Aller à San Francisco sans voir le Golden Gate Bridge, c’est comme aller à Paris sans voir la Tour Eiffel ou faire l’impasse sur la statue de la Liberté à New York. Le fameux pont est indissociable de la ville et de son identité. Alors, à chaque visite, c’est un rituel, nous allons nous frotter à ce géant d’acier, construit entre 1933 et 1937.
Posé sur le détroit du Golden Gate, entre la baie de San Francisco et l’Océan Pacifique, le pont s’insère très bien dans la composition d’un roadtrip, surtout si vous comptez aller voir les houseboats de la charmante Sausalito, les Marin Headlands, Stinson Beach ou les vignobles de la Napa Valley. Bref, tout ce qui est au nord de San Francisco. Mais il est aussi tout à fait possible de le visiter depuis la ville, en partant du Presidio, parc du nord-ouest de la ville, ou du Fisherman’s Wharf (la balade à vélo est très populaire).
La première fois, nous quittions San Francisco pour rejoindre Napa, la seconde fois, nous arrivions du nord de la Californie et nous avons pris une journée pour trouver les meilleurs points de vue sur le pont (Les meilleures vues sur le Golden Gate). En posant la voiture à Vista Point (côté Sausalito), nous avons pris un moment pour marcher sur celui qui a été pendant de nombreuses années le plus grand pont suspendu du monde (entre 1937 et 1964). Bilan : 1. Il est vraiment impressionnant, 2. on préfère le voir de loin, 3. c’est long (2,7 km entre les deux points d’observation), 4. c’est bruyant (six voies de circulation) et dangereux (beaucoup de cyclistes). Pour découvrir les différentes manières de se frotter au Golden Gate Bridge (en voiture, à pied, à vélo, en bateau), voir la rubrique « A voir/à faire » dans le menu ci-dessus.
Sa construction, un défi gigantesque
Pour l’histoire, le « pont de la porte d’or », long de 1970 m, était une nécessité pour la City-by-the-Bay qui avait besoin, au début du siècle dernier, d’augmenter ses liaisons vers l’extérieur. Le projet est évoqué dès 1916 et le nom de Golden Gate Bridge émerge dès 1927, mentionné par l’ingénieur de San Francisco M. M. O’Shaughnessy. Mais la construction attend car le défi à relever est très important : forts courants, brouillard, vent, sel corrosif… C’est ce même O’Shaughnessy qui va chercher un certain Joseph Strauss, un ingénieur d’origine allemande venu de Chicago (sa statue est au sud du pont). Strauss est un spécialiste, avec 500 ponts à son actif, mais aucun de cet ampleur, qui plus est suspendu.
Il s’entoure donc d’une équipe de choc : le professeur de génie civil Charles Alton Ellis, le père du Manhattan Bridge Leon Moisseiff et un architecte de San Francisco, Irving Morrow, qui fut notamment à l’origine de sa couleur « orange international » (aluminium, gris acier et même jaune et noir furent des propositions crédibles).
Après quatre années de construction, 27 millions de $ dépensés, le Golden Gate Bridge et ses deux tours de 227m sont inaugurés le 27 mai 1937 pour les piétons. Ils sont 18 000 personnes des deux côtés à attendre l’ouverture, 200 000 au total lors de la journée. Et le lendemain, il est ouvert aux véhicules à moteur. Depuis, il fait partie intégrante de l’imagerie de San Francisco.
- Adresse
- US 101, San Francisco, Californie
- GPS
- Lattitude : 37.819925, Longitude : -122.478442
- Téléphone
- +1 415-921-5858
- Site internet
- http://goldengatebridge.org/
- Horaires d'ouverture
- 24h/24, 7j/7
- Tarifs
- Gratuit à pied et à vélo. Péage pour les voiture dans le sens nord-sud (6,25 $ en FasTrak, 7,25 $ en Pay-by-Plate)
- Temps de visite
- 10 minutes à 1h30
Attention péage !
Le Golden Gate Bridge à pied et en vélo, c'est gratuit. En voiture, en revanche, il existe un péage pour les voitures arrivant du nord, de Sausalito. Donc vous paierez seulement si vous traversez le pont dans le sens nord-sud (6,25 $ en FasTrak, 7,25 $ en Pay-by-Plate). Bien prévoir suivant votre roadtrip et les choses que vous souhaitez visiter, notamment du côté nord.
Il n'y a pas de guichet. Tout est fait automatiquement. Deux solutions s'offrent à vous : payer en avance sur ce site ou attendre que votre louer ne vous facture le péage (avec un petit bonus qu'il se met gentiment dans la poche).