Roadtrip

Roadtrip dans le Vieux Sud américain #3 : live en Caroline du Nord, Tennessee, Mississippi et Arkansas

Article rédigé le 3 juin 2016 , mis à jour le 10 novembre 2023

Austin, c’était déjà il y a quatre semaines. Après le Texas, la Louisiane, l’Alabama, deux petits bouts de Floride et de Mississippi, la Géorgie et la Caroline du Sud, nous sommes arrivés en Caroline du Nord, à Asheville. Le trip va maintenant se poursuivre vers l’ouest, d’où cette nouvelle page. Notre projet de parcours est ici.

Comme chaque année depuis 4 ans, on vous emmène avec nous en live. Rendez-vous ici pour les résumés au jour le jour, sur Facebook pour les comptes-rendus et albums-photos quotidiens mais aussi sur Twitter, Instagram et (tenez-vous bien) Snapchat (ID : lostinthe-usa), pour du vrai direct. N’hésitez pas à réagir, à partager vos bonnes adresses ou à nous faire coucou, si nos routes sont amenées à se croiser !

 

> La première partie : Texas, Louisiane et Alabama

> La deuxième partie : Géorgie et Caroline du Sud

> La quatrième partie : Route 66, Missouri, Kansas, Oklahoma et Texas

 

 

21. Lost sur la Blue Ridge Parkway

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2/06/16. Ce matin, on a mangé des pancakes « magiques » à l’hôtel. En gros, ils mettent une espèce de sachet en plastique plat dans une machine, on appuie sur un bouton et les pancakes sortent.

 

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Après quelques recherches, on a fait le tour de Blowing Rock (la ville porte le nom d’un rocher légendaire, duquel un Indien aurait sauté pour ne pas être séparé de sa promise et aurait été sauvé par le Grand esprit…), toute en travaux, et de Boone, beaucoup plus dynamique et qui elle a une grande histoire musicale. Le célèbre Doc Watson y a découvert nos chers « Old Crow Medicine show ».

 

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On a fait un arrêt à « Mystery Hill », l’une de ces « attractions-mystères » qu’on trouve souvent au bord des routes. Celle-ci a un vortex (un endroit où l’es énergies s’excitent et mettent vite tout à l’envers, en résumé) créé de toutes pièces dans les années 1960. Ça ne mérite pas forcément un arrêt, mais on s’est marrés à faire des bulles et autres illusions d’optique…

 

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Il était alors temps d’emprunter l’une de celles qui nous a amenés dans le coin, la Blue Ridge Parkway.

 

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Très connue aux USA, cette route de 755 km traverse les Blue Ridge Mountains du parc national de Shenandoah à celui des Great Smoky Mountains. Nous, nous avons pris la portion Blowing Rock – Asheville (soit environ 150 km il me semble). C’est très beau, c’est très vert, les vues sont vertigineuses mais il est vrai qu’au bout d’un temps, on commence à se lasser. Vert, sur vert, sur vert… Bref, pas la peine d’en faire toute la longueur. Surtout que la pluie a souvent fait son apparition cette après-midi. On a multiplié les arrêts (Moses H Cone Memorial Park, Price Lake, ponts, tunnels, Mount Mitchell State Park…) avant d’arriver à Asheville. Plus tôt dans la journée, on avait aussi quitter la route pour rejoindre Banner Elk, une station de ski, à la recherche d’un parc d’attraction à l’arrêt depuis les années 70, Land of Oz. Finalement, celui-ci est désormais la propriété d’un promoteur qui le fait tourner à coup d’évènements privés et de visites de groupe. On a tenté le coup de fil, en vain.

Du coup on a repris la route. On en attendait beaucoup. Ca doit être un super endroit l’automne, lorsque la montagne rougeoie, ou qu’on peut profiter des randonnées. Nous, sous la pluie, on n’y a vu qu’une jolie route (« un billard » dit JP), assez monotone, aux stations de ski assez mornes voire un peu snobs. Les seuls animaux qu’on y a vu : des dindes sauvages. Il y a des ours mais dans un zoo-réserve de biosphère, Grandfather Mountain, un complexe plébiscité à 20 dollars l’entrée qui n’a pas réussi à nous tenter… On y a quand même fait plusieurs arrêts, y compris au mont Mitchell, son point culminant (et le point le plus haut des USA à l’est du Mississippi), avant de tracer jusqu’à Asheville.

 

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On a eu un coup de foudre immédiat pour cette ville dynamique, bouillonnante, étudiante et historique. Après avoir pris nos quartiers dans l’incroyable hôtel Windsor, rénové high-class et ouvert il y a deux ans, central et magnifiquement décoré (on a une suite immense avec même des machines à laver !), on s’est lancés à la découverte du downtown. Partout des restaurants et des bars où on a envie de s’attabler, des magasins croquignoles… On a croisé un groupe vocal a cappella de mecs en chemises fifties, qui se produisaient sur le trottoir. Aidés par les spectateurs, ils ont entonné « Blue Moon ». Tout cela était tellement beau… l’un de nous en a chouiné… On a fini la soirée au « Wicked Weed », une brasserie trop cool qui sert de la bonne bouffe autour d’un feu de camp, en musique.

Il est temps de rentrer, on a encore un programme costaud demain.

