.

Retour à la casbah (une nouvelle hutte). Voilà 48 heures qu’on n’a pas internet, ça fait bizarre et du bien à la fois…

Jour 9. D’Olifants à Sabi Sand, du Kruger à la réserve privée

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Après un réveil à 5h45 pour le lever de soleil (un peu raté), un café, c’est parti pour ce qu’on attend comme le feu d’artifice de ce voyage, les derniers jours dans la réserve privée de Sabi Sand (du nom des deux rivières), qui jouxte le Kruger. On panique un peu car le GPS nous indique 6 heures de route (en fait il comptait des plombes pour les pistes et on est arrivés bien à l’heure). Après plusieurs routes quand même d’une certaine disette animalière (et de zig-zgas entre les trous), on y est arrivés vers 13 heures. Parfait pour avoir le temps de prendre nos marques dans notre incroyable lodge avec ponton sur la savane, cheminée, lit à baldaquin et douche… extérieure ! (lol).

Après un sympathique lunch, on a embarqué à bord d’un 4X4 de brousse, avec nos nouveaux « amis ». A l’avant, deux rangers : un conducteur et un traqueur. C’était parti pour trois heures de ce qu’ils appellent un « game drive » sur la trace des animaux (avec entracte apéro dans la brousse). On vous avoue avoir été un peu frustrés : on en a vu beaucoup moins que lors de notre self roadtrip, et on était très loin du festin nocturne de lions comme en ont vus nos amis Sophie et Xavier (on avait publié leurs photos dans le papier d’annonce de voyage). Mais on garde espoir, car on a quand même traversé un troupeau de 200 buffles et pisté une maman léopard et ses deux bébés, ce qui est apparemment assez rare.

Dans les réserves privées, c’est un peu une croisière à terre : un verre de sangria nous attendait au retour, avant le dîner, qu’on a partagé avec des Suisses-Allemands fans de photos et d’oiseaux, Anita et Daniel. On n’a pas fait de vieux os après !

Jour 10. Sabi Sand, la réserve aux merveilles

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On était partis pour dormir comme des bébés dans notre hutte de luxe. C’était sans compter sur les hyènes, dont les cris ont déchiré la nuit et nous ont réveillés (enfin, Delphine) dans une véritable torpeur.

Le réveil a re-sonné à 4h50 (doublé d’un toc-toc de notre ranger) : la brousse nous attendait ! On a repris la voiture et parcouru le bush. On a (soi-disant) pisté un léopard et un rhino, mais on est restés bredouilles. On a quand même vu un chacal, des impalas, une famille phacochère et pris le café avec les hippos ! Le lever de soleil était magique, et la chaleur est vite arrivée (ouf).

Ici tout est calibré : retour à 8h30, breakfast, bam et à 9h30, le très attendu « bushwalk » (pareil mais t’es à pied dans la brousse avec un ranger armé). Même s’il faisait méga trop chaud, c’était génial. On a vu une véritable tribu de babouins, encore des antilopes, encore des phacochères et découvert des arbres « brosses à dents ». On est rentrés, vannés, à notre « maison » pour 3h30 de quartier libre (wouahou). Le lunch est à 14 h. Le temps de siroter notre Groot Constantia sur notre private ponton…

Au lunch, on a rencontré des Belges géniaux, qu’on n’a pas quittés depuis : Catherine et Arnaud (d’ailleurs, on est encore en contact!). On s’est vraiment marrés, ils ont donné une autre couleur à notre fin de séjour.

On a fait notre dernier « game drive » jusqu’à la nuit. Cette fois il a fait beaucoup moins froid (ils annoncent 37°C pour mercredi) et on a vu un rhino de très près, des girafes, des hippos, des oiseaux… mais toujours pas de lion. Grâce à l’insistance de Catherine, on a eu droit à notre « braai », un grand barbecue en plein air qui s’est terminé par des marshmallows grillés. Une soirée de rêve, presqu’irréelle tellement on était fatigués ! Demain, rebelote, pour en profiter un max dès les premières lueurs du jour…

Jour 11. Dernière virée dans la brousse avant le retour

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Dernier réveil avant 5 heures, dernier « game drive » dans la brousse. L’ambiance est toujours à la fête, et l’espoir de revoir un peu de bestioles (si possible à crinière) toujours bien là. Il fait très chaud ce matin (ils annoncent 37°C pour les jours suivants). La voiture emprunte de nouvelles pistes, on fait le plein d’oiseaux multicolores, d’éléphants et de zèbres… Ça va manquer!

