Morfale, on a fait un carrot cake !
A l’aube de l’hiver, A la Fin de la Route s’est dit qu’il fallait trouver un truc qui rende les gens un peu plus aimables… Les carottes, on voit que ça. En plus, ça vous fera aussi les fesses roses.
A l’aube de l’hiver, A la Fin de la Route s’est dit qu’il fallait trouver un truc qui rende les gens un peu plus aimables… Les carottes, on voit que ça. En plus, ça vous fera aussi les fesses roses.
Les chiens de prairie sont d’adorables petites bestioles, des sortes de petites marmottes qui tiennent leur nom de leur habitat (les prairies) et de leur cri (qui ressemble à s’y méprendre à l’aboiement du chien). Il en existe cinq espèces, dont la couleur se décline dans des teintes plus ou moins foncées de marron, toutes … Lire la suite
Comme pour plein de gens (y compris des nuées de Français qui débarqueront cet été sur les côtes de Floride), nager avec les dauphins était un petit rêve qu’on gardait dans un coin de notre tête (pour moi c’était au moins depuis la sortie du Grand bleu…). Presqu’un an après, on ne sait toujours pas … Lire la suite
On est d’accord, ce n’est pas le musée (au sens le plus noble du terme) du siècle. Mais comme son objet l’est (et qu’avouons-le, A La Fin De La Route fait partie de ses plus gros consommateurs, en version historique et light), une fois à Atlanta, en juillet 2012, on a bien été obligés de pousser la porte du « World of Coca-Cola », LE musée de la boisson, légendaire autant que décriée (vous l’avez eu le mail qui décrit la bombe nucléaire qui explose dans notre ventre à la première gorgée ?), vendue à plusieurs millions de bouteilles chaque jour dans le monde. Ici le rouge, le Père Noël, les ours blancs, les oies qui chantent et les bouches à poils sont rois.
Pour l’instant (et on touche du bois… de lit) on n’en a vu qu’au zoo de Seattle. Pourtant ce petit insecte, gros comme un pépin de pomme, est bien connu des voyageurs, en particulier de ceux du continent américain. Les « bed bugs » (punaises de lits) n’ont rien à y faire : on peut les voir sans payer de billet d’entrée. Des milliards sont les pires animaux domestiques des foyers, hôtels et lieux publics du continent nord-américain. Depuis quelques années, ils ont même créé une véritable psychose à New York, et plus particulièrement à Manhattan. Plus de 30 000 plaintes déposées chaque année, la ville mettant des millions pour leur faire la chasse et de grandes enseignes (à virgule ou à tête de renne) devant fermer boutique plusieurs jours le temps de désinfecter entrepôts et magasins. Mais il se développe désormais dans toutes les grandes métropoles du monde, y compris en France.
Je repense souvent si souvent à lui qu’il méritait bien une petite chronique. Moi qui déteste les oiseaux, je suis tombée amoureuse du « hummingbird », ce petit colibri (le plus petit oiseau du monde avec de six à 15 centimètres de long) qui n’a pas de bec mais une trompe. On a croisé son vol en août 2011 à l’entrée du parc national de Zion (Utah, Etats-Unis) à Springdale, sur le parking d’une station-service.
Voilà une merveille de la nature qui mérite une place de choix dans la liste des lieux qu’il faut avoir vu dans sa vie. Le Grand Prismatic Spring, une marmite géante d’eau bouillante aux couleurs de l’arc-en-ciel, est l’un des sites les plus visités du parc national du Yellowstone, aux Etats-Unis (Wyoming). D’environ 113 mètres de diamètre pour 37 mètres de profondeur, ce cratère d’eau bouillante (la plus grande source d’eau chaude des Etats-Unis et la troisième du monde derrière celles de Nouvelle-Zélande et de Dominique) est composé d’anneaux de couleurs : bleu turquoise au centre, puis vert, puis jaune, puis ocre, orange et rouge vif. Spectaculaire, il appartient à un ensemble géologique qui l’est tout, entre geysers et autres canyons (il a des « petits frères » dans tout le parc). Son débit affiche plus de 2000 litres d’eau par minute, remontant des entrailles de la Terre pour remplir la cuvette volcanique qui produit soufre et oxyde de fer.
Si on nous avait dit que Michel Sardou et Nicolas Peyrac trouveraient un jour droit de citer sur ce blog, on n’y aurait pas cru. Et pourtant : les deux frenchies ont été inspirés, bien avant nous, par ce paquebot de rêve qu’est le Queen Mary. « Quand je pense à la vieille anglaise qu’on appelait le Queeeeennnn Marrrrryyyy, échouée si loin de ses falaises, sur un quai de Californie. Quand je pense à la vieille anglaise j’envie les épaves englouties. Longs courriers qui cherchaient un rêve et n’ont pas revu leur pays; je ne voudrais pas finir comme elle sur un quai de Californie » (lalalala passage patriotique censuré) et « Le Queen Mary est un hôtel au large de Beverly Hills. et les collines se souviennent des fastes de la dynastie, qui de Garbo jusqu’à Bogie faisaient résonner ses folieeesssss. So far away… from LA… ».
Vous le savez bien, lorsqu’on voyage, il y a certains lieux qu’on affectionne et qu’on recherche à chaque étape, avec le plaisir de les comparer. C’est le cas pour les zoos. Mais cette journée de Toussaint est l’occasion de vous avouer qu’on a aussi un petit penchant pour les… cimetières. Pas de panique, rien de macabre : on ne recherche pas particulièrement la compagnie des défunts, c’est plutôt l’occasion de voir la place qui leur est réservée selon les coutumes de chaque pays. Sociologiquement très intéressant. De découvrir parfois des parcs arborés dédiés à la promenade de la taille d’un petit village ou des lieux ouverts à la plus grande fantaisie. C’est drôle de faire le tour d’un cimetière italien où les tombes rivalisent de taille et de splendeur, comme si tout l’argent de la famille était passé dans ces véritables monuments, et a contrario de se balader aux Etats-Unis dans ce qui ressemble à des champs ou des jardins où tout le monde est à la même enseigne, dans des dernières demeures identiques : une simple pierre blanche gravée d’un nom, et dont l’ensemble représente des lignes dignes d’une oeuvre d’art abstrait. Des lieux qui ressemblent d’ailleurs plus à des parcs qu’on visite en voiture (voire avec une carte qui recense les plus illustres « occupants »).
Depuis 1923, c’est la plus grande enseigne publicitaire du monde, neuf lettres de légende perchées à 478 mètres de haut sur une colline et immortalisées dans des centaines de films : « Demolition Man », « Mulholland Drive », « The Artist »… (et bien sûr les Simpson). Plusieurs villes à travers le monde ont osé la reprendre : Pupillin dans le Jura, Meudon, Cullera (Espagne), Antananarivo (Madagascar)… Plusieurs fois menacé par le vieillissement et la pression immobilière, « Hollywood » fêtera l’an prochain, en 2013, ses 90 ans. S’il représente à lui seul le symbole du cinéma et du rêve américain, le panneau, devenu monument (inter)national, a été installé avec une tout autre vocation : la promotion d’un futur programme immobilier sur les collines alentours baptisé « Hollywoodland », qui devait durer un peu plus d’un an.