Le Richelieu Hotel, dans le French Quarter

La Nouvelle-Orléans est une étape qu’on attendait avec impatience. En 2013, on s’est lancés, et on y est allés. Comme on entend beaucoup de choses sur la sécurité là-bas, on a beaucoup potassé et méticuleusement choisi l’hôtel où l’on devait passer plusieurs nuits. On en voulait un dans le French quarter, le Vieux carré français, avec un parking et si possible un minimum d’âme. Le Richelieu Hotel (en français) in the French quarter New Orleans avait tout ça, et même plus : une piscine, un restaurant, un jardin, une terrasse et un look classique qui nous plaisait bien.

On y a passé un super séjour. On y est arrivés de nuit. On a garé la voiture et on est montés à notre chambre (en ascenseur), assez spacieuse, avec une terrasse d’où on voyait les gratte-ciel… La salle de bains, hyper vintage, était bleue. On a profité plusieurs fois de la piscine (d’eau salée) et pris un très bon petit-déjeuner au restaurant de l’hôtel, le Terrace Café (il n’est pas inclus). Le parking (payant) auquel on accède avec un « bip », était très bien aussi (surtout pour changer la roue qu’on s’est rendus compte d’avoir crevée…). D’ici, on a pu rayonner à pied dans le French quarter et Bourbon street, la « rue de la soif », à un bloc de l’hôtel. Mais ce qui est bien avec le Richelieu, c’est qu’il est dans un secteur calme du French Quarter. Et puis le staff était plutôt très sympa et dynamique.

Richelieu, les Soeurs Ursulines et Paul McCartney

L’établissement, qui compte 70 chambres et une quinzaine de suites, est bien nommé en référence au cardinal de Richelieu, conseiller du Roi de France Louis XIII. L’hôtel n’est véritablement un hôtel que depuis les années 1960. Le terrain sur lequel il a été bâti a d’abord été donné aux Soeurs Ursulines; une école et un hôpital pour les soldats y ont été construits. Lorsqu’elles sont parties dans les années 1820, le site a été découpé et vendu. Une bonne partie a été rachetée par John McDonough, un excentrique baron, qui a cédé ses propriétés aux écoles… Les bâtiments et maisons ont ensuite été vendus et revendus; celle qui se trouvait au niveau du lobby et du bar de l’hôtel aurait même accueilli, pendant quelques semaines, la famille McCartney, avec le jeune Paul, futur Beatles, (d’où la suite à son nom). Au début du XXe siècle, une autre partie du bâtiment a été une fabrique de macaronis, qui a brûlé… Jusqu’aux années 1960 où, d’appartement-hôtel à hôtel, le Richelieu est devenu ce superbe établissement où l’on retournerait volontiers lors d’une prochaine virée à la Nouvelle-Orléans.