On fait nos sacs le coeur un peu gros, on dit au revoir à nos amis Belges qui eux continuent encore un peu et on prend la route de l’aéroport de Nelspruit. La suite s’est fort bien enchaînée (super les aéroports sud-africains, beaucoup plus détendus). A Johannesburg, on a embarqué à bord d’un magnifique A380 hyper confortable. On vous écrit devant un café à Londres, avant de rallier Lyon. Bien sûr il pleut !

A suivre demain : Plus rien, on rentre (snif). Mais on va beaucoup vous reparler de ce voyage, promis.

Le bilan

Roadtrip-safari en Afrique du sud : le bilan

Welkom by Suid-Afrika. On rentre tout juste de notre roadtrip-safari en Afrique du sud, et on a envie de vous le raconter tout de suite, encore imprégnés de ce pays surnommé la « nation arc-en-ciel ». Un qualificatif qui lui va bien, qui correspond en tout cas aux différentes facettes qu’on a pu découvrir en une dizaine de jours. Le voyage nous a emmenés du Cap au parc Kruger, en passant par la côte sud, la whale coast, fréquentée par des dizaines de baleines et où les océans Atlantique et Indien se rencontrent, et la Route jardin.

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Notre bilan est archi-positif. Mise à part une poignée de petits ratés, on a été emballés. Voilà quelques trucs à noter si, à votre tour, vous avez la chance de vous y envoler.

Avant de partir

  • Le permis international ne vous sera pas forcément réclamé par le loueur de voitures, en revanche il est censé être obligatoire et pourra vous être demandé lors de contrôles de police. Nous on s’y est pris au tout dernier moment : renseignez-vous à votre préfecture locale, ça peut ne prendre qu’une dizaine de jours et c’est (selon les endroits) gratuit.
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  • Côté sanitaire, le parc Kruger est classé en zone de vigilance 3 pour le paludisme (ou malaria). Ça n’empêche pas de l’attraper mais un Roadie averti en vaut deux. On a préféré prendre un traitement (Malarone), même si finalement les moustiques commençaient tout juste à pointer le bout de leur trompe. Ça coûte cher, ce n’est pas remboursé, il faut le prendre un jour avant l’entrée en zone à risque, toute la durée du séjour et le même nombre de jours après. Côté effets secondaires, ce n’est pas toujours folichon.
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Le trajet

Nous sommes partis du 25 septembre au 7 octobre, soit dix jours pleins sur place. On a pris l’avion de nuit au départ de Lyon puis un direct Londres-Le Cap (comptez 10-11 heures de vol) pour arriver sur place en matinée (pas de décalage horaire à cette époque).

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On a visité Capetown (Le Cap) et sa péninsule en trois jours, avant d’entamer la côte sud, en voiture. Direction Hermanus, une nuit sur place puis une (trop) longue journée de route jusqu’à Oudtshoorn, capitale mondiale des autruches, via Cape Agulhas, le point le plus au sud du continent. Le lendemain et pour deux jours, c’était la Route jardin (« Garden route« ) qui nous attendait, avec beaucoup de choses à voir et à visiter depuis Knysna.

La journée suivante était dédiée presqu’entièrement aux trajets : on a pris l’avion à George pour Johannesburg puis Nelspruit, l’un des aéroports du parc Kruger, où l’on a passé la fin du séjour. Une nuit tout au sud (Skukuza rest camp), une plus au nord (Olifants) et les deux dernières dans la réserve privée de Sabi Sand, en lodge de luxe. Soit deux jours de roadtrip dans notre propre voiture et deux en tout organisé, avant de reprendre l’avion jusqu’à Johannesburg, Londres (un énorme A380 génial) puis Lyon.

