République dominicaine : on a testé notre premier club de vacances

Article rédigé le 10 juin 2023 , mis à jour le 10 novembre 2023

Salut les Roadies ! Alors que le blog s’appelait « A La Fin de la Route », on a vécu (pour nous), une expérience inédite : un séjour en club de vacances à Punta Cana (République dominicaine). Vous qui nous connaissez, ne riez pas (et ne croyez pas non plus qu’on a renié notre côté roadtrippers).

La genèse de l’histoire remonte à 2014. On avait gagné un concours suite au salon des blogueurs de voyage et remporté le concours d’Easyvoyage, qui consistait à proposer un projet de tour du monde avec un budget de 2000 euros. On avait décidé d’envoyer notre valise, Samy, en balade, et on avait gagné. En jeu : un voyage de ce montant.

Voyage en janvier 2017; article rédigé en 2017; mis à jour en 2023

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Et puis le temps a passé, avec le lancement de Lost In The USA (en 2015) et nos emplois du temps on n’a jamais réussi à le caser. D’autant que le séjour s’est transformé en club vacances Lookéa en formule tout-inclus. On vous l’avoue, on a un peu tiqué, et après de longues recherches (il y a toutes sortes de destinations et il fallait se conformer à des dates), on a fini par jeter notre dévolu sur un voyage d’une semaine à Punta Cana (République Dominicaine) du 13 au 21 janvier 2017.

Au final, ce séjour tombait à point nommé : entre temps, notre vie a changé. On a appris qu’on allait être mutés à Lyon et, après un mois costaud à bosser le jour, faire des cartons la nuit et tenter de vendre notre maison entre midi et deux, on s’est retrouvés sur les genoux et la perspective d’une semaine au soleil pour faire le plein de sommeil et se laisser aller est devenue un miracle. On a quitté le Jura le jeudi 12 dans la nuit et on a embarqué le vendredi 13 au matin (sous la neige) pour les Tropiques.

Si JP était un peu craintif, moi (Delphine), j’étais très curieuse de découvrir ce qui nous attendait. D’autant que c’est une destination dont je rêvais, ado. Et qui plaît à bon nombre de voyageurs. Prêts à partir pour les Bronzés 2.0 ? On vous propose un journal au jour le jour. Dix ans après, on en parle encore!

J1. Départ sous la neige pour Punta Cana

Ce matin, on est partis sous la neige, au départ de Lyon, pour les Caraïbes. On voyage avec Air France. Rien à redire, tout s’est parfaitement enchaîné de Lyon à Paris (45 minutes) et de Paris à Punta Cana (9 h). On a même pu faire une pause clope dans le dernier Terminal de Roissy-Charles de Gaulle (magnifique au passage). On a pu dormir mais aussi faire le plein de films. On est arrivés à 17 h à Punta Cana, sous la pluie. Le débarquement a été plutôt long : il faut remplir plein de documents, acheter une carte de touriste… A l’arrivée, plein de tours-opérateurs avec des panneaux… On nous dirige direct vers notre bus et on remplit des documents. Tout a été fait en avance pour qu’on ne fasse pas la queue à la réception. On commence à sympathiser avec des gens de notre âge (ils ne représentent pas le gros des troupes, lol). On traîne un peu car on a cru qu’il nous manquait du monde, mais non. On monte dans le bus et on flippe un peu de la conduite locale, en voyant les panneaux du « Coco Bongo » and co.

On arrive à l’hôtel, le Catalonia Bavaro (voir les hôtels à Punta Cana), l’un de ces immenses resorts. On nous accueille avec un cocktail de bienvenue (avec ou sans vitamine R aka « rhum » comme ils disent). On découvre notre chambre, au 3e, la 2927. Elle est chouette, avec un balcon sur les palmiers, un grand lit, une TV (qui marche bof) et une immense baignoire. On ressort avant de piquer du nez. Direction le Gran Caribe, l’un des restos buffet où tout est compris. (On nous a mis un bracelet pour la semaine).