 

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21. Lost à Asheville et ses alentours

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3/06/16. On a passé une super nuit au génial Windsor. Ce matin, on a consacré un peu de temps à la préparation des prochaines 48 heures (ce qu’on n’avait pas trop eu le temps de revoir ces derniers jours). Parés, sous un soleil tapant, on a repris la voiture. Aujourd’hui, on avait prévu de faire les alentours de cette jolie ville. Parmi eux, deux sites importants : le Biltmore Estate, un immense domaine autour d’un château, la plus grande résidence privée des Etats-Unis, construite par la famille Vanderbilt à la fin du XIXe siècle. Un petit Versailles à l’américaine en somme, plutôt réussi, avec des jardins, des hôtels, des restaurants, des vignes… dans un impressionnant écrin de verdure.

 

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On a beaucoup aimé. Ce manoir géant de 250 pièces se visite, agrémenté en ce moment de costumes de films : « Out of Africa », « Orgueil et préjugés », etc. Plusieurs ont d’ailleurs été tournés sur le domaine : des scènes du « Dernier des Mohicans« , de « Forrest Gump« … Hyper long mais intéressant. Il y a même une piscine à l’intérieur, éclairée alors que tout le monde n’avait pas alors l’électricité dans le coin ! Pas de système de filtration en revanche, ce qui obligeait un changement d’eau assez régulier.

 

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L’orage attendu n’ayant toujours pas éclaté, on a repris la route en direction de Chimney Rock, un state park qui abrite un spectaculaire rocher avec vue imprenable sur la région. Le coin est vraiment sympa, et on a presque regretté de ne pas avoir booké une nuit ici, au bord de la rivière… C’est le refuge de l’ours noir, mais il est apparemment dur à voir. Ces jours-ci, la seule wildlife que nous voyons, ce sont des grosses dindes sauvages, et toujours pas les cerfs qu’on voit d’habitude par troupeaux, qui nous manquent un peu, à l’instar des hummingbirds.

 

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Arrivés à Chimney Rock, on a eu une désagréable surprise : l’ascenseur est à l’arrêt. Dans ces cas-là, les visiteurs ont droit à une réduction de 2 dollars (sur 15) et Delphine… reste dans la voiture. Ce qui nous intéressait surtout n’était pas de monter sur la plateforme mais d’aller plus loin, pour avoir le rocher « cheminée » en premier plan… Bref JP est parti tout seul, et la pluie a commencé à tomber timidement. Elle s’est vite calmée, et on a eu une chouette lumière de fin de journée sur Hendersonville, une ville qui paraissait sympa pour être la reine de la pomme, une championne des microbrasseries et organise plein de trucs marrants (par exemple des soirées yoga-chats !). Elle est effectivement mignonne. On a fait le tour du downtown et des sculptures d’ours décorées, avant de revenir vers Asheville, à une demi-heure de route.

 

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Au coucher du soleil, on a fait un saut au cimetière vallonné et boisé (Riverside cemetery) et on est tombés par hasard sur le photogénique River Arts district.

 

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Vannés, on est allés direct au centre-ville pour manger. En ce début de week-end, Asheville était encore plus « excitée » : spectacles de rue partout, bouchons… On s’est arrêté dans un bon restau, le Tupelo Honey café, fier de servir de la cuisine locale et fraîche.

 

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Ce soir on dort encore à Asheville, à l’Holiday Inn (encore aussi, alors qu’en général on n’y va jamais). Encore un bon plan avec Hotwire (principe d’hôtels « surprise »). Le week-end est cher à Asheville, tous les hôtels du centre affichent quelque 250 dollars la nuit, et les motels en périphérie sont à peine une centaine de dollars en-dessous.

 

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22. Lost dans les fireflies

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4/06/16. Ce matin, on a fait le plein d’Asheville avant de la quitter. Au programme : le centre (sa circulation ! ), ses super magasins, son ambiance, sa musique, son bruit, son nombre impressionnant de restaurants, de bars…

 

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On voulait absolument aller dans l’un, qu’on a découvert la nuit dernière : le Skybar, perché tout en haut du Flatiron building, sur une sorte de grand escalier de secours. C’était top. Il faisait chaud, la vue était chouette, les consommations pas très chères… Mais le plus sympa, c’est certainement le cérémonial pour y monter. Il faut sonner en appuyant sur un vieux bouton, qui fait descendre un ascenseur ultra vintage (l’immeuble date des années 1920). Là, on vous monte et on vous conduit sur l’un des trois balcons.

 

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Il a malheureusement fallu redescendre, car la pluie guettait et on était assez pressés de rejoindre le Great Smoky Mountains national park. L’orage a éclaté dès qu’on y est entrés, à la sortie de la réserve indienne de Cherokee. Des radées tellement fortes qu’on n’y voyait pas à un mètre.

 

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On a commencé à flipper, parce que ça fait des semaines qu’on attendait cette soirée : les « fireflies » au Great Smoky Mountains national park. Un événement qu’on a découvert par hasard à notre arrivée sur le sol américain, et qui consiste en un ballet simultané de milliers de lucioles, pendant deux éphémères semaines. Il n’y en a que dans une poignée d’endroits. Pour y participer, il faut avoir gagné à la loterie (comme d’habitude, on l’a perdue mais on a réussi à décrocher un permis grâce au blog).