Un chouette trajet, mais qui, après expérience, aurait mérité trois jours de plus : un supplémentaire au Cap, un autre à Hermanus et un sur la route d’Oudtshoorn (à Bredasdorp ou Swellendam). On aurait aussi pu ne passer qu’une nuit à Knysna et une autre à Plettenberg bay. Et bien sûr, on serait volontiers restés un ou deux jours de plus au parc Kruger (mais bon on n’avait pas un mois non plus, ne soyons pas trop gourmands !). D’ailleurs, peut-être vaut-il mieux y venir direct en voiture depuis Johannesburg (6 heures entre l’aéroport et Skukuza) ? C’est à réfléchir.

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Côté pratique

La langue

Il existe onze langues en Afrique du Sud. Mais sachez que l’anglais est parlé partout. Au Cap, on parle anglais, afrikaans et xhosa. Au Kruger, on parle anglais et zoulou. 

Les hébergements

Côté hébergements, il y a une majorité de guesthouses et B&B (dans le secteur de Knysna par exemple, ils pullulent). On trouve des hôtels dans les grandes villes, des resorts dans les régions touristiques et des lodges autour du Kruger.

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Au Cap, on avait choisi un hôtel insolite (un airstream sur le toit d’un immeuble, le « Grand Daddy », voir ici). Tandis qu’au parc Kruger, on passé deux nuits dans des huttes de restcamp et deux dans des suites luxe d’un lodge de réserve privée (Elephant Plains à Sabi Sand).

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Le camping n’est pas aussi répandu qu’aux Etats-Unis par exemple, pour des raisons de sécurité (par rapport aux humains et aux animaux, notamment les babouins). A l’aéroport, un local avait un t-shirt sympa sur lequel il était écrit : « Aux Etats-Unis, ils appellent ça survivor. Ici, on appelle ça du camping »

Le coût de la vie et le budget

Aller en Afrique du sud coûte cher, mais une fois là-bas, les dépenses courantes ne le sont pas. On a été surpris à de nombreuses reprises. La devise locale est le Rand (1 euro = environ 20 rands, en 2023) et les billets, avec les « big five » dessus, sont mignons comme tout (billets de 10, 20, 50, 100, 200 rands). 

Quelques exemples de prix : comptez 24 Rands le litre d’essence (2023), 3 euros et quelque pour un paquet de cigarettes, moins d’un euro une boisson, et une trentaine d’euros pour deux pour un très bon repas dans un resto, alcool, dessert et pourboire compris.

Pourboire et petits boulots

Ici, le « tip » est en vigueur (au resto par exemple, prévoir 10% pour le service). Mais il n’y a pas que les « officiels » : vous verrez un peu partout des gars qui proposent divers services, comme surveiller votre voiture sur les parkings, vous indiquer le chemin à l’aéroport, porter vos bagages, vous servir à la pompe à essence… Vous pouvez leur laisser quelques rands. 

Insécurité ?

Certaines villes sud-africaines (Johannesburg en tête) ont la réputation d’être dangereuses. Nous ne sommes pas restés à Joburg mais au Cap, où nous ne nous sommes jamais sentis « en danger ». Les crimes les plus graves ont lieu majoritairement dans les townships, les quartiers pauvres.

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Bien sûr, certaines précautions sont à prendre : ne pas se promener seul(e) la nuit, ne pas laisser d’objets de valeur dans sa voiture, éviter de sortir ses billets en pleine rue, ne pas jouer aux touristes dans les townships…

Le rythme de vie

Ce sentiment d’insécurité joue sur le rythme de vie. Si, au Cap, il y a de l’animation très tard dans certains quartiers (Long St. Waterfront…), cela n’a pas été le cas dans d’autres endroits. Dès qu’il fait nuit, c’est rideau. Et lorsque l’on est arrivés à 21 heures à notre B&B à Oudtshoorn : « Oh my God, on pensait que vous ne viendriez plus !« . A 18h45 à Knysna : « Ça va ? On s’inquiétait comme il faisait nuit !« . « Oui, oui, ça va. » Quand on a l’habitude de débouler à minuit ou une heure dans nos motels aux Etats-Unis, ça fait bizarre. 