Aïe, aïe, aïe… danger nous et les buffets. Y a une quantité de bouffe improbable : des fruits exotiques, fromages, paella, crêpes, pâtes, pizza… On tente le coin caribéen : le poulet chimichanga est une tuerie (la chair est toute sucrée) et on goûte au yuca (la plante j’imagine qui ressemble un peu à de la patate douce blanche). On rentre, KO, à notre chambre. Pour les autres, la fiesta continue : il y a un spectacle, des boom-boom un peu partout. Le wifi est capricieux. On tombe bien avant minuit !

J2. Journée découverte et d’adaptation à notre nouvel environnement

Réveil vers 7-8h, ce qui apparemment est déjà pas mal pour un premier matin avec le décalage horaire. On retourne au resto d’hier pour le buffet du petit-déjeuner. C’est le même cirque ! Les clients du service « Privilèges » ont vue sur les flamants roses (ils ont été sauvés d’un parc à touristes…). Des grues piquent du saumon fumé. Nous, on se grouille car on a rendez-vous à notre réunion d’informations Lookéa. En une heure, ils vont tout nous expliquer. Barry, le chef de village, commence à chauffer la salle et nous présente l’équipe.

Débit mitraillette, blagues plus ou moins bien senties, choré avec l’équipe, l’énergie d’un gars qui prendrait un Berocca Boost toutes les dix minutes, le tout entrecoupés de « I love my job » sortis d’on ne sait trop où. Barry présente en quelques minutes le club, les animations, le fonctionnement et son équipe en musique. En 20 minutes, on a l’impression que l’agenda est complètement complet. Et qu’on va manger et boire non stop puisqu’au sud, au nord, à l’ouest et à l’est, il y a des bars, des restos, des snacks, une crêperie, une discothèque, un casino. Tout pour survivre en milieu hostile. « Tcho tcho Mickey Mouse », lâche Barry avant de quitter la scène !

Puis Frank arrive. Frank, c’est le délégué, le boss, le patron, le pater familia. En 40 minutes, presque sans reprendre son souffle, il va nous parler du club, de la vie ici et des excursions (en supplément) qui sont proposées par le Catalonia Bavaro. Et des erreurs à ne pas commettre :  » De l’eau entre les mojitos hein ! »

On ne va pas se mentir, Frank est très bon. Entre GO et vendeur aux dents acérées, il nous emmène avec lui sur les excursions, même si son propos est appuyé de photos et de vidéos pas très qualis qu’on pourrait croire tout droit sorties de Tripadvisor. En bref, il y a du dauphin, du catamaran, du village typique, du quad, des cigares, beaucoup de cigares, de la langouste et des plages de sable blanc. Et des cigares aussi. Ah bon, je vous l’avais déjà dit. C’est bon, Frank, t’as gagné, on opte pour deux excursions : dauphins et catamaran langouste, même si je ne pensais pas un jour prononcer ces deux mots dans une même phrase.

Tandis qu’une bonne partie des clubbers a déjà commencé l’apéro (ben quoi, il est 10h15), on va se préparer à faire le tour du propriétaire. Le club est immense (2000 chambres dont 150 pour le club Lookéa), et en ce moment peu de Français. Des employés dominicains en train d’entretenir le magnifique jardin tropical nous offrent une noix de coco (mmmmhhh c’est bon mais attention, on nous a prévenu que c’était le laxatif local).

On part direct à la piscine. Elle est magnifique, mais c’est la guerre pour trouver des transats. On a vite compris qu’ici, il fallait trouver les bons créneaux horaires (pour manger, nager, danser, etc)… et qu’on les connaîtra le jour où il sera temps de partir ! Il fait chaud mais l’eau est un peu froide. Et de toutes façons, personne ne nage : tout le monde picole au pool-bar ! Allez, on se laisse tenter. On rencontre un Américain de San Antonio, Eloy, attiré par la casquette des Spurs de JP. La plage est chouette mais la mer un peu trouble et pleine d’algues, suite aux orages de ces derniers jours. On fait aussi un saut au QG de Lookéa, où il y a diverses animations, des jeux-concours et le programme du jour.