Vu le temps, on était sûrs qu’ils allaient annuler… mais non. Après avoir pris un petit coup de stress dans les bouchons de Gatlinburg (la rue principale un samedi soir ressemble à un parc d’attractions), on s’est présenté à l’appel au parc. On a garé la voiture et fait la queue 45 minutes pour monter dans les trolleys affectés au transport des participants dans le secteur d’Elkmont, à 6 miles de là. On y est arrivés à 20h30, sous les dernières lueurs du jour L’occasion de se rendre compte qu’il y a un plan B pour y assister : dormir au camping sur place (voire se trouver dans le secteur dès l’après-midi).

 

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Vite, vite, il fallait trouver NOTRE spot, au milieu des familles et des groupes de touristes asiatiques, qui avaient tous sortis un impressionnant attirail (glacières, fauteuils de camping… mais finalement pas trop d’énormes appareils photos). On s’est installés assez profond dans le bois, vers d’anciens bâtiments, nos écrans camouflés par de la cellophane rouge (pour ne gêner ni les autres ni les lucioles).

 

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Là, une petite bière dans l’accoudoir de nos propres fauteuils (et oui on en a, c’est l’occasion de les sortir LOL), on a regardé la nuit s’épaissir et les premières lueurs apparaître (NB oui Delphine a bien des sacs plastique dans ses chaussures, technique imparable selon elle en cas d’averse…).


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Au plus fort du spectacle, vers 21h30, on avait peine à en croire nos yeux. Imaginez… la forêt qui clignote, de petites lumières qui apparaissent puis disparaissent, se répondent et s’éteignent en même temps, puis recommencent, sans le moindre bruit si ce n’est celui de la pluie, si légère qu’elle aussi s’éteignait sur les feuilles sans nous atteindre… C’était magique, féérique ! On sait qu’on n’est pas près de revoir un truc pareil. Ce spectacle est hyper difficile à restituer : les vidéos sont quasi impossibles et les photos (qui nous ont donné du fil à retordre) n’arrivent pas à donner un rendu fidèle de ce show 100% naturel. Vers 22h30, on s’est décidés à remballer (une autre galère !). Encore un peu d’attente, un nouveau trolley et on était revenus au visitor center. De là on a rejoint Gatlinburg, à 5 kilomètres.

La ville s’était déjà endormie ! On a posé nos valises pour deux nuits au chouette Gatlinburg Inn, historique et central. La piscine clignote de toutes les couleurs, sous le téléphérique.

 

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Comme plus rien n’était ouvert (OMG un samedi dans une ville touristique), on a testé pour la première fois la livraison de pizza en chambre.

 

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23. Lost in Gatlinburg et les Great Smokies

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5/06/16. Encore un réveil sous la pluie ce matin, en plus un peu difficile parce qu’on a fini vraiment tard hier soir. Du coup on a traîné un peu tout le matin, en voyant que la météo ne s’arrangeait pas. Gatlinburg , porte d’entrée du parc national des Great Smoky Mountains, est un mélange surprenant de station de ski aux airs suisses et de parc d’attraction, qui offre un panel d’activités aussi incroyable qu’insolite : télésiège pour monter à la station d’Ober-Gatlinburg, musées des voitures de cinéma, aquarium renommé, karaokés, mini-golfs, Space needle… et tout autant de magasins et de restaurants.

Entre les gouttes, on a opté pour un programme semi-intérieur, semi plein air (peut-être pas dans le bon ordre…). On a commencé par visiter l’improbable « Salt and pepper shakers museum », un musée unique au monde qui contient des milliers de… salières-poivrières. On y est restés une plombe car on a adoré !

 

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Ensuite, par curiosité, on est allés voir celui du… « Christ des Smokies ». Un « guet-apens », puisqu’on a dû suivre l’intégralité de la visite (toute la vie de Jésus de sa naissance à sa… 2e naissance), face à des tableaux sons et lumière, il faut le reconnaître hyper bien faits. Les personnages, réalisés par des artistes locaux, semblaient plus vrais que nature (et le prosélytisme était resté à la porte).

 

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L’après-midi était déjà bien avancée lorsqu’on a repris la direction du parc national. Un arc-en-ciel nous a redonné l’espoir du soleil mais non : impossible de voir à un mètre dans le brouillard au sommet de Clingman’s dome et des pluies diluviennes nous ont accompagné tout au long de la boucle de Cades Cove, réputée comme le top-spot de la wildlife du parc. Elle l’est : même si les conditions nous ont fait rager (tomber de jour + sous-bois + automobilistes un peu flippés + averse + buée dans la voiture rahhhh…), on a quand même vu des biches, plein de dindes, un renard et… 6 (7 ?) ours, dont une maman et ses deux cubs qu’on a suivi de longues minutes (merci à la voiture de devant et ses pleins phares qui nous ont empêché de faire de super photos).

 

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Sur la route du retour, on a encore hésité un peu sur le programme (pas mal d’attractions ferment tard ici) et visité l’aquarium (un « Ripley’s ») régulièrement classé parmi les meilleurs des USA… C’est vrai qu’il est très chouette, très pédagogique et bien fait (et l’ambiance de nuit était sympa). On a fini la soirée à la Great Smokey Mountains Brewery.

 

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6/06/16. Cette journée nous faisait presqu’un peu peur : avec la météo des derniers jours, on a pris un peu de retard sur notre programme et il y a des choses sur lesquelles on ne voulait pas rogner …. On savait qu’aujourd’hui allait être assez costaud. On s’est donc levés super tôt ce matin, ce qui nous a permis de passer une journée incroyablement variée. Et géniale !