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La conduite

Volant à droite, conduite à gauche. Il a fallu un petit temps d’adaptation, notamment pour passer les vitesses de la main gauche (boîte manuelle). Pour les limitations de vitesse, c’est en général 10 km/h au-dessus des normales françaises. Il y a des ronds-points, des radars (boîtes jaunes ou policiers postés), des stops et des dos d’âne. Se garer est plutôt aisé et les places sont signalées par ces fameux « parking attendants ». Il n’est pas courant de conduire de nuit car dans certaines régions, l’éclairage est inexistant.

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Et ne soyez pas surpris par les panneaux, pas toujours explicites : attention traversée de pingouins, éléphants, babouins, interdiction de faire du stop ou de vendre des balles de golf ou des oranges (on ne sait pas trop – voir ci-dessous)…

La bouffe

En bons morfalous, on ne manquera pas de vous en reparler. On a beaucoup aimé la cuisine sud-africaine, qui mélange diverses origines (européenne, malaise…). On a été surpris à plusieurs reprises par sa finesse, sa simplicité (un atout) et sa fraîcheur. On a bien aimé goûter à des viandes « exotiques » (autruche, koudou, crocodile, phacochère…) et plus encore les poissons et crustacés.

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Au petit-déj, on nous a toujours proposé des oeufs (accompagnés de saucisses et de champignons). Leur pain (qu’il faut souvent demander, comme l’eau) est délicieux et leur café top. On a bien aimé aussi le « bobotie » (viande hachée épicée et gratinée au four) traditionnel et le pudding régulièrement présent à la carte des desserts. On a un peu moins aimé nos expériences du « braai » (barbecue). A noter que c’est au Cap qu’on a trouvé le plus de spécialités et que les restos sont généralement ouverts non-stop en journée (mais pas très tard le soir).

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Côté boissons, on a beaucoup apprécié les bières locales (Castle, Hansa, Mitchell’s, Black Label, Windhoek même si cette dernière est namibienne…), un peu moins le pourtant célèbre vin, malgré de nombreux tests (à l’exception du Groot Constantia).

Internet

Logiquement, l’accès à internet nous a souvent donné du fil à retordre, excepté au Cap. Quand il y en avait, il n’était pas toujours top. Certains hébergements le faisaient payer (uniquement dans le lobby, fermé à 18 h, sur la base de 20R les quinze minutes chronomètre de l’honnêteté en main, code à 30 chiffres et lettres) et il est presque inexistant dans les rest camps du parc Kruger (mais on l’a eu en réserve privée). Solution ? Utiliser les hotspots (assez nombreux) et les wifi des restos. Attention, c’est le constat que nous avions fait en 2014.

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Les animaux

Nous qui adorons les animaux, on a fait le plein. Au Kruger bien sûr, mais aussi dès Le Cap. On a ainsi pu inscrire à notre tableau de chasse (photographique of course) : des singes (babouins en tête), des damans (ou dassies), sortes de marmottes-lapins, des dizaines de baleines franches, des autruches, des oiseaux multicolores, des tortues, des centaines d’antilopes, des koudous, des guépards, les « Big five » (lion(ne), éléphant, buffle, léopard, rhinocéros), plein de bébés, des zèbres, des mangoustes, des girafes, des phacochères, des pintades, des lézards, des pingouins… C’était magique.

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Le temps, la météo, la saison

On préparait ce voyage depuis plus d’un an et on avait arrêté cette date pour la saison. Même si chacune a ses attraits, la période septembre-octobre, qui correspond au printemps austral, nous a séduits. Parce que c’est le moment où tout fleurit, qu’il ne fait pas encore trop chaud mais qu’il n’y a plus trop de pluie, que les herbes ne sont pas hautes et qu’on est donc censés mieux voir les animaux dans le Kruger et, surtout, parce que c’est la « haute saison » des baleines le long de la côte qui squattent là avec leurs petits avant de retourner vers l’Antarctique (le grand festival a d’ailleurs lieu le week-end après notre passage, autour du 10 octobre). On n’a pas été déçus, même si on a eu quelques soirées très fraîches et des épisodes pluvieux sur la côte. Mais comme ils le disent en Islande : « Si tu n’aimes pas le temps, attends cinq minutes ». 