Après toutes ces émotions (ça fatigue tout ça!), on se motive à aller déjeuner. Au Palapa cette fois, le restaurant-buffet de la plage. Là encore, on a du mal à ne pas prendre de tout (mais ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de manger des sushis et de la paella !).

KO, on rentre faire une petite sieste. La fin d’après-midi sera un peu gâchée par de nouvelles averses, et un vent qui donne un bon coup de froid. On s’installe à l’entrée, à côté du kiosque de Lookéa et de la salle de jeux : c’est LE hot spot wifi du club. Le Catalonia est le seul club a offrir le wifi gratuit, mais tout le monde se connecte en même temps…

Ce soir, c’est soirée cirque. Nous on a l’intention de bloguer et d’aller manger dans un restau qui ne soit pas un buffet (on en a quatre inclus pour la semaine, et on hésite entre le japonais, les tapas ou le steakhouse). Trop dure la vie de « Bronzés » !

On blogue, il fait froid (le vent s’est levé). On boit des pina coladas (ça réchauffe un peu). Des mecs reprennent des Beatles version Caraïbes, on va manger au steakhouse, l’un des 4 restaus à la carte inclus. Vraiment bof. Note pour plus tard : y aller tôt comme ça on peut se rabattre sur le buffet après (LOL). En rentrant on passe devant le spectacle de cirque. Allez zou, à la piaule.

J3. Ça y est, on se transforme en club-lookers

Réveil en plusieurs fois. On parle programme… Les discussions tournent déjà autour de « Où on prend le petit-déj ? On fait un peu de sport ou bien ? C’est quoi le spectacle ce soir ? On va faire l’inverse d’hier » . Soit aller déjeuner au Grand Caribe (on tente les jus détox, pouahhh, mais c’est pour notre bien) puis bloguer à notre hot-spot. On ira se baigner cette aprem. Cool, ce soir c’est soirée karaoké !

On fait tout ça, on mélange encore n’importe quoi au buffet, on goûte de nouveaux cocktails, on revoit nos nouveaux copains, on skype avec la familia qui est sous la neige… Et on reblogue. On finit par se traîner jusqu’à la plage en fin de journée. Le soleil se couche tôt (17h30) et il y a beaucoup de vent. La balade est quand même agréable et le coin super équipé. On finit à la piscine puis on rentre aux dernières lueurs du jour. Un petit tour à la chambre avant de « ressortir ». On ne sait pas encore ce qu’on va faire de notre soirée. Mais mine de rien, le planning est serré avec toutes les activités, les excursions qu’on a réservées, les restaus à tester… On vous l’a dit : trop dur !

Le soir, on a remangé (si si si) et vu un bout des spectacles (le show de danse de nos animateurs Lookéa puis une pièce sur le couple avec des spectateurs sur scène (sympa). On n’a vu que le début de la soirée karaoké. On commence à s’habituer mais JP nous a fait une petite crisouille genre syndrome d’enfermement dans le club… Ça va passer, on va sortir les trois prochains jours.

J4. A la découverte des piscines naturelles (et non)

Réveil très grognon : cette nuit, des moustiques m’ont attaquée (le flip, ici, ils ont Zika et Chikungunya). Comme des automates, on va au buffet puis on va caler nos sorties de la  semaine avant de retrouver notre coin blogging (le wifi est quasi inexistant dans notre chambre, c’est dommage). Et nos copains. On décide de tenter un autre programme : on va aller à la plage plutôt que manger (et on fera cette activité hautement importante au restau de la plage avant sa fermeture à 16 h). C’est parti.