 

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En une quinzaine d’heures, on a fait du tramway aérien, on est montés en haut de la tour d’observation de Gatlinburg, visité son centre-ville, fait le tour des magasins et de ses attractions touristiques plus records les unes que les autres (tout le secteur du parc national des Great Smoky Mountains, le seul gratuit des Etats-Unis et le plus visité, en est truffé…).

 

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Puis on est allés dans un endroit encore plus extravagant : « Dollywood », le parc d’attractions de la chanteuse country mondialement connue (notamment pour ses nénés eux aussi records, LOL). Il a fait super beau et super chaud, et on a fait le tour que d’une petite partie de cet immense complexe composé d’attractions (traditionnelles, fête foraine, grand 8 géants), de spectacles, de restaus, de magasins… et de papillons (son emblème). On a visité le (très bien fait) musée à la gloire de l’artiste, dans lequel elle apparaît en images de synthèse, puis assisté à l’un des nombreux spectacles donnés chaque jour dans le parc : « My people ».

Ces Américains ne font jamais les choses à moitié : sur scène, ce sont des membres de la famille de Dolly qui se produisent ! (son frère Randy, ses nièces, sa tante, etc.). Elle aussi y donne plusieurs concerts par an. On a ensuite regardé les manèges à sensations. C’est pas trop notre truc (on est tous les deux malades direct) donc on s’est contentés d’un petit tour rigolo sur le dos des éléphants volants (les cousins de Dumbo). On a aussi gagné une licorne en peluche au stand des chevaux de course (en bois). Ce parc, unique en son genre, rappelle vraiment ceux de Disney. Tarifs : 65 dollars par jour et par adulte (+ taxes), plus le parking, plus… (Dolly a aussi un parc aquatique à côté).

 

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On a contourné Gatlinburg et le parc pour rentrer, et on est passés par Sevierville (elle aussi pleine d’attractions), croisé le plus grand magasin de scrapbooking, le plus grand musée dédié au Titanic (en forme de), plein de ziplines… On ne savait plus où donner de la tête. A la sortie de Townsend (qui peut être un point de chute intéressant pour visiter le Great Smoky Mountains NP), on a retrouvé Cades Cove, la boucle dans laquelle on avait vu tant d’animaux hier malgré la pluie. C’était encore plus beau sous le soleil couchant. Les automobilistes étaient toujours aussi indisciplinés (pas de morale ici, c’est juste qu’on n’a jamais vu ça dans les autres parcs), mais ça ne nous a pas empêchés de faire encore le plein de biches, de dindes, de coyotes et d’encore bien cinq ours ! (des mâles cette fois, pas d’oursons).

 

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Peut-être qu’on y est à une très bonne période, peut-être des coups de chance, mais c’est en tout cas l’un des spots à wildlife le plus fidèles à ses promesses qu’on ait jamais visité. Après le coucher du soleil, toutes ces merveilles encore dans les yeux, on a repris la route en direction de Chattanooga, à deux heures d’ici, où on avait réservé la nuit de longue date (au Choo-Choo, dans une ancienne gare). On est arrivés sur les genoux 🙂

 

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24. Lost de Chattanooga à Nashville

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7/06/16. Autant le dire tout de suite, une chose a résumé toute cette journée : la flemme. Depuis la nuit fireflies, on est KO. On a donc décidé de laisser un peu tourner l’horloge ce matin.

 

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On a pris le petit-déj au Choo-Choo et on s’est baignés dans la piscine. Comme le wifi était en rade, on est allés peaufiner notre programme à côté, à la brasserie de la veille. La fatigue, une petite bière et le soleil tapant ont fait le reste… C’est donc en début d’après-midi qu’on a décollé.

 

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On est montés sur les hauteurs de Chattanooga, sur la magnifique Lookout mountain (d’en haut, on peut apercevoir sept états). Mais on a fait l’impasse sur Rock City et Ruby Falls (pour cause de flemme et de tarifs assez élevés). Par plus de 30°C (on avait perdu l’habitude ces derniers jours), on a arpenté le centre de Chattanooga et fait un tour sur son joli pont (le Walnut street bridge, accessible uniquement à pied ou en vélo).

 

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Avec toujours une certaine nonchalance (assumée), on a repris la route en direction de Nashville, via une petite pause en Géorgie et par Lynchburg, la ville de la distillerie du whisky Jack Daniel’s (fermée lorsque nous sommes arrivés). Après un nouveau changement d’heure (dans le « bon » sens), on est arrivés à Nashville en fin de journée. Même si on n’y reste que très peu de temps, on voulait revoir cette ville qui ne nous avait pas particulièrement plus (en coup de vent) lors d’un précédent roadtrip. Car cette capitale musicale semble ensorceler tout le monde.

 

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On est allés voir la skyline (et son gratte-ciel « Batman« ) et le coucher de soleil depuis les hauteurs de Love Circle. Puis on s’est attablés à une chouette table du quartier branché d’East Nashville, « Pharmacy burgers & beer garden« . Sous les guirlandes, en plus de déguster des produits locaux et très bons, on a revu des lucioles ! Après cette pause calme, on s’est résolus à retourner au centre, sur la folle Broadway, là où les musiques se mélangent, les calèches doublent les camions-discothèques (et où tout le monde est habillé country). On en a pris plein les oreilles. Le centre est encore plus difficile à circuler car ce week-end, Nashville accueille son grand festival country, le CMA.

