Surf Motel, hôtel pas cher à San Francisco

San Francisco est une ville courue, très courue. Se loger coûte cher, pour les habitants comme pour les touristes. En quatre ans, entre deux de nos passages, la note est montée en flèche : comptez plus de 200 dollars la nuit dans un boutique-hôtel avec salle de bains commune, autant pour louer l’appartement d’un habitant (sans compter les frais de ménage), et sans parking (compter 35 dollars par jour). Et pour le mois d’octobre. Têtus, on a multiplié les recherches et opté pour un tout autre plan : un motel en pleine ville. Il y en a plein le long de Lombard Street. On a opté pour le Surf motel et on ne l’a pas regretté.

200 dollars (quasi autant en euros) la nuit, toutes taxes comprises pour une chambre assez chouette, fumeurs, à l’étage (avec, fait rare, un ascenseur), propre et assez spacieuse, un petit-déj et un parking. C’est cher, mais sur le coup on a eu l’impression d’avoir arraché la bonne affaire du mois ! (qui était plutôt le cas). Accueil sympa et, cerise sur le gâteau, comme nous l’a annoncé fièrement le jeune gérant : du haut du balcon du 3e et dernier étage, où l’on était, on aperçoit le (un bout du) Golden Gate. C’est un bon emplacement, à deux pas d’une rue pleine de restaus et de bars sympas, dans le quartier riche et branchouille de la marina. Il y a un Ihop (restau-breakfast 24/24) juste à côté. On s’y est sentis bien. Le petit-déj, inclus, est correct (et l’ambiance, curieusement, un peu celle d’une auberge de jeunesse le matin).

Attention il y a un parking mais la place n’est pas garantie à 100 % si l’établissement est rempli (c’était le cas pendant notre séjour, mais on en a toujours trouvé une). On y est restés trois nuits et on en garde un bon souvenir. On a juste eu des voisins très bruyants qui, lorsqu’ils sont partis, ont laissé le réveil de leur chambre enclenché à minuit…

On a repéré plusieurs établissements du même type sur cette rue (voir la section réservations).