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Le jour se couchait tôt (à 18 heures, c’était le noir total) et, à notre départ, ils annonçaient 37°C dans le parc Kruger. On vous conseille cette période pour toutes ces raisons, l’occasion de prendre de derniers coups de chaud et de soleil avant d’entrer dans notre hiver européen.

La photo

Les couleurs sont tellement intenses et les animaux souvent tellement proches qu’un compact suffira. Mais ceux qui aiment la photo seront frustrés. De notre côté, on a sorti la grosse artillerie : reflex, fisheye, Iphone avec Instagram, GoPro… et un petit nouveau, un téléobjectif Canon 100-400 mm, loué pour l’occasion.

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La baignade

Entre les courants et les grands requins blancs, pas si facile de trouver un spot de baignade sur la côte du Western Cape. Voici quelques endroits sympas où elle est possible : Clifton, Bloubergstrand, Boulders, Muizenberg, Camps Bay, Lappiesbaai, Bikini Beach (Gordon’s Bay), Hawston Beach (près d’Hermanus), Grotto Beach (à Hermanus), Plettenberg Bay…

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Shopping/ que ramener ?

Pour faire des petites courses, il y a les Shoprite, les Pick’n’Pay, les 7 Eleven, les Spar…

Sinon, beaucoup de choses à ramener (très abordables en plus). Au-delà des magnets qu’on adore, oeufs d’autruche (peints ou à mettre en lampe), articles de maroquinerie, peaux (comptez 2000 euros pour celle du zèbre, il y en a partout, snif), plein de trucs en perles même pas kitschs, bijoux, Amarula (sorte de Baileys à base de la plante qui rend fous les éléphants), biltong (viande séchée) ou bracelets en poils de queue d’éléphants… (ou un bout de leur fiente sous verre en guise de presse-papier!).