 

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Dernier trajet en voiture pour la périphérie : ce soir on dort au Days Inn West (beaucoup moins cher que le centre mais à des tarifs encore rock’n’roll).

 

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8/06/16. Nashville nous ayant beaucoup plus plu que la première fois, on était pressés de la retrouver ce matin. On a commencé par un tour des choses et lieux qu’on voulait voir en périphérie avant de s’aventurer dans le centre-ville, encore plus bondé qu’à l’habitude en cette veille d’ouverture du grand festival de country du CMA (« Country music association »). Dans des quartiers très distincts, Nashville a énormément à offrir. On est allés voir son Parthénon (oui, elle en a un !) au milieu du magnifique Centennial park, puis on est partis à la recherche de street art (à East Side, etc). Il y a des travaux dans tous les sens en ville, ça construit sec, donc on n’a pas tout pu voir.

 

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Il a fait extrêmement chaud, et c’était dur de trouver de l’ombre. Une place de parking encore plus : avec le CMA, plusieurs rues étaient condamnés et les parkings réquisitionnés… ou fixés à 30 dollars ! On a un peu galéré mais JP a fini par dégoter une place à 1,50 de l’heure. On a enfin pu se laisser porter par la foule sur Broadway et voguer de bar en bar pour écouter les différents artistes. On est entrés dans la boutique éphémère de Dierks Bentley, l’une des têtes d’affiche du festival, pour lequel on a une certaine affection : on s’est rendus compte (un peu sur le tard) que l’une de ses chansons a accompagné chacun de nos derniers roadtrips. On est repartis avec le t-shirt trop drôle de « Drunk on A Plane » ; cette année, on entend « Summer On the Beach » sur toutes les ondes.

 

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Même si l’horodateur approchait de la fin de sa durée de validité, on a longé la rivière pour rejoindre l’une des scènes du CMA. Même s’il ne commence officiellement que ce week-end, les répétitions ont commencé ce jeudi et le public y est le bienvenu (et déjà accueilli à grand renfort de bars, de produits dérivés, etc. Très sympa. On a fait le tour de plusieurs et découvert par exemple les High Valley (des Canadiens). Si les concerts (en intérieur) sont payants, plusieurs scènes proposent des spectacles gratuits et les artistes sont aussi présents à différents lieux dans le week-end. Même si on n’est pas d’ultimes fans de country, on en aurait presque regretté de partir au début de la fête…

 

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Mais la route nous attendait. Et aussi un poulet… En arrivant à Nashville, en regardant le coucher de soleil, on avait rencontré Peter, un habitant d’ici qui nous avait promis le meilleur repas de poulet frit de notre vie chez « Hattie B’s« . A condition de suivre ses conseils : ne pas y aller en heures de pointe (sous peine de faire la queue une heure en plein soleil), aller au restaurant d’origine dans Midtown et surtout, surtout, ne pas prendre la version « hot hot hot ». Comment résister ? On y est allés et on a très peu fait la queue mais on a attendu assez longtemps, car ils préparent le poulet à la commande. C’était vrai : c’est incroyablement bon. Même pas gras, juste hyper goûtu, pas cher, et l’ambiance est sympa. Que demander de plus ? Un people ! Chris Bosh, un grand joueur de NBA (basket), ancien partenaire de Lebron James à Miami, est venu s’asseoir juste à côté de nous. Delphine l’a trouvé très grand (2,11 mètres) et pour JP, ç’aurait été Tony Parker, ç’aurait été à peine plus important :-).

 

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On a boxé (la fin du poulet, pas Chris) et on est remontés en voiture, laissant cette fois Nashville derrière nous (avec pas mal d’embouteillages). C’est bon, on est prêts à y revenir ! Trois heures de route nous séparaient de notre point de chute pour la nuit : Tupelo (Mississippi), la ville qui a vu naître le King, Elvis Presley, via la Natchez Trace Parkway. On a fait quelques arrêts (Leipers Fork, Franklin, Sheffield…). On est arrivés super tard, vers minuit.

 

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Ce soir on dort au motel Red Roof Inn de Tupelo. Une chaîne qu’on connaît peu mais qui nous a réservé une belle surprise : pour 56 dollars, un ancien Hampton Inn tout propre, très beau et dans lequel tout fonctionne. Allez, on a du poulet à finir !

 

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25. Lost de Tupelo à Clarksdale

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9/06/16. Dur dur le réveil ce matin (on s’est couchés à plus de 3 heures !). Pourtant on n’a pourtant pas trop mal dormi dans motel au toit rouge. On avait la matinée pour partir à la découverte de Tupelo, une ville qui ne doit sa (certaine) célébrité qu’à un seul homme : le King. C’est là qu’est né Elvis Presley, le 8 janvier 1935, dans une petite maison des quartiers pauvres de l’Est. Il n’y est resté que quelques années avant de partir pour Memphis mais cela a suffi. Aujourd’hui, on peut visiter ladite maison, mais aussi l’église dans laquelle il a commencé à chanter, la chapelle construite en son honneur ou encore un musée, qui montre des moments rares et inédits dans la vie du (baby) King. On en a visité une partie (il est possible de se balader gratuitement dans le parc mais l’intérieur des bâtiments est payant). Moins clinquant que Graceland, mais intéressant. Fidèle à ses origines, il est revenu y donner un concert (là où se trouve une statue dont il faut toucher la main) et un autre était prévu peu de temps après son décès.