Il y a encore un vent de dingue, qui nous gâche un peu le truc. On se lance à l’assaut des piscines naturelles qui se trouvent pile en face de la plage du club. C’est difficile (voire assez hostile) avec le vent. Mais on a pied et l’eau est si cristalline qu’on voit les poissons (on reviendra avec masques et tubas).

Mini bronzette et destination le buffet puis la piscine, où il y a une « soirée mousse » en fin d’aprem. Très drôle. C’est fou comme ici tout est toujours pareil mais chaque jour un peu différent… Il ne nous reste plus qu’à rentrer nous préparer. On assiste au « Comedy club » le spectacle de la team Lookéa. Au départ c’était pour leur faire plaisir, car ils sont vraiment sympas et aux petits soins (sans compter les heures hallucinantes qu’ils se tapent chaque jour) mais en fait c’est un vrai plaisir, car le spectacle est franchement drôle. Après s’être tapé une bonne tranche de rigolade, il est temps de chercher où trouver une tranche tout court…

On décide de retenter un restaurant : ce sera le Mikado, le japonais. On y va en bande. Là aussi, on se marre et on applaudit. Le maître sushi fait le show avec ses couteaux, et c’est bon. Demain, on va sortir pour la première fois du club : on en a besoin et en même temps il y a quelque chose de perturbant à quitter notre petite routine de… 3 jours !

J5. On a nagé avec des dauphins

MAJ. NB: les moeurs et nos regards ont évolué en une décennie… Pas sûr qu’on le refasse aujourd’hui, mais on a nagé avec des dauphins (dont la situation nous avait déjà gênés à l’époque).

Ce matin, réveil tôt : on sort du club ! Bon pour ne faire que quelques centaines de mètres et aller à « Dolphins explorer ». On sait que beaucoup d’entre vous sont contre (nous aussi on préfère rencontrer les animaux en toute liberté, dans leur milieu naturel) mais on a voulu tester comment ça se faisait ici. Ça nous a coûté notre PEL (deux fois, avec les photos souvenirs). Une machinerie bien huilée au cours de laquelle on a eu un bisou d’otarie, un câlin de raie et une invitation dans le bassin des dauphins (ils sont en pleine mer mais derrière des grillages…alors que d’autres sont dans une piscine au milieu d’une zone commerciale…). Ça reste une expérience hors normes. J’ai même dansé sur du Goldman avec le dauphin (le dresseur, Rapha, par ailleurs très doux avec les dauphins, a une petite amie lyonnaise…). Une petite bière Presidente (payante, ça fait tout bizarre) sur la plage et on est rentrés au club.

On mange et on va bloguer un peu. On est tout mous… On se prépare car ce soir on a la soirée en blanc du club au Palapa, le resto de la plage. Ça danse. On l’appelle la « White else ». On fait une table avec les copains et on discute à droite à gauche. On se couche avec les poules ce soir, tandis que la soirée « Variety show » résonne jusque dans la chambre (la voisine qui se prend pour Mariah Carey aussi). On a un petit coup de fatigue et on veut être en forme pour demain : on part en excursion ! Ceux qui ont fait la journée « Limon » ont été conquis : ils ont fait je ne sais combien de moyens de transport (bus, bateau, cheval…), vu des plages sauvages, appris à rouler des cigares, ont visité un village…

J6. Le jour où on est partis en excursion à Saona, l’île paradisiaque de la pub Bounty

Réveil tôt pour prendre le bus à 7h40. On est tout heureux de sortir un peu du club pour une excursion à la journée. (Comptez une centaine d’euros par personne à chaque fois, ouch). On a choisi d’aller voir l’île de Saona, située dans une réserve naturelle (l’Este) et paradisiaque (elle a servi de cadre à de nombreux tournages dont la pub Bounty).

