J’ai lu pour vous « American Dream » de Guillemette Faure

Bernard avancera vers vous, mèche au vent, port altier, chemise négligemment ouverte, vous annoncer le menu. Il y aura de l’action, des arrestations, du pognon et avec un peu de chance, du sexe. Il se contentera du triangle New York, Los Angeles et Miami. Quoique, il fera peut-être un crochet par San Francisco ou Palo Alto (les nerds), Clearwater (les scientologues), Salt Lake City (les mormons)… Il vous donnera l’impression d’un état surpuissant, d’un système politique huilé, d’une vie verrouillée. Il conclura en disant que c’est ça, « L’Amérique de tous les excès »…

Nos meilleures galères de voyage

Parce que le voyage ne peut pas seulement être couchers de soleil splendides, repas délicieux, monuments renversants, voici nos meilleures galères. Des grandes comme des petites contrariétés qui font, parfois plus que les grands moments, les plus tenaces des souvenirs.

La voiture – conseils pratiques

Qui dit road-trip dit… voiture. A la lumière de nos expériences de ces dernières années (près de 30 000 km sur le continent nord-américain, 23 états traversés), je vais essayer de condenser dans une seule chronique toutes les infos pratiques pour se servir d’une voiture aux Etats-Unis. Il sera remis à jour régulièrement. C’est parti.

Un hummingbird, ça trompe énormément !

Je repense souvent si souvent à lui qu’il méritait bien une petite chronique. Moi qui déteste les oiseaux, je suis tombée amoureuse du « hummingbird », ce petit colibri (le plus petit oiseau du monde avec de six à 15 centimètres de long) qui n’a pas de bec mais une trompe. On a croisé son vol en août 2011 à l’entrée du parc national de Zion (Utah, Etats-Unis) à Springdale, sur le parking d’une station-service.

De Seattle à Miami en vidéo

C’est pas trop tôt ! Finalement, j’ai enfin trié les vidéos de cet été, du parcours entre Seattle et Miami. Et voilà une vidéo de 5’30 pour raconter notre périple.

Le Grand Prismatic, la nature en technicolor

Voilà une merveille de la nature qui mérite une place de choix dans la liste des lieux qu’il faut avoir vu dans sa vie. Le Grand Prismatic Spring, une marmite géante d’eau bouillante aux couleurs de l’arc-en-ciel, est l’un des sites les plus visités du parc national du Yellowstone, aux Etats-Unis (Wyoming). D’environ 113 mètres de diamètre pour 37 mètres de profondeur, ce cratère d’eau bouillante (la plus grande source d’eau chaude des Etats-Unis et la troisième du monde derrière celles de Nouvelle-Zélande et de Dominique) est composé d’anneaux de couleurs : bleu turquoise au centre, puis vert, puis jaune, puis ocre, orange et rouge vif. Spectaculaire, il appartient à un ensemble géologique qui l’est tout, entre geysers et autres canyons (il a des « petits frères » dans tout le parc). Son débit affiche plus de 2000 litres d’eau par minute, remontant des entrailles de la Terre pour remplir la cuvette volcanique qui produit soufre et oxyde de fer.

Morfale, j’ai mangé sur le Queen Mary

Si on nous avait dit que Michel Sardou et Nicolas Peyrac trouveraient un jour droit de citer sur ce blog, on n’y aurait pas cru. Et pourtant : les deux frenchies ont été inspirés, bien avant nous, par ce paquebot de rêve qu’est le Queen Mary. « Quand je pense à la vieille anglaise qu’on appelait le Queeeeennnn Marrrrryyyy, échouée si loin de ses falaises, sur un quai de Californie. Quand je pense à la vieille anglaise j’envie les épaves englouties. Longs courriers qui cherchaient un rêve et n’ont pas revu leur pays; je ne voudrais pas finir comme elle sur un quai de Californie » (lalalala passage patriotique censuré) et « Le Queen Mary est un hôtel au large de Beverly Hills. et les collines se souviennent des fastes de la dynastie, qui de Garbo jusqu’à Bogie faisaient résonner ses folieeesssss. So far away… from LA… ».

Obama vs. Romney : la campagne s’affiche

Cette nuit, c’est la lutte finale : Obama-Romney, Romney-Obama. Faites vos jeux. C’est surtout l’occasion de parler ici un peu de politique (restez). On m’a toujours dit :  » Si tu veux garder tes amis, évite quelques sujets à table : le foot et la politique ». Bon, je me suis toujours amusé à balancer les deux pour animer des repas de famille ronronnants. En France, on pratique la politique du bout des lèvres, tout le contraire des Etats-Unis.

Cimetières : un tourisme qui n’a rien de macabre

Vous le savez bien, lorsqu’on voyage, il y a certains lieux qu’on affectionne et qu’on recherche à chaque étape, avec le plaisir de les comparer. C’est le cas pour les zoos. Mais cette journée de Toussaint est l’occasion de vous avouer qu’on a aussi un petit penchant pour les… cimetières. Pas de panique, rien de macabre : on ne recherche pas particulièrement la compagnie des défunts, c’est plutôt l’occasion de voir la place qui leur est réservée selon les coutumes de chaque pays. Sociologiquement très intéressant. De découvrir parfois des parcs arborés dédiés à la promenade de la taille d’un petit village ou des lieux ouverts à la plus grande fantaisie. C’est drôle de faire le tour d’un cimetière italien où les tombes rivalisent de taille et de splendeur, comme si tout l’argent de la famille était passé dans ces véritables monuments, et a contrario de se balader aux Etats-Unis dans ce qui ressemble à des champs ou des jardins où tout le monde est à la même enseigne, dans des dernières demeures identiques : une simple pierre blanche gravée d’un nom, et dont l’ensemble représente des lignes dignes d’une oeuvre d’art abstrait. Des lieux qui ressemblent d’ailleurs plus à des parcs qu’on visite en voiture (voire avec une carte qui recense les plus illustres « occupants »).

Hollywood : neuf lettres pour une légende

Depuis 1923, c’est la plus grande enseigne publicitaire du monde, neuf lettres de légende perchées à 478 mètres de haut sur une colline et immortalisées dans des centaines de films : « Demolition Man », « Mulholland Drive », « The Artist »… (et bien sûr les Simpson). Plusieurs villes à travers le monde ont osé la reprendre : Pupillin dans le Jura, Meudon, Cullera (Espagne), Antananarivo (Madagascar)… Plusieurs fois menacé par le vieillissement et la pression immobilière, « Hollywood » fêtera l’an prochain, en 2013, ses 90 ans. S’il représente à lui seul le symbole du cinéma et du rêve américain, le panneau, devenu monument (inter)national, a été installé avec une tout autre vocation : la promotion d’un futur programme immobilier sur les collines alentours baptisé « Hollywoodland », qui devait durer un peu plus d’un an.