 

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Sans exagérer le trait, Tupelo est vraiment LA ville d’Elvis. Il y a des guitares décorées en ville, les éclairages publics sont des notes de musique et des panneaux (relativement discrets mais tout aussi intéressants) marquent les lieux importants. Comme le magasin où sa mère Gladys lui a acheté sa première guitare (ils étaient venus chercher un vélo, Elvis a « craqué » pour une carabine et la guitare a été un compromis, comme quoi !), le Drive-in où il venait manger un burger avec un copain… Même si pas mal de choses ont été recréées ou rénovées, c’est toujours fascinant de se dire : « Je me tiens à un endroit où il y a 80 ans, une légende était en train de pousser son premier cri » (c’est con, on s’est loupés de peu LOL). Ca peut être intéressant de commencer par Tupelo pur une visite de Memphis spéciale Elvis…

 

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En début d’après-midi, on est remontés en voiture : on avait un rendez-vous super important à 15 heures en banlieue de Memphis justement. On voulait tester « Vizeat », une sorte d’AirBnb de la bouffe, qui consiste à aller manger chez l’habitant. On était attendus chez Alex et Beverly, un couple de la banlieue de Memphis. Ca y est, on a enfin pénétré dans une maison américaine (et celle-ci est magnifique). On a surtout assisté à la préparation d’un super repas et mangé un délicieux poulet frit accompagné de légumes, de southern corn, de green collars, de corn bread et suivi d’un peach cobbler (un gâteau à la pêche), le tout arrosé d’un énorme cocktail au Bourbon et à la menthe fraîche et de thé glacé maison.

C’était une expérience unique : nos hôtes étaient top et on s’est mutuellement posé beaucoup de questions avant de se « hugger » pour se dire au revoir. Si on parle un peu l’anglais (tout le monde trouve qu’on est very « fluent » ici, c’est vrai qu’au bout de plusieurs semaines on se surprend à penser en anglais et à frangliser), c’est vraiment une chouette immersion dans la real life américaine.

 

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On aurait vraiment bien fait une petite sieste (d’autant qu’on bat des records de chaleur), mais il nous fallait reprendre la route, celle du blues, direction Clarksdale. On avait réservé de longue date dans un établissement unique, le Shack Up Inn, un « Beer & breakfast » dans de vieux cabanons et des silos, avec son propre « juke-joint ».

 

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On y est arrivés au coucher du soleil. On est allés direct au bar du juke-joint, où Robert Eskew se produisait. La country a laissé la place au blues, et on a adoré la soirée (qui s’est terminée en mini-bœuf).

 

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On a ensuite rejoint notre cabane, la Tinth. On galère un peu avec le wifi mais on se sent tout trappeurs ! Avec en plus les voisins qui font la fête avant le mariage de leur fils demain !

 

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26. Lost de Clarksdale à Little Rock (Arkansas)

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10/06/16. Lorsqu’on s’est réveillés ce matin, il faisait déjà chaudddddd. On a déjà eu chaud au cours de ce roadtrip, mais avec l’humidité, ce n’est pas possible de s’y habituer et parfois impossible de respirer. « Et encore, là, ce n’est rien ! » s’amusait la réceptionniste du Shack-Up Inn. On est montés jusqu’à 36°C aujourd’hui, et c’était rude (mais bon au moins on fait le plein de soleil ! ). On a passé la journée à se gratter aussi : les moustiques d’hier nous ont adoré !

 

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On a repris la Route du blues, qui a changé depuis notre dernier passage en 2013 : Clarksdale paraît renaître (on a collé un Roadie au Ground Zero, le bar de Morgan Freeman) et un nouveau musée interactif a ouvert au visitor center de Tunica. On s’est aussi arrêtés au Devil’s Crossroads, au croisement des routes 61 et 49, là où Robert Johnson aurait vendu son âme au diable pour devenir un maître du blues.

 

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Là on a pris un peu peur, car notre pneu avant-gauche a donné l’alerte d’un sous-gonflage… On l’a regonflé, en croisant les doigts pour que ce ne soit pas une crevaison lente… Pour l’instant, il a tenu toute la journée et nous a emmenés à Memphis.

Pas de Graceland cette fois, car on avait pas mal arpenté la ville lors de notre dernier passage, et on avait d’autres projets en tête, en priorité visiter le mythique Sun Studio, là où le King a fait ses débuts (entre autres). En cherchant de plus « petites » choses à voir (un muffler man viking, un automate d’Elvis donnant la bonne aventure…), on a découvert un super quartier, branché et graffé à souhait (Midtown, Cooper-Young).

 

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Puis on a rejoint le Sun Studio. Les visites ne sont que guidées et toutes les demi-heures. On a pris celle de 16 heures et attendu au bar. Le lieu n’a pas désempli. Notre guide était absolument génial. C’est ici qu’Elvis a fait ses débuts, mais aussi là que s’est formé spontanément le « Million dollar quartet » : lui, Jerry Lee Lewis, Carl Perkins et Johnny Cash. La visite ne ressemble à aucune autre : il n’y a que deux pièces, les studios historiques, et on écoute les bandes originales. Très fort. On a appris plein de trucs. Par exemple que les percus qu’on entend sur « Walk the line » de Johnny Cash sont jouées par lui, sur le manche de sa guitare. On a beaucoup ri à la fin, quand tout le monde a le droit de faire sa photo souvenir devant le micro.