Nous voilà partis (toujours avec nos nouveaux copains, qui ont franchement transfiguré notre expérience), à bord d’un bus. La conduite est compliquée ici, et c’est assez rock… Le trajet dure une bonne heure, pendant laquelle on voit la « vraie » vie d’ici défiler derrière les vitres… Les toutes petites maisons de fortune, les champs de canne à sucre, les « moto conchos », ces taxis qui prennent jusqu’à 6 passagers sans casque… Notre guide dominicain, Victor, fier d’avoir appris tout seul une multitude de langues, nous explique, en français, le programme de notre journée, la vie d’ici (« tout est la faute des politiciens, même si on est dans une démocratie. Ici le salaire moyen est de 200 dollars par mois, heureusement que nous avons le tourisme« ) et l’Histoire de la République dominicaine, mêlée à celle d’Haïti, de l’Espagne et de l’Afrique…

On débarque d’abord au village de Chavon (ou Altos de Chavon), où de nombreuses stars ont (eu) leurs quartiers selon Victor : Julio Iglesias, Michael Jackson aurait épousé Lisa Marie Presley dans la chapelle (ce qui est en réalité faux), Frank Sinatra a inauguré l’amphithéâtre… Village un peu carton selon nous… quasi que des magasins. mais nos premiers chats dominicains !

Victor utilise son sifflet : il est l’heure de descendre les 308 marches qui vont nous conduire à notre (premier) bateau. Quelques pas dans la boue du fleuve Chavon et on embarque. On démarre et devinez ce qui se passe ?!? On nous propose à manger, à boire (il est 10h15, c’est l’heure du Brugal) et du merengue ! La traversée dure un moment, au cours duquel celle que JP a baptisé « Clubator » nous inonde de son expérience (wow, elle l’a fait 5 fois).

On fait une première halte dans des piscines naturelles. L’eau est cristalline, il y a des étoiles de mer partout (certains les croient en plastique mais elles bougent, et il ne faut pas les laisser hors de la surface plus de 5 secondes ni les relâcher à l’envers)… mais ça ressemble à Ibiza ! On remet le cap sur Saona.

Là, ça y est, j’ai la carte postale de la mer des Caraïbes comme je l’ai rêvée ! On se tape une petite baignade avant de manger dans les petites cabanes où on nous apporte de la langouste (miam, mais une par personne pas plus). Tout le monde mange, boit et file direct à l’eau (OMG, ma Maman m’a appris que c’était pas bon du tout). Certains ramassent des coquillages énnnooooormmmes!

Seul moment cauchemar : les toilettes. Les chasses sont capricieuses, et à chaque passage, une dame vient lancer un seau d’eau…

Le sifflet retentit. Oh non, c’était trop beau, on serait bien restés finir le séjour ici ! On monte d’abord dans les vedettes pour rallier le catamaran qui doit nous ramener au port. Ça tangue. Nous voilà. Ils balancent la musique (Bob Marley and co). Là, rebelote : on nous sert à… boire ! Nous on est passés au Coca, point trop n’en faut. La traversée est sympa, ponctuée de danses (JP a été « obligé » de s’initier au merengue, et on dirait qu’il a presque aimé). Les serveuses font du « booty shake » (LOL). Le temps d’ouvrir le champagne et on arrive au port de Bayahibe (du nom de la fleur nationale, unique ici).

On avait cru devoir remonter les 308 marches (on ne saura jamais si c’était une blague ou un changement de programme) mais non, le bus nous attend ici. Le temps de traverser la faune des vendeurs ambulants (« Non, non je ne poserai pas avec le petit singe ni l’iguane » ). On monte dans le bus (tout le monde chouine pour qu’il baisse la clim). C’est bête, on aurait pu assister à un magnifique coucher de soleil à peu de temps près. Mais non, le mec qui nous a pris en photo ce matin vient nous vendre des bouteilles de rhum-souvenirs.

Et là c’est le drame : nos camarades éméchés font un scandale, sûres d’avoir identifié de l’eau sucrée (oui, elles ont voulu le consommer direct). Le guide est obligé de l’authentifier, certains se font rembourser… On rentre, de nuit. Un micro somme et nous revoilà au club. Fourbus mais des images turquoise gravées dans la tête. Un dernier verre et on se sépare, le temps d’aller se préparer.