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Le glop

  • Le Cap. Cette fausse petite ville, calée entre la montagne de la Table et l’océan, est une petite merveille. Il y a Signal Hill, le quartier malais aux maisons colorées, l’animation de Long St., le Waterfront…  Et lorsque l’on s’écarte à peine, cela devient grandiose, comme à Camps Bay, notre chouchou…
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  • La péninsule du Cap de Bonne-Espérance. Il suffit de quitter le Cap, d’embarquer sur Victoria Dr., d’égrenner les stations balnéaires (Clifton, Hout Bay…), de passer le sublime Chapman’s Peak, de faire une pause à Boulders pour y admirer les pingouins et vous arrivez au Table Mountain National Park. Face à l’océan, dans un écrin de verdure peuplé d’animaux (babouins, autruches, damans), à Cape Point, ou au Cap de Bonne-Espérance, vous serez au bout du monde. 
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  • Hermanus et ses baleines. Peu d’endroits au monde permettent devoir les baleines d’aussi près depuis le rivage. On avait vécu cette expérience au Cap de Bon-Désir, sur le Saint-Laurent. C’était encore plus beau ici, le long du chemin aménagé (Cliff Path) puis sur Grotto Beach. On a vu des baleines sortir à moins d’une vingtaine de mètres. Priceless. Du coup on a zappé le bateau.
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  • Les petites stations nature de la côte du Western Cape. Difficile de se croire sur le continent africain. Parfois, on s’imaginait en Islande, au Québec ou dans l’Oregon. Retenez Buffels Bay, la secrète Victoria Bay et ses surfers et la sauvage Nature’s valley. Sans oublier une autre colonie de pingouins, plus intimiste, à Betty’s Bay. 
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  • Robberg Nature Reserve. C’est une presqu’île au bout de Plettenberg Bay. Un endroit paisible, nature où l’on peut voir phoques, baleines et dauphins. Prévoir de bonnes chaussures, c’est sport.
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  • Cape Agulhas (« Cap des aiguilles »). Là où les deux océans (Atlantique et Indien) se rencontrent. Le vrai bout de l’Afrique… et un véritable cimetière de navires.
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  • Knysna. Une lagune (plutôt un marais) donnant sur la mer, c’est l’agréable Knysna, sur le route Jardin. Il y a le superbe point de vue de « The Heads » et le tragique hôtel Pezula. Là où le football français a volé en éclats en 2010…
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  • Tenikwa. Non loin de Plettenberg Bay, ce centre de réhabilitation des wild cats proposent des visites guidées. Voilà comment nous sommes entrés dans l’enclos des guépards (« cheetahs », rien à voir avec Tarzan).
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  • Les autruches d’Oudtshoorn. C’était un long détour pour arriver à Oudtshoorn, assez loin de la côte. C’est la capitale des autruches en Afrique du Sud. Du coup, on a visité un élevage, Delphine est montée sur l’une d’entre elles et on a ri aux larmes pendant la course des jockeys. Après, on a mangé un ptit steak mais chut…
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  • Le Kruger. Ce n’est pas une surprise. Un immense terrain de jeu, des animaux partout. Et on a été très contents d’avoir fait le doublé : le parcourir seuls, au volant de notre Toyota, puis de laisser guider dans la réserve privée de Sabi Sand, en ayant l’impression de vivre en pleine nature dans notre lodge, du lever au coucher du soleil (surtout la nuit, quand les hyènes hurlent et « rigolent »). Frissons garantis.
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  • La relative coolitude des aéroports sud-africains. Quand on vient d’Heathrow (Londres), le contraste est criant. Fouille plutôt détendue, accueil impeccable, enregistrement des bagages une petite heure avant, pas d’attente aux postes de sécurité. Bonheur. 
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  • La nourriture. CF plus haut. 
  • Les Belges. Ben ouais. Merci à Catherine et Arnaud, nos Belges de Sabi Sand. Très belle rencontre. Keep in touch comme ils disent entre Bruxelles et Namur.
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Le pas glop

  • Avoir manqué la montée à la Table mountain au Cap. Pendant deux jours, nous avons scruté son sommet. Monter et ne rien y voir ? Attendre ? Finalement, quand elle a enfin quitté son habit de fog, il y avait une file d’attente de plusieurs centaines de personnes. Damn. La city card peut permettre de gagner un peu de temps.
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  • Le rendez-vous raté avec le crieur de baleines d’Hermanus. On voulait vous le présenter, cette homme qui longe le cliff path pour avertir de la présence des baleines. On l’a cherché sur toute la jetée pour finalement apprendre… qu’il s’était fait porter pâle ce jour-là.
  • Le système un peu compliqué des parcs nationaux et réserves. Souvent, ce sont des zones sans réelle entrée, avec des secteurs fragmentés et on y a perdu du temps.
  • Etre arrivés trop tard à la Robberg Nature Reserve à Plettenberg bay. Rattrapés par la nuit, on n’a pas eu le temps d’aller au bout du bout. Et de voir baleines, dauphins et la colonie de phoques du Cap résidante permanente.
  • Ne pas être allés voir les gens effectuer l’un des plus hauts sauts à l’élastique du monde. C’est depuis le pont de Bloukrans, à Nature’s Valley. 216 mètres.
  • L’omniprésence des gardiens de parkings. C’est sympa cette idée de garder ta voiture pendant que tu vas faire un truc. Mais quand tu bouges 18 fois par jour, c’est un peu lourd. 
  • Ne pas avoir vu de lion mâle dans la brousse. Oui, on fait la fine bouche. Mais apparemment ils se font plus rares qu’avant.
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Voyage en septembre 2014 ; article rédigé en 2014 ; mise à jour en novembre 2023

Cet article est issu de notre premier et précédent blog, A La Fin de la Route (2012-2023). Le monde a tourné depuis ! On a fait le choix de les republier ici, pour le souvenir et parce que les incontournables et les timings sont toujours d’actu, mais vérifiez bien que les adresses sont toujours ouvertes (et tenez compte de l’inflation !). Blue Roadie. 

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