 

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Pour continuer dans le thème (et pour fêter la première victoire de la France à l’Euro de football), on est allés manger un morceau dans un diner bientôt centenaire, l’ « Arcade restaurant ». Un établissement tenu par la même famille d’origine grecque depuis ses débuts et qui a accueilli des convives célèbres, comme Elvis (sa banquette préférée est indiquée) et de nombreux tournages (« Blueberry nights », etc…). Simple, sympa, bon et pas cher. Une adresse à garder.

Après un dernier tour dans Memphis, on a repris la route et immédiatement quitté le Tennessee. Nous voilà en Arkansas. Ce soir on dort dans un super hôtel (le Burgundy/Ascend, qui se targue d’être le meilleur (en tout) de Little Rock, la ville de Bill Clinton. On a piqué une tête dans la piscine en espérant se rafraîchir (il faisait toujours plus de 30°C à la nuit tombée).

 

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 27. Lost de Little Rock à Eureka Springs

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On ne savait pas vraiment à quoi s’attendre en visitant Little Rock, la capitale de l’Arkansas. D’une, c’est plutôt grand et étendu (200 000 habitants, 700 000 avec l’agglo). De deux, il y faisait une chaleur insoutenable : 37 degrés et 89 % d’humidité. Assommés par ça, nous avons commencé la journée en visitant un pan de l’histoire des US et de Little Rock, la Little Rock Central High School. Un bâtiment superbe qui cache une histoire tragique, celle des Neuf de Little Rock. Neuf étudiants afro-américains qui furent empêchés d’entrer dans l’école. Parmi les opposants, le gouverneur de l’état. S’en est suivi un bras de fer entre l’état de l’Arkansas. Et tout cela s’est déroulé il y a 60 ans à peine.

 

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Nous avons ensuite filé au musée Clinton. Tous les présidents des US ont leur musée et celui de Bill Clinton, ancien sénateur de l’état, est donc à Little Rock. L’occasion ou jamais ! On retrouve sur deux étages une bonne partie de la carrière politique de l’homme au saxo. Reproduction du bureau ovale, retour en chiffres sur son bilan, son ascension. Par contre, la section sur Monica Lewinsky doit vraiment être bien cachée car nous ne l’avons pas trouvée. Pas grave, la visite était très enrichissante.

 

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Nous sommes partis ensuite à la découverte du coeur de Little Rock (surtout un samedi) : le waterfront park et ses environs, très agréables. Toujours sous une chaleur abominable, nous avons retrouvé le parc et et et… le fameux Little Rock, juste au pied de Junction Bridge. C’est donc ce rocher qui a donné son nom à la ville. Faut le savoir…

 

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Toujours au ralenti, nous avons fait deux trois courses sur Little Rock avant de filer en direction de l’ouest pour finalement entrer dans les Ozarks. Cette immense zone naturelle au nord-ouest de l’Arkansas est un petit bijou dans lequel nous avons roulé pendant plusieurs heures. Beaucoup de vert, des petites villes, des granges, des vaches, beaucoup de virages. Mais pas beaucoup d’endroits où s’arrêter faire des photos (pas trop de pullouts), mettre de l’essence ou faire pipi. On a finalement réussi à claquer quelques clichés au bord d’un étang avec ce qu’on a cru être une loutre. Et la minuscule station essence de Kingston nous a sauvé la vie.

 

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Notre point de chute est Eureka Springs, une des villes les plus animées des Ozarks. Et un samedi soir, on a pris ça en pleine face. La ville, charmante et qui nous fait penser à Jerome (Arizona), avec ses rues en pente, étaient envahie de bikers et l’animation était à son comble. Ceux-ci adorent les routes du secteur. On a d’abord cherché un spot pour le coucher de soleil. En vain, mais ça nous a permis de faire un tour de la ville thermale avec notamment le Crescent Hotel, en hauteur et hanté. On a finalement garé la voiture pour prendre place au Balcony Restaurant du Basin Park Hotel. Repas honnête mais service à deux à l’heure, assez rare par ici. Bref, on attend demain pour se prononcer, car notre avis est mitigé (et on n’est pas d’accord).

 

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Et puis est venue la tuile de la soirée. On arrive à notre motel, réservé depuis deux mois, le Colonial Inn. Et voilà que monsieur nous annonce qu’il a donné notre chambre (il était 22h30) et qu’il fallait appeler pour prévenir d’un check-in tardif. Il souriait tellement qu’on a cru à une vanne, surtout qu’il était indiqué juste à côté de son oreille que le check-in pouvait se faire jusqu’à 23h. Sa version : on aurait dû prévenir (mais bon, on est resté dans des centaines d’hôtels et ça n’a jamais posé problème). Notre version : il a trouvé un gogo à qui louer la chambre deux fois plus cher.

Dans la foulée, il nous trouvait une chambre, dans le logement voisin, le Ozark Lodge. On y est là et les voisins, des bikers, sont entrain de faire cuire des côtelettes. Il est 1h30 du matin.