On fermera le buffet, avec les oiseaux… tandis que les spectacles s’enchaînent !

J7. Shopping et retour au club

Ce matin, on a rendez-vous chez Nicole. Cette Canadienne a sa bijouterie et son magasin de souvenirs dans le golf de Bavaro. L’occasion de traverser une « ville » et de sortir, encore. On goûte le mamajuana (une liqueur aphrodisiaque typique), de voir comment sont faits les cigares et d’acheter des bijoux de la pierre qu’on ne trouve qu’ici, le Larimar. On fait nos petites emplettes et on remonte dans le bus…

Direction le club, où on va finir notre séjour. Tenez-vous bien : on n’est pas pressés de rentrer ! On resterait bien encore quelques jours sous les palmiers par 28°C…

Au programme, tadahhhhhhh : buffet et plage. Le vent s’est calmé et c’est bien plus agréable ! On retourne « snorkeller » dans les piscines naturelles; c’est magnifique, il y a plein de poissons tropicaux. Les amis clubbers nous rejoignent. Ils reviennent justement d’une excursion en mer avec « Lolo », un pompier de Paris toulousain qui s’est expatrié ici et les a emmenés à la rencontre des poissons et des tortues. On attrape une limonade (en fait un daïquiri, il y a vraiment un souci ici avec le « sans alcool, merci » !) avant de regarder une dernière fois le soleil se coucher… Demain, à cette heure-ci, on sera dans l’avion (snif).

On passe la soirée entre le bar (ce soir il y a des mascottes géantes) et le resto de la plage qui change de nom (le Terrace) et d’ambiance (tapas lounge). C’est plutôt bon. Les mojitos ont fait leur effet. On a raté le spectacle de magie mais on va faire un tour à la discothèque du club (boum-boum-boum). Après tout ça, on s’est endormis en deux secondes…

J8. Dernier jour à Punta Cana

Réveil vers 8 h. Déj (Champagne ce matin), blog… On doit faire nos bagages et rendre la chambre à midi. On les déposera ensuite à la réception pour profiter une dernière fois de la plage avant d’aller à l’aéroport. Rendez-vous à 17 h pour décoller vers 20 heures.

C’est presque émouvant : pendant que j’écris dans ce qui est devenu notre « bureau » (les canapés de l’espace jeux où tout le monde nous surnomme les informaticiens, lol), les « nouveaux » sortent de la réunion d’information d’arrivée…

Allez zou, il faut en profiter. Le vent s’est calmé et c’est hyper agréable, et chaud. On fait une dernière plongée, un dernier buffet, un dernier tour à la piscine et ce sera « déjà » fini.

On attrape nos sacs. Qu’est-ce que c’est « dur » de remettre jeans et chaussettes ! Un dernier minibus nous emmène à l’aéroport (super au passage, avec le meilleur espace fumeurs qu’on ait jamais croisé : la terrasse du bar avec vue sur le tarmac, à côté de la porte d’embarquement). L’occasion d’une dernière Presidente. C’est parti pour 8 heures d’avion… On trouve la neige et seulement quelques degrés à l’arrivée. On coupe le cordon (le bracelet qui nous liait au buffet lol). Comme nous l’a dit une dernière fois Barry, « Tcho tcho Mickey Mouse » !

Notre bilan

Pas franchement emballés au départ, on a survécu ! Et même très bien.

