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Aux USA, on « pet » en avion

Article rédigé le 24 avril 2014 , mis à jour le 11 novembre 2023

Les Américains sont dingues de leurs « pets » (comprendre ici animaux de compagnie type chiens et chats). On aura (largement) l’occasion de vous en reparler, puisqu’on a visité cet été des coins particulièrement pet-friendly (like Palm Springs). On prend d’ailleurs le pas dès le vol en avion (où vous pouvez voyager avec votre animal) : dans le catalogue du air duty free, au milieu des parfums et des cigarettes, on a fait de drôles de découvertes dédiées aux gents félines et canines.

 

 

Voici le catalogue, tenez-vous bien. Faux jardin d’appartement en herbe synthétique pour permettre à toutou de faire ses besoins comme en pleine nature. Grâce au « Porch potty », plus besoin de se taper les escaliers. En plus il est auto-nettoyant. Que demande le peuple (de l’herbe) ?

Vient ensuite une kit de cuvettes à chiottes pour apprendre progressivement à Minet à faire ses besoins dans les toilettes des humains (si si, comme « Laguigne » dans le film « Mon beau-père et moi »). On commence avec la plus large et progressivement, il n’en a plus besoin. DVD inclus (mais sans mode d’emploi pour lui apprendre à tirer la chasse, de toute façon, il n’a pas de pouce). Il y aussi un camoufle-litière : un meuble décoratif qui cache en fait un jardin secret (ça, c’est plutôt malin). Enfin, et cette fois on n’a pas trop compris : des bouches, langues et moustaches pour chiens fixés au bout d’une boule. On dirait des déguisements, mais il doit bien y avoir une vertu sanitaire non, c’est pas juste pour la photo ? (si ?).

Partis sur cette lancée, à l’arrivée à l’aéroport de San Diego (Californie), on a cherché (désespérément) une curiosité : des toilettes d’aéroport pour… chiens ! En fait il y en a dans plusieurs aéroports de grandes villes américaines. Entre les toilettes des hommes et celles des dames, les toutous ont leur propre salle de bain où se dégourdir les pattes et laisser un petit souvenir sur un carré de gazon équipé d’une bouche à incendie pour n’être pas trop « dépaysés ». ça peut paraître con, mais quand on voit la galère pour sortir fumer une clope entre deux correspondance, ça doit drôlement soulager leurs propriétaires. Il y en a au Commuter terminal et au Terminal 1 ouest. Au bout de dix couloirs, après vingt heures dans les aéroports, on a lâché l’affaire.

 

 

Wouaf…

Photo pet relief : USA Today

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