 

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12/06/16. On a (encore ?) eu du mal à se lever ce matin… les amis bikers ont foutu le souk toute la nuit. On a avalé le petit déj d’une main, car on devait régler le problème du motel d’hier qui avait déclaré qu’on avait annulé notre réservation (et était sur le point de l’encaisser…). On est ensuite repartis à la découverte d’Eureka Springs. Effectivement, cette ville ressemble à peu d’autres, avec toutes ses rues en pente, ses petites sources matérialisées par des jardins, tout ce vert… Après elle se cherche un peu entre tradition, tourisme et activités pour ses chers motards…

 

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Mais elle reste sympa et accessible. Après avoir posé sur la plus grande rocking-chair du monde et vu un carillon géant qui prétend au même titre, on est remontés jusqu’au Crescent Hotel (classé et réputé hanté, avec une très jolie vue sur les Ozarks, dans lequel on peut dormir) ; c’est là qu’un énorme orage a éclaté. On s’est garés et on a fait un peu de shopping.

 

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La plupart des magasins sont uniques et vraiment sympas. Après un autre moment sur un thème plus religieux (Christ des Ozarks et insolite chapelle Thorncrown), on a quitté Eureka Springs et repris la toujours spectaculaire route (la 23 puis la 86). La pluie nous a accompagnés jusqu’à la sortie de l’Arkansas, escortée d’incroyables éclairs… On scrute la météo de plus belle car on arrrive sur notre chère Route 66… Tchao l’Arkansas.

 

 

> La suite : Route 66, Missouri, Kansas, Oklahoma et Texas

 

> La première partie : Texas, Louisiane et Alabama

> La deuxième partie : Géorgie et Caroline du Sud

 

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14 commentaires

  1. Génial. Ils sont trop forts ces Américains non? Le Tennessee manque à ma road trip list. N’avions pu y aller cause météo hivernale trop capricieuse. A suivre non? Philippe

  2. comme toujours vos articles sont super et nous font voyager .
    bon pour vous ce road trip touche à sa fin et pour moi il va bientôt commencer , alors profitez bien de ces derniers jours sans oubliez de nous faire partager vos aventures .
    bises et a bientôt

  3. La prochaine fois que vous passez dans la region, n’hesitez pas a faire signe. Plein de belles rando, de super restos er une culture assez sympa sur Asheville. C’est pour ca qu’on y vit 🙂

  4. super comme d’habitude , je vois que vous utilisez le site hotwire (hôtel surprise) et je voudrais savoir ce que vous en pensez car j’ai été tenté de l’utiliser pour key west (le 27/28 juin ) mais je n’ai pas osé (on est 8 donc je ne voulais pas engagé tout le monde dans une galère) . savoir que vous l’utiliser me ferait regretter .
    a bientôt sur lyon .
    didier

    1. Hello Didier,

      Ca fait deux fois qu’on l’utilise et ça se passe bien. En cherchant un peu, on trouve facilement quels sont les hôtels en question (avec les commentaires et les équipements). Donc rien a dire. A chaque fois, on a fait tomber la note de 20 ou 30 euros.
      Pour le moment, on est convaincu. C’est quand même pas un petit site et c’est opéré par Expedia 😉 Si tu l’utilises, hésite pas à passer par nos liens (partie organiser ^^).

      A bientôt et très bonne journée

      1. Ok dès que je l’utiliserai je passerai par ton site. Je suis passé par ton lien dernièrement pour notr e assurance santé et c’était super bien fait, pratique et efficace en plus j’ai eu 5% de réduction et par rapport à mon assurance perso cela m’a fait gagner la somme de 50€ environ ce qui n’est pas négligeable ( pour 6 personnes) . Je conseille à tout le monde de ne pas hésiter à passer par tes liens.
        Merci

        1. Hello Didier,

          Ah oui, j’ai vu passer ça. Merci beaucoup ! Pour les réducs, on en a d’autres dans « les bons plans du moment » mais j’ai pas eu le temps de mettre à jour depuis le début du roadtrip.
          Sinon, je ne sais pas quand tu pars mais ils annoncent une tempête tropicale sur la Floride aujourd’hui et demain.
          A bientôt

          1. pas de risque pour moi car je pars le 22 juin donc j’espère que le temps sera au rdv .
            a bientôt

  5. Bonjour!
    Super road-trip!
    Ça me rappelle celui que nous avons fait en septembre dernier (j’avais mis un commentaire sur le blog mais je ne le retrouve pas) avec la blue ridge parkway, savannah, charleston, nouvelle-orléans, nashville (ville qu’on avait beaucoup aimé contrairement à memphis qui est un peu morte », memphis…merci pour les souvenirs!
    On avait pas eu le temps (détour trop important) mais j’avais trouvé un truc sympa que vous devez certainement connaître, un parc d’attractions abandonné qui avait l’air un peu « mystique » et qui m’aurait bien plu: lake shawnee amusement park! Je ne connais pas la suite de votre programme mais au cas où 😉
    Merci pour ce super blog, les partages sur facebook…
    Enjoy your road-trip!
    J’espère que vous organiserez un apéro à Paris un de ces jours 🙂

    1. Hello Julie ! Oui, je me souviens du comm. Nashville/Memphis le gros débat. Pour le moment, on a préféré Memphis mais ça peut encore changer ^^
      Le Shawnee, ça a l’air cool ce truc ! Mais c’est pas sur notre trajet. On le note pour une prochaine fois !
      Merci encore pour ton message et l’apéro à Paris, on y pense (peut-être en septembre)

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