Ce qu’on a aimé

  • Poser notre cerveau. On a rechargé les batteries, pris le soleil, fait de jolies rencontres.
  • L’équipe Lookéa était top.
  • La formule tout inclus est quand même exceptionnelle (ça n’aurait pas été le même budget si on avait payé tout ce qu’on a bu et mangé… d’ailleurs, on n’aurait ni autant bu, ni autant mangé)
  • Que ça soit un hôtel international (rare)
  • Sortir du club lors des excursions mais aussi avoir la possibilité de le faire par ses propres moyens
  • La musique locale
  • Le fait que cela soit défouloir total (malgré dérives)
  • Le yuca, le poulet chimichanga
  • Peu ou pas d’interdits (merci pour les fumeurs que nous sommes)
  • Que ça soit tous les jours pareil mais avec toujours une nouveauté (mousse dans la piscine, barbecue, marché d’artisanat…)

Ce qu’on n’a pas/moins aimé

  • Le comportement de certaines personnes (ça doit être l’effet formule tout inclus : non on ne peut pas vous mettre plus de soleil, vous ne serez pas remboursés en cas d’averse tropicale, le monsieur parle 4 langues mais pas le français, soyez compréhensifs bordel (vous en parlez combien au fait ?), la plage est géniale mais oui, des noix de coco peuvent tomber, c’est la vie, vous n’avez pas assez mangé de langouste ? Vous vous rattraperez sur les 12 buffets dans deux heures… Et non, ce n’est pas parce que vous avez pris le bus 10 minutes que vous avez découvert la « vraie » République dominicaine. PS : un pourboire c’est toujours sympa quand tu gagnes 200 euros par mois.
  • Le prix des photos de la nage avec les dauphins (aussi chères que l’activité)
  • Les excursions en troupeau (et les lieux communs dans le bus).
  • Quand tu laisses les gens calculer pendant 15 minutes le prix de l’essence, quand ils trouvent que ça fait cher 3$ le litre, qu’ils tentent de justifier ce prix… Sauf que toi, tu sais très bien que ce sont des gallons et non des litres, hihi.
  • Ne pas avoir pris le temps de faire certaines activités (en fait, c’est dur d’organiser son programme tant il y a de choses à faire !). Mais on avait vraiment envie de faire de l’aquagym et du basket !
  • S’être senti peu apprécié des Dominicains. Il paraît que l’affaire Air Cocaïne ne nous a pas fait du bien…
  • Le wifi, très bon à la réception, était quasi inexistant dans notre chambre
  • La télé (beaucoup de chaînes en espagnol, de la neige sur les américaines et seulement TV5 Monde en français)
  • Le bruit en permanence
  • Avoir trop mangé (mais ça c’est notre faute)

Conclusion

On ne choisirait pas le club comme principe systématique de nos vacances, qu’on préfère plus « roots » et en liberté. Sans être convaincus à vie, à l’occasion d’une future semaine en hiver par exemple, si on a vraiment besoin d’un grand bol de détente, pourquoi pas… on ira peut-être un jour se « relooker » !

Pratique

  • Décalage horaire : – 5 h par rapport à Paris
  • Vol : 8-9 h au départ de Paris
  • Formalités : Carte de touriste à l’entrée (10 dollars par personne). Puis formulaire à remplir à l’aller comme au retour
  • Monnaie : pesos dominicains mais dollars US et euros acceptés. Autant partir avec des euros pour éviter les taux de change douloureux
  • Lieu : Hotel Catalonia Bavaro avec Look Voyages
  • Prix : environ 1000 euros par personne (vol compris) suivant la période. Excursions à partir de 50 euros 
  • Pour qui ? Les clubbers en série ou les Roadies en mal de repos et de soleil
  • Autres : attention moustiques, cigarettes à bon prix à l’arrivée à l’aéroport
  • Pour réserver un séjour en République Dominicaine, voir sur Expedia
  • Trouver des hôtels en République Dominicaine, à Punta Cana

Cet article est issu de notre premier et précédent blog, A La Fin de la Route (2012-2023). Le monde a tourné depuis ! On a fait le choix de les republier ici, pour le souvenir et parce que les incontournables et les timings sont toujours d’actu, mais vérifiez bien que les adresses sont toujours ouvertes (et tenez compte de l’